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J a e g g e r ☀ One of the boy [ALP]

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Message  Stephy Mer 28 Aoû - 18:06

Jaegger Léone Vallès
PROFIL DU PERSONNAGE :
PRÉNOM ✘ Jaegger (Léone) - NOM ✘ Vallès - ÂGE ✘ 21 ans - DATE DE NAISSANCE ✘ 12 avril - LIEU DE NAISSANCE ✘ Paris - ORIENTATION SEXUELLE ✘ C'est encore en cours de recherche... - STATUT SOCIAL ✘ Modeste - STATUT PERSONNEL ✘ Célibataire - ÉTUDES ✘ Médecine - FACULTÉ ✘ Descartes - GROUPE ✘ J'aime plus Paris - SOSIE ✘ Chelsea Kane Staub.
PROFIL DE LA PERSONNE :
PRÉNOM OU PSEUDO ✘ (bat)Stephy & Chupa Choops - ÂGE ✘ 26 ans - COMBIEN DE LIGNES FAIS-TU ✘ Environ 70 minimum (j'ai compté un RP au hasard) mais ça dépend de mon partenaire - DEPUIS QUAND FAIS-TU DU RP ✘ Sur forum 9 ans je crois, IRL depuis 12 ans - COMMENT TROUVES-TU LE FORUM ✘ Il est joli, j'ai entendu dire que les membres étaient adorables aussi ! - OÙ L'AS-TU CONNU ✘ Via Loë R. Roussel et ses messages subliminaux. (Pas discret du tout...) - TA PRÉSENCE ✘ Hum, une fois par jour, sinon au 2 jours. Niveau RP c'est au moins au 3-4 jours max. - PERSONNAGE INVENTÉ OU SCENARIO ✘ Inventé - AUTRE(S) COMPTE(S) ✘ Nope.
Code:
[b]Chelsea Kane Staub [color=#cc3333]✘[/color] Jaegger L. Vallès[/b]

