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Message  Stephy Lun 2 Mar - 19:33


let's get drunk mate
because no great story ever started with a guy having a salad
and if alcohol doesn't solve any problems, neither does milk

Je me laisse tomber sur ma chaise, en face de Dragan et pousse une nouvelle bière devant lui, la mienne retrouvant déjà ma bouche, pour que je marmonne contre le goulot « v’la la tienne, vieux. » Et vas-y que je la tète la saloperie, j’en avale presque le tiers, puis je la repose, pour observer les environs. C’est pas trop chiant dans le coin, pas de petite jeune pour nous casser les pieds, pas non plus d’autres profs, enfin pas pour le moment, je ne suis pas mécontent, au contraire. C’est bien beau Durmstrang, même si en fait non, c’est vraiment vieux et sale comme endroit quand même, mais bref ça fait un bien fou d’en sortir. Bon, je m’inquiète bien un peu pour mes deux frangins, mais tant pis hein, Ulfi peut assurément survivre une nuit sans moi, avec de la chance, il ira même perdre sa virginité. Ça nous soulagerait tous les deux s’il pouvait s’y mettre, dans tous les sens en plus. Dans tous les cas, ce soir c’est soirée entre mec pour moi, avec Dragan. Pas que ce soit mon meilleur pote, mais je sens que ce sera bientôt le cas, je l’aime bien ce type. Il a un humour foireux par moment, il a de la gueule, il sait l’utiliser, c’est un chieur et j’aime bien les chieurs, enfin tant que ce n’est pas avec moi qu’ils le sont. Bref, on s’entend relativement bien et ça suffit pour que je sois content d’être là, assis en face de lui, sur notre minuscule table, à m’enfiler des bières l’une après l’autre. Ont en es à combien là ? Quatre il me semble, mais je m’allume plutôt une cigarette et lui en propose une, tout en soulevant un sourcil, « t’en veux une ? » Bah ouais, je suis bien élevé quand même, je propose.

Je tire une taffe sur la mienne, me cale sur la table et relâche avec plaisir, pour hocher la tête, heureux. « Putain, ça fait un bien fou… » ah ça oui et je fixe presque avec adoration ma cigarette, pour ensuite sourire à Dragan, puis je remarque du mouvement sur ma droite : des femmes. Trois en fait, plutôt bien foutus, pas trop jeune et pas trop vieille, elles ont quoi, la trentaine je dirais ? Bof, je suis à chier en âge, j’ai pas envie de deviner, je me contente de les indiquer d’un hochement de tête à mon pote. « Minettes à six heures, mate un peu… » je le laisse reluquer un instant, mais il y met pas beaucoup du sien l’enfoiré, alors je fronce les sourcils, tout en souriant, « on fait le difficile, Drag ? Tsk, c’pas comme ça que tu vas te vider vieux. » Ouais bon, il a peut-être pas forcément envie de coucher, mais il a l’air tendu je trouve et c’est connu, le sexe fait des miracles avec les tensions. Je m’avance un peu sur la table, amusé, « tu les préfères plus jeune, c’est ça ? » Aller, je me marre un peu mais je reluque les trois minettes, dont une qui nous offre un sourire et à qui je réponds d’un hochement de la tête. Viens par-là poupée, y’a Dragan qui est tout seul. Mais pas moi, eh bah non, moi je sais que ce soit, je terminerais dans la chambre de Slavina, pas le choix. De toute manière, c’est pas comme si je voulais avoir le choix. Je reprends donc ma bière, tout en observant Dragan, alors il en veut ou pas, des bonnes femmes ? Parce qu’elles se tortillent en se demandant si elles doivent venir ou pas, à nous.
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Message  Stephy Lun 2 Mar - 19:34


