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Neven F. Rosier [SM]

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Neven F. Rosier [SM] Empty Neven F. Rosier [SM]

Message  Stephy Lun 6 Avr - 22:49

Nom : Rosier, par sa droiture, de par son acharnement et sa cruauté. Parce que la beauté à un prix, parce que les plus belles choses sont souvent les plus terrible. Un nom noble, mais tout autant tâché de sang que celui de tes cousins; Black ou Yaxley. Un nom que son père Rafaël lui a légué, non pas sans fierté, probablement le seul sentiment partagé par les deux hommes. Prénom: Neven, un prénom doux, qui roule sur la langue, qui se chuchote avec tendresse. Neven qui ressemble bien trop à « Never », soit jamais, pour ne pas que ce mot lui colle aussi à la peau. Pour ne jamais fléchir, pour ne jamais capituler, pour ne jamais abandonner ou douter. Faust, par sa noblesse, par sa richesse, parce qu'il appartenait à son grand-père maternel, un homme respecté. Pour qu'il tire de lui sa grandeur. Date et lieu de naissance: 24 juillet, à Godric's Hollow, dans le confort de la maison familial. Parce que les Rosier ne viennent pas au monde dans un lit étiqueté d'un numéro, non. Neven devait voir le jour dans la demeure familial, dans le cocon confortable de la chambre des maîtres, entouré de sa famille. Age: 19 ans, à s'acharner, à redresser le menton, à mettre en place des plans. Pour se soulever, pour faire briller plus fort son nom, pour qu'il éclate dans les yeux de tous et chacun. Nature du Sang: Pur, comme sa déviance, comme son sadisme, comme sa mauvaise foi. Pur et rouge, rubis, cramoisie quand il coule. Terrible et à la fois sucré, sang précieux, sang respecté, sang qui les dominera tous, un jour. Satut social: Fiancé depuis sa plus tendre enfance, à une jeune fille de la haute société au pedigree aussi impeccable que le sien. Rien de moins pour un Rosier. Particularité Magique: Aucune, quand on est Rosier, les particularités n'ont pas à être magique, elle coule dans le sang. Elles se subliment dans l'esprit, dans l'audace, dans la résistance. Cursus Scolaire: Politico-Magique, 9ème année, soit la 2ème année de son LAMA. Il dédaigne avec une constance ahurissante les cours optionnels concernant les moldus et les créatures magiques, qu'ils considèrent comme de véritables farces. Maison: Serpentard, comme la plupart des Rosier, parce que c'est là que les vipères sont les plus belles. Une minute vous profitez des fleurs et la seconde, vous êtes mordus. Serpentard la cruelle, la noble, la plus forte. Celle qui finira par vaincre, qu'importe les insultes qu'elle encaissera dans les années à venir. Composition de la baguette magique: 25cm, en Acacia, extrêmement rigide et possédant un ventricule de dragon. Aussi difficile que son maître, ne répondant qu'à ses exigences, elle se veut pourtant terriblement efficace et ne l'a jamais déçu. Neven l'utilise en permanence, en ressent même un besoin presque viscéral de la sentir contre sa peau et ne s'en sépare qu'en de rare occasion. Sans elle, il se sent vulnérable. Anxieux. Nu. Patronus: Il n'en a jamais créé, mais n'en voit pas l'utilité. Pourquoi vouloir un lapin ou un chien lumineux ? Les Rosier ont suffisamment d'argent pour lui en offrir un qui soit bien réel. Epouvantard: Un rosier qui se trouve dans l'ombre, oublié de tous, les branches abîmées, sans aucune rose pour le sublimer. Il craint la déchéance, l'oublie de son nom, la perte de l'éclat qu'il désire tant lui donné.


