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G i l ⚔ What do happen when i'm your romeo, but you're not

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Message  Stephy Ven 16 Aoû - 22:14

Emernegilde Florence LeRoy
FEAT. Rafael Lazzini
28 ans ϟ Professeur de Vol sur Balai ϟ Glouton ϟ Sang mêlé

Moi, on m’appelle Gil ou Mr.LeRoy, jamais autre chose. Pourquoi ? Parce que mon prénom est une horreur, parce que mon second prénom ne me fait pas marrer (et le premier qui se permet de le faire, je lui fou mon pied au cul. Fort.) et que je suis français. Oui, je suis un chieur, je suis susceptible et mon sens de l’humour est très limité. À savoir que les blagues commises sur ma personne ne me font pas rire, jamais. Je ne suis pas drôle, adorable, attentionné ou gentil. Ça, c’est pour les femmes et les faibles, moi je suis un homme, un vrai. Le genre d’homme qui est tellement viril, qu’il doit suivre une thérapie de gestion de la colère depuis un an. (Même s’il est possible que ma virilité soit une excuse pour expliquer la saloperie de thérapie que je dois suivre, il n’y a AUCUN risque pour que je le confirme, alors soit on ferme sa gueule, soit je cogne. Fort.) Je ne suis pas compréhensif, ni patient et je n’enfile pas de « gants » lorsque je m’adresse aux autres. Je vais au fond des choses moi, je donne l’heure à tout le monde, sans détour et sans hypocrisie. Je n’ai rien à faire de ma réputation auprès des élèves ou du personnel de Poudlard, je ne suis pas ici pour me faire des amis et si je vous froisse, ce n’est pas auprès de moi qu’il faut aller pleurer. Je ne supporte pas les larmes, les crises, les caprices ou les enfantillages. Je ne suis pas votre père, votre frère et encore moins votre mère. D’ailleurs, je n’ai absolument rien à faire de votre vie, de vos excuses, moi j’aime qu’on aille à l’essentiel quand on me parle. Les explications peuvent m’intéresser, mais il faut faire court et efficace, parce que je ne suis pas un grand adepte de la conversation. Parler, ça me fatigue et ça m’exaspère et quand je suis comme ça… je suis pire.

J’ai été élevé par un homme, un vrai, moi et je n’ai rien à foutre que vous me trouviez machiste ou grossier. Pour moi, la place d’une femme est dans la cuisine ou près de son homme, point barre et je l’assume pleinement. Alors pas la peine de me sortir vos reproches, ça ne fera que m’agacer davantage. Les histoires de sang ne m’intéresse pas non plus, en fait je tolère les sang-purs depuis seulement cinq ans, donc il vaut mieux la mettre en sourdine. (Et pas la peine de ramener maman ou papa, je les emmerde aussi.) Je n’ai pas tellement de pitié, je trouve ça chiant et faible. Je préfère me mettre en colère et je me contrefiche qu’on me dise « constipé » des sentiments, les beaux sentiments c’est bon pour les enfants et le sexe faible. Du reste, un homme devrait toujours tenir parole, être loyal et fermer sa gueule quand il n’a rien à dire. (J’encourage fortement mes élèves à essayer.) Évidemment, je considère toujours ce que je dis comme étant vrai et non, ce n’est pas un problème d’égo, même si le mien est presque vivant, tellement il prend de la place. C’est une question de logique, je suis enseignant, donc j’ai raison au moins dans Poudlard. Je n’appelle pas ça de l’abus, j’appelle ça la loi du plus fort et tout le monde y est un jour confronté. Le vôtre vient d’arriver, alors serrez les dents et pas la peine de sourire, je n’aime pas les cons. En parlant de con, je ne suis pas tellement brillant et j’en suis conscient, alors pas la peine d’essayer de jouer avec moi. Parce que si jamais j’arrive à m’en rendre compte, vous allez pleurer. Fort.

Je sais lire, je sais donc que je me nomme LeRoy et oui, je connais la réputation de ma famille. Après, si j’ai regagné le monde magique, ce n’est pas pour aller en expliquer les raisons à tous les connards qui s’y trouvent. La curiosité des autres me gave, leur question m’énerve et j’ai tendance à devenir violent. Pareil si on s’attaque à un LeRoy, qu’il soit éloigné ou pas de moi, la famille est une valeur sacrée pour moi. Toucher un LeRoy, c’est me toucher moi et vous ne voulez pas faire ça. Parce que je suis plus grand, plus fort, plus chieur, plus un tas de truc désagréable oui. (Ah et accessoirement votre prof.) Quant au vol sur balai, c’est une passion, un art, un sport et une façon de vivre, alors oui je sais y faire. Du coup, on prend soin de son balai et on le respecte, sinon on est punit sans aucune pitié. Avec moi, vous n’aurez pas le choix d’apprendre, tant pis si c’est long et douloureux pour nous tous, et oui, je hurle quand je parle et non je ne baisse pas le volume. Oui, je suis un gros bourrin, mais je suis doué dans ce que je fais et j’aime voler, ce qui nous ramène à la clause disant que quand on n’a rien à dire, on la ferme. Je n’aime pas dire merci, s’il-vous-plait ou pardon, ça m’ennuie, je trouve ça inutile et ça fait perdre du temps à tout le monde.