J’prends la bière que Feli m’tend, en buvant une grande gorgée. Bon, c’tait pas que c’était pas bon, mais faudrait passer aux choses sérieuses, après, de l’alcool de vrais bonhommes, du genre qui brûlait la gorge. Ca faisait longtemps, je crois, qu’j’m’étais pas posé dans un bar pour boire entre gars. Bon, en même temps, quand on était supposé être mort depuis huit mois, on trainait pas trop dans les bars. Et on avait pas trop d’amis avec qui trainer. Bref, c’était pas l’plus reluisant des lieux, pas le plus plaisant non plus, mais au moins on nous ferait pas chier. Et puis, bon, c’est pas comme si Ewa allait se pointer ici, ou quelqu’un que je connaissais – c’était pas super bien famé. Si Laïla ou n’importe qui se pointait là, je l’étripais et le faisais rentrer à Dürmstrang fissa. Feli et moi on sortait pas pour se comporter bien, être exemplaire, fallait pas déconner. Je frappais le goulot de ma bière contre la sienne, ce qui était carrément stupide si vous voulez mon avis, genre ça vidait des fois la moitié de la bière mais c’était une coutume je savais plus trop où, avant d’en reboire, et de sourire en voyant mon acolyte de la soirée s’allumer sa clope, là, comme s’il en avait rien à foutre des autres. Non, pas comme si : en en ayant rien à foutre des autres. C’était ce que j’aimais bien, en lui, je crois. En même temps, avoir joué au connard sang-pur méprisant et méprisable pendant, quoi ? Deux, trois mois ? un truc comme ça, c’était relou. Fallait bien se lâcher un peu, se sortir son balai du cul. Enfin, j’aurai surement pas dit ça aux trois quart des sangs purs que je connaissais, ils en auraient fait une syncope. Bref, avec Felipe, tout était franc, pas hypocrite, vachement mieux. « Carrément. » Bon, j’taxais, mais j’avais les miennes quelque part, je pourrais lui en donner aussi.

Je la portais à mes lèvres, me penchant légèrement en avant pour mater la population de la salle, jambes écartées. Beau spectacle, la clope au bec, m’étalant, matant sans vergogne. Je relève la tête, pour voir le regard exagéré de Feli sur sa clope. « J’croirais presque que t’es plus accroc à ta clope qu’à Slavi, mec ! Boh, remarque, c’pas interdit d’avoir deux addictions. » Surtout des si plaisantes. Mais ça, j’comptais bien fermer ma gueule. Je relevais la tête, en l’entendant, suivant du regard le mouvement de sa tête. Pas dégueu, les gonzesses. Pas forcément mon style, quoi que la p’tite rousse plantureuse, avec ses lèvres bien rosies… Elle devait pas être dégueu. Sauf qu’un autre corps nu s’imposa à moi, pas roux, avec bien tout là où il fallait, et vachement excitant. Plus que la p’tite rousse. Quoi que, je suis presque sur qu’elle aurait plu à Ewa, je devrais lui proposer. Ou pas. Ok, on avait remis le couvert, mais genre comme ça, sans trop savoir pourquoi, ni sans se dire « bon, on va chez toi ou chez moi ? ». Non, ça c’était fait comme ça, pas volontairement, j’crois. Pas bourrés, mais bon… En même temps, j’y pouvais rien si elle était sexy, et que maintenant que je l’avais vue nue et touchée à peu près partout, j’en redemandais, merde ! « Oh, tu sais, j’ai pas trop de problème à me vider, mon gars. Je suis pas un puceau ! Et je suis sexy, j’veux dire, c’est pour ça qu’on s’entend si bien aussi, non ? Mate un peu les meufs qui nous regardent. J’suis certain que si je te renversais ta boisson dessus sans faire exprès, elles en baveraient, de voir ton torse bien dessiné. » J’avais aucun problème à admettre qu’il était sexy. Y’avait bien que les mecs qui doutaient de leur virilité, pour croire qu’on allait leur dire qu’ils aimaient les hommes, s’ils admettaient que certains étaient beaux gosses, non ? Pas qu’y’ait de problème à aimer les hommes, hein. Juste à se sentir vulnérable.