Votre personnage et la Bataille de Poudlard

Tout le monde à une grande histoire épique à raconter au sujet du 2 mai. Certaines sont touchantes, poignantes oui et font verser quelques larmes aux plus faibles, alors que d’autres sont parés de bravoure, de noblesse, de cruauté aussi. Évidemment, aucun étudiant ne s’est vanté d’avoir été du côté des mangemorts, étrangement, tout le monde était soit neutre, soit du côté de l’ordre du piaf de feu. Mais pas moi, je n’ai pas fait mon faux cul en prétendant avoir été du côté gagnant, parce que franchement, je suis d’avis que c’est le mauvais camp qui a gagné. Moi, je suis avec les sangs purs, qu’importe si le Lord était un peu fêlé, son idée venait d’un bon fond, d’un principe de base logique, et de ce fait, vous ne me verrez jamais cracher sur son idée. Sur sa folie passagère, oui, en fait j’aime bien le critiquer, parce que c’est bien connu : les perdants comme les absents, ont toujours torts. Mais alors, est-ce que j’ai perdu, moi aussi ? Moi qui savais pertinemment que mes deux parents seraient parmi le groupe des « méchants » ? Moi qui comptais me retourner contre mes camarades et les mettre hors d’état de nuire, peut-être même de commencer à tuer ? Parce qu’un bon Rosier sait tuer, mon grand-père me le répète depuis que je suis tout petit. Mais non, moi je n’ai pas perdu, absolument pas et pour la simple raison que je n’ai pas assisté à l’attaque.

Oh, je m’étais préparé avec soin, ce soir-là j’avais même prévu de m’amuser un peu, Avec Ulysse et quelques camarades, nous avions torturé quelques-unes de nos victimes préférées, mais j’ai toujours été trop gourmand. J’avais une pièce de résistance pour Aimée, une pièce pleine de serpent, pleine de ce que nous sommes, nous les verts : des vipères. Je ne sais plus réellement ce que j’espérais de sa part, ce que j’attendais comme réaction, mais ça a visiblement raté. Il se trouve que mademoiselle est fourchelang voyez-vous et je suis celui qui s’est fait mordre. Normalement je ne me plaindrais pas, après tout la souffrance élève l’âme selon mon grand-père, mais il semblerait que cinquante serpents soient suffisants pour empoisonner quelqu’un comme il se doit. Officieusement, j’ai été touché par un sort et on m’a mis à l’abri, Ulysse veillant sur moi. Un sort lancé par un autre élève, un avorton incapable de viser correctement. Officiellement, c’est surtout Aimée qui a su retourner l’arme contre moi. Est-ce que je me sens coupable ? Est-ce que je crois mériter mon sort ? Est-ce que de tomber dans le coma pour tout une semaine me semble juste ? Non, absolument pas et Aimée va payer pour ça. Pour m’avoir fait rater mon heure de gloire, pour m’avoir empêché de participer avec mes parents, pour m’avoir gâché mon ascension finale dans le monde obscure des mangemorts. Parce que mes souvenirs de la bataille se limitent à cette pièce pleine de serpent, à ce regard froid et à cette pièce en mouvement, celui des reptiles. La bataille du 2 mai est une énorme déception à mes yeux, une frustration perpétuelle et je suis prêt à affirmer à qui veut bien l’entendre, que si j’avais été du nombre, le camp gagnant ne serait assurément pas le même. Et tant pis pour les pertes, il y a toujours des idiots qui se prennent pour de la chair à canon.


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Message  Stephy Lun 6 Avr - 22:50

