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Desmond [TH]

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Message  Stephy Sam 1 Nov - 15:02


Desmond Flemming Lecter
Act my age? What do I care how old I am?
The Ocean is old as fuck. It will still drown your ass with vigor.
 ≈ NOM : Lecter, vous savez comme le con qu'ils ont pris y'a quelques années déjà ? Mais si, le gros psychopathe aimant égorger des mutants innocents... ? Bon, ça vous reviens hein. Bah vous connaissez visiblement mon père, c'est cool ! Est-ce que ça me met mal à l'aise ? Non, pas du tout. Est-ce que j'ai honte de mon nom ? Tu ne veux pas qu'on parle de ça, crois-moi. Je suis un Lecter et un Lecter paye toujours ses dettes. Quoi que… ah non, c’est les Lannister ça. Laisse tomber, de toute façon, un jour vous embrasserez tous l’arrière train de mon vieux !  ≈ PRÉNOM : Desmond, un vieux truc un peu rigolo et space de nos jours, mais qui me va plutôt bien. Ça pue la classe Desmond quand même, comme dans le jeu AC quoi ! Après, il faut savoir que j'ai aussi un deuxième prénom, Flemming mais que je ne l'utilise pas ailleurs qu'en famille. Pourquoi ? Parce que ça sonne comme un nom de super héros et que du coup, je le réserve à mon occupation de hunter, tadam ! Je sais, c'est classieux, mais ne vous évanouissez pas toutes en même temps, hein.  ≈ ÂGE : 26 ans, même si on me dit souvent que j'ai l'air d'en avoir dix de moins. Que voulez-vous, il y a des jaloux partout en ce monde, ayez un peu d'humour et de succès auprès des filles, et on vous rabaissera faiblement, tsk !  ≈ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le 17 août ce qui fait de moi un natif du lion, pour ceux qui aime bien se faire un cinéma avec les compatibilités astrologiques. (Avis aux verseau, sagittaire et bélier, ça devrait coller entre nous ! 8D) Comme le reste de la famille, je suis né à Elizabethtown, au Kentucky, prématuré vu que je trimballais mon double avec moi, mais ça va hein je n'ai pas trop manqué d'air à la naissance, parait que mes airs d'attardé n'ont rien à voir avec ça ! Bonne nouvelle, non ?  ≈ NATIONALITÉ : Américaine, et ce, des deux côtés de la famille. On fait difficilement plus patriote que moi, même si en fait je ne connais pas la chanson du pays. Okay, en fait je ne suis pas SI patriotique, mais c'est typiquement américain, ça aussi, alors chut.  ≈ STATUT CIVIL : Célibataire, actuellement du moins. Disons que ça a tendance à changer relativement vite avec moi, vu que j'alterne entre ma relation avec Deirdre et le célibat continuellement. Moi, je prône l'amour libre quand ma blondasse me lâche, le partage quoi, après je ne dis pas que ça plait à tout le monde, mais mes petits déjeuner, eux oui. Même toi Deirdre et pas la peine de mentir, sale gamine !  ≈ EMPLOI : Cuistot (ne vous marrez pas, ça me blesse trop là) et co-propriétaire (mais vos gueules !) d'un petit café « No Bed, Only Breakfest », avec son frère.  ≈ TRAITS DE CARACTÈRE : Alors j'ai un humour un peu lourd, on dit que je suis un peu narcissique, mais après moi je dis surtout que je suis confiant. Je suis assurément impulsif, je me contrôle très mal au niveau des sentiments, je cogne vite, je râle sans effort et je ris comme un con pour un rien. D'ailleurs, en parlant de con, selon mes amis j'en suis un, mais je suis aussi vachement sympathique, avec moi c'est difficile de s'ennuyer. Taquin (bonjour j'ai 5 ans), charmeur et un iota mauvais garçon, je n'ai aucun mal à faire voler les jupes (mais j'aime bien les jeans aussi hein !) Après, je suis un type très familial, c'est sacré pour moi, de toute façon il n'y a qu'à voir comment j'idolâtre mon frère ainé ou encore comment je fais des efforts vestimentaires pour aller voir ma soeur ainée, pour le comprendre. Cela dit, je suis aussi une graine de rebelle et j'aime bien embêter les gens juste pour le plaisir ou me faire remarquer, c'est presque maladif, mon psy dit que ça vient de mon estime de soi encore abîmée. Mouais, bah je ne le paie pas pour vous le dire, ce con !  ≈ GROUPE : protect those who fear them, comme si vous aviez un doute, ha ha ! En fait, vous êtes marrant, je vous aime bien.