Depuis quand es-tu à Paris ?
Jaegger est à Paris depuis déjà trois mois et elle s’y perd encore et encore. Il n’y a rien à faire, ses frères ont beau lui dire qu’elle est française et qu’elle devrait s’y retrouver, après tout elle comprend le français non ? Oui eh bien ça ne suffit pas ! Elle y est peut-être née, mais c’est en Angleterre qu’elle a fait ses premiers pas, ELLE ! Du coup, elle est là depuis trois mois, mais vu comment elle se perd en permanence dans la ville, elle a plutôt l’impression d’être débarquée hier, les bras croisés et une moue à la bouche. Pareille au jour de son arrivée, eh oui ! De quoi rendre ses frangins agressifs.
Apprécies-tu la vie à la capitale ?
Ah Paris, c’est si joli, si romantique, mais en fait tout ça c’est un peu trop fleur bleu pour elle. En effet, Jaegger a beau apprécier la capital, elle n’en est pas non plus fan. En fait, la pluie de son chez elle lui manque et elle comprend sans difficulté son père qui a préféré rester chez les anglais. Paris c’est un peu la ville des cons pour elle, des gens qui ne savent pas laisser passer les autres et elle ne parle pas du fait qu’elle est une nana, elle-même à tendance à l’oublier, mais voilà, un peu de savoir-vivre, ça ne fait pas de mal ! Du coup, elle apprécie, mais elle se fait bien chier aussi. Comment ça, jamais contente ? Pfeu ! Donnez-lui un terrain de foot, un ballon et elle sera PARFAITEMENT heureuse. Au diable les balades romantiques et le soleil, le mauvais temps c’est bien mieux pour les matchs bien corsés.
Quelle est une journée type en semaine avec toi ?
Le matin, avec Jaegger, c’est chiant, sauf si on est un Vallès bien entendu. Parce que tout le monde se lève dès l’aurore, avec les petits oiseaux et tout ça vous voyez. Puis c’est jogging, avec ou sans les frangins, mais surtout avec, parce que sinon elle se perd obligatoirement pour une bonne heure. (Quoi qu’une heure de plus, ça ne peut pas être mauvais pour elle. Mais c’est chiant pour ses frères, qui doivent du coup la retrouver. Et les descriptions d’endroits, ce n’est pas leur fort dans la famille, ahem.) Bref, après le jogging, un déjeuner de champion s’impose, au diable les toasts, elle s’enfile facilement quatre œufs, une pile de bacon, une montagne de fruit, trois ou quatre saucisses, la moitié d’un fromage et le tiers d’un pain. (Courir, ça ouvre l’appétit.) Puis tout dépend du jour auquel elle fait face, la semaine elle file en cours ou à la bibliothèque, parce que si elle tient à garder la moyenne nécessaire pour un jour devenir médecin, elle a intérêt à faire fonctionner sa tête. Si c’est le weekend, elle se jette littéralement sur le premier terrain de sport / parc ou coin d’herbe disponible, avec un ballon. La nature du ballon dépend des jours; foot, football, basketball, c’est selon son humeur et sa compagnie. Parce que normalement l’un de ses frangins l’accompagne ou des amis de ses derniers, le sport c’est bien, mais seul c’est plus chiant. Elle peut perdre des heures le nez dans les bouquins ou sur le terrain à suer, d’ailleurs sa coiffure n’a pas la moindre importance et qu’elle soit trempe de sueur, non plus. Puis, que ce soit pour étudier ou jouer, elle finit toujours dans un café pour encore manger, parce que les deux occupations l'épuise. En fait, elle adore manger et s’il y a un truc qu’elle aime de Paris, c’est sa nourriture. Alors elle dévore, encore et encore, pas comme une dame, mais ça aussi elle s’en fiche, avant de rentrer à la maison et de se perdre en chemin. Sauf qu’elle a beau râler, en fait Jaegger adore l’impression de redécouvrir Paris à chaque fois, s’y perdre c’est plus amusant qu’il n’y parait. Normalement la journée se termine avec l’un de ses frangins ou amis qui la ramènent à la maison, soupirant, râlant, voulant la massacrer tien. Évidemment, s’en suis les prises de becs habituelles avec ses frangins, les batailles de coussins, la lutte gréco-romaine puis une collation avec de retourner au lit, parfois après avoir révisé et fichu des miettes partout dans ses bouquins, parfois après une autre course à travers la ville, durant laquelle elle se perd encore. La vie ça pourrait être pire.
Le programme Erasmus t'as apporté quoi ?
Pour le coup, rien du tout. Parce que si Jaegger n’a jamais mis les pieds en France, elle y est née et donc, c’est plutôt pour rejoindre ses frères qu’elle se trouve là. Pas parce qu’elle avait envie de découvrir Paris, en fait elle vivait très bien sans, mais comme sa mère est morte l’année précédente et que son père avait besoin d’un peu d’air, une façon polie de dire qu’il pétait un peu trop les câbles pour qu’elle reste avec lui, ses frères l’ont pris chez eux. C’est donc le bonheur total pour eux tous, parce qu’évidemment des bourrins ça adorent s’entasser dans les appartements et devoir endurer la présence d’une petite sœur. Ce qui limite évidemment les visites féminines de toute sorte et l’absence de tout vêtement, que ses adorables frères affectionnaient tant avant sa présence. Ah, la vie de famille !
Quel type d'études est-ce que tu poursuis & dans quelle faculté ?
Unique fille de sa famille, Jaegger est aussi le plus intelligente, enfin c’est ce que ses frères s’amusent à lui rappeler et dans la famille, ce n’est pas nécessairement une qualité. Il n’y avait que sa mère pour la soutenir réellement et puis avec le temps, son père c’est fait à l’idée aussi, sa fille était douée dans les sports, mais aussi dans les maths. L’un n’empêchant pas l’autre. Puis il y a eu la maladie de maman, son cancer oui et le coût de la vie qui augmente, donc la jeune fille c’est tourné vers la médecine. Pourquoi pas hein ? On aura toujours besoin de médecin et ils font pas mal d’argent, de quoi mettre sa famille à l’abri du besoin donc. Ensuite il y a eu le choix de son école, là elle s’est bien prise la tête, son père n’y comprenant absolument rien. Au vu de ses notes, elle a eu le choix, mais elle a choisis Descartes au bout du compte. Pas parce qu’elle lui semblait meilleure, en fait tout se ressemblait à son humble avis, mais parce que ses frères vivaient plus près de celle-ci et que le trajet serait plus agréable. (Ça c’était avant d’apprendre qu’elle ne savait pas s’orienter dans la capital, bien entendu.)
Durant combien de temps es-tu prêt à suivre des études à Paris ?
D’un côté, Jaegger dirait le moins longtemps possible, parce que Londres lui manque, ses amis aussi, sa vie quoi. Donc elle préférerait y retourner et terminer ses études là-bas, quitte à prendre un appartement, pour moins embêter son paternel, mais elle est plutôt réaliste. DONC, elle sait qu’elle a toutes les chances de terminer ses études en France. Bref, pas de retour auprès de papa avant la fin de ses études et vu comment tous ses frères, sauf un, sont tous là… elle commence aussi à comprendre qu’elle ne risque pas de rentrer du tout. Devenir une véritable frenchie ? Il semblerait que oui, après tout, ses frères n’arrêtent pas de lui répéter qu’on n’échappe pas à ses origines et qu’un bon Vallès s’habitue à tout ! Ouais ouais.
Est-ce que l'idée de vivre en cité universitaire t'as déjà traversé l'esprit ?
C’est là qu’elle voulait se diriger au départ, ça aurait été tellement plus simple que de vivre avec ses frères, sauf que voilà avec sa famille, on ne peut pas faire ce genre de choix. Et tant pis si tout ce beau monde se marche sur les pieds parce que l’appartement est trop petit pour contenir quatre adultes, lorsque papa Vallès parle, tout le monde écoute. D’ailleurs, pas la peine de suggérer aux trois frangins que papa n’en saura rien, ils ont tous trop peur d’y perdre la tête ou quoi que ce soit de plus important et qui leur pend entre les jambes, et ce, même si papa Vallès est loin. Non non, ils sont censés veiller sur leur petite sœur, qui pourtant clame haut et fort être bien assez grande, et même s’ils sont d’accord avec elle pour dire qu’en fait elle tient davantage d’un mec que de la donzelle en détresse (sauf lorsqu’elle se perd, là c’est assez pathétique), ils ne dérogeront pas aux exigences de leur paternel. Du coup, les frères adorés râlent, parce que la garçonnière est fermée, parce qu’ils ont dû abandonner l’une des trois chambres minuscules à leur cadette et que dorénavant ils s’entassent dans les deux restantes. La vie de famille, y’a que ça de vrai il parait !
QUESTIONS S'IL VOUS PLAIT
RACONTER MON HISTOIRE ÇA ME BOTTE !
il est tant de passer à l'histoire
Assise au sol, une moue au visage, je boude. Ça ne m’avancera à rien, mais au moins ça a le chic d’embêter mes frères et ça, c’est justement le but recherché. Pourquoi est-ce que je boude ? Mes frères vous diraient que c’est pour les mêmes conneries et là, ils n’ont pas tort, mais j’aimerais bien les y voir, moi aussi ! Grandir dans une fratrie, alors qu’on est la seule fille, la cadette en plus, alors que votre père ne désirait que des garçons, c’est parfois l’enfer. Je me fiche bien de ne pas pouvoir jouer à la dinette avec eux, je ne veux même pas de jolies robes, non, je désire seulement pouvoir avoir le ballon aussi ! Il me semble que ce n’est pas sorcier, mais ça, ils sont tous trop bête pour le comprendre. Je suis trop petite, je suis une fille, je suis trop jeune, je suis totalement à leur opposé donc et ça m’agace. Ça me fait rager oui et alors que les autres enfants présent dans le parc continu leur jeux, qu’un petit groupe de fille ose même m’approcher lentement, je me redresse pour me ruer dans le dos de mon frère le plus près et le plus jeune : Keiran. Je le bouscule de mon petit mètre et il tombe au sol dans un cri, ce qui fait hurler de rire le reste de mes frères.
- Alors comme ça je suis trop petite hein ?! Crève Kei ! CRÈVE !
- Mais arrête, aaaah ! Arrête ! T’es une fille !!
- NON ! Je suis une Vallès et je veux le ballon !
Là j’ai capté leur attention et pendant que Keiran se retourne et tente de me rendre la monnaie de ma pièce, c’est finalement Averill, l’ainé de notre petit groupe de sauvageon, qui m’attrape par la taille et me soulève sans difficulté. Il me remet sur mes pieds, me fiche le ballon dans les bras et me souris. J’ai gagné ma place, encore une fois, mais ce serait bien que ce ne soit pas un combat quotidien et qu’ils se rappellent qu’avant d’être une fille, je suis leur sœur et donc, que le tout s’annule. Je vaux aussi bien qu’un mec, je suis même plus rapide et puis je mange un petit déjeuner aussi gros que les leurs. En fait, je fais tout comme eux depuis que je sais marcher, il va bien falloir qu’un jour ils me lâchent la grappe !