rose garden filled with thorns

juillet 1993 : Maison Rosier Senior

J’ai mal, mais je serre les dents, parce que le prochain coup ne tardera pas à venir. Mon père dit toujours qu’il faut serrer les dents, que ça empêche la plupart des cris de s’échapper, que ça filtre la petite douleur, celle qu’on doit oublier et que tous les Rosiers sont amenés à effacer de leur esprit et de leur corps, de la plus grande souffrance. Plus petit, je ne comprenais pas la différence, la douleur n’a pas de degré, elle est là où elle n’y est pas, mais non. Il avait raison, la souffrance a toute une palette de couleur, des nuances de rouge terrible. Alors je serre les dents, je serre les poings et j’encaisse les coups, je laisse mon grand-père me fouetter et plus que les lanières qui me laboure le dos, c’est le son qui me fait frémir. Je déteste ce son, celui de l’air qui siffle, pas étonnant que je ne puisse pas supporter la compagnie des serpents, quand bien même ma mère ait cherché à m’en offrir un petit. Mon univers est rouge en ce moment, un rouge qui se veut de plus en plus éclatant, à mesure que les coups s’accumulent et que la main du vieillard se stabilise. Plus il me frappe et plus sa motivation grandit, je sais ce qu’il attend de moi, ce qu’il a toujours exigé de ma part pour calmer sa fureur, pour faire taire le démon qui vit en lui : mes cris. Or, je suis têtu, bien plus que mon père que répète le vieil homme, il nous compare constamment, mais c’est toujours pire quand ce dernier est présent. Debout, dans un coin de la pièce, la mine sombre, ce dernier nous fixe avec un détachement que je connais depuis le temps : il a enfilé son masque impassible. Je subis ce genre de petite « leçon » depuis mes six ans, un âge plus que correct pour abandonner les fessées et accepter celle pour grand, soit les coups qui bleuit la peau, qui l’entaille et qui empêche les corps de se poser sur un lit, aussi confortable puisse être le mien. Avant, je fermais même les yeux, pour essayer de m’échapper, une idée de ma mère : « vole loin de ton corps, dissocie toi de lui, oublie la souffrance, échappe lui ! » Mais plus maintenant, non à quatorze ans, il est temps que je fasse face. Je m’y efforce donc depuis deux ans, à tenter de devenir un adulte, à me montrer trop orgueilleux selon ma mère. Elle ne comprend pas le but de l’exercice, elle ne comprend pas que je mérite tout cette souffrance, elle ne comprendra jamais que cela m’aide. C’est ainsi que sont fait les Rosiers, beaux et cruels. Mais au bout de trente minutes, je gémis, je n’en peux plus et un sanglot m’échappe. La main cesse alors tout mouvement, mon père retire son masque et s’approche, désapprobateur. Tant que je me tais, je suis un bon fils, mais quand je sanglote, quand je fais comme lui à mon âge, quand bien même j’ai battu tous ses records, il me regarde avec ce regard accusateur. Mon grand-père soupire dans mon dos, visiblement content et pour la première fois de ma vie, je l’entends fouiller sur la table derrière moi et je frémis. C’est là que se dissimule les autres outils, ceux qu’il n’a jamais utilisé, pas avec moi. Mais il ne me touche pas, non, il me contourne, moi qui suis toujours agenouillé, les mains sanglées sur le bois, les ongles enfoncés dans mes paumes. J’ai mal, mais je cherche à ravaler ma peur, parce que des deux sensations, c’est assurément la pire. Puis mon père accepte le tison et je cligne des yeux, le fixant avec un cri muet dans le regard, lui il a celui du condamné à mort. Je sais, tout comme lui, qu’il obéira. Il l’a toujours fait et le fera toujours, il ne sera jamais qu’un chien pour son père, qu’un outil et aujourd’hui, pour la toute première fois, il va me battre aussi. Il hésite pourtant, je le vois dans sa façon de tenir le bout de métal, alors j’acquiesce, un hochement de la tête et j’essaie de calmer ma respiration. Pourtant, quand ma peau brûle, je hurle. Fort, trop fort, à m’en crever les poumons, à m’en éraillé la voix. Si je détestais mon mois chez mon grand-père Rosier, cet été il sera encore plus difficile à traversé.

