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Perséphone [FYS]

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Message  Stephy Sam 6 Sep - 14:36

Perséphone Willow
feat Hattie Watson
Koalas


≈ nom : Willow.
≈ prénom(s) : Perséphone.
≈ surnom(s) : Persé, rouquine, connasse et j'en passe.
≈ date et lieu de naissance : 18 novembre 1988, Newcastle en Australie.
≈ âge : 26 ans.
≈ nationalité : Australienne.
≈ origines : Australienne et française.
≈ emploi et/ou études : Je travaille dans la galerie d'art que Loubim m'a offert il y a deux ans, sinon je participe a la contrefaçon de tableau et puis je suis étudiante en arts plastiques, ma passion. Ah et fiancée à un mafieu « nouveau genre » bien chiant, ça compte pour un boulot, vous pouvez me croire.
≈ année d'études : 8ème année, Postgraduate en arts plastiques. En fait j'ai raté une année à cause de souci d'ordre « personnel », soit les crises de mon cher fiancé me forçant à garder le lit.
≈ classe sociale : Aisée, il faut bien que la mafia serve à quelque chose.
≈ orientation sexuelle : Hétérosexuelle à 99%, je me laisse une marge de manoeuvre de 1% pour agacer Loubim, on ne sait jamais.
≈ statut civil : Fiancée à un connard.

pourquoi avoir choisi ce groupe ? En fait, à la base je me suis dirigée vers les Sea Turtles, parce que j'ai beau étudié les arts, je suis très sérieuse sur le sujet. Les cours de technique me passionne, les couleurs, les textures, les possibilités, souvent je me réveille la nuit et je DOIS peindre. Je suis une bonne étudiante, je bosse dur, je me tue pour l'art et ça me tue aussi quand je vois ma voisine avoir une meilleure note que moi, pour ses collages tout pourris. MAIS il fallait que je sois fiancée à un gros salaud possessif, alors appartenir à une fraternité, ce n'est pas bien indiqué pour moi, ni pour les autres.
PRÉNOM : Stephy
PSEUDO : bat'phanie
ÂGE : 27 ans depuis une semaine. :bwa:
PAYS : Canada ! :rocks:
COMMENT AS-TU CONNU FYS ? Via Minore/Loubim, encore. :huhu: C'te succube...
TON AVIS SUR FYS : Je l'aime bien ! :coeur:
AUTRES COMPTES : Nanna Suentreans
INVENTÉ/SCÉNARIO : Inventé !
CRÉDITS : Tumblr pour les gif. :cute:
MOT DE LA FIN : :vieux:

CODE BOTTIN :

Code:
<taken>Hattie Watson</taken> <pseudo>≈ Perséphone Willow.</pseudo>
ambitieux(se)
extraverti(e)
sérieux(se)
peureux(se)
généreux(se)
sociable
bordélique
joyeux(se)
insouciant(e)
≈ ou ≈
≈ ou ≈
≈ ou ≈
≈ ou ≈
≈ ou ≈
≈ ou ≈
≈ ou ≈
≈ ou ≈
≈ ou ≈
je-m'en-foutiste
timide
fêtard(e)
téméraire
égoïste
solitaire
organisé(e)
grincheux(se)
responsable
Orpheline depuis mes 21 ans, il ne me reste que mon frère jumeau, Jules, pour toute famille. C'est une bien piètre compensation quand on sait que notre relation ne fait que se dégrader depuis qu'il a dilapidé notre héritage. Je dessine depuis toute petite, mais en fait l'art, plus que de me passionner, m'obsède. Il n'y a rien d'étonnant de me retrouver à 3h du matin en train de peindre. Oh et j'aime être à l'aise lorsque je le fais, donc normalement je suis soit en sous-vêtements, soit toute nue. On considère souvent mon art comme étant agressif et texturé; j'aime les couleurs vives, les coups de pinceaux en reliefs. Que les couleurs soient criardes ou pastelles, mes peintures couvent toutes une émotion bien à elles. Je suis très attachée à l'argent, je sais que c'est terrible à dire, c'est pire de le vivre encore, mais tant pis. J'aime avoir la liberté de m'offrir tout ce dont j'ai envie, sans parler que le matériel d'art coûte cher et que la récupération, ce n'est pas trop mon truc. Mes fiançailles avec Loubim n'ont rien à voir avec des sentiments forts entre nous, mais plutôt avec un ancien arrangement entres nos parents. Maintenant, c'est Jules qui me force à rester avec Loubim, ça et l'argent, et le métier du dit fiancé : mafieux. Même si ma relation avec mon fiancé n'est pas au beau fixe depuis déjà presque 3 ans, devant le reste du monde, je m'assure toujours d'avoir l'air parfaitement heureuse. Enfin, ça c'est quand il est là, le reste du temps, il peut aller se faire foutre. Peu importe où je vais, ce que je fais, j'ai toujours un chaperon, gracieuseté de mon connard. Ça me rend dingue, ça me rend sournoise, ça me rend même pute à mort.

