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Message  Stephy Lun 2 Mar - 20:02






Tybalt Maverick Leavenworth




feat André Hamann



© Northern Lights

› Groupe: Soulcrushers, mais assurément pas un membre des rebelles. Jamais. Non, Ty est entièrement dévoué à la cause du gouvernement, son coeur en bat l'hymne et ses poings en assurent la prospérité.
› Age: 24 ans.
› Date & Lieu de naissance: 8 avril, en Nouvelle-Orléan
› Profession: Peacekeepers, à la fois pour se montrer utile et aider la population. En aidant les petites vieilles à trimballer leurs sacs jusqu'à leur voiture par exemple ou en redressant un gamin qui vient de se prendre un ballon sur la tronche. Mais aussi pour jouer des poings et envoyer chier tout ce qui se dresse sur son chemin, tous ceux osant cracher sur l'ordre en place ou prétendre avoir un machin plus gros que lui entre les jambes. (Ce qu'il considère impossible, ÉVIDEMMENT.)
› Orientation sexuelle: Tout droit, orientation nord quand il est content ou en bonne compagnie, sinon le reste du temps, il s'oriente plutôt sud-est, une vieille habitude qu'il a pris à force de la ranger. Ahem, plus sérieusement, il peut viser nord pour n'importe qui ou quoi, les caprices il les laissent aux autres.
› Force: C'est dans ses rapports sociaux que Ty brille le plus, dans sa chaleur naturelle, il est un peu une sorte d'aimant à personne, il les attire à lui avec son sourire, avec ses manières, avec son rire contagieux. On le dit charmant, séducteur même, un atout certain quand on joue pour l'ennemi publique #1. Alors, pas le choix, il faut vous faire une raison, Ty est terriblement difficile à détester, parce que même quand il devient insupportable, son sourire est là pour vous rappeler à l'ordre. Du coup, on le trouve attachant, lui et sa bonne humeur chronique. Du reste, son corps est une véritable machine, qu'il huile, qu'il bichonne à coup d'entrainement, de muscu et de bon repas santé. Eh ouais, les tablettes de chocolat ça ne sert pas qu'à impressionner la galerie, il tient à courir vite et à pouvoir vous défoncer à grand coup de poing si le coeur lui en dit.
› Faiblesse: Si on le dit impétueux, spontané et impulsif, ce n'est assurément pas sans raison. Excellent élément des peacekeepers, il n'en reste pas moins un homme au tempérament instable. Imbécile heureux un moment, il sait virer de la joie niaise à la colère froide en un battement de coeur. Immature, très égocentrique, il écoute ses pulsions bien plus que sa raison. On lui pardonne normalement rapidement, après tout il ne pense pas à mal, mais il n'en reste pas moins dangereux. Capable de battre un allier, suite à une connerie de sa part, Ty à ensuite pour habitude de faire la paix en offrant à boire à sa victime. Mais tout ne se répare pas aussi rapidement et avec lui, il faut se méfier. Un débordement n'est jamais bien loin.
› Avis sur le gouvernement: Quand on parle du gouvernement à Ty, il a pour habitude de tirer sur sa croix, qu'il ne quitte jamais, et de l'embrasser. En effet, il fait partit des individus croyant dur comme fer en un avenir meilleur, grâce aux décisions du gouvernement. Et les inégalités ? Il y en a partout, même chez les rebelles. De toute manière, peu importe vos arguments, il les démonteras, encore et encore. Il ne faut pas se faire d'illusion, il est le parfait exemple d'un gamin à qui on a lavé le cerveau trop jeune, trop con. Il est conditionné pour croire aux conneries qu'on lui a répété, encore et encore. On l'a convaincu qu'il aimait sa situation, que c'était la meilleure. Donc, oui il embrasse sa croix et souris, tout fier d'appuyer LA bonne cause. Parce que vous avez tort, ÉVIDEMMENT.
› Particularité: Déjà, il ne quitte jamais sa chaine en argent, où pend un crucifix, ainsi qu'une médaille de Saint-Georges, le saint-patron des soldats, qui est sensé le « protéger ». Ce sont des balivernes pour le commun des mortels, mais pas pour lui. Surtout pas, moquez-vous de lui une seule fois et vous vous en mordrez les doigts. Du reste, tout le monde au sein des peacekeepers sait qu'il a grandit en orphelinat et que ses parents étaient violents. Après, est-ce qu'il s'en plaint ? Non, absolument pas, mais son passé a laissé des marques sur lui, soit une attitude un peu plus « compétitive ». Avec lui, c'est un peu la loi du plus fort et à qui fera la pire saleté, marrante cela dit, à l'autre. Il a aussi une petite soeur qu'il cherche depuis déjà quelques années, mais qui a été adopté avant que lui-même soit en âge de véritablement comprendre la situation. Bref, comme la petite à changé de nom, il n'a aucune idée d'où elle peut se trouver et continue ses recherches à temps perdus, temps qui lui a manqué au courant des années passé, vu le bordel ambiant.