août 1996 : Demeure Avery

C’est plus fort que moi, j’ai un moment d’hésitation alors que j’attrape le bas de mon chandail. Je déteste me déshabiller quand je ne suis pas seul ou ailleurs que chez moi, mais la demeure Avery est presque comme la mienne. Je passe toujours trop de temps chez Ulysse, parce que c’est mon meilleur ami, parce que nous avons toujours été en contact, depuis tout bébé, et qu’il est donc mon plus vieil ami. Mais surtout parce que c’est mon voisin, la chance je sais. C’est donc le seul, en dehors de ma famille, à qui j’autorise la vue de mon dos, une vision trop choquante pour certain et ayant des risques d’attirer la pitié des autres. Mais c’est un réflexe chez moi, même seul avec lui, j’hésite et il le sait. Alors il me rejoint et parce que je me veux brave, parce que je n’ai pas peur avec lui, je vire le vêtement sans plus de cérémonie, pour lui assurer que je vais bien. Oui, je passe tous mes mois de juin chez mon grand-père et mon dos a récolté son lot de nouvelles marques, mais j’y survivrais, en fait cet été c’est même relativement bien passé. Je lui donne donc le change avec un petit sourire, histoire de confirmer ce que je tente de croire : tout va bien. Je ne peux pas m’allonger sur le dos, ni appuyer mon dos aux chaises coûteuses des Avery, pas avant encore une semaine, mais tout va bien. Oui, la douleur est mon lot quotidien, parce que mon père prend le relai de mon grand-père quand je le déçois, quand je n’ai pas une moyenne assez haute, quand je ne suis pas assez respectueux, quand je suis trop têtu. Les coups sont devenus mon quotidien, mais cette bouche avide qu’Ulysse plaque à la mienne, l’est tout autant. Si dans le sous-sol des pères Rosier je dois me taire, avec lui, je ne le fais que si le contexte m’y force. Mais pas ici, pas dans sa chambre, alors je gémis dans sa bouche, je gémis sous la pression de ses doigts contre ma gorge alors qu’il s’impose à moi. Voilà ce que ma douleur lui fait, voilà ce que je créer chez le somptueux sang pur : quand il me voit avec le dos en lambeau, il ne peut pas s’empêcher de me désirer. Et moi aussi. Alors je réponds à son baiser avec la même ardeur, sachant pertinemment que sa chambre est déjà verrouillée et pour lui, rien que pour lui, j’abandonne même ma baguette magique. Avec Ul je n’en ai pas besoin, je n’ai pas peur, jamais. Même quand il presse ses doigts trop fort à ma trachée, même quand il me regarde avec cet air malsain, même quand il enfonce ses ongles dans le bas de mon dos. Non, avec lui la douleur est délicieuse, elle est désirée, attendue. Il ne me bat pas comme les Rosier, il le fait avec bien plus d’amour, il ne cherche pas à me contrôler quand il me fait saigner, non, il me libère. Et je grogne de plaisir quand il me presse à lui, je souris même contre sa bouche, avant de lui mordre la lèvre inférieure. Nous ne sommes pas ensemble, nous ne le serons jamais, nos échanges, nos baisers, nos corps pressés l’un à l’autre, tout ça est secret. Ce n’est pas de cette façon que se comporte les sang-purs, nous avons bien trop à perdre pour être stupide et nous afficher. Et puis, ce n’est pas une histoire de sexe ou d’amour, non, notre lien est plus compliqué, plus complet. Alors je grimace un peu quand il me plaque au lit, mais bien vite j’oublie que mon dos me brule, pour me concentrer sur ses mains, sur sa bouche. Voilà ce qu’Ulysse, mon meilleur ami, mon amant, mon frère d’un sang aussi noble que le mien, me fait : il transforme la douleur en plaisir et m’en rend accro.

juin 1998 : Demeure Rosier Première

Combien de photo a-t-elle prise ? Combien de photo leur a-t-elle demandé de prendre ? Je n’arrive pas à y croire, alors que je me tiens debout devant la quasi-obsession de ma mère : Ory. J’ose à peine respirer alors que j’observe les nombreux clichés de la jeune femme, que je me rappelle maintenant avoir croisé à quelques reprises, plus jeune. Quand je ne pouvais pas parlé explicitement de la chose à mon père, le nôtre, à tous les deux semble-t-il. En fait, la réalité c’est que si grand-père ne c’était pas emballé en face d’elle, je n’aurais jamais pu croire que mon père avait commis ce faux pas. Avoir une fille de sang-mêlé, une bâtarde, c’était tellement stupide… tellement déplacé, surtout chez un Rosier. Et le chuchotement de maman ? Non, je n’y aurais pas davantage cru. Le cœur des femmes est faible et si ma mère m’a demandé de ne pas blesser la jeune femme brune que je trouverais sur les clichés, dissimulé dans sa chambre, j’ai bel et bien dépassé l’âge d’obéir à ma mère. Je ne suis plus un enfant, mais la vérité est là, devant moi, elle se tenait deux siège derrière moi durant le procès Rosier, Ory. Ma demi-sœur, abandonnée et rejetée par les Rosier. Mais pas par ma mère. Pourquoi ? La faiblesse féminine que me souffle une voix et j’acquiesce, même si je suis seul dans cette grande maison. Trop grande, maintenant que j’en suis le dernier membre libre. Suite à la bataille du 2 mai, j’ai passé une semaine dans le coma, temps qu’on a donné à mes parents, avant de les juger, avant de me les voler définitivement. Et puis on m’a légué une presque sœur en échange, bien piètre consolation, surtout pour un Rosier. Je comprends mon père, je comprends pourquoi il ne l’a pas gardé, je ne l’aurais pas fait non plus, mais je ne comprends pas comment il a pu la laisser vivre. Comment maman a pu le berner. Toutefois, je n’arrive pas à souhaiter du mal à la femme qui me fait face, tantôt souriante, tantôt songeuse ou seulement occupée à autre chose. Ma mère l’aimait, ça c’est plus que certain et nos quelques petites escapades en sa compagnie me reviennent, alors que je m’assois sur le bout du lit, un peu perdu, un peu essoufflé. Je n’aimais pas beaucoup Ory, quand j’étais petit, je ne comprenais pas pourquoi je devais voir une fille et même pas habillé avec de belles robes, comme les autres. Il se passe trop de chose, le temps file entre mes doigts et là, seul dans ce qui a un jour été la chambre d’Ory, je ne sais plus quoi penser. Qui a raison ? Les hommes Rosier qui battent leurs enfants ? La femme Black qui a épargné une enfant innocente, selon ses lettres du moins, pour tout de même rejoindre une guerre visant à éliminer les impurs ? Allez donc savoir vous ! Moi ça me fiche surtout un mal de crâne terrible. La seule chose dont je suis persuadé, c’est que notre lien de sang doit rester secret, pour l’honneur Rosier, pour que lorsque je serais enfin au sommet de la chaine alimentaire, elle ne soit pas une épine capable de me servir de faiblesse. Oh Ory, tu es née du mauvais père...