Debout devant mon miroir, j’ai beau me tourner et me retourner, je ne vois pas en quoi je suis si différente. On n’arrête pas de me dire que je suis une fille, que je dois changer de comportement, enfin on n’incluant pas du tout ma famille. L’adolescence, c’est chiant, ça ne me va pas du tout, d’ailleurs mes frangins s’amusent bien à ce sujet. J’ai commencé à me développer et ça les tous faits marrer comme des baleines, bande de con ! Je n’ai absolument pas demandé à devenir une femme, d’ailleurs ma poitrine n’a rien de phénoménale et c’est tant mieux, parce que je ne pourrais pas l’assumer. Alors je me tiens devant ma glace, m’observant presque avec crainte, rien qu’en sous-vêtement, jusqu’à ce que ma porte s’ouvre à la volée et que Chester entre en gueulant, pour me balancer une serviette humide à la tête.
- Merde, Jaeg tu peux pas ramasser tes affaires comme tout le m-!
Ah tien, son discours s’arrête là et mon reflet le dévisage. Il est tout surpris, il me regarde de la tête au pied, grogne un truc et attrape le premier truc à portée de main, se trouvant dans ma chambre, un ballon de foot, qu’il balance dans mon dos.
- Putain, t’es con Jaeg, habille toi !!
C’est moi où il a rougit ? Bon ça y est, moi aussi je me sens mal. Je suis officiellement passé de l’autre côté de la frontière et déjà de grosses larmes se forment dans mes yeux. Je suis une fille, je ne peux pas y échapper et je trouve ça injuste, tellement injuste ! J’aurais voulu être un garçon, pouvoir me balader torse nu sans m’inquiéter et battre mes frères lors de nos tournois de lutte maison. Mais non, ça n’arrivera pas et ça arrive à me couper l’appétit, moi qui pourtant dévore tout le temps. Pour la première fois de ma vie, je me fiche totalement que mes frères me démontent, en bas dans la salle à manger, proposant que mes règles sont trop douloureuses (on voit bien qu’ils n’ont jamais connu la chose pour la diminuer de la sorte), que je dois pleurer sur ma dernière défaite (je suis mauvaise perdante et ?!) ou encore que je dois être en train de me faire une beauté (depuis quand est-ce que je perds du temps comme ça hein ?) Je les emmerde tous ce soir, même mon père qui pourtant est notre chef à tous, je les déteste tous d’être ce que je ne serais jamais. Moi je suis destiné à finir comme maman, à être dominé par plus fort que moi ? Non, je refuse et voilà, je viens d’entrer en pleine crise d’adolescence à ce qu’il paraitrait.