❝ Nail me to your
holy cross
Use bullets and bleach, do not be soft.
The thought of touching you
will make me rise again.







›› Première Partie ; l'histoire



T’as mal, encore. Tout le temps. T’as toujours mal en fait et t’as beau chercher pourquoi, tu ne trouves pas. C’est là en dedans, c’est dehors aussi, c’est partout. Tu saignes du nez, mais ça ne compte pas que tu te rappelles. Papa l’a crié, tu sais plus trop quand. Au fond, on s’en fou, ça c’est maman qui l’a dit. Et le bébé est où ? Tu cherches autour de toi, mais t’as mal quand tu tournes la tête. Tu ne l’as trouves pas, tu ne l’entends même pas. Pourtant, quand elle chiale, celle-là, c’est dur de la rater. Or, quand t’as mal, normalement elle hurle aussi. Enfin, ça veut donc dire que papa est passé avant ? Ou c’est maman ? C’est pas important, tu dois juste la trouver. Juste la serrer contre toi. Parce que ça va toujours mieux dans ce temps-là, parce qu’elle est encore trop petite pour comprendre que la douleur fait partit de la vie. Ça c’est ce que maman répète tous les soirs. Ouais, il faut que vous souffriez, c’est normal. C’est comme ça. T’as jamais que sept ans, qu’est-ce que tu connais à ce monde toi hein ? Rien. Alors t’écoutes ce que disent tes parents, t’écoutes et tu fermes ta gueule la plupart du temps. Parce que si t’as trop mal, tu pourras pas aller à l’école et que ça, c’est pas bien. Non, papa n’aime pas ça. Maman non plus. Le bébé pleure toujours plus quand ils sont mécontents, alors tu fais l’effort. Pour elle. Ouais, parce qu’au fond tu l’aimes déjà ce petit bout de fille qui attend dans son berceau, les yeux encore humides de larme, mais muette. Pourquoi elle pleure plus d’ailleurs ? Pourquoi ? Elle respire ou pas ? T’es plus sûr, plus du tout.

C’est là que tu ouvres les yeux, que tu bats des cils et fronces les sourcils en te redressant. Encore un foutu cauchemar que tu te rappelles et tu grognes en te frottant le visage. Près de toi, un corps bouge, mais un peu comme si tu n’avais encore mal au cou, un vestige de ton mauvais rêve, tu ne tournes pas la tête. Non, tu ne risques jamais qu’un coup d’œil en coin vers la silhouette féminine qui s’étire pour mieux se retourner. Un bout de fesse te convainc de tourner la tête vers elle, vers l’inconnue qu’elle est à tes yeux. Tu ne te demandes pas ce qu’elle fiche là, t’as beau être un peu lent des neurones, tu n’es pas encore totalement attardé. Un cul nu, ça en dit long sur votre relation actuelle, mais t’es pas certain que vous serez dans le même bateau demain matin. T’aime pas te questionner de toute manière, c’est surement pour ça que tu lui lègues le lit, que de toute manière elle squatte toute seule comme une grande. Toi, t’échoue plutôt sous la douche, le front contre le carrelage de la cabine alors que tu tripotes le robinet. T’avais pas rêvé de ta sœur depuis un moment, un putain de moment oui. Tu devrais te remettre à sa recherche, même si c’est plus difficile qu’il n’y parait. C’est déjà une putain de quête, de trouver un enfant adopté jeune dans un monde normal, dans celui actuel, c’est digne d’un roman oui. Or, t’as pas la gueule d’un héros, pas vraiment. T’es jamais qu’un soldat, la main de dieu et c’est con pour pas mal de gens, mais toi, tu ne demandes pas à avoir un beau rayon de soleil qui te fait briller les cheveux. Non, ces conneries là, c’est bon pour les autres, t’as pas besoin d’avoir toute l’attention, de toute manière quand t’es d’humeur, tu sais le faire tout seul. T’as vraiment pas besoin de ça pour t’aider, tu fais ta propre destiné, ton propre bonheur. Non, mais t’aimerais la retrouver, ce petit bout de fille que t’aimais tant et qui pleurait avec toi. Seulement, les souvenirs te quittent, en même temps que l’eau tiède qui te coule dans le cou, alors que tu bouges lentement la tête. Gauche, droite. Putain c’est bon. Putain oui.