✤ 01. Je suis toujours fourré avec Faust, mon jumeau. Ça semble malsain pour certain, excessif pour la plupart des gens, y compris ma propre famille, mais c’est naturel pour moi. C’était donc normal pour nous deux de lancer notre petite affaire après avoir accumulé de l’expérience ailleurs, mais là encore, ça nous rapproche. Co-propriétaires et tout à la fois employés dans notre sandwicherie de jour, nous sommes chasseurs en duo la nuit. Comment ça, je dois le laisser respirer un peu ?! Y’a bien assez d’air autour de moi, merci ! ✤ 02. J’adore cuisinier, vraiment, je sais qu’on ne dirait pas en me regardant, mais c’est un de mes rares talents. Je suis plus doué avec une spatule qu’avec une arme à feu, même si ça me fait royalement suer. ✤ 03. J’ai l’habitude de froncer les sourcils dès qu’une émotion vive se fait sentir, joyeuse ou pas. Je suis très expressif du visage de toute manière, on lit en moi comme dans un livre ouvert, même quand je chasse, mais là je joue donc c’est plus compliqué. ✤ 04. Je me lasse de pratiquement tout, au bout de 3 à 4 mois, même si ça embête Faust. Vêtement, relation, habitude alimentaire, coin pour trainer, filles, etc. En fait, les seuls trucs qui ne bougent pas, c’est mon double, ma famille, les petits déjeuners (bacon, œufs, bacon, saucisse, bacon, toast, bacon) et ma lubie en alternance pour Deirdre, la seule nana que j’ai pu garder 6 mois (un record) sans en avoir ma claque. (C’est venu après…) ✤ 05. La chasse des mutants est un jeu pour moi, parait que c’est malsain, mais en fait je m’en fiche. Je ne suis pas aussi doué que les autres membres de ma famille dans les exercices de ma fonction d’ailleurs, Faust est meilleur que moi hein, mais ça ne fait pas pour autant de moi un gros nul, sinon il chasserait seul hein ! Non, à nous deux nous sommes plus efficace, même s’il râle continuellement que je devrais cesser d’apprécier autant la chasse. ✤ 06. Quand je stress, je me frotte toujours la nuque. Plus je frotte fort, plus mon taux de stress est élevé, je me suis souvent fait saigné lors des premières années de ma formation de chasseur. ✤ 07 J’adore le sport, ça me permet de m’empiffrer d’une tonne de cochonnerie sans que ça gâche quoi que ce soit. Je jogg pas mal, je vais au gym, mais c’est le basketball qui me plait le plus. ✤ 08. Je suis très impulsif, pas tellement susceptible, mais quand on me fait chier, j’ai tendance à cogner avant de chercher à m’expliquer. Pareille pour ma franchise, mes mots s’envolent avant que j’ai pu trier mentalement leurs contenus et arrangement. Heureusement, quand je chasse, je dois la boucler, sauf pour mes vannes, que j’aime balancer à tout va.  ✤ 09. Je suis très tactile, je touche tout le temps les autres (ouais ouais, pauvre Faust, je sais, bou hou hou), et ce, sans même le réaliser. En fait parait que c’est la faute de mes vieux, qui n’ont jamais été très câlin et plutôt du genre discret, mon psy dit que je me rassure comme ça, que j’ai besoin d’un lien plus « concret » avec les autres. Mouais, tant que je ne deviens pas un gros désaxé ça me va à moi. ✤ 10. Felix, mon frère ainé, me sert davantage de modèle à suivre, que mon père. C’est de lui que je tiens mon côté joueur et ma mauvaise habitude à jouer des tours. Malheureusement, mon humour est plus pourrie que le sien, enfin ça c’est Faust qui le dit.
i. comment êtes-vous entré parmi les hunters?
