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Message  Stephy Ven 14 Juin - 8:21

Jordan Christopher Sznjerdmann
FEAT. Tyler Posey
Dix-neuf ans ϟ Justice Magique ϟ Chèvre & Chenille ϟ Sang mêlé


Pour commencer, ce qu’il faut savoir c’est que je suis de sang mêlé, eh oui mes parents sont tous deux sorciers, mais il semblerait que ma mère ait des origines moldus. (Mon père raconte que c’est ce qui la rend si charmante, c’est qu’on a un talent inné pour voir des choses adorables dans tout ce qui nous entoure, dans la famille.) Puis, il faut retenir que je suis Suédois, eh oui il n’y a que ma mère qui soit d’origine anglaise et maintenant que vous êtes impressionnés (les Suédois ça fait toujours cet effet, n’ayez pas peur les enfants), laissez-moi vous rappeler que je ne suis qu’un sorcier banal comme vous tous. Ahem, plus sérieusement, j’ai un humour un peu pourri (ouais, tout ce j’ai dit entre parenthèse jusqu’ici, je le trouve marrant, si ce n’est pas une bonne preuve ça…) et on me considère comme étant un peu « bizarre ». Bon, là je vous rassure tout de suite, je ne porte pas QUE du noir, je ne vois pas le futur, je n’ai aucun don étrange, quoi que je sois doté d’une mémoire photographique assez étonnante (mais ça n’a rien à voir) et je ne sacrifie pas de chèvre lors de nuit sans lune. (Dum ne serait pas d'accord de toute manière...)

En fait je suis surtout un type très énergique, de ce fait j’ai du mal à me poser et à vraiment réfléchir. (Ouais, je suis hyperactif, mais c’est bon pour la santé, je ne prends pas de ventre comme ça ! Oh et je suis optimiste, la belle affaire !) En même temps, vous devez avouer que de se prendre la tête pour un oui et un non, ça n’a rien de marrant. Moi, je suis plutôt dans l’instant présent, j’aime suivre mon instinct et j’adore parler. (En même temps, les nanas passent leur temps à dire que les mecs ne parlent pas suffisamment, qu’ils sont trop coincés, bah moi pas. Et le pire, c’est que ça ne fonctionne pas davantage.) Du coup, j’ai tendance à verser dans les excès et à ne pas mesurer ce que je dis ou fais, bref on appelle ça être impulsif et ça attire tout un tas d’ennui. En même temps, l’une de mes grandes qualités et mon pire défaut à la fois, c’est l’honnêteté. Et là je vous vois venir « mais l’honnêteté, ce n’est pas un défaut ! ». Ouais, bah la prochaine fois que vous agirez comme un demeuré et que je vous le ferais remarquer sans aucun tact ou que vous porterez un pantalon et que je vous dirais qu’il vous fait un cul É.NOR.ME, sans parler du bouton que vous n’aviez pas remarqué avant de vous trouver en face de moi, eh bien on pourra en reparler. Parce que d’ici là, vous n’avez aucune idée de ce dont nous sommes en train de parler et j’envie presque votre naïveté. Bref, maintenant vous comprenez pourquoi certains élèves me détestent sans chercher plus loin, mais je tiens à souligner que si je suis trop franc, ce n’est pas méchamment. Je ne me moque pas des grosses fesses, seulement si vous vous penchez devant moi… vous l’avez un peu cherché.
 
Bon, ma franchise gâche un peu ma vie sociale, mais sinon mon hyperactivité comble un peu mes lacunes. Parce que oui, je suis maladroit et pas seulement avec les mots d’ailleurs, mais si on se vexe facilement de ce que je dis ou fais, normalement on me pardonne tout aussi facilement. Je n’irais pas jusqu’à dire que je suis séduisant (même si bon, le sang Suédois fait que…), mais j’ai un certain charme. Après tout, j’ai été élevé en vrai gentleman et je cède ma place aux filles dans le train, je leur ouvre les portes, je les aide à ramasser leur livre qui tombe (tant pis si c’est moi qui les ai fait tomber) et mes baisemains sont presque parfait. (Parce qu’en fait, les lèvres ne sont pas sensées toucher la peau, mais allons, les filles adorent qu’on les touche !) Ah tien, je suis très tactile comme garçon d’ailleurs. J’aime toucher les autres, humer leur odeur, les palper et ça n’a rien de pervers. J’aime les gens, c’est tout. (Quand je vous disais que j’étais un peu bizarre, je ne mentais pas…) Et quant à parler de comportement étrange ou excessif (ouais, quand je renifle une tête, ce l’est un peu, je m’en rends compte aussi), eh bien je suis perfectionniste, mais pas dans le sens où je veux que les choses soient bien fait. Nah, moi je veux que les choses soient PARFAITES, rien de moins. Bref, on peut dire que je ne suis pas la bonne personne à qui demander un coup de main pour ranger quoi que ce soit, parce que je vais y passer des heures, idem pour les travaux d’équipe. Vous ne pouvez pas avoir un partenaire plus détestable, chiant, pointilleux, contrôlant et exaspérant que moi. Je vais vous faire retoucher votre partie au moins une trentaine de fois, avant de le faire à mon tour, pour mieux vous faire recommencer la vôtre. Bosser avec moi, c’est un malédiction ou encore, une preuve que notre enseignant vous déteste. (Là, je compatis avec vous…)
 