Ses cauchemars là te hantent pourtant depuis longtemps, la croix qui te pend au cou, alors que tu te sèches le corps, est le seul rempart que tu as trouvé pour les éloigner. Pas parce que c’était trop difficile à supporter, mais parce qu’un bon soldat ce doit de dormir un minimum. L’idée ne t’es bien entendu pas venu tout seul, non disons plutôt que dans la famille, vous étiez plutôt religieux. Cette croix-là, est le seul héritage qu’il te reste des Leavenworth. Piètre consolation que dirais les autres, mais entre ça et les possibles résultats des coups répétés et dispensés par ton géniteur, franchement tu préfères une croix toute pourrie. Elle te rappelle d’où tu viens, ce que tu es : un homme tout banal. Un homme violent. Un survivant. Une force de la nature. Parce que si tes cauchemars te rappellent les mauvais traitements de tes parents, la violence de ton père, l’impuissance et les refoulements de ta mère, tu leurs a pardonné leurs conneries depuis un sacré bail déjà. La rancœur dévore les hommes, ça c’est le centre jeunesse qui te l’a appris, parce que quand t’as déboulé à l’urgence avec ta sœur de cinq ans à moitié morte dans les bras, il n’a plus été question de te laisser vivre avec eux : vos vieux. Non, on t’a piqué le bébé, parce que t’as beau faire des efforts, son prénom ne te reviens toujours pas, et puis on t’a envoyé dans une prison pour jeune. Parce que faut pas se leurrer, c’est ce qu’un centre de jeunesse est, une putain de prison juvénile. Avec des couvre-feux débiles, avec des adultes souvent abusif, parce que possédant trop de pouvoir et une tonne de jeune tout aussi mal dans leurs peaux que t’avais pu l’être dans la tienne. Pas d’avoir été battu régulièrement, ce qui a réduit ta vue d’ailleurs et te force à te faire chier avec des lentilles, non ça tu peux vivre avec, mais d’être aussi paumé qu’eux. Abandonné. On a beau croire, entre être battu par ses parents ou ne pas avoir de parent du tout, un jeune fait vite son choix. T’avais fait le tien. T’avais même tenté de fuguer l’endroit à quelques reprises, que tu te rappelles alors que tu rejoins la minuscule cuisine de ton appartement. Tu trouves le carton de jus de fruit et déjà tu le redresses, tes yeux cherchant un quelconque con prêt à te dire de baisser ça. Mais y’a personne ici, c’est chez toi, rien qu’à toi. Tant mieux. Tu peux boire comme un porc, on s’en fou. Et c’est ce que tu fais.