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Message  Stephy Sam 6 Sep - 14:37

bruised wrists and swollen lips
« You were shipwrecked; I was lost at sea. »

Il fait beau aujourd’hui, trop beau même, même si tes parents sont d’un avis contraire. Le beau temps facilitera le déménagement qu’ils n’arrêtent pas de dire et toi tu aimerais qu’ils se taisent, tu aimerais qu’ils cessent de sourire, de blaguer et d’être autant heureux. Tu n’as jamais demandé à aller à Sydney, tu savais pourtant que ça arriverait, tu as 18 ans et il est temps d’avancer, temps d’aller à Curtin, mais toi tu n’es pas prête. Tu n’es pas comme Jules, qui salut ses copains en ce moment même, en riant fort, sachant pertinemment qu’il les retrouvera. Non, toi tu te sens seule, désemparée, parce que ton monde tourne autour de trois personnes majoritairement, Cassidy et Orion qui sont venus la veille, et Leo, qui ne viendra pas. Alors tes coups de crayons sont plus violent sur ta feuille, plus malheureux, plus colérique. Tu lui en veux de ne pas être là, tu es prête à le blâmer pour tout, mais mieux encore, c’est sa mère qui encaisse toutes les fautes. Avant le départ de la mère de Leo, tout allait pour le mieux, votre amitié était à toute épreuve, elle c’était même transformé en quelque chose de plus fort, de plus réel. Assise là, dans l’herbe, à dessiner une dernière fois cette maison qui t’a vu naitre et grandir, tu te rappelles les heures passer à jouer à la cachette, les batailles de ballon d’eau contre ton jumeau, les secrets chuchotés à Cassy dans les corridors grinçants de la maison. Ta main s’apaise un peu, tes doigts adoucissent un trait ici et là, alors que tu te rappel aussi le premier baiser de Leo, celui qu’il t’a volé dans le hall, alors que vous étiez trempés d’une averse soudaine. Tu le sens encore sur tes lèvres, tu le sens encore contre toi, le poids de son corps quand tu t’es offerte à lui, quand il t’a exploré avec des mains tendres, des mains n’appartenant pas à un petit garçon. Leo était déjà un homme à 14 ans, le tien et tu l’as aimé comme aucune de tes amies de 16 ans n’a jamais su aimer. Tu as oublié les moqueries au courant des deux dernières années, trop occupée à l’aimer, trop occupée à t’en faire et à l’écorché. Tu ne sais pas aimer, voilà le crime dont on t’a accusé, pas Leo, même s’il t’a crié dessus il y a deux semaines, non c’est Jules qui t’as annoncé le verdict : tu ne sais pas aimer Persé, tu n’es pas tendre, tu consume tout. Alors Leo n’est pas là et tu sens tes yeux s’inonder de larme, tu les sens menacer de se déverser sur tes joues, mais tu continues d’espérer que sa tête frisée apparaisse, ses mains dans ses poches, un peu coupable, un peu faible face à toi, prêt à s’excuser et à t’aimer à nouveau. Mais cette fois tu as vraiment merdé Persé, tu n’aurais pas dû lui dire qu’il n’y avait pas que sa mère dans la vie, qu’il devait penser à toi aussi, tu n’aurais pas dû te montrer égoïste et tu l’as perdu. Leo n’est plus le même, Cassy croule déjà sous les responsabilités, personne ne viendra et tu souffres, tu te sens vides, ça te dévore, mais un coup d’œil de la part de Jules te fais baisser les yeux. Alors tu ravales tes larmes et quand ta mère t’appelle, tu enfonces ton carnet sous ton bras pour t’installer dans la voiture, c’est là que tu fixes la larme qui t’a échappé et qui décore maintenant la porte d’entrée. Ton cœur est pareil à cette porte abimé par une larme, tu le sens différent, transformé, mais pas pour le mieux.