Chez moi, c’est une tradition familiale, les Lecter sont hunter de génération en génération. Or, je n’allais pas faire exception hein ! J’étais déjà un hunter dans le ventre de ma mère, c’est dans mon sang et dans celui de mes frères et sœurs. À 15 ans, nous avons commencés notre formation, avec Faust. Parfois, rarement cela dit, je me dis que si j’avais été formé seul, comme Felix et Beatrix, j’aurais pu être meilleur, voir plus confiant et sérieux dans la chose. Malheureusement pour moi, j’ai encaissé les comparaisons avec mon frère, plus doué que moi, durant 5 longues années. Ça ne m’a évidemment pas dégouté de la chose, mais ça a changé ma vision de la chose et maintenant la chasse est une espèce de jeu tordu dans mon esprit. Parce que des quatre premiers formés, j’étais le moins performant. Évidemment, il parait que je me sous-estime, ça c’est encore le psy qui le dit, et que ma réussite dans le domaine des Hunter n’a rien à voir avec le fait que sans moi, Faust refusait de chasser, ce que j’ai toujours cru. Pourtant, je ne suis pas aussi mauvais que ça, juré ! Seulement… j’ai tendance à être moins efficace, avec moi il y a beaucoup de sang à épongé et puis je suis moins « professionnel » que disait mon père.

ii. avez-vous déjà effectué votre devoir de chasseur ?
C’est une question piège ça hein ? En fait, vous voulez savoir si j’ai déjà buté quelqu’un hein ? Coquin. Bien entendu que j’ai explosé la cervelle à quelques monstres, c’est ce qu’on fait aux méchants quand même ! Après, la capture, ça m’agace un peu. Moi, je suis du genre drastique comme type, j’aime terminer le boulot que j’ai commencé. (Même si ça inclus un looooong moment à frotter tout ce qui a éclaboussé les environs, il faut que j’apprenne à être plus propre…) Évidemment, je suis toujours actif, plus que jamais même, vu le nombre de monstre qui se découvre des bras en plus.

iii. les mesures du traité de protection des mutants vous font-elles peur ?
Peur ? Tu te fiches de moi, hein ? La dernière fois qu’un traité m’a fait peur, c’était parce que j’allais avoir une interro dessus ! Sérieusement, ça ne m’effraie pas, je dirais plutôt que ça m’agace profondément, même que j’irais jusqu’à affirmer que ça me fait chier. Ce n’est pas que les défis en tant qu’Hunter ne me plaisent pas hein, c’est amusant de courser un mutant quand la police rôde, mais à long terme c’est quand même un gros souci ! Si on ne peut plus nettoyer la ville de son cancer, parce qu’il ne faut pas se leurrer, un bon mutant est un mutant mort, comment est-on sensé y vivre paisiblement ? On a déjà bien assez de souci avec les humains normaux psychopathes en tout genre, pour ne pas en plus ajoutez ceux d’une bande de fou furieux capable de faire léviter des couteaux. Non, je n’ai pas peur du traité, mais lui et moi, on est loin d’être pote.

iv. que pensez-vous de l'élection récente de thaddeus lancaster à la tête du comté ?
Il était à peu près temps que ça se produise, oui ! Sérieusement, vous avez vu nos rues en ce moment ? Ça grouille de vermine ! Après, ne reste qu’à espérer qu’il livre la marchandise, et je ne parle pas de pizza (même si ça me donne faim), mais bien de mesures visant à sécuriser les humains normaux. Parce que oui, les monstres ont eu des traitements de faveur, suite à la chasse aux sorcières qu’ils ont subis. Moi je suis d’avis que des individus avec des avantages anormaux, c’est plus qu’inquiétant. J’attends donc que Thaddeus limite peu à peu leur droit ou encore, qu’ils nous redonnent les nôtres, à nous les hunter. Je ne suis pas un terroriste quoi ! Je suis un preux chevalier et j’ai bon espoir que Thadd soit lui aussi de cet avis. Sinon, comptez sur moi pour aller le bombarder de tomate lors de sa prochaine course électoral.