Ouais, t’as tenté de rejoindre ta famille, mais y’avait personne à ton arrivée. On t’a vite retrouvé aussi, t’as jamais été super brillant de toute façon, alors leur échapper ce n’était pas encore ça. Tu n’as pourtant pas compris la leçon avant plusieurs années, des années que tu as passé à tenter de comprendre la loi de la jungle qu’était le centre. À savoir que les plus forts sont en haut de la chaine alimentaire, ce qui est basique quand même. Mais ouais, t’as toujours aimé jouer le con et finalement, ça t’as servis le jour où t’es devenu un requin dans le bassin où t’étais coincé. T’as appris à nager avec les autres, à sourire, à rire. T’as arrêté d’avoir mal sans raison, là la douleur venait avec les coups, avec les insultes, avec ton impétuosité et ça a tout de suite fait plus de sens pour toi. Comme quoi te fallait qu’une raison pour comprendre la souffrance. Une douleur qui vit toujours en toi, comme une démangeaison, tu te grattes d’ailleurs. Ah bah non, finalement c’était qu’une piqûre de moustique, tant mieux. Tu remets le carton, presque vide, en place et toujours nu, tu t’approches du lit où la femme dort toujours. Est-ce qu’elle sait seulement qui tu es ? Elle sait qu’elle dort en toute innocence, à découvert, dans le lit d’un peacekeepers ? Ça en fait fuir certaine, ce qui toi, te fait bien rire. Petite nature. Non, elle ne sait surement rien, hier tu l’as ramassé dans une soirée, après ton service. Vous n’avez pas eu le temps de vous échanger vos hobbies et occupations personnelles, que tu faisais connaissance avec elle. Enfin, sa bouche, ses seins, ses hanches, puis le reste de son anatomie. Tu l’as surement convaincu que vous pourriez discuter plus tard, que ce serait même mieux au lit, ce qui n’est pas faux. Sauf que ce n’est pas arrivé, non, vous avez dormis. Elle dort toujours d’ailleurs et tu la rejoins, sans trop te questionner.

Depuis le centre jeunesse, tu ne te questionnes plus tellement, là-bas les grandes réflexions ne menaient jamais à rien de bien reluisant. Alors t’as perdu le bébé, t’as perdus le compte de tes fautes aussi, t’as testé tes limites et quand t’as eu l’âge de tout quitté, d’être jeté dehors surtout, c’était déjà la merde dans le monde actuel. T’as donc fait ce que tous les jeunes assez imposants physiquement, faisaient : t’as rejoint les forces de l’ordre. On t’avait donné une super belle brochure en plus, où on te promettait un avenir brillant, mais quand tu reluques ton appartement, tu te dis que c’pas encore ça. Mais hey, t’as jamais que vingt-quatre ans, y’a de l’espoir, t’as le temps ! Et pis au fond, tu l’aimes bien ton petit appart, il a quelque chose de rassurant, de familier. Pas compliqué, un peu comme toi. De toute manière, plus qu’un avenir tout scintillant, la brochure t’as jadis promis une carrière où tu ne t’ennuierais pas, et là, ils ne se sont pas gouré. T’adore ton boulot et t’allongeant contre la fille, qui émet un petit soupir, tu te dis que t’as encore un peu de temps pour dormir. Ouais, ton boulot, c’est toute ta vie. Parce que l’armée t’as donné ce que le centre n’arrivait pas à t’offrir, ce qu’on t’a volé pour t’y foutre : une famille. Sans le gouvernement, t’aurais toujours rien. Pas de grand bébé retrouvé, pas de parents maintenant décédés, mais surtout pas de boulot te permettant d’expulser ta violence, parce que t’en as un max de coincé en dedans, ni de sentiment de satisfaction. D’accomplir quelque chose de bien, d’aider ton prochain, d’être utile, de servir une plus grande cause, pour le bien de tous. Ouais, c’est le gouvernement et sa grande clémence qui t’as sauvé, alors tu embrasses ta croix, laisse la médaille de St-Georges retomber contre ton torse et te cale contre la fille. T’enfonces même le visage dans ses cheveux, passe un bras autour de sa taille et souris quand elle se tortille doucement contre toi. Avec de la chance, demain elle ne fera pas trop chier en apprenant ton métier et tu ne seras pas forcé de la corrigé quand elle te balancera ses conneries au visage. Si tu ne supportes pas les rebelles, tu supportes encore moins les bécasses incapables d’assumer réellement leurs opinions. Ce serait moche de commencer la journée en secouant une nana, non ? Tu verras bien plus tard, là t’as envie de dormir. Y’a même la douleur qui te revient.