Je laissais échapper un rire, en l’entendant dire que je les préférais plus jeune. « Merde, démasqué. T’sais, je les prends au berceau moi : une fois leurs études à Dürmstrang fini, hop, un petit numéro. Je prenais une voix un peu ampoulée, trahie par le rire sous-jacent. Non mais tu comprends, c’est ta dernière nuit ici. Après, t’y remettras plus les pieds – à moins de pas pouvoir t’en passer comme moi et de devenir prof, mais bon. Faut marquer le coup. Y’a plein de pièces de l’académie intéressante pour ça, je suis sûre que tu mourrais d’envie de découvrir ça. » Bon, je disais de la merde, mais ça aurait pu que je dise ça. Et elles seraient toutes tombées dans le panneau – ou elles auraient très bien compris, et n’auraient pas résisté à mon corps d’Apollon. Ou elles assumaient parfaitement, et revendiquaient qu’elles donnaient leurs corps à qui elles voulaient. C’était vachement mieux, quand même. Elles étaient plus motivées, moins inhibées. Bref. « Ecoute mec… J’ai couché avec… Non, j’ai fait l’amour à Ro… Ewa. Putain, flingue moi de dire ça, même si c’est vrai. Et, elle va me tuer si elle entend ça, j’te castre si tu le répètes, c’est un putain de bon coup. On a remis le couvert. Deux, trois fois. P’t’être quatre. Mais putain, j’en ai encore envie. Je m’arrêtais un instant. Enfin, on peut convier la petite rousse, lui voler deux trois baisers, effleurer sa poitrine, elle a bien l’air partante. Slavi t’emmerderait pas, pas vrai ? » Ok, j’avais pas forcément envie, pas trop comme ça en plein milieu de la taverne, m’enfin. J’allais pas casser l’ambiance non plus. Pas que j’étais pudique, mais bon. J’avais envie de Rose, en fait. J’avais failli l’appeler comme ça, et je m’étais retenu juste à temps. Ca aurait fait bizarre, que moi, l’illustre inconnu, je l’appelle comme ça. Non ?
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Message  Stephy Lun 2 Mar - 19:34


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Dragan est vraiment un type bien, bon je ne le connais pas encore des masses, mais je l’aime bien, c’est un fait. Alors je lui souris quand il me balance sa connerie au visage : « J’croirais presque que t’es plus accroc à ta clope qu’à Slavi, mec ! Boh, remarque, c’pas interdit d’avoir deux addictions. » Aller, je me laisse même le droit de ricaner un peu, un hochement de tête à droite, pour appuyer ses propos, « si elle était là, tu dirais l’inverse à mon avis. » Non parce que entre Slavina et la cigarette, tu sais duquel ton système est en manque en ce moment. Les clopes, tu peux arrêter quand tu veux, suffit de le vouloir. Slavina par exemple, c’est autre chose. Cette femme te rend dingue, ton compagnon de beuverie n’a pas idée. Ça te ferait presque peur, de la vouloir autant, de l’aimer autant. Pourtant, t’es pas sur le point de lui demander sa main, mais ça te comprime quand même, là, dans ta cage thoracique. Merde. Bref, vaut mieux se concentrer sur lui, sur les meufs du coin, en toute insouciance, évidemment, parce que si j’essaie de l’aider à tirer son coup, moi je sais que ce soir, j’ai déjà un lit tout chaud qui m’attend. Alors je taquine un peu Dragan, signe que je l’aime bien, sinon je me ficherais juste de sa gueule quoi. Il les aime comment les minettes hein ? Moi j’ai l’image de Slavina qui danse dans ma tête, mais y’a aussi un regard et des joues roses qui s’imposent, mouais ce n’est pas aussi glamour que prévu tout ça. Enfin, il me répond quand même, « oh, tu sais, j’ai pas trop de problème à me vider, mon gars. Je suis pas un puceau ! Et je suis sexy, j’veux dire, c’est pour ça qu’on s’entend si bien aussi, non ? Mate un peu les meufs qui nous regardent. J’suis certain que si je te renversais ta boisson dessus sans faire exprès, elles en baveraient, de voir ton torse bien dessiné. » Là il me fait bien rire, ce grand con ! Il se mérite même une tape sur le bras, signe ultime d’amitié bien viril ouais. « J’sais bien que t’es pas puceau, suffit de voir ta dégaine mon vieux ! Mais faut être honnête aussi, c’pas à Durm qu’on tire son coup tous les jours, enfin y’a quand même pas mal de femelle qui enseigne mais… » et là ça me percute. En fait, Dragan se tape une prof ! Un instant, un petit quoi, j’ai un doute sur qui ça peut bien être. Puis, j’ai encore un petit instant où je suis presque jaloux, où je m’inquiète : il se tape Slavina aussi ? Mais en fait, même si c’est le cas, ça ne me regarde pas. Elle est libre, moi aussi et puis Dragan est bien foutu pour un mec, donc bon. Logique tout ça. Mais ça ne m’empêche pas de téter ma bière à nouveau, surpris.