Encore une fois, j’ai dû sortir de la maison pour arriver à étudier un peu, ça agace papa au plus haut point de me voir le nez dans les bouquins. À croire qu’il est aussi con que mes frères, en même temps vu comment ils font tout ce qu’il leur dit, ça ne m’étonnerait même pas. Et là, assise sur le bord de l’eau, je me réjouis qu’aujourd’hui la pluie ait pris congé, ça me permet de lire sans avoir à me cacher sous un quelconque abri. Évidemment, si papa comprenait que de savoir compter correctement et écrire ne bousillait pas ma place dans la famille ou dans l’équipe de foot de l’école, peut-être que ça se passerait mieux à la maison. Sauf que maman est morte et que depuis plus rien ne va. Plus j’y songe et plus j’ai du mal à lire, ma vue se troublant sous mon chagrin. Bon dieu qu’elle me manque, tous les jours, surtout durant les repas quand je constate que nous allons encore manger les petits plats d’Emy, l’épouse d’Averill. Dire que son départ pour se marier et fonder une famille avait été notre premier « départ » dans la famille, maman à fait fort en partant en deuxième. Sa cuisine me manque, son sourire, ses câlins et ses baisers soufflés sur le sommet de mon crâne. Elle me rassurait, elle savait me faire comprendre que je pouvais être une Vallès, une dingue de sport donc, mais aussi une brillante élève.