T’as mal, encore. Tout le temps. T’as toujours mal en fait et t’as beau chercher pourquoi, tu ne trouves pas. C’est là en dedans, c’est dehors aussi, c’est partout…




›› Deuxième partie ; le test RP


Sujet 1:



T’aurais pas dû venir, voilà ce que tu te dis alors que tu t’enfonces toujours plus loin. Dans la neige. Dans le froid. Parlons-en de celui-là, il te lacère le visage, te fais même frémir les os. Putain, c’était une idée de merde de venir et pourtant, t’y es, t’avance même avec misère, mais depuis que t’es réveillé avec le bébé dans la tête, y’a une semaine, tu pouvais plus ignorer la chose. La douleur c’est réinstallé dans ta tête, surement parce que t’es posé à la Nouvelle-Orléan, parce que ça te rappelle ton enfance, tes mauvais coups. Tes bons coups, pas nombreux ceux-là, mais quand même. Ouais, la chaleur te manque, mais tu te contentes de serrer ton manteau contre ton corps. Temps de merde. Une merde blanche qui te colle dessus, super ouais. Et la douleur revient, te vrille les tempes. Outch. Un pas devant l’autre TY tu peux le faire, mais ça ne s’arrête pas, la ville est à l’abandon. Toi aussi, quelque part dans ce grand corps. Trop grand pour toi. Pas assez pour tes ambitions. Difficile à réchauffer. Bof, on survie à tout que tu te dis et tu pousses ton corps encore un peu plus loin. Si t’es là, ce n’est pourtant pas sans raison, tu y es venu pour fouiller un immeuble, mais t’étais même pas certain qu’il soit encore accessible. Existant. Au fond, t’allais peut-être faire tout ce chemin sans raison. Un peu comme quand t’étais môme et que tu cherchais ton chemin jusqu’à la maison. Jusqu’à tes parents, pourtant disparus. Eux, t’as cessé de les chercher, faudrait que tu fasses pareille avec elle. Le bébé. Mais, en dehors de tes relations, laisser tomber, c’est pas trop ton truc. Tu laisses ça aux autres. Toi t’avances constamment, t’arrêtes jamais. Tu ne sais pas comment de toute manière, t’as trop d’énergie qu’on te répète, mais là, dans la neige et tout seul, tu te demandes où tu l’as foutu, cette satané énergie. T’aimerais bien la récupérer, ça te réchaufferait.

Et l’immeuble il est où hein ? Tu lèves les yeux vers le ciel, jette un regard agacé aux nuages chargés de neige, à moins que ce soit seulement la neige transportée par le vent, t’es pas un spécialiste en météo putain, et tu soupires. Tes sourcils commencent à viré au blanc, t’as connu plus sexy, mais ici ça ne compte pas. Y’a que ton arme qui compte, une machette qui pend contre ton flanc, accessible en tout temps. Au cas où. Parce que. Histoire d’être plus sûr. T’es pas aussi con qu’on le croit, ça c’est qu’un mythe oui. Au fond, t’as l’instinct de survie, suffit de gratter et de bien regarder. Et voilà, t’atteint finalement Central Park, un coin que t’as jamais aimé, même quand New York était ta « maison », ici ça n’a jamais été que temporaire pour toi. Un site de passage. En attendant. Parce que. T’enfonce un pied dans la neige, te demandes même si tu ne devrais pas changer de route, parce que si y’a des saletés partout dans le coin, les rues sont toujours moins chiantes qu’une grande étendue de neige. T’as jamais été un fanatique de l’hiver, en fait tu détestes le froid. La chaleur c’est mieux quand même ! Tu lances un regard derrière toi, tu voulais revenir plus vite à la jeep en prenant un raccourcis, mais même si le lac est gelé, t’es pas sûr que ce soit bien intelligent. Ni que t’as envie de « profiter » du parc. Vaste étendue prête à t’avaler les pieds. Oh et pis non, tu pivotes, mais t’as pas le temps de te tirer, qu’un cri retentit. Tu figes aussitôt, retenant un battement de cœur alors que tu retiens ton souffle. Le silence pèse alors sur tes poumons, dans ta tête, t’attends mais rien ne vient. Que le silence, un truc que tu déteste. Parce que c’est jamais bon signe, parce que c’est trop lourd, parce que c’est statique. Le silence ça a de quoi faire angoisser, ceux qui le nient sont des connards ou des menteurs. Puis le bruit reprend, des pas dans la neige. Un frottement, des vêtements. Un halètement. T’es pas certain, c’est trop loin. Surement des carcasses animées, rien de bien étonnant. Mais quand t’essai de repartir, une fois de plus, ça reprend ! Putain ! C’est pas le cri d’un monstre ça, c’est celui d’un humain. Un cri à l’aide. Un cri qui t’appelle, formation oblige.