 ≈ PSEUDO : bat'phanie, nananananan !  ≈ PRENOM : Stéphanie, un truc bien banal dans mon coin de pays. Mais normalement on m'appelle Steph ou Stephy, voir Phanie.    ≈ ÂGE : Je suis une vieille, j'ai 27 ans. (J'ai une belle couche de poussière sur le nez quoi !)  ≈ PERSONNAGE : Inventé, mais appartenant à une famille existante. (En fait, il n'était question que d'une paire de jumeau. ~)    ≈ AVATAR : Nicolas Simoes, saliver bien. :laugh:    ≈ CREDITS : L'image de ma fiche - moi-même; avatar - MarieLutiine.  ≈ COMMENT ES-TU TOMBÉ SUR TH ? : J'y ai pourchassé la délicieuse Deirdre qui est ma muse depuis des années. En fait, je vais où elle va et vice versa. :hug:    ≈ UNE ULTIME BAFOUILLE ? : Le forum est génial ! Sérieusement, j'ai hâte de me lancer (sur vous tous  :gnii: ) et puis... VIVE LES LECTER ! :fou:  


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Message  Stephy Sam 1 Nov - 15:03


Reasons why you should date me ?
1.I’ll make you breakfast. 2.You’ll be my breakfast.
DIMANCHE.
Dix heures et quart, ce n’est pas une heure pour se lever un matin de weekend, absolument pas même et pourtant, je suis allongé là dans mon lit, comme un con. Mon corps est endoloris, pas excessivement, rassurez-vous tout de suite, je ne suis pas près de chigner que j’ai « trop mal » ou qu’il faut venir m’aider à me lever, mais voilà, je n’ai pas envie de bouger. J’aimerais dormir, mais ça c’est foutu, parce que normalement un coude ce serait déjà enfoncé dans mes côtes et que pour le deuxième matin consécutif, aucune superbe blonde ne m’a maltraité. Je grogne rien qu’à y penser, sérieusement si je commence à m’ennuyer de Deirdre, alors que c’est ELLE qui m’a viré, j’ai un foutu problème oui ! Alors je me retourne, enfonce mon visage dans mon oreiller, puis je reconnais les pas feutrés de mon jumeau. Faust a beau être un hunter Lecter, donc franchement doué, il n’y a rien à faire, je le repère à tout coup et c’est avec le nez écrasé dans mon oreiller que je m’articule, d’une voix étouffé « euh chui déza véveillé, a va » aka « je suis déjà réveillé, ça va », pour ceux ne parlant pas l’homme de Cro-Magnon Lecter (un essentiel pour les dimanches matin quand même). Puis il y a son poids, dans mon lit, un poids réconfortant, une chaleur que je connais bien, puisque toujours, ou presque, à la même température que la mienne. Impossible de ne pas esquisser un demi-sourire alors que je tourne le visage, pour scruter mon reflet. Enfin, nous sommes presque identique maintenant, pas comme autrefois, quand il était bel et bien ma copie conforme. Il y a quelque chose de plus adulte dans le visage de Faust, quelque chose de plus fiable je pense, de plus calme aussi, quelque chose qui me fait penser à notre père, enfermé dans une cellule de prison depuis déjà trop longtemps. « Elle te manque, hein ? » évidemment je sais très bien de qui il est question et déjà je grogne, les sourcils froncés, une grimace au visage, « la ferme. » Bon, il en faut plus que ça pour faire taire Faust, il doit se prendre pour mon psy, parce que déjà il me sort son sermon habituel sur le fait que je me suis fichu dans cette galère tout seul, que si je traitais mieux la blonde elle serait assurément plus facile à vivre et qu’elle ne m’aurait pas viré la première, cette fois. Mais ce n’est surement pas uniquement de ma faute si notre petit jeu dure depuis des années hein ! C’est une habitude maintenant que d’être avec elle quelques mois, puis de retrouver ma liberté, le meilleur des deux mondes quoi ! Sauf que c’est Faust qui m’observe attentivement en ce moment, silencieux, ce qui n’est jamais bon signe. « Ne soit pas stupide, appelle là… ça fait déjà une semaine. » « SEULEMENT une semaine, tu veux dire. » « Ne me force pas à l’appeler et à me faire passer pour toi, Flem. » Il me fait chier quand il me traite comme un attardé, le pire c’est que je sais qu’il le ferait, il oserait le salaud. « Ta gueule Hem, tu fais chier. »

LUNDI.