Sauf que je me prends la tête pour rien et Dragan me le rappelle en se marrant de ma remarque sur les jeunettes, « merde, démasqué. T’sais, je les prends au berceau moi : une fois leurs études à Dürmstrang fini, hop, un petit numéro. » Là, pas le choix, je me marre à nouveau avec lui, passant à un doigt de recracher un peu de bière. Ce con ! Et il n’a même pas fini ! « Non mais tu comprends, c’est ta dernière nuit ici. Après, t’y remettras plus les pieds – à moins de pas pouvoir t’en passer comme moi et de devenir prof, mais bon. Faut marquer le coup. Y’a plein de pièces de l’académie intéressante pour ça, je suis sûre que tu mourrais d’envie de découvrir ça. » Putain ce qu’il est con, j’adore ça et je ris avec lui, tout en acquiesçant, signe que ouais, il a raison. Elle est excellente ! Après, est-ce que c’est vrai ? On s’en fou. Ce n’est pas important, pas du tout ! « Putain, vieux, c’que t’es con ! Ha ha ha ! Le pire, ça marcherait à fond ! » Oh que oui ! On se marre encore un peu, puis on se calme doucement, on prend un autre verre, parce que je fais signe à la serveuse, et là y’a le beau brun qui m’accompagne et fait tourner les têtes des nanas, qui se lance dans les grands aveux. « Écoute mec… J’ai couché avec… Non, j’ai fait l’amour à …» Okay, j’avoue tout, là je fige. J’entends déjà le prénom Slavina glisser contre sa langue, mais « Ro… Ewa » vient me rassurer. Merci putain. Y’a une limite à partager tout avec ses potes, on aurait peut-être dû cesser de se voir, Drag et moi. Connerie va ! « Putain, flingue-moi de dire ça, même si c’est vrai. Et, elle va me tuer si elle entend ça, j’te castre si tu le répètes, c’est un putain de bon coup. On a remis le couvert. Deux, trois fois. P’t’être quatre. Mais putain, j’en ai encore envie. » Bon, maintenant que le choc du « il se tape le même bout de paradis que moi » est passé, j’arrive à traduire ce qu’il me raconte. Je prends quand même la nouvelle bière, en avale une longue rasade et fronce les sourcils, tout en me frottant le front. J’essaie d’y voir clair là quoi !

Si j’ai bien compris, Dragan se tape Rose, enfin il se l’est tapé un soir, mais pas qu’une fois. Non, ils ont joués aux lapins et ce sont sautés dessus encore et encore. Et Rose ne veut pas que ça se sache, après faut dire que vu comment elle le traite, ce n’est pas ce qui m’étonne le plus. Ah les meufs, parfois elles sont dur à vivre, tellement difficile à comprendre. De vrai casse-tête, de vrai casse-couille aussi. Le « putain de bon coup » me fait sourire, maintenant que je comprends l’ampleur de son aveu. Ouais, bah je n’en doute pas franchement, vu comment elle est ! Et là, il en a encore envie, pas étonnant non plus. Enfin, de mon point de vu, mais je ne suis pas objectif, vu que je n’arrête pas de relancer Slavina, aka la meilleure amie de Rose, aka aussi vicieuse que Rose. Bref, tout ça est assez amusant quand j’y pense. Manquerais plus qu’on se fasse des sorties de couple, à quatre, ha ha ! Mais bon, ce n’est pas fini, il a fait une pause, le temps de boire, comme moi là, mais il est prêt à reprendre et moi, j’écoute. « Enfin, on peut convier la petite rousse, lui voler deux trois baisers, effleurer sa poitrine, elle a bien l’air partante. Slavi t’emmerderait pas, pas vrai ? » Okay, j’adore ce type et là je me permet de rire un bon coup, en lui balançant à nouveau quelques claques sur le bras, « ha ha ha nan, Slavi dirait rien. Mais… » je me penche un peu vers l’avant, un air de conspirateur au visage, « soyons honnête, t’as pas envie de la rousse. Et franchement, moi non plus. » Bah voilà, c’est dit, la nana a pas de chance ce soir. Elle est mal tombée avec nous deux, accros à deux corps de femmes, sans attaches. Mouais, tant pis hein.