Je ne parle jamais de la mort de mon fils, c’est un tabou. J’ai parlé de ma facilité à devenir colérique, méchant, violent, eh bien avec ce sujet, c’est l’explosion assuré. Donc ce n’est pas la peine de compter utiliser cette information publique contre moi, au final vous allez en souffrir autant que moi. Parce que je ne suis pas clément, que j’ai la rancœur facile, que chaque faute doit être punie et que je n’aime pas y aller de main morte. Chaque coup porté en méritera trois en retour, j’appelle ça l’éducation. Non, ça ne sert rien de m’idéaliser ou de me parler sans arrête de mon ancienne carrière de joueur professionnel de quidditch, parce que justement, je ne suis plus membre de l’équipe. (Sinon je ne me ferais pas chier à éduquer des gamins tien.) Quant à favoriser les élèves appartenant à mon ancienne maison… aucun risque. Avec moi, tout le monde prend cher, parce qu’il y a des enfoirés partout et qu’ils méritent tous un peu de mon temps et de mon « éducation ». D’ailleurs, je ne suis pas de bon conseil dans toute autre chose que le vol en balai ou le quidditch, et pis je ne suis pas le psy, ne me faite pas chier. Voilà, je finirais sur ça : ne me faites pas chier. (Et je ne dirais pas merci.)


a little something from you.

Comme je ne suis plus un enfant moi, donc que j’ai plus de 24 ans (le nouveau 14 ans en fait), mon patronus me fait la grande joie de rester ce qu’il est : un patronus. Parce que honnêtement, ça me ferait royalement chier de me trimballer un glouton avec moi en permanence. Vous en avez déjà vu un ? Avant de faire apparaitre le mien, et ça aura pris du temps vu mon talent d’antan en invocation, je ne savais même pas que ce genre de bestiole existait. C’est environ de la taille d’un petit ours et c’est un animal sauvage agressif, d’une force impressionnante et comble de l’ironie, vachement rusé. (Plus qu’un renard, je vous jure, allez voir wiki, bande de plouc.) Qui a dit qu’un LeRoy ne pouvait pas être rusé ? Moi. Enfin, mon patronus l’est et je vais dire que ça m’équilibre. (Le premier qui y redit quelque chose, il se prend mon pied au cul. Fort.)


You're not a sad story.

To love is to destroy, To be loved is to be destroyed
À la maison, on m’a toujours appelé Junior. Parce que j’étais l’ainé de mes frères et que je portais le même prénom que mon père, mais aussi parce que j’étais le premier petit fils d’un grand-père, qui lui aussi portait ce prénom. J’ai été élevé comme un bon petit soldat, en me faisant hurler dessus en tout temps, en subissant de lourde punition et en ne râlant jamais. Parce que pleurer c’était pour les femmes, pour les enfants, mais que je n’avais pas vraiment le droit d’en être un. J’étais l’ainé, le premier d’une génération et je devais être un exemple. Heureusement, je n’étais pas rebelle pour un sous, au contraire j’aimais être l’exemple, j’aimais pouvoir bomber le torse et même, j’aimais me relever la tête, même si ma bouche saignait, et pouvoir me redresser bien droit. J’aimais être un LeRoy tout simplement. Et les traditions familiales étaient bien ancré en moi, j’étais né avec et je vivais à travers elle, me méfiant de la magie, craignant mon admission à Poudlard, mais sachant tout autant que je la subirais sans ciller, parce que les LeRoy étaient des combattants.