« Franchement, c’est con. » « Et vraiment drôle, avoue ! » Là, mon jumeau souris, impossible de nier hein, alors je ris un peu plus et lui indique la porte d’un coup de tête, « surveille au lieu de te marrer ! » « La faute à qui hein ? Tsk, ont es des mômes. » Je ricane avec lui, tout en secouant la veste de mon frère aîné, Felix. Ce soir, on avait rendez-vous, mais MONsieur le policier est encore occupé avec son boulot, du coup comme souvent quand on doit rencontrer notre héro personnel, avec Faust je patiente. Or, s’il y a un truc duquel nous avons tous les deux l’habitude, en plus de tout faire ensemble, c’est de jouer des tours à notre cher frère. De plus, ça faisait un sacré moment qu’on n’avait pas joué avec la poudre à gratter, je sens que ce sera un superbe repas ! Bon, j’en aurais bien mis à Beatrix aussi, mais j’aimerais rester en vie et si notre sœur est très près de Felix, elle l’est quand même un peu moins de nous. Or, je me méfie des femmes, ce sont des bêtes féroces et terrible, un peu comme l’autre que j’ai dû appeler hier tien ! Tsk, je prends même le temps de balancer un regard accusateur à mon jumeau, qui parait surpris et sourit avec amusement. « Quoi, tu m’en veux encore pour ça ? Gamin ! » qu’il chuchote et je grogne, « oh arrête de tout comprendre, tu veux ?! » Et voilà, on se détend et je le rejoins, jetant la preuve de nos méfaits dans le contenant du concierge qui vient de commencer sa ronde dans le commissariat, pile au bon moment : soit quelques secondes avant que Felix fasse enfin sa grande apparition. Déjà je dois ravaler un fou rire et me contentant d’être heureux, comme toujours, je rejoins Felix, synchronisé sur Faust, notre bonsoir commun se faisant écho alors que nos mains l’atteignent en même temps, lui tapotant le dos et l’épaule, moins tactile que nous, normalement j’évite de trop tripoter Felix, mais jamais en début ou en fin de soirée, là je me gâte. « C’était long dit donc, tes deux petits frères sont affamés, alors enfile ta veste et tirons nous d’ici okay ? » Faust me donne raison, il est même question de Beatrix et Doreen qui doivent en avoir assez de patienter au restaurant et je nous entraine tous à l’extérieur. Normalement, ce genre de petite soirée « rejeton Lecter » se fait toujours dans un restaurant pas très loin du commissariat, mais je n’ai pas même le temps d’atteindre la porte et de l’ouvrir, que déjà l’aperçois notre ainé se gratter un peu, ce qui m’arrache un pouffement de rire, suivit par un sourire ravalé par Faust. Merde, je ne dois pas craqué aussi vite, je dois au moins attendre que nous soyons à table et que Felix comprenne ce qui se passe, à mon avis, ça ne devrait pas aller au-delà de l’entrée et il y a toutes les chances pour que les filles l’aient déjà commandé. Comme de raison, une dizaine de minute plus tard, je m’étouffe presque avec mon eau quand notre héros de grand frère réalise que le souci vient de sa veste et Faust m’accompagne sans se faire prier. Ah les soirées Lecter, je ne pourrais pas vivre sans !

MARDI.
Il fait vachement noir ce soir, Faust n’avait peut-être pas tort quand il a dit qu’il valait mieux attendre un autre soir pour coincer le mutant que nous avons enfin réussit à repérer. Le hic c’est qu’il risque de se trouver une autre cachette si on ne le coince pas suffisamment vite, ce qui est assez chiant. Pister, ce n’est décidément pas ma force, toute ma famille s’entend sur la chose depuis toujours et avec raison : la patience ce n’est pas l’une de mes vertus. J’ai d’ailleurs la jambe droite qui tressaute, tellement j’en ai ma claque d’attendre dans le noir et dans le froid, pas parce que c’est désagréable, mais parce que les moments « morts » (à ne pas confondre avec le moment où le mutant est mort hein), ça me tue (ah ah ah *bruit de cymbale*). Bref, je me fais chier, plus que mon frère, qui respire régulièrement dans mon bluetooth, ce qui nous garde toujours en contact. Parce qu’il ne faut pas compter sur la télépathie des jumeaux hein, ce sont des conneries toutes ses histoires, si on avait un truc du genre, ont seraient surtout bon à se faire buter par notre propre fratrie, sauf si Doreen nous sauve la mise, mais vu le taux de dangerosité de nos aînés, je doute que ça nous aide. Bon, heureusement, ce n’est pas le cas, tout comme ce foutu con de mutant qui ne veut pas sortir. J’en ai ma claque, je m’impatiente, soupire et je finis par entendre Faust dans le creux de mon oreille : « c’est bon, on rentre monsieur le précoce. » « Parle pour toi, j’ai rien dis, j’attendais » mais je me dirige déjà vers notre point de rendez-vous, demain on aura qu’à recommencer.