Listen closely to the voice from hell
« You are a queen; don’t wait for a king. »

Tes mains vont vites, le pinceau se veut un peu maladroit alors que tu le fait glisser encore et encore sur la toile. Il pleut à l’extérieur et la pièce, ta chambre, ton studio, ton univers personnel en somme, est éclairé d’une lueur blafarde. La plupart de tes camarades en art préfère le soleil comme éclairage, mais pas toi. Toi, tu as compris, depuis le temps, que les jours ensoleillés ne t’ont jamais rien apporté de bon. C’est sous la pluie que tu as connus le bonheur, par deux fois, avec un baiser innocent et par une rencontre qui aura changé ta vie. Les couleurs se mêlent sur ta toile, le violet pâlis avec le gris, devient lilas et tu soupire en posant le pinceau. Un plus fin trouve le chemin de tes doigts, dessine des lignes courbes avec de l’encre noir, celui d’un regard que tu connais bien, que tu as gravé dans ton esprit, Ephraïm. Tu ne l’as pas revu depuis votre séparation, depuis son rejet, depuis son abandon et si tu lui en veux encore, une partie de ton âme le cherche tout autant, ton cœur le réclame toujours. Si avec Leo tu as su faire la paix lors de son arrivée à Sydney, si tu as su reconstruire votre amitié, laisser de côté vos vieilles disputes, avec Eph rien n’a bougé. Tes doigts glissent contre l’aquarelle, étale un peu celle-ci à l’aide de ta salive qui s’y trouve et là, alors que tu recules d’un pas, tu sens le vide que le blond à niché en toi. Leo est ton ami, Ephraïm est ton ancienne flamme, celle contre laquelle tu t’es brulée les ailes et tes doigts trouvent ton aine gauche, celle sur laquelle tu as gravé son nom, celle qu’il aimait tant embrasser ou lécher, celle qu’il voulait toujours toucher et voir, la sienne. Tes doigts fouillent ta chaire, étale la peinture et recouvre la croix qui a remplacé le prénom tatoué, une exigence de ton fiancé. Tu soupire, enfonce tes ongles dans la peau délicate et te mord l’intérieure de la bouche. Après ton arrivée à Sydney, rien n’a été facile, tu n’as jamais été douée pour t’adapter, mais les cours ont su te captiver, t’occuper l’esprit. Puis il y a eu l’arrivée de Leo et toi qui croyait que jamais tu ne le reverrais, que jamais tu ne lui pardonnerais, tu avais terminé au lit avec lui le soir même de vos retrouvailles dans cette fameuse fête d’étudiant. Tu sais qu’il regrette encore aujourd’hui cet écart de conduite, mais toi, si tu te sens coupable pour ce que tu lui as fait faire, tu ne peux pas regretter, pas avec Leo. Tu aurais pu retomber amoureuse de lui, tu en es persuadé, mais tes doigts abandonnent ta hanche et tu te dis que c’est pour t’empêcher de faire cette connerie que tu as rencontré Ephraïm. Tes doigts regagnent le pinceau, trace les sourcils sévères du blond et une ébauche de sourire gagne tes lèvres. Lui aussi, pire que Leo même, t’as abandonné. Jules te l’avais pourtant dit, tu ne sais pas aimer. On n’aime pas en lançant des assiettes, en renversant des chaises et en hurlant, on n’aime pas les gens en les étouffant, en s’accrochant à eux jusqu’à les faire saigner, jusqu’à les séquestrer. Mais toi, tu n’as pas su faire, tu n’as jamais su aimer, on ne t’a pas expliqué et ce n’est qu’une fois que tu t’es retrouvé dans cette fâcheuse position, celle de l’accusée, que tu as compris qu’Eph t’avait aimé, aimé au-delà de la raison même. Parce que pour ne pas t’avoir convaincu que ce que tu faisais était mal, pour être resté avec toi, au creux de tes bras comme des étaux, avec tes accusations comme des poignards, pendant presque deux ans, il fallait t’aimer. Oh ça oui, il t’as aimé, mais c’était perdu d’avance.