Et avant Poudlard, il y avait la maison, avec cette obsession que mon père nous avait tous refilé : la compétition. Tout, absolument tout, dans notre maison était une motivation pour une quelconque compétition entre frère et sœur : aller à la toilette, avoir le siège près du plat de fromage, terminé de manger, faire du bruit en grimpant à nos chambres. C’était parfois sain, parfois moins, parce que nous n’étions pas toujours fairplay et que de faire une jambette à une gamine de huit ans votre cadette, ça n’a rien de glamour. Il y avait aussi les parties de rugby avec Pa, sous la pluie de préférence, le coup de froid monstre que nous attrapions tous par la suite, puis la soupe réconfortante et les soins tout en tendresse de Ma. Et puis il y avait la ferme que Pa tenait, celle-là même où nous vivions, chacun avec nos tâches de la journée, qu’il y ait de l’école ou pas. Notre père disait qu’il nous apprenait le sens de la responsabilité et Ma disait que ça nous gardait en forme, mais au final nous aimions tous sentir le foin le matin, caresser les flancs des vaches, nourrir les moutons et courser les poules. C’était tout ça être un LeRoy.


It doesn't get easier, You just get better
Être un LeRoy à la maison, dans le monde moldu, j’avais toujours su le faire. J’étais apprécié par ma famille j’avais des amis moldus, mais c’est bien connu, personne n’échappe jamais à Poudlard. La première année fut difficile, terrible même. J’étais loin de tout, presque abandonné oui, avec des inconnus totalement différent de moi, parce que même les nés moldus se trouvaient enchantés par l’endroit. La magie c’est tellement merveilleux. Sauf que non, pas du tout. J’étais différent, je ne m’adaptais pas bien, j’avais toujours des commentaires à faire sur tout et absolument rien ne me semblait bien ou merveilleux dans cette réalité. Je me levais de mauvais poil le matin et je me couchais dans le même état, jusqu’à ce qu’il y ait le quidditch.

Je crois que ce qui m’a attiré vers ce sport, c’était justement ce mot : sport. Quand je volais sur mon balai, j’avais l’impression de retrouver un peu la maison. Je n’étais pas particulièrement fan du balai, mais j’aimais l’esprit sportif, la compétition et il me fallait un support pour traverser mes années d’études. Le quidditch devint ma passion, mon obsession même, m’aidant à accepter peu à peu le monde de la magie. Pas parce que c’était merveilleux ou trop « cool », mais parce que sans ça, le quidditch n’aurait pas eu la même valeur. Ça, c’était suffisant pour me motiver et me faire taire lors des discours de mes enseignants, qui n’attendaient plus que mes commentaires de moldu pour continuer. C’est aussi le sport qui me fit accepter auprès des autres, parce que les LeRoy n’étaient pas tellement populaire, ce qui n’a rien d’étonnant. Hors du monde magique, je n’avais jamais réalisé à quel point mon nom pouvait être important, Poudlard me l’avait rappelé, avec les préjugés qu’on me portait (fondés bien entendu, on est un LeRoy ou on ne l’est pas) et les ragots que l’on colportait à mon sujet. Les LeRoy sont des demeurés, les LeRoy ne comprennent rien, les LeRoy valent moins qu’un moldu tellement ils sont coincé. C’était moi le LeRoy et donc leur victime, mais pas longtemps. Parce que à où on pouvait manier des baguettes, moi je savais jouer des poings. (et au quidditch… mais on s’en fou.)


Twice the guts, Double the glory
Mon retour dans le monde moldu ne se fit pas seul, en fait lorsque je revins à la maison, j’étais accompagné de celle qui comptait m’épouser. Si pour mes anciens camarades et amis j’allais vite en affaire, en tant que LeRoy, je considérais que d’épouser une fille à dix-neuf ans c’était tout à fait banal. Les sorcières prêtes à renoncer à leur monde magique ne cours pas les rues et j’adorais Aurora, elle était drôle, mignonne, plutôt logique et elle avait du mordant. Bref, elle ne pouvait décidément pas plaire à Pa, mais puisque j’avais dû abandonner le monde de la magie pour lui et notre famille, alors que j’étais littéralement obsédé par le quidditch, je ne me trouvais pas de raison de me sentir coupable pour quoi que ce soit. Je suivis rapidement des cours de menuiserie et de charpenterie, parce qu’il me fallait un métier et que mon père était encore trop bien en forme pour me léguer des terres.