MERCREDI.
« FAUST, PUTAIN ! FAUUUUUUST ! » que je m’époumone dans la cuisine du « No Bed, Only Breakfest », depuis déjà dix minutes. Il fiche quoi le jumeau hein ?! Et voilà, comme je me passe la question, il se pointe devant moi, aussi irrité que moi je crois, « je bosse aussi, tu sais ? » « Je sais, mais j’ai de la viande sur le feu tu sais ? » et voilà, ce petit jeu se joue à deux hein ! Ça l’agace, ça se voit dans son regard, parce que le reste de son visage est très calme, mais mentalement, il m’a déjà buté deux fois je crois. Imiter son timbre de voix et sa prononciation, c’est toujours un tue l’amour avec mon double et voilà, j’essaie de me retenir de rire, mais mes sourcils froncés subitement fiche ma couverture en l’air, ceux de mon jumeau se soulevant. « Si c’est pour jouer, je n’ai pas le temps » et ça me fait sourire un peu plus, ce qui le fait flancher et sourire de ce petit air calme qu’il tient assurément de notre paternel, « mouais, bah moi je manque de viande, envoie moi de l’aide tu veux ? » Il acquiesce, me jette un dernier coup d’œil et s’en va en secouant la tête, ce qui me fait rire. Franchement, tenir une sandwicherie avec son frère jumeau, ça a ses avantages, mais parfois je me dis qu’on est juste vraiment con. Il nous faudrait assurément plus de personnel, mais voilà, on n’a pas réellement les moyens de se payer des employés à temps plein. Bon, il y a bien Deirdre, qui viennent aider de temps à autre ou Doreen, si vraiment on est mal, mais c’est hors de question. Et là, d’un coup, Faust ramène le visage à l’intérieur de la pièce, sérieux et à la fois taquin, y’a qu’à voir son foutu regard, « si tu n’avais pas été un gros connard avec elle, elle serait ici à nous aider tu sais. C’est ta faute, frérot, on récolte ce que l’on sème. » Connard. Déjà je serre les dents et lui balance un regard noir, alors qu’il m’indique ma plaque d’un hochement de tête. La viande y brule, bien entendu et je hurle presque « PUTAIN ! » en retirant la viande de la plaque. « Ouaip, tout ça à cause d’une putain. Bon ben, tu gaspilles la viande, mais au moins là tu peux aller te débrouiller. Super, je retourne en salle, fait vite, les gens attendent. » Okay, y’a des jours où je déteste ce putain de restau et cette fichue idée de sandwicherie entre jumeau !

JEUDI.
Je suis hors d’haleine, je cours derrière cette saleté depuis déjà, quoi, un bon quinze minutes. Quand est-ce qu’elle va ralentir cette conne hein ?! J’ai beau être en phase avec Faust, là je commence à avoir la poitrine douloureuse et les jambes lourdes. Je suis en forme pourtant, je jogg tous les jours après le boulot, je vais au gym trois fois semaine et puis je joue au basket tous les weekends, qu’est-ce que je dois faire de plus pour arrêter d’haleter comme un porc ? « Fuck, c’est… une putain… de coureuse… olympique ou quoi ?! » La voix de Faust est tout aussi essoufflé que moi, mais amusé, ce que moi, j’ai du mal à être dans mon état : « nah... tu bouffes juste… trop de bacon, ha ha ! » Connard. Pourtant je souris, okay finalement j’arrive à être amusé et je secoue la tête, poussant un grognement pour m’encourager à aller plus vite, mon jumeau redevenant aussitôt sérieux dans mon oreille, « droite. » « ‘Kay. » Et voilà, elle sera piégée sous peu, forcé de courir dans l’un ou l’autre des deux chasseurs habillés pareils, dans la même positions, le regard aussi féroce. Un instant elle panique, je la vois tourner la tête vers lui, puis vers moi. C’est souvent comme ça, les gens ont du mal à croire que nous sommes deux personnes, il faut dire que notre manière d’être synchronisé fait presque peur, mais c’est bel et bien le cas et puis, c’est le résultat de plusieurs années d’entraînement communes, années qui continuent bien entendu. Puis Faust secoue la tête, signe qu’elle ne peut pas fuir et je fais de même, faisant craquer la pauvre fille, qui