Je me laisse retomber contre ma chaise, bois encore et termine ma cigarette, pour l’écraser. Ce soir j’ai davantage envie d’alcool que de nicotine, j’ai envie de me flouer l’esprit. De me détendre et je n’ai pas eu la chance de boire un max dernièrement. Pas avec mes frangins, pas avec notre arrivée ici et mes retrouvailles avec Slavina. J’ai été bien occupé, alors là je me lâche un peu, je bois encore et je soupire, souriant. En fait, je suis follement amusé par la situation, putain si on m’avait dit ça ! Je ris même un peu, l’œil pétillant de malice : « Mais sérieux, je m’y attendais pas. Vu comment Rose te casse les couilles constamment, j’étais certain qu’elle ne pouvait pas te supporter plus de dix minutes, mon vieux ! Remarque… les plus agressives sont les meilleures, nan ? Enfin, j’dis ça mais… » merde mon sourire se transforme un peu, parce que je viens de penser à Désirée et qui dit « ex-femme » dit aussi « mon fils ». Ça, je ne veux pas en parler, mais je me force à terminer ce que j’ai commencé, « mon ex-femme était agressive et c’était une putain de chieuse ! Et au lit, ça jamais valu Slavi. Jamais. Pas que c’était à chier, mais voilà quoi. » Je hausse les épaules et termine mon autre bière. J’en suis à combien là au juste ? Quatre  je pense et là j’indique la sienne à Dragan : « dit donc, faut me rattraper, gamin ! Sinon je vais tout boire et t’auras rien. » Je ricane de plus belle, fait encore signe à la serveuse, qui s’empresse de me resservir. Ce soir, je vais leur rapporter un bon petit pactole. J’en avale une petite gorgée, puis pose mes coudes sur la table, amusé « alors, raconte. Comment c’est arrivé ? Elle t’a giflé et c’est parti en couilles ? Elle t’a griffé partout ? Et comment t’as pu perdre le décompte d’ailleurs ! Raconte, fait pas ton prude, ont es entre pote là ! »
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Message  Stephy Lun 2 Mar - 19:35


C’était bon, de vivre une soirée aussi normale que ça. J’avais cru que jamais je n’en revivrai. Fallait dire que quand on mourrait supposément et qu’un cercueil vide était enterré dans le caveau familial pour avoir un lieu où se recueillir, on s’attendait à vivre en ermite le restant de sa vie. Alors oui, putain, c’était bon de vivre une soirée normale en faisant comme si tout allait bien. Non, pas comme si. Tout allait bien. J’avais Ludmi et Dada autour de moi – et il m’aurait tué si j’avais utilisé ce surnom devant lui -, j’avais retrouvé Ewa même si rien n’était simple, je m’étais fait de nouveaux potos, et même si le sortilège me pourrissait la vie à faire naître en moi des envies de violence que je n’avais jusqu’alors jamais vraiment eues, rien ne pouvait être aussi horrible que les moins d’agonie que j’avais passés, à combattre le poison, à délirer, à devoir accepter que je ne serai plus jamais celui que j’étais. Mais je ne voulais pas penser à ça maintenant.

J’avalais cul sec ma bière, en recommandant une distraitement, portant ma clope à mes lèvres, et souriant grandement en entendant Feli. Je tenais pas vraiment à constater son addiction pour Slavi… « Je te jure que je te crois sur parole, et que je n’ai pas forcément envie de constater ton addiction pour elle. Et tu ne voudrais pas choquer les clients du bar… » J’accompagnais ma remarque d’un clin d’œil, et d’un léger rire. Oh, assurément, ils auraient choqué les clients, oui. Il suffisait de voir la démarche de la prof de magie rouge, la sensualité qui se dégageait d’elle, et l’assurance aussi. Bon, ça n’en faisait pas un démon de luxure à même de choquer qui que ce soit la materait en pleine action, mais même sans connaître Felipe tant que ça, je ne pouvais l’imaginer avec une femme passive ou classique. Enfin bon, hein, j’allais pas demander d’confirmation visuelle. Il m’en dirait autant qu’il voudrait de vive voix, ça serait bien suffisant. Et puis, Slavina était bandante, mais bros before hoes, il était hors de question que je la vois autrement que platoniquement… dans la mesure du possible. Et puis c’est pas comme si mes pensées dérivaient pas sur quelqu’un d’autre.

Je joins mon rire au sien, surtout quand il me tape le bras. Ah ça, faut pas dire, si on a pas l’air d’un archétype de gars machos… Mais je m’en fous. Pire même : j’apprécie. Je fronce les sourcils, en voyant l’air de surprise dépeint sur son visage. Ben, à quoi il pense, donc ? Je repose ma bière pour m’empêcher de presque la recracher comme lui alors qu’il rit à mes propos. Putain, c’qu’on est cons ! Mais c’que ça fait du bien, de pas être sérieux comme ça. Parce que bon, en soit, si je le fais pas là – faut pas déconner, je vais pas toucher aux élèves, même si la petite Ayn… mais c’était une erreur, une seule et unique erreur -, j’ai vraiment utilisé ça, quand j’étais à Dürmstrang. Et je compte bien lui dire.