Au diable le froid et la neige, tu t’élances dans la poudreuse, sans ménager tes mouvements. Sans porter réellement attention à tes muscles qui grincent, tant pis pour eux. La muscu, elle sert à ça. Ils te supportent donc alors que tu grognes, pour apercevoir la victime. Celle-là même qui a crié. Un con se tient sur le bord du lac, précaire, t’as qu’à voir les plaques qui bougent plus loin. Le con va se noyer si ça continue et tout autour, c’est surement le pire tien, des zombies approches. Pas étonnant que la glace du lac commence à céder, y’a qu’à voir les cadavres qui y pataugent plus loin. La glace ne tiendra pas. Le con non plus. Si tu n’avais pas été emballé par cette brochure, y’a déjà sept ans de ça, tu sais que t’aurais rebroussé chemin. T’aurais laissé ce crétin crever, mais pas aujourd’hui. C’est un peu un défi, un peu un jeu. Un peu parce que t’es dingo qu’on raconte. Le gout du danger. Le gout du risque. T’aime, t’adore, tu carbure à ça. L’adrénaline c’est une drogue puissante, presque autant que les autres machins que t’aime t’envoyer quand t’es à l’abri en ville. Ta machette trouve le chemin de ta main et t’avance, tu pousses même un cri, « YO ! » attirant l’attention des créatures sur toi. Vas-y que tu souris, de quoi faire rouler les yeux de tes collègues, mais là y’a personne pour soupirer, personne que tu peux embêter. Juste le mec, sur le bord du gouffre, encore dans le néant quant à savoir s’il va vivre ou mourir. C’est pourtant le seul, toi t’as pas peur, t’as jamais réussis. Tu sais pas pourquoi, mais ton psy disait que c’était la faute à ton enfance, qu’à force de coup, tu t’étais détaché de la chose. C’est pas plus mal de savoir accepter la mort, mais faut que tu restes sur tes gardes qu’il disait, sinon tu pourrais te laisser prendre. Te laisser crever. T’aurais fait un bon kamikaze, mais les faits c’est que t’es plus utile vivant que mort. Alors tu brandis ta machette et tu défonces un premier crane, alors que tu t’approches du type, qui ne sait visiblement plus à quel saint se voué. Toi tu sais, t’as le tien. Tant pis hein. « Tire-toi de là, mec, tu vas défoncer la glace. T’y tiens pas, foi de TY ! » mais t’as beau dire, le gars ne t’écoutes pas vraiment. Il est trop anxieux, il a le regard fou, putain. Ça promet oui !

Alors tu grognes et tu repousse un corps, pour t’approcher et lui attraper le revers de son manteau, le projetant devant toi. Là, il s’affale de tout son long, il appâte les zombies, qui déjà feulent. Ils ont faim les petits, c’est clair, mais ils ont de la chance, tonton TY est là pour eux. Le gars se met à crier, il se débat et tu lui enfonces ta botte dans le dos, t’as jamais fait dans la dentelle, tu ne vas certainement pas commencer ici. Maintenant. « Ta gueule, tonton TY s’occupe de tout » que tu lui assures, de ta voix à moitié excitée, à moitié agacé. Les petites natures, c’pas trop ta force. T’as jamais su les gérer et tu ne sauras jamais, le lot de la plupart des Peacekeepers quoi. Tu redresses alors ta machette, balance ton bras et souris en sentant ton bras se réchauffer sous l’exercice. T’adores le combat, ça te fais planer, ça te fais du bien oui. Alors tu te lâche, tu laisses ton instinct prendre le dessus, l’animal qui sommeille en toi reprendre ses droits. Le sang gicle, une tête tombe, puis une autre. La violence, y’a que ça de vrai. Ça ne les achève évidemment pas, mais c’est bien plus amusant comme ça. Le gars est d’un autre avis, là par terre, mais tu lui sauves déjà les fesses, il ne va pas pleurer sur ta façon de faire. L’ingratitude, ça aussi t’as jamais su la gérer. Des dents claques près de son visage et alors qu’il cri, toi tu te marres, oh ça oui, et tu shoot dans la tête. Oh y’a bien un truc qui te tombe à moitié dessus, mais t’as été entrainé pour ça, tes réflexes sont bon. À ce stade, c’est quasi une obsession oui. Tu n’es plus totalement Tybalt là, t’es une bête primale, pas tellement différente des autres corps qui se rapprochent et se bousculent. Le sang t’excite presque les narines, mais le mouvement du corps sous ton pied te ramène à la réalité. Plus que d’en découvre avec les zombies, faudrait que tu le ramènes. Alors tu grognes et tu retires ton pied, avant de te pencher. Tu trouves son manteau et le hisse sur ses pieds, pour le pousser dans une direction presque sûre. Parce que c’est bien connu, y’a rien de facile dans la vie. Surtout pas ici. L’autre con hésite, mais tu balances ta machette, pousse un corps avec ton bras et ne fais pas attention à une mâchoire qui se referme sur ton bras. Avec de la chance, t’es assez bien couvert, la morsure ne t’atteindra pas. Parce que ce serait la honte quand même, de ne plus être toi. De devenir comme eux. Merde non.