échappe un gémissement et nous supplie de la laisser tranquille. Elle est comme nous qu’elle dit, elle a seulement un don, elle ne veut pas déranger, mais nos regards n’ont qu’à se croiser, pour que je sache que Faust n’y croit pas plus que moi. C’est là que le changement s’opère, que de nos deux corps comme reliés par des fils invisibles nous faisans osciller dans un mouvement commun et synchronisé, je me détache des fils. Elle sursaute presque en réalisant que nous sommes bel et bien deux entités différentes, à moins que ce soit un tour que le vilain mutant lui joue ? Putain, il ne faut pas se foutre de moi ! « Tu déconnes j’espère, on a la tête de fou furieux dans ton genre peut-être ? » Bonjour l’ironie, parce que pour le coup, entre elle et ses 18 ans tout juste, et nous deux, hunter en uniforme noir, nos masques sur la tête, les fous c’est nous en apparence. Elle sanglote et je roule des yeux, parce que je vois comment mon frère tien son arme : légèrement incliné sur la droite, ce qui veut dire qu’il n’a pas envie de faire ça. Il le fera, parce qu’il le faut, mais quand les gens pleurent ainsi, surtout si ce sont des filles et qu’elles sont jeunes, il a cette attitude plein de remord. « Ça va, je m’en charge, t’en fais pas. » la fille me lance aussitôt un coup d’œil, elle ne comprend pas, mais Faust oui et déjà il enfile son masque, comme on baisse les yeux pour ne pas voir un accident. Le coup part vite, pas de détonation, juste la crosse de mon pistolet contre sa tempe, puis mon bras qui attrape le corps qui oscille vers le sol avant de terminer contre moi. Mon reflet s’approche aussitôt, Faust a toujours eu plus de délicatesse que moi quand il s’agit de tuer rapidement et correctement les gens, il a une façon de toucher ses victimes, presque tendre. Pas moi. Moi je suis gauche, un peu trop brusque, mais le cou craque sans aucun effort, contrairement à ma respiration qui devient plus difficile. Vous avez déjà brisé la nuque de quelqu’un ? Ça demande de la force, putain ! « Je prends le relai » voilà tout ce que j’attendais pour lui abandonner le corps, qu’il soulève avec douceur et précaution, a tête dodelinant dans un axe que je ne m’habitue pas à voir, « merci. » « Pas de quoi, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu la chance de le faire à main nue. Je conduis ! » Ma bonne humeur est déjà de retour et je nous ramène en direction de la voiture en sifflotant joyeusement. « C’était une foutue bonne soirée, Hem ! »

VENDREDI.
Et bam, un dernier panier. On vient de perdre, c’est cuit et déjà je grogne. Ça ne dérange évidemment pas mon frère, qui serre déjà la main d’un type de l’équipe adverse en lui tapotant l’épaule de l’autre. Mais merde, on vient de perdre, ce n’est pas le moment de fraternisé avec les ennemis ! Je fronce les sourcils et m’avance d’un bon pas, alors que le sifflet retentit pour annoncer que l’équipe adverse est gagnante, me faisant tourner la tête et cracher avec rage « OUAIS OUAIS, c’bon merde, on a compris ! Pas besoin de le fanfaronner ! » Et là, mon épaule cogne celle de mon jumeau, qui déjà me décoche ce regard calme Lecter, putain que je déteste ce regard ! Pas nécessairement Faust, nah j’adore Faust, mais ce regard paisible, en plein contrôle, CE REGARD QUE JE NE SAIS PAS AVOIR, il me fait chier. Doublement parce que je suis un môme et que je ne supporte pas de perdre face à une équipe de jeunot, dans un stupide match de basket de rue ! Ouais, bonjour la maturité, mais là tout de suite, c’est loin d’être mon problème. Je vais plutôt me prendre ma serviette, que j’arrache de la grille pour m’éponger le visage, que ma bouteille d’eau vient éclabousser presque aussitôt. Je sens mon jumeau se glisser près de moi, calme, ENCORE, et silencieux. Il a déjà salué tout le monde, moi on me fiche la paix, on connait mon sale caractère. « Tu veux qu’on s’arrête t’acheter