Du fait de mon souci du détail (qui l’aurait cru hein, vu toutes les saletés que je peux balancer avec mon manque de tact, c’est quand même ironique !), je n’ai pas les compliments faciles. Eh bah non, en même temps à quoi vous vous attendiez hein ? Je suis franc, je manque de tact et je suis perfectionniste, alors voilà, vous avez intérêt à être un demi dieu pour que je vous idolâtre. Bon, je suis tout de même en mesure d’affirmer que vous avez une jolie robe, mais disons que ça n’aura rien de « mielleux ». Après, il y a une différence entre les gens que j’aime et ceux que j’apprécie, l’un n’entrainant pas nécessairement l’autre quoi (et ce, même si je vous tripote tout le temps le bras en vous parlant). Là, j’ai disons la même habitude que mon père, j’ai tendance à voir du bon, du beau ou de l’adorable dans tout ce que j’aime. Je retombe alors dans les excès et chaque détail gagne en charme, aussi bizarre que ce soit. Après, il parait que ça fait partie de mon charme, parce que peu importe si c’est vous qui avez l’impression que vous êtes la plus belle chose en ce monde, de par mon regard, ou le comportement d’une autre personne que j’observe avec adoration, il parait que ça me rend plus sympathique. (En même temps, entre ça et l’image de sale type vous faisant remarquer votre connerie innée… voilà.)


a little something from you.

Dom : adjectif suédois. Signifie quelque chose ou quelqu’un de stupide, idiot, imbécile, fou ou ridicule.

Dom, c’est principalement une chèvre hyperactive et passablement attardée. Je ne la blâme pas d’être ce qu’elle est, je tiens seulement à le souligner. De ce fait, elle a pour habitude de courir dans tous les sens et de renverser les meubles par ci, par là. En fait, dans son genre elle est plutôt sympathique, très énergique et à mon humble avis, difficile à ne pas apprécier. Après, c’est vrai qu’elle peut être assez turbulente et déranger les autres, mais hey… c’est une chèvre quoi ! Du reste, c’est un être « bon ». Du coup, quand elle m’enfonce ses cornes dans les fesses, c’est la plupart du temps pour m’empêcher de faire une grosse connerie ou pour obtenir mon attention, parce que je devais probablement songer à une aussi grosse connerie. Dom, attardée ou pas, se prend pour ma conscience et s’assure que je suive le « bon » chemin. Mes parents l’adore d’ailleurs, il semblerait qu’elle me rend « meilleur ».

Évidemment, une chèvre ça prend de la place et pour les virées en balais, c’est plus ou moins pratique. (Je le sais, parce qu’on a déjà essayé de se faire une petite balade et elle tenait plus ou moins sur mon dos. En plus, vous avez déjà essayé d’attacher les pattes d’une chèvre autour de votre cou ? Franchement pas évident !) De ce fait, Dom prend parfois la forme d’une chenille rayée. Je ne suis pas fan des insectes, mais il faut tout de même l’avouer, Dom est très douce sous cette forme. Rien à voir avec les poils raides de la chèvre. (D’ailleurs, ça pique beaucoup moins le cou, durant les balades dans les airs !) Sauf que, il en fallait bien un hein, sous sa forme de chenille Dom est beaucoup moins amusante et je ne parle pas du fait qu’elle ne botte plus mes fesses ou ne renverse plus mon habitat immédiat (même si ça compte probablement). Non non, c’est surtout qu’elle devient plus bavarde. Elle adore se ficher près de mon oreille et me chuchoter des conseils, des suggestions ou pire, me gronder pour avoir été trop franc ou trop impulsif. De temps en temps, elle ose même se moquer de ma maladresse.
Dom ou comment vous faire regretter la présence d’une chèvre quoi…
 


You're not a sad story.

