Con, Jovial, Immature, Simple, Arrogant, Amical, Franc, Malhonnête, Charmant, Opportuniste, Drôle, Sadique, Joueur, Égocentrique, Protecteur, De mauvaise foi, Compétitif, Mauvais perdant / gagnant, Affectueux, Manque d'empathie, Débrouillard, À une opinion sur tout, Arrangeant, Manipulateur.
Difficile à détester, Julian c'est le type auquel on s'attache en .2 secondes. La faute à son air avenant et à son sourire facile. Il est amical, marrant même, et puis il possède le charme de son père. Alors on lui résiste rarement et on se laisse avoir, on se fait piéger. On le laisse approcher et s'installer.
❖ Parce qu'il ne faut pas se faire des illusions, aussi charmante puisse être la bête, il n'en reste pas moins un clébard. Qui mâchouille les chaussures (juge un peu tout ce que vous faites, les gens que vous côtoyez ou même, le repas que vous comptez avaler) et n'hésitera pas à pisser, la patte dans les airs (il la ramène un peu trop et ne parlons pas même de sa fâcheuse habitude de chercher à charmer tout ce qui remue.) Alors, oui, on aime Julian, mais l'amour peut rapidement viré à la haine, si on traine trop en sa compagnie.
❖ Outre quelques exceptions, aka sa famille et quelques potes, Julian est du genre : tous pour un et tout pour moi. Bon, c'est différent avec sa soeur et ses deux colocs, mais c'est une autre paire de manche. Parce que tant que Julian ne c'est pas attaché à l'autre, il peine à ressentir une quelconque empathie ou sympathie vis à vis de l'autre. Lui, ça ne le dérange pas outre mesure, son psy c'est autre chose. De fait, il a appris à mentir, à faire semblant que le bien-être des autres (par exemple les habitants de la ville qu'il est censé protéger et servir, rien que ça ha ha) lui importe véritablement. C'est des foutaises, bien entendu.
❖ C'est que la bestiole possède un sens moral propre à sa personne - soit défaillant et franchement douteux. La violence ne lui fait pas peur, en fait il apprécie même une bonne petite baston. Il ne l'avouerait pas lors d'un premier rencard, mais l'odeur du sang lui file même parfois des petits papillons. Oui bon, il n'assume pas ouvertement son sadisme, mais c'est que ça ne plait pas trop aux membres des deux sexes. Comme s'il allait « littéralement » tirer sur quelqu'un, alors qu'il ne cherche qu'à « tirer son coup, » tsk.
❖ Très simple, Julian manque un peu de retenue lorsqu'il s'exprime. En réalité, plus il est intime avec quelqu'un, moins il se retient. Or, sa franchise est tout aussi adorable qu'elle peut être détestable. À son âge, il devrait savoir qu'il ne peut pas dire tout ce qui lui passe par la tête, sauf qu'il est un peu con. Parfois, beaucoup.
❖ Bien qu'il refuse d'être accusé de paresse, Julian n'est pas très vaillant. En réalité, il bâcle pas mal tout ce qu'il fait. La cuisine. Le ménage. Son boulot.
❖ Les seuls trucs qu'il prend réellement au sérieux, sont ses tâches au sein de la coloc (il fait les courses et réchauffe les lits, console les filles si besoin et s'assure qu'aucun intrus ne se glisse à l'intérieur.) Les rapports physiques, parce que sa luxure est plus forte que sa paresse, visiblement. Et enfin, la chasse, qui est un hobbies et une source de détente.
❖ Il aurait adoré être un chasseur, un vrai, à temps plein et tout. Sauf que voilà, la chasse ne rapporte pas suffisamment. Et Julian, en plus de sa passion pour les corps nus et les dimanches à se prélasser dans son lit, est terriblement dépensier. Avare, il n'a jamais suffisamment d'argent. Enfin, ça l'aurait aussi fatigué à mort de trouver des excuses pour sa mère et expliquer ses blessures, à chaque rencontre.
❖ S'il fait un flic plutôt moyen, Julian excelle dans son rôle de fils. Enfin, son père l'a toujours un peu mauvaise qu'il n'est pas voulu tenter le droit, mais la présence de Bailey amortit légèrement le choc. Disons le comme ça. Et du côté de sa mère, c'est tout l'inverse. Parce qu'elle le trouve si brave, si fort, si beau dans son uniforme - oui, ça compte d'abord. Ce qui explique que tous les dimanches soirs, Julian se présente pour un repas « familial » - sans son père. Qui l'a plutôt mauvaise, là aussi. Mais ça, un peu plus, un peu moins hein !
❖ Être flic, ça lui plait à Julian. La voiture (ses gyrophares), l'uniforme (ça emballe à mort, juré) et le droit de se battre avec plus con que soit (ça, c'est lui qui le dit, hein), sont des facteurs déterminant. Après, il profite surtout des extras à côté. Alors n'hésitez pas quand il vous arrête sur le bas côté, faites lui des avances ou proposez lui un peu d'argent. Il refuse rarement, mais ne soyez pas radin et ne jouez pas les allumeurs, il supporte mal ces deux défauts. Vous ne voudriez pas qu'il augmente votre amende, tout de même ?!
❖ C'est d'ailleurs de son père qu'il a hérité son côté véreux. L'un dans le droit, l'autre dans la police et puis, évidemment, au milieu il y a le pont. Le lieutenant Bennet, qui à pris Julian sous son aile et l'a poussé sous les ordres des Crawford. Les deux pères s'interchangeant leurs enfants, Bailey se trouvant sous la tutelle de papa Lecter. Un beau bordel, qui fait toujours rire Julian.