« Avance, putain ! » que tu hurles au type devant toi, et il se décide enfin. Bon dieu, il était temps, c’est toi qui roules des yeux pour le coup. En plus, faut que tu le supervise, tout le temps de votre petite fuite, en plus de devoir repousser l’ennemi. Ce connard ne sert à rien. Tu regrettes presque de ne pas l’avoir laissé crever. Avoir su. Mouais, les autres vont bien se marrer quand tu vas revenir avec ta damoiselle en détresse ! Tant pis, tu te tires avec lui, sans le lâcher, même quand ça va et qu’il te le demande. Il sait marcher qu’il dit et tu rigoles, presque sexy malgré ton relooking tombeur des igloos, les sourcils blancs ça ne te va vraiment pas. « Ouais ouais, avance. J’ai pas fait tout ça, pour te laisser crever maintenant ducon » aucun risque que tu le lâche, pas maintenant. Et ce sera la même chose jusqu’à ce que t’atteignes l’extérieur de la ville, que tu le pousses, sans ménagement d’ailleurs, de l’autre côté de la porte qui servait autrefois à vous isoler du danger. Maintenant elle ne sert qu’à titre d’information. Plus loin, t’as ton jeep qui attend et tu l’indique d’un hochement de tête à ton, ton quoi tien ? Aucune idée. Le mec là, tout essoufflé et un peu insulté. Tu sais pas trop, tu t’en fous un peu aussi, mais tu lui souris, maintenant que le danger est plus loin. « Grimpe, je te ramène, vieux » que tu commences, tout à coup amical. Quand le danger est loin, tu sais te montrer agréable, faut pas croire, charmant même ! Tu grimpes sans plus attendre, tout sourire et dès que tu mets la clé de contact, la musique se lance dans l’habitacle. Tu dodeline de la tête, le chauffage soufflant déjà à plein régime et tu pointes sa ceinture au type, « mon jeep, mes règles, tu t’attaches. » Ouais, t’es chiant, un peu vieux jeu sur le coup, mais rien à foutre. Si tu prends le champ, au moins le con ne viendra pas se fracasser contre toi. Tu chantonnes même avec le mec qui s’époumone dans ta radio et offre un grand sourire au type, qui s’attache, les mains un peu tremblantes. « T’as froid ? T’veux des gants ? Des mitaines ? » okay, là tu te fiches de lui, mais voilà, c’est l’euphorie après le danger de mort. C’est grisant et toi, tu comptes conduire dans cet état, putain oui ! C’est pas sans raison qu’il doit s’attacher ! En attendant, vous avez de la route à faire et tu te dis que vous aurez le temps de faire connaissance. T’auras peut-être l’air moins con de le ramener. Ou peut-être que tu le ramèneras pas du tout. Ça reste à voir, mais en attendant, toi tu chantes presque en hurlant ; « well, my left hand's free! And your right's in a grip !! » Et la morsure du zombie ? Bah sera toujours temps de regarder plus tard, là tu chantes, ça se voit.



›› Troisième partie ; derrière l'écran



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