Maintenant je sais que si ça n’avait pas été d’Aurora, j’aurais probablement abandonné tout ce qui touchait le monde magique, mais voilà, elle était avec moi, elle était ma femme et elle était d’avis que ce monde était aussi le nôtre. Alors nous quittions notre vie bien rangée quelques fois par semaine, pour aller voir ses parents, pour jouer au quidditch, pour qu’elle suive des cours. Au début, je trouvais ça innocent, après tout je n’avais pas changé d’avis pour autant, je ne trouvais pas que la magie était moins dangereuse ou davantage merveilleuse, j’avais seulement besoin du quidditch et de mes amis, j’avais besoin de souffler et de savoir ma femme heureuse. Puis il y eut mon fils, notre premier né, ma fierté et mon espoir. Et j’ai laissé Aurora me convaincre de passer plus de temps du mauvais côté de la clôture, comme le dirait mon père et j’ai reçu une offre professionnel pour le quidditch. J’aurais dû dire non, j’aurais dû réaliser que plus rien n’irait bien après ça, que ce serait trop de pression, qu’on exigerait plus de ma part dans le monde magique, que ça déchirerait toute ma famille… mais j’ai été égoïste, j’ai laissé le bonheur me monter à la tête. J’ai été faible oui et mon père ne me le pardonnera surement jamais.

Pourtant, être membre des Falmouth Falcons, fut probablement ma plus grande fierté professionnelle, pas parce qu’ils étaient les meilleurs, mais parce que j’y faisais ce que j’aimais le plus, ce en quoi je me trouvais le meilleur. Ça n’avait rien à avoir avec l’art de bâtir une maison avec mes oncles ou de réparer le toit qui fuit de la maison familial, que pourtant j’adorais faire, mais c’était libérateur. Sauf que rien ne vient gratuitement en ce monde et ma famille, ma vrai, celle des LeRoy détestant la magie, du apprendre la vérité. J’aurais préféré une autre façon de faire, pouvoir vivre dans le monde moldu et me déplacer pour aller jouer dans le monde magique, mais ça ne pouvait pas marcher. Renié, je fus bien forcer de suivre les suggestions d’Aurora, qui voulait retourner chez elle. Erm, notre fils et le nouveau junior, fut donc élevé avec une autre mentalité, ce qui choqua d’autant plus mon père, alors que je jonglais entre mes études et ma carrière dans le quidditch. Parce que je ne pouvais pas que jouer, ça n’aurait pas été assez valorisant pour moi et mon équipe, je devais m’intégrer vraiment au monde qui m’entourait et Aurora m’y encourageait. Aurora fut mon soutient longtemps, même après la mort de notre fils, une mort toute bête et pourtant réelle, même à seulement quatre ans.


Love's make me strong, Hate's make me unstoppable
Nous y voilà donc, presque deux ans après le décès de mon fils et huit mois après mon divorce avec celle qui a un jour été sa mère. Parce que je n’en pouvais plus d’encaisser toute la culpabilité de l’accident d’Erm, parce que je me sens bien assez coupable tout seul, parce que de se hurler dessus en se balançant des meubles n’avait plus rien de sain. Parce qu’il ne reste plus rien de « bien » entre nous. J’ai terminé mes études, je peux être enseignant, une idée d’Aurora, une idée qui me plaisait avant, le avant la perte de mon fils, mais je ne peux plus jouer au quidditch. Pas parce que je n’aime plus ça, pas parce que je ne suis plus aussi doué, mais parce que j’ai un souci avec la gestion de ma colère et que j’ai récolté tellement de punition, que ma popularité est en chute libre et que plus personne ne souhaite me compter parmi leurs joueurs. Alors j’ai rangé mon maillot, j’ai tenté de reprendre contact avec mon père et j’ai réalisé que c’est toute la famille LeRoy que j’ai dérangé, les divisant ou semant le doute dans les esprits.

Est-ce que j’ai eu tort, est-ce que j’ai eu raison ? Je ne le sais pas moi-même, mais je ne peux plus revenir en arrière, je ne peux qu’avancer, en évitant de trop songer à Erm, en suivant ma thérapie de gestion de la colère et en étant un LeRoy un peu perdu. Un LeRoy abandonné, mais qui se rebatit avec des cousins et des cousines, avec une mère qui lui envoie des lettres avec des reproches dissimulés. Alors pourquoi Poudlard ? Parce que c’est ma seule maison. Parce qu’il n’y a que là que les souvenirs sur balai sont encore joyeuse. Au revoir ma belle carrière de joueur étoile, je ne suis plus qu’un enseignant de vol en balai, mais au moins les élèves vont voler haut et droit.


Tell me who you really are.

ϟ pseudo et âge: ChupaChoops, encore et toujours.
ϟ Où as-tu trouvé le forum? Je soupçonne Dum. :m:
ϟ Personnage: Inventé, pour faire changement.
ϟ As-tu un autre compte sur BP? Jordan C. Sznjerdmann & Fitna D. NicMeadhra
ϟ Présence: Comme toujours, tous les jours normalement. RP aux deux jours maximum, environ du moins.
ϟ Une remarque? GIL, IS IN THA HOUSE !!
Stephy
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