❖ Il existe donc un échange de service entre le cabinet Lecter et le poste de police, quand bien même tout le monde le nie. Sauf que voilà, des preuves disparaissent par ci, des dossiers par là. Tantôt c'est la faute d'un interne que raconte Julian, ou bien c'est la tête en l'air de Bailey, qui a égaré un machin au cabinet. C'est la faute de « quelqu'un » mais qui, mystère et boule de gomme !
❖ Julian connait Bailey et Kaisa depuis pratiquement toujours - Cecilia sa soeur, se voyant être l'une de leur meilleure amie. Elles sont un peu comme des soeurs, ou plutôt des cousines. Des gamines à embêter pour le plaisir, mais qu'il adore. Des filles à protéger des autres, tout en remarquant les changements au fil des ans. Des femmes avec qui il vit aujourd'hui, ce qui rassure tout le monde - qu'il aime dire, mais en fait non, ça inquiète davantage les pères qu'autre chose. Même son père sourcille parfois, mais Julian le soupçonne de l'envier. Lui, il ne peut décemment pas reluquer Bailey sans se sentir sale - un souci que Julian n'a pas, ha ha !
❖ S'il se targue d'être un homme indépendant, après tout il a déjà vécu seul et n'a pas même véritablement besoin de vivre en colocation, Julian est aujourd'hui dépendant. De ses deux colocs. De leurs attentions. Il n'a plus de souci avec la nourriture - c'est que MONsieur ne cuisine plus, sauf certains matins, par envie (parce qu'il veut convaincre une / les filles de faire quelque chose.) Ni avec le ménage - fait, comme par magie, en même temps que sa lessive. Non, Julian mène une vie de pacha et profite. De. Chaque. Instant.
❖ C'est d'ailleurs la faute aux deux filles s'il se balade aujourd'hui, du lit de l'une, à celui de l'autre. Qu'il surveille leurs allées et venues. Qu'il critique leur rencard - tente parfois de les séduire et de leur couper l'herbe sous le pied. Possessif ? Un peu. Il ressemble aux chats errants qu'il aime bien glisser dans la maison. Junkie d'affection. Il c'est d'ailleurs accordé le titre d' « animal de compagnie » de la coloc. Ce qui inclut qu'en plus de le nourrir et de nettoyer derrière lui, les filles doivent le papouiller et l'aimer. Avec ça, il se permet même de s'étaler dans le lit de l'une et de l'autre. Ils vivent tous ensemble après tout, faut pas être radine les filles, pfeuh ! Alors, oui il est envahissant, mais c'est fait avec amour.
○ supernatural › Fut une époque où les Lecter chassait, mais pas le cerf hein. Non, non. L'une des arrières grand-mères de Julian, aurait péri sous une attaque de wendigo. Une sale affaire, étouffée par la police évidemment, après avoir été réglé par des chasseurs - sauvant in extremis l'époux et le fils. De là, la chasse est devenue une évidence chez les Lecter. Au moins le temps d'une génération. Grand-papa Lecter faisait un chasseur plutôt doué, jusqu'à ce qu'il soit dévoré par une créature - Julian n'a jamais sut laquelle. À huit ans, on ne vous fournis pas ce genre d'information, voyez-vous. De là, la chasse n'a plus été. On a arrêté de faire le récit de ce qui rôde et hante, à Julian. Mais il n'a pas oublié, quand bien même sa mère à toujours refusée de croire les histoires - de mauvais goût d'ailleurs - de son beau-père. Pour Julian, les monstres ont toujours existé et son père, à ses 18 ans, à fini par assumer entièrement son rôle - de fils de chasseur, parce que lui n'a jamais aimé se salir les mains au sens littéral. Il lui a ainsi suffit d'une chasse aux vampires, pour que Julian réalise qu'il était fait pour ça. Tuer, des monstres - une excuse comme une autre.
○ blackwater falls › Les Lecter sont dans le coin depuis déjà plusieurs générations, ce que même les activités de son grand-père n'auront pas su renversé. Non, Julian à grandit à Blackwater et ne se verrait pas aller ailleurs - sauf pour chasser une semaine ou deux, les monstres ou quelques touristes sur une place. Mais il préfère les monstres, plus satisfaisant voyez-vous ! En attendant, histoire de ne pas s'encrouter - ou devenir malheureux - Julian à fait policier. Ce qui lui permet de rôder partout à travers la ville, de poser des questions gênantes / personnelles et d'entendre tous les petits potins, dans un naturel certain. Sa position de pouvoir lui plait, même si c'est un petit pouvoir. Mais après tout, qui dit de grands pouvoirs, parlent de grandes responsabilités - et ça franchement, pour un type qui n'arrive pas à garder en vie un poisson rouge, il préfère éviter.
○ modern tragedy › Il en faut beaucoup pour traumatiser Julian, probablement parce qu'il n'est pas très « net » dans sa tête. Certains se rongent les ongles, d'autres ajuste leur bouton de manchette, Julian à besoin de zigouiller des gens, de temps en temps. Il ne juge pas.
Quant à la disparition de la fille du défunt maire, il a bien entendu participé aux battues. Parce que c'est ce qu'on attendait des flics, lui y compris. Ça étouffe un peu les rumeurs, qui vont et viennent parfois, à son sujet. Donc il a participé, mais bordel qu'il c'est fait chié. Honnêtement, il n'en a rien à faire de la gamine. Pas plus que les élections l'intéresse. Lui, tant qu'on continue de le payer et qu'il peut continuer d'enfiler son uniforme - et les avantages qui vont avec - tout va très bien.