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Et on se prend la main, comme des enfants.
Le bonheur aux lèvres, un peu naïvement.

« Bon, alors je vais épouser Tallu moi et puis Ash, toi tu seras avec Magnus ! »
« Mais je ne le connais même pas ton cousin ! »
« Et puis pourquoi ont dois se marier hein, Jordy ? »
« Comment ça, pourquoi ? Vous êtes des filles, vous n’avez pas le choix ! Les filles, ça veut tout le temps se marier et pis Magnus il est super cool. Enfin, sauf pour sa sœur, mais ça va, quand tu vivras avec lui Ash, Maja ne vivra pas avec vous. Et là, on vous visitera tout le temps, Tallu et moi. »
J’enfonce ma sucette dans ma bouche, signe que la conversation est terminée, alors que les jumelles râlent et se lancent des coups d’œil complice. Aussi bien être réaliste, je ne suis pas du tout dans le coup aujourd’hui et elles vont comploter contre moi, comme ça leur arrive souvent. Tout ça parce que j’ai offert la bague à la framboise à Ashlee, au lieu de Tallulah, du coup j’ai dû rattraper le coup, mais il semblerait que ma main compte pour du beurre. En même temps, entre le beurre et une sucette à la framboise… je comprends. Dissimulé dans une cabane, à l’arrière de la maison des jumelles, je profite de l’un des derniers jours de vacances d’été avant mon départ pour Poudlard. J’ai toujours rêvé de rejoindre l’école des sorciers, c’est une tradition familiale après tout et je sais que j’y retrouverais Magnus, mais étrangement l’idée de devoir abandonner les jumelles Debussy ne m’enchante pas du tout. Je me suis attaché à ses deux-là et tout en aspirant ma sucette, leur gloussement envahissant l’espace clos, je sens que je vais prendre cher d’ici la fin de l’après-midi, je me promets de leur envoyer des lettres à toutes les semaines. Elles ne réalisent pas encore combien les choses vont changer, que je ne visiterais plus leur maison au cours de la semaine et qu’elles ne me verront plus que durant les longues vacances et encore… normalement je les passe en Suède avec ma famille. C’est le premier été que ma mère me laisse passer entièrement à Londres et je sais très bien que c’est pour que je puisse passer un maximum de temps avec mes deux meilleures amies. Je ne vais pas les revoir de sitôt, ça moi je le réalise. Et dire qu’autrefois j’ai fait la gueule parce que je devais aller dans une école pour moldu, en même temps je rêvais d’être le meilleur joueur de quidditch et les moldus n’ayant pas de terrain de jeu… voilà ! Maintenant, je regrette presque de ne pas être totalement comme elles et de ne plus pouvoir veiller sur elle. Puis je me prends un coup de pied de la part de Tallu et je fronce les sourcils, faisant rire les deux sœurs en chœur. Ça ne sert visiblement à rien de faire la gueule, il ne reste qu’à profiter et puis à défaut de faire les 400 coups avec les Debussy, je les ferais avec Mag. En plus, Maja, la sale peste ne sera pas là. Voilà, maintenant je souris et c’est moi qui fiche un coup de pied à Tallu.

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Côte contre côte nos corps vibrent partant.
Et dans ces courses sans dérive, on tombe presque hors champ.