C’est son cancer qui m’a donné envie de prendre médecine d’ailleurs et assise là, à me moucher avec la manche de mon pull, je chasse mon chagrin en me rappelant que je dois me remettre au boulot. Maman n’aurait pas voulu que je prenne du retard, elle me soutenait toujours en douce, quand papa était occupé ailleurs et ça, ça me fait finalement chialer comme une idiote, avec le nez qui coule et les gémissements pathétique qui vont avec. Mais je sais très bien que je ne pleure pas que la parte de ma maman ou le départ de mes frères, je pleure aussi le mien. Parce que papa a commencé à tous nous virer à l’étranger, il parle de mère patrie, mais sérieusement on en a rien à foutre. Ce n’est pas parce que nous parlons tous français et qu’il y a vécu avant de rencontrer maman, que mes frères et moi-même y sommes nés, que nous avons réellement envie d’y retourner. Sauf que papa a besoin d’air, il en a assez de nos conneries, surtout celles de mes frères oui, mais évidemment moi aussi je dérange. Avec mes bonnes notes, avec mon allure de fille, parce que j’ai beau combattre et ne pas m’attacher aux mêmes intérêts que les autres, je ne vais pas non plus changer de sexe pour lui faire plaisir ! Et je sais que dans quelques mois, moi aussi, je vais rejoindre mes frères, dont Keiran qui a piqué une crise tellement monstre qu’il a détruit le vaisselier. Alors assise dehors, je profite de mes derniers instants à Londres, parce que dès que le semestre sera terminé, je m’envolerais probablement pour la France, rejoindre mes trois frères. L’enfer en somme…

Je suis en sueur, mes muscles me tirent derrière les jambes et mes poumons me brulent, mais ça ne compte pas. Bon, okay ça compte un peu et je ralentis, pour finalement me poster près d’un arbre, la tête relevée pour bien aspirer l’air dans mes narines et ensuite la filtrer par ma bouche. Je n’aurais pas dû pousser le jogging aussi loin ce matin, pas dans mon état, parce que la colère a beau être un bon moteur, quand il marche à pleine régime depuis plusieurs jours il finit par lâcher. Pour la première fois de ma vie, je suis vraiment en colère contre mon père et je ne le vis pas bien. Vous savez ses histoires sur les filles à papa ? Bah c’est souvent vrai, j’en suis une, même si tout le monde vous dira plutôt que je suis le fiston à son papa oui. J’adore mon père, en fait je le vénère et même si on a nos différents, qu’il ose refuser de nous rejoindre à l’étranger, ça me tue. Tout cet exil en France ne l’intéresse pas au final, il a seulement envie de vivre son deuil seul, comme un con, parce que là je refuse de lui donner raison sur ce point : finir seul dans une maison, pour pleurer sa défunte épouse, ça n’a rien de viril.

J’observe alors les environs, Paris est pas mal, mais franchement Londres me manque. Ici, les gens ne s’excusent pas après vous avoir bousculé, ils ne savent pas faire la file pour grimper dans un bus et quand on ose le faire, c’est souvent avec des idées bizarres. Je veux dire, quant à draguer une meuf, on peut trouver mieux que moi, clairement même. Puis, Desmond me dépasse et me fiche une petite claque derrière la tête, son jumeau le suivant en ricanant et je fronce les sourcils pour reprendre ma course, poursuivant mes frères.
- Tu prends du retard Jaeg !
- Je vais te faire mordre la poussière, Des ! Ches, arrête de rire !
Bon, mes frères sont insupportable, mais au fond, peu importe où je me trouve, tant que j’ai Desmond et Chester pour m’embêter, ainsi que Keiran pour râler, je crois que je serais chez moi. Même dans ce parc tout pourris de Paris, comme quoi on se fait à tout.
Stephy
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charming anti-PRINCE

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Date d'inscription : 30/05/2007

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