septembre 1998 : Poudlard

Je dépose ma valise sur mon lit et j’observe les environs, qui aurait pu croire que je reviendrais un jour ici ? Aussi tôt surtout. Je soupire et tourne la tête en direction d’Ulysse, un peu plus loin, occupé, lui aussi, à vider ses bagages. Poudlard hein ? Ça me ramène à nos jeunes années, à cet « avant » catastrophique, à nos années de cruautés sur les autres, certains élèves n’ont pas eu le temps de quitter ses murs et voilà qu’ils vont nous retrouver. Ça, ça m’arrache un sourire, qu’Ul me rend, même s’il ne se doute certainement pas de ce à quoi je réfléchis. Il sourirait, même s’il savait, peut-être même plus. Le duo terrible est de retour et contrairement aux nombreux menteurs, soit les enfants de mangemort et osant prétendre ne pas être du même avis que leurs parents tués ou emprisonnés, moi je compte être honnête. Mes parents ne sont pas au trou sans bonne raison, oh ça non, aucun risque. Le Lord avait tort, ça c’est un fait, il s’y est mal pris. Il a voulu éliminer les impurs, comme mon grand-père et mon père, mais moi je sais qu’ils ont tous tort. Les cadavres ne servent jamais qu’à empester et font une base bien instable pour un trône. Or, je ne compte pas laisser le mien descendre avec le temps et leur corps pourrissant. Je ne veux pas être le roi des morts, moi je veux un peuple vivant pour scander mon nom, pour me haïr mais s’incliner. Oui, je ne désire pas « éliminer » tous les impurs, je préfère les forcer à s’agenouiller et c’est cette idée qui grandit dans ma tête depuis que j’ai fixé toute une nuit durant les clichés d’Ory. Elle ne sera jamais vraiment ma sœur, mais elle est une Rosier et comme toutes les roses, ses épines se doivent d’être aussi belles que ses pétales. Je suis prêt à la respecter, en fait, une fascination est né chez moi, mais jamais ce ne sera l’obsession de ma mère, je m’y refuse. Pourtant, alors que je range ma valise sous mon lit, ce n’est pas tellement à cette fameuse presque sœur que je songe, mais bien à une autre brunette. Une certaine poufsouffle ayant osé attaquer le mauvais serpent : Aimée doit payer pour ce qu’elle a fait. Elle n’est pas encore ma priorité, mais elle le sera bientôt, une fois que j’aurais commencé à questionner les autres verts et argents. Je ne peux pas être le seul à trouver cette histoire de sang et d’études supplémentaires odieuses. Non, il est temps que les vrais gagnants se réunissent et qu’ils mettent leur talent en commun pour renverser la vapeur. Je refuse que l’on me fusille du regard dans les corridors, je refuse que les impurs puissent se sentir plus importants, je refuse qu’ils deviennent notre futur. Ça n’arrivera pas, pas avec moi. Pas avec nous, hein Ulysse ?
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