« Mag m’a tapé ce weekend, tu sais ? Tout ça parce que je lui ai dit qu’à sa place, j’aurais laissé sa peste de sœur se noyer. »
N’attendant pas que Tallu me réponde, je soupire et me tortille un peu, histoire de rapprocher mon corps du sien. Ma main glisse tout naturellement dans la sienne et nos doigts effleurent la paume de l’autre alors que je passe en revue les évènements. Je raconte tout haut à ma meilleure amie comment j’ai été désigné comme porte-parole du groupe de cousin, ce weekend passé, lors d’une petite virée à la plage entre garçon, à laquelle Maja c’était invitée. Je ne comprends toujours pas pourquoi il met autant d’effort à la faire accepter à notre groupe, il sait pourtant très bien qu’aucun d’entre nous ne peut la supporter plus de quelques minutes. Il n’y a que lui qui ressente une quelconque affection pour la sale gosse qu’elle est. Je soupire et tend mon autre main, là où normalement je trouvais celle d’Ashlee, sauf qu’elle n’est plus là. Je tourne alors la tête et j’observe l’espace vide dans le lit, tout près de moi. C’est finalement la voix de Tallulah qui me fait cligner des yeux, pour les reposer sur elle.
« Rassure moi, tu ne vas pas me parler que de ça tout le long, hein ? Ça fait déjà trois fois que tu me raconte ton histoire. »
Je souris tout naturellement et hoche la tête, m’allongeant sur mon flanc alors que j’entrelace nos doigts ensemble. Mes lèvres effleurent son épaule et j’hume son odeur, les yeux rivés sur elle et sa poitrine qui se soulève et s’abaisse plus rapidement. Je connais l’effet que ma proximité lui cause, après tout elle est ma sœur d’âme, ses réactions sont les miroirs des miennes. Alors je loge mon visage dans son cou et je laisse sa chaleur, son odeur, sa personne m’enivrer alors qu’un silence confortable mais à la fois tendu s’étend sur nous. J’hésite à parler d’un truc, elle doit le sentir, parce que nos mains se serrent et là, je me décide. Je souffle tout bas, redressant mon visage pour chuchoter dans son oreille.
« J’ai vu Ash aujourd’hui… vous devriez faire la paix, Tallu. C'est pas sain… pas pour vous. »
Et voilà, ma main est abandonnée et mon corps retombe mollement contre le matelas. Tallu fuit, elle cherche ses chaussures et j’étire le bras pour lui attraper une jambe, pour la retenir. Mes doigts se font caressant, ma poigne plus tendre et quand nos regards se croisent, je sais que je ne reviendrais pas sur ce sujet de conversation. Je suis la raison des complications entre les sœur Debussy, je m’en veux d’ailleurs, mais je ne peux rien faire pour rectifier le tir. Ashlee n’est pas malheureuse, Tallulah non plus, mais elles seraient mieux réunis. Sauf que moi, je suis égoïste et que je ne peux pas me passer de cet exemplaire-là Debussy. Alors je fais remonter ma main le long de la jambe, je me soulève un peu et je passe mes bras autour de ses jambes, mon visage pressé contre son ventre, les yeux levés vers elle. Et je sais qu’elle comprend, au final les mots ne sont jamais qu’une façon de sceller notre accord commun.
« Reste… j’ai de quoi nous bander les yeux. »

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Tête contre tête tu m'as vaincu juste à temps.
Et quand tu es revenu, tu n'étais plus comme avant.