Puis tu entends la porte ouvrir, au loin, parce que ta nouvelle « maison » est immense, ridiculement grande oui, et tu sais que c’est lui. Pas à cause du rythme de ses pas, tu es trop loin encore pour les deviner, mais parce que la porte met un moment à se refermer, ce qui indique qu’une masse de personne est de retour. Or, Loubim, ton fiancé, ne se balade jamais seul. Tu fronces donc les sourcils et te remet à ta peinture, en tentant d’ignorer les pas qui s’approche de ton sanctuaire. Ta relation avec le russe, ta main qu’on lui a promise plutôt, à totalement détruite ta relation avec ton frère. C’est la faute de Jules, c’est la faute à cette voiture qui a engloutit ton père, la faute à ta mère qui n’a pas su se remettre sur pied une fois son homme disparu. C’est d’elle que tu tiens cette fâcheuse habitude de t’accrocher aux gens, c’est d’elle que te vient cette obsession pour l’amour, pour la monogamie, cette peur infondé de tout perdre, d’être trompée, abandonnée. Tant pis si Jules en rit, tant pis si Jules t’as vendus, tant pis pour tout, Jules mourra un jour, lui aussi et tu ne le pleureras pas. Tu trempes tes doigts dans l’eau puis dans l’aquarelle et tu en parsème ta toile, retenant ton souffle alors que le regard d’Eph prend vie devant toi, mais l’intensité de ce regard n’a rien à voir avec celui du blond, il y manque cette tendresse qui te faisait battre le cœur, mais à quoi bon mentir même, le souvenir même de cette lueur suffit à le faire battre à nouveau. Puis la porte de ta chambre s’ouvre toute grande, Lou apparait, chasse ses chiens et toi, tu prends ton temps pour lui faire l’honneur de le regarder, parce que tu sais ce qui se trouve devant toi : ce même regard, cette lueur malsaine, possessive. Ce sont les yeux d’Eph qui se trouvent sur la toile, mais pas son regard, non c’est celui terriblement cruel de cet homme qui s’approche lentement de toi. Vient-il t’engueuler ? Vient-il te punir, encore ? Tu es sa prisonnière, tu es sa victime, sa possession, mais toi tu refuses de t’incliner, encore et encore. Jusqu’à en avoir mal, jusqu’à t’en faire saigner, jamais tu ne te soumettras entièrement à lui et ses caprices, or c’est pile ce que tu comptes faire alors que tu te retournes dans sa direction, abandonnant cet hybride de lui et Eph, cette combinaison terrible oui. Mais là, devant toi, ton fiancé n’a rien de terrible, c’est au contraire ce faux amoureux qui se trouve devant toi, cet homme qui t’as fait croire qu’il était le bon durant trois mois, celui avec qui tu croyais pouvoir bâtir quelque chose. Il y a presque un élan de tendresse dans son regard, mais tu sais très bien que c’est ton corps qu’il adore, son regard te dévore, le désir enfle en lui, le hic c’est qu’il se faufile aussi dans le tien. C’est toujours ainsi quand ton russe te découvre en train de peindre, pire encore quand tu te trouves nue, heureusement tu as un peignoir sur les épaules, pour le peu de protection que le vêtement vaporeux t’apporte.

Tu sais ce qu’il veut et même si tu as honte, même si tu en crève de l’intérieur oui, tu sais que tu veux la même chose. Peut-être que si Eph avait le bon regard sur la toile, tu saurais dire non, peut-être que tu saurais te refuser jusqu’à ce que le brun se fâche, jusqu’à ce que ses coups pleuvent sur toi, jusqu’à ce qu’il te couvre de bleu, pour te soulager de ta honte, pour te convaincre que tu n’en as pas envie. Mais pas aujourd’hui, pas maintenant, alors tu vis avec cette boule dans ton estomac, tu sens le désir se déployer, soulever ta poitrine alors que les mots tendres goutent doucement sur toi, comme la pluie sur la fenêtre près de vous. Heureusement, tu as trop de fierté, trop d’orgueil pour laisser l’homme gagné aussi rapidement. Alors tu le fais jouer, tu recules, fait mine d’être occupée et de ne pas avoir envie, le laisse te couvrir d’attention, te murmurer combien tu es belle, combien il te veut, te susurrer que tu es son bébé et tu lui indiques tes pieds. Tu veux qu’il y rampe, qu’il s’agenouille, mais dès qu’il le fait, ton corps glisse contre le sien, ta bouche trouve la sienne et tu le laisse te conquérir. Ce n’est qu’une fois la nuit tombée, ton corps encore allongé au sol, alors que Lou quitte la chambre sans plus un mot, que tu regrettes. Et tu pleures, jusqu’à en inonder ton cœur, jusqu’à t’en remplir le ventre. Et tu sanglotes, jusqu’à ne plus savoir respirer, jusqu’à t’en blesser la voix. Tu ne seras jamais plus la même et là, la joue pressée contre le sol humide de tes larmes, le ventre douloureux, tu te rappelles cette fameuse porte abimé par une larme. Tu aimerais redevenir comme cette porte et te limiter à une seule larme, tu aimerais retrouver la maison, mais pareille à Perséphone, tu es condamnée à vivre avec Hadès, dans cet enfer dont il t'a promis d'être un jour la reine. Une reine du néant, remplis par le vide, souillé par son obscurité, une reine brisée au sol. Ne pleure pas Persé, parce que contrairement à Perséphone, toi tu un jour tu pourras mourir, tu n'es pas condamnée pour l'éternité et c'est cette pensée qui t’enlise dans les coins sombres du sommeil, un sommeil de plomb, sans dieu cruel te séquestrant pour mieux te séduire.
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Message  Stephy Dim 7 Sep - 1:05



I never wanted to become this volatile creature
Nameless and cold, choking on a bitterness that doesn’t belong in my mouth. The hope that flutters in my chest, beats against my lungs in an attempt to escape; I am always begging for everyone to stay.


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