une glace pour te calmer, sur le chemin du retour, Des ? » Je grogne, mais je sens son sourire glisser doucement sur ses lèvres, rien qu’au ton de sa voix. Enfoiré ! Il se prend donc de l’eau en pleine gueule et là, surpris, il cligne des yeux avant de les plisser, ce qui me fait sourire avec un petit air de crâneur, « nah, tu devrais y aller avec tes copines, tu sais, vous vous échangiez des tampons juste là. » « Gamin. » « Fillette. » « Continue et tu sors seul ce soir. » Au revoir mon beau sourire, je fronce les sourcils au point d’en avoir mal, « c’pas du jeu, enfoiré. » Il hausse les épaules et un petit sourire en coin, se met en marche. Je le rattrape tranquillement, évidemment, pour marcher à ses côtés, « t’aurais quand même pu t’abstenir de les féliciter, le sifflet n’avait même pas encore été sifflé ! » Il me lance un regard amusé et je me sens con, je déteste ça, ça me rend bougon, mais ça le force à passer un bras autour de mon cou. « Aller, je t’offre une glace, puis on se douche et on sort, ne pleure pas bé-bé. »

SAMEDI.
Huit heures et vingt, ce n’est pas une heure pour se lever, pas un matin de weekend ! Je grogne et referme les yeux, mais un coude insiste dans mes côtes, ainsi qu’une voix. ELLE a faim et attention, quand MAdemoiselle à faim, il faut la nourrir. Impossible de ne pas sourire quand je l’entends ronchonner comme une enfant, du coup je me retourne et je fais mine de dormir encore, les yeux fermés, un grognement pour toute réponse. Elle s’acharne aussitôt, jouant le jeu, notre routine en fait, ce qui doit rassurer cet idiot de Faust. Il s’inquiète trop, je déteste quand il me force à rappeler Deirdre, franchement, même sans ça, nous savons tous qu’elle serait dans mon lit ce matin. Elle insiste donc, vient parler dans mon oreille et ma main se plaque finalement à sa bouche, alors que j’ouvre un œil, les siens pétillent aussitôt d’amusement, « l’est trop tôt, la ferme Dei. » Je sens son sourire contre ma paume et déjà elle reprend ses insistances, elle a faim, ce qui me fait sourire, c’est plus fort que moi. Merde, comment je peux ne pas sourire quand elle fait l’enfant hein ?! Alors j’écrase plus fort sa bouche, la fait presque rire et secoue la tête, ouvrant les deux yeux, allongé sur mon flanc. « Chut que je dis ! » Merde, je sens son petit corps se secouer, nous allons faire la paix à nouveau ce matin et plus loin dans l’appartement, j’entends Faust se racler la gorge et se déplacer. Il va sortir, comme chaque fois que nous devenons trop « bruyant », mais trop bien élevé, trop fusionnel avec moi aussi, selon mon psy ça (ouais je n’ai pas eu le cœur de le virer, pas après tout ce que je lui ai dit quand même), il me l’annonce tout haut : « je vais jogger ! » Mais Dei n’attend pas même que la porte émette le petit claquement que seul Faust sait lui faire émettre que déjà elle me mord la main, m’arrachant un petit gémissement, puis un sourire de carnassier. Ma paume s’envole de contre sa bouche et elle a tout juste le temps de formuler le mot « faim » que ma bouche s’écrase à la sienne. Comment je sais que ce matin elle peut attendre encore une heure pour petit déjeuner ? Je connais cette femme par cœur, quand elle rigole le matin, ma paume contre la bouche, c’est qu’elle est d’humeur coquine et qu’entre le bacon et moi, elle me veut en premier. Et quand elle fronce les sourcils ou repousse mon bras en souriant, c’est qu’elle veut le bacon en premier et moi en second. Finalement, quand elle ne sourit pas ou me repousse avec force, elle ne veut QUE du bacon. Bref, c’est un bon matin, excellent même et déjà je lui arrache mon t-shirt, ma bouche redécouvrant sa gorge pour descendre plus bas. J’adore faire la paix avec ma blondasse, j’adore sa peau contre la mienne, j’adore son corps, j’adore quand elle me sert de petit déjeuner.
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