Les yeux rivés sur le cercueil d’Ash, je serre plus fort la main de Tallu, jusqu’à ce que je ne voie plus la boite noire, mais une masse sombre. Je pleure, mais plus très longtemps, Dum me réveillant en me piétinant le dos. Je gémis alors, articule des jurons inexistants et soupire d’aise quand mon patronus de chaire daigne enfin se retirer de moi.
« Merde Dum ! »
« Tu souffrais ! Et tu dois te lever ! »
Je dévisage la chèvre un instant, elle a les yeux qui louche, celui de droite va de plus en plus vers l’extérieur, mais le gauche me fixe. Merde… dur de lui en vouloir quand elle me fait ce regard-là. Je grogne, mais m’extirpe enfin du lit, Dum émettant un bêlement enthousiasme. Un instant je me donne le droit de croire que ma compagne de toujours m’a fait un caprice, parce qu’une fois à l’extérieur elle se met à courir dans tous les sens, soulevant des tas de feuilles sous sa course folle, puis je l’aperçois au loin : Tallu. Fidèle à elle-même, elle a l’air d’une loque humaine avec son regard absent et ses cheveux volant au vent. Au revoir les jolis sourire de Tallu, les robe à volant, depuis la mort d’Ash, il ne me reste plus que la version malheureuse et destructrice de l’unique exemplaire Debussy. Puis mon regard croise le sien, un sourire étire mes lèvres et même si elle bifurque vers la gauche, afin de m’éviter, je la rejoins sans aucun mal. Je passe pardessus un muret, passe un bras devant elle et la coince. Là, elle ne peut pas filer où que ce soit et je me penche, posant un chaste baiser sur son cou, alors que de ma main libre, je fouille mon sac et transfère un biscuit emballé, dans le sien.
« Bonjour, petite oie. Tu sens drôlement bon, aujourd’hui ! »
J’ignore ses soupirs, son regard sombre, peu importe comment Tallulah réagit à ma présence et à mes actes, je tiens bon depuis déjà un an. Une année à devoir encaisser ses regards noirs, pire ceux malheureux et à ignorer ses nombreux rejets. Normalement je ne m’imposerais pas, mais c’est Tallu et je suis Jordy, si la voir évolué dans ce monde sans Ash est déjà malsain, la savoir loin de moi l’est tout autant. Je pourrais la prendre dans mes bras là, lui chuchoter de manger davantage, de me laisser prendre soin d’elle, mais ce serait être égoïste et je lui ai suffisamment fait de mal à vouloir la garder trop près de moi. Alors je la relâche à contre cœur, lui souris avec ma gaieté habituelle et croise les bras, alors qu’elle baisse les yeux sur son sac.
« Il est au chocolat et ce n’est pas moi qui l’ai fait, donc tu devrais l’aimer. Du moins, y survivre. »
Je suis détendu, mais je sais qu’elle voit claire dans mon regard et qu’elle sait qu’elle doit manger ce fameux biscuit. La nourriture est devenue une monnaie d’échange entre nous, elle peut me faire toutes les saloperies de ce monde, parce que la nourriture qu’elle accepte de ma part pardonne tous les gestes qu’elle pourrait poser et regretter. Il n’y a pas de place pour les regrets ou les excuses entre nous, il ne reste que de la nourriture. Parce que la jolie blonde à qui j’ai donné mes premières preuves d’amour est trop mince, parce que ses poignets sont devenus trop fragile et que dans ma grande maladresse, je ne peux plus me permettre de même songé à la toucher, de crainte de la briser pour de bon. Puis, une voix masculine lance mon nom tout haut, on m’appelle un peu plus loin, mais je me contente de plisser les yeux, indiquant mon offrande à mon amie, d’un hochement de tête. C’est finalement les cornes de Dum, que je me prends sur une hanche, assez fort pour me faire expulser de l’air des poumons et me faire percuter un mur, qui me ramène sur terre. Merde, c’est l’heure d’aller en cours ! Dum s’acharne sur moi et je lui fiche un coup avec mon sac.
« Non, mais tu arrêtes ça ! C’est bon que je te dit ! »
« Cours ! Il y a cours ! Cours !! Tu vas rater les COURS ! »
« Putain, mais ta gueule ! »
Je grogne, fiche un autre coup de sac à ma chèvre, qui se contente de repartir joyeusement et j’incline la tête devant Tallu. Je regagne mon sourire habituel, fait un signe à un groupe d’ami qui m’attend, l’air exaspéré, comme quoi il n’y a pas que Dum qui veuille me presser.
« On se voit pour le déjeuner, sur le talus. »
Je ricane et fait un petit signe de main à la blonde, qui en a visiblement marre de ma blague redondante. Il faut dire qu’elle se la coltine à chaque matin où elle a cours dans les mêmes coins que moi.
« Ha ha ! Sérieux, je te rejoindrais dehors, tu sais où. Ne sois pas en retard et BOUFFE CE BISCUIT ! »


Tell me who you really are.

ϟ pseudo et âge: Chupa Choops & la vingtaine passé.
ϟ Où as-tu trouvé le forum? Depuis un top-site il me semble, je ne me rappelle pas bien.
ϟ Personnage: Scénario de Tallulah H.E. Debussy
ϟ As-tu un autre compte sur BP? Non coupable ! (Pour le moment du moins… xP)
ϟ Présence: Comme je suis en vacance, plusieurs fois par semaine, voir par jour. Normalement, avec l’école et mes enfants (ouais, j’ai deux monstres à moi donc…) je viens au moins une fois au 2-3 jours et je RP environ 2x par semaine. (Plus si je suis très motivé !)
ϟ Une remarque? Même pas ! OAO 


Dernière édition par Stephy le Sam 15 Juin - 14:48, édité 2 fois
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Message  Stephy Ven 14 Juin - 8:42

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Where the time have pass, where I once stood lie only footprints in the snow.

Fils unique de Maximilian J. Leavenworth, le riche dirigeant et propriétaire d'une compagnie pharmaceutique -accessoirement membre d'une famille richissime- j'ai grandis dans ce qu'on appelle plus communément une cage en or. Oh, elle était très jolie cette cage et mes parents ont toujours été charmant, de vrai lord et lady de ce monde, le hic c'est que pour le petit garçon que j'étais, c'était un univers relativement ennuyant. Je ne dirais pas que mes parents étaient excentriques, mais disons qu'ils ont toujours été très traditionnel, d'ailleurs ma mère a toujours reçu son cercle d'amies pour le thé -tous les jours de la semaine, sauf le dimanche, qu'elle réservait à nos journées 'familiales'- et le fait toujours aujourd'hui. Du reste, mon père était un homme plutôt occupé et nos sorties communes se limitait au transport jusqu'au pensionnat pour garçon où j'étudiais, à mes visites à son bureau -qu'il se bornait à me faire visiter au début de chaque vacance, que ce soit d'hiver ou d'été- et à nos quelques voyages de pêche. En fait, c'est un peu comme si nous vivions dans une autre époque, celle où il était normal de compter au moins trois domestiques dans la maison, où la dentelle était accrochée aux fenêtres et où les théières antiques avaient une place d'honneur. Aussi bien dire ennuyant à mourir et si la vie au pensionnat m'offrait au moins un aperçu de comment les autres vivaient -souvent je les enviais d'ailleurs-, elle n'en restait pas moins ennuyante. Maintenant, je qualifie cette époque comme ayant été la période 'latente' de ma vie, celle où j'attendais qu'un phénomène se produise, car elle se limitait à ce que j'obéisse, apprenne et observe.

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Début à Poudlard.

Fils unique de Maximilian J. Leavenworth, le riche dirigeant et propriétaire d'une compagnie pharmaceutique -accessoirement membre d'une famille richissime- j'ai grandis dans ce qu'on appelle plus communément une cage en or. Oh, elle était très jolie cette cage et mes parents ont toujours été charmant, de vrai lord et lady de ce monde, le hic c'est que pour le petit garçon que j'étais, c'était un univers relativement ennuyant. Je ne dirais pas que mes parents étaient excentriques, mais disons qu'ils ont toujours été très traditionnel, d'ailleurs ma mère a toujours reçu son cercle d'amies pour le thé -tous les jours de la semaine, sauf le dimanche, qu'elle réservait à nos journées 'familiales'- et le fait toujours aujourd'hui. Du reste, mon père était un homme plutôt occupé et nos sorties communes se limitait au transport jusqu'au pensionnat pour garçon où j'étudiais, à mes visites à son bureau -qu'il se bornait à me faire visiter au début de chaque vacance, que ce soit d'hiver ou d'été- et à nos quelques voyages de pêche. En fait, c'est un peu comme si nous vivions dans une autre époque, celle où il était normal de compter au moins trois domestiques dans la maison, où la dentelle était accrochée aux fenêtres et où les théières antiques avaient une place d'honneur. Aussi bien dire ennuyant à mourir et si la vie au pensionnat m'offrait au moins un aperçu de comment les autres vivaient -souvent je les enviais d'ailleurs-, elle n'en restait pas moins ennuyante. Maintenant, je qualifie cette époque comme ayant été la période 'latente' de ma vie, celle où j'attendais qu'un phénomène se produise, car elle se limitait à ce que j'obéisse, apprenne et observe.

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Situation actuelle.

Fils unique de Maximilian J. Leavenworth, le riche dirigeant et propriétaire d'une compagnie pharmaceutique -accessoirement membre d'une famille richissime- j'ai grandis dans ce qu'on appelle plus communément une cage en or. Oh, elle était très jolie cette cage et mes parents ont toujours été charmant, de vrai lord et lady de ce monde, le hic c'est que pour le petit garçon que j'étais, c'était un univers relativement ennuyant. Je ne dirais pas que mes parents étaient excentriques, mais disons qu'ils ont toujours été très traditionnel, d'ailleurs ma mère a toujours reçu son cercle d'amies pour le thé -tous les jours de la semaine, sauf le dimanche, qu'elle réservait à nos journées 'familiales'- et le fait toujours aujourd'hui. Du reste, mon père était un homme plutôt occupé et nos sorties communes se limitait au transport jusqu'au pensionnat pour garçon où j'étudiais, à mes visites à son bureau -qu'il se bornait à me faire visiter au début de chaque vacance, que ce soit d'hiver ou d'été- et à nos quelques voyages de pêche. En fait, c'est un peu comme si nous vivions dans une autre époque, celle où il était normal de compter au moins trois domestiques dans la maison, où la dentelle était accrochée aux fenêtres et où les théières antiques avaient une place d'honneur. Aussi bien dire ennuyant à mourir et si la vie au pensionnat m'offrait au moins un aperçu de comment les autres vivaient -souvent je les enviais d'ailleurs-, elle n'en restait pas moins ennuyante. Maintenant, je qualifie cette époque comme ayant été la période 'latente' de ma vie, celle où j'attendais qu'un phénomène se produise, car elle se limitait à ce que j'obéisse, apprenne et observe.
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