« Attends mon gars, bien sûr que ça marche ! Bon, c’était l’inverse, j’étais le petit jeunot qui se tapait des meufs plus vieilles, mais en même temps, elles tombaient toutes dans le panneau. Faut dire que le physique pas dégueu, ça aidait bien. Et la position de chaperon, aussi. Elles tombaient toutes comme des mouches. Bon, elles savaient très bien à quoi s’attendre, mais une nuit d’amour inoubliable à en faire trembler les murs et à prendre leur pied comme jamais, ça leur suffisait. Elles voulaient pas l’amour éternel, et moi non plus. » Enfin, maintenant, peut-être, avec… Non mais elle a failli me tuer. Mais je l’aime. Oh et puis merde, c’est pas le temps d’y penser. Je tire sur ma clope comme un forcené, avant de me reconcentrer sur Feli, et de lui balancer la vérité. Enfin, de lui dire que je veux pas la petite rousse, aussi alléchante qu’elle soit. Parce qu’une tête plus âgée et plus brune occupe la mienne, de tête. Même si ça me la met en l’air, et que je sais même pas si je devrais là laisser l’occuper, après… après tout ça. Je remarque même pas l’air choqué sur le visage de Feli, et encore moins le verre qu’il a redemandé alors que j’ai fini d’une traite ma bière, encore. Je soupire, ne sachant même pas si j’attends une réaction ou quoi. Enfin, s’il est aussi doué que moi pour parler, c’est sûr que j’attends dans le vent. Je peux même pas tout lui dire, putain. Lui dire que Rose, ma Rose, a essayé de me tuer, que je me suis planqué huit mois, que si je l’ai jetée violemment depuis le début de l’année à Dürmstrang, c’est à cause de ça, que je l’aime et que je la hais, qu’on s’est revus en tant que nous pour la première fois y’a pas si longtemps, quand on a partagé notre lit et pas platoniquement, et que c’est la merde.

Je lui tape dans la main, virilement, en retour de ses claques sur mon bras. Eh, on est des vrais bonhommes ou on l’est pas. Et j’aime qu’il rit aux trucs stupides que je dis – sachant qu’il peut en dire d’aussi stupides, ou même de dix fois plus stupides. Enfin, on en tient tous les deux une bonne couche, et c’est assez pour qu’on s’entende. « Non ; t’as raison. Dommage qu’on ait pas un élève sous la main à lui refiler, elle va se sentir frustrée d’être snobée par deux Apollon tels que nous. » Je riais à ma propre plaisanterie, que je ne pensais pas vraiment. Ok on était clairement des beaux gosses, mais ça ne changeait rien au fait qu’elle n’aurait aucun mal à trouver quelqu’un avec qui s’entraîner ce soir. Je ris franchement, en l’entendant dire que les plus agressives sont les meilleures. S’il savait ! Putain, j’ai tellement bien joué mon rôle de connard… Mais elle le méritait. Mais, enfin… « J’ai pas été tendre avec elle, mais… Enfin, c’est complexe, mais ouais, on s’envoyait des vacheries assez violentes. Et puis, c’est une femme fière, que je l’attaque sur son sang alors que j’en pense rien, bon… Bref, on a trouvé un moyen plutôt efficace de régler nos différents. » Très efficace, même. Sauf que si j’y pensais là, j’allais bander comme un pauvre puceau, et j’allais me retrouver seul avec ma main, parce qu’Ewa avait je sais pas quoi de prévu ce soir, mais elle était pas dispo. Je relevais l’emploi de Rose. Rose, sue j’étais à peu près la seule à appeler comme ça. Je fronçais les sourcils. « Mais depuis quand tu l’appelles Rose… ? Vous avez… ? Pas que j’ai quoi que ce soit à y redire, hein, mais ça m’intrigue, c’est tout. » Ouais ok, j’allais carrément faire griller ma jalousie, alors que ça avait pas lieu d’être, et ma connerie parce que j’avais failli dire que j’appelais Rose comme ça depuis longtemps parce qu’elle était une de mes plus proches amies, mais ça je pouvais pas le dire. Avec un peu de chance, il aurait rien capté de mon hésitation.

Je finis ma troisième bière en l’entendant, et fais signe à la vendeuse de m’en apporter une autre, et deux verres de whisky aussi pour chacun. Si on finit fracassés, tant pis. « C’est le combo agressive et chieuse, ça passe pas. Enfin, j’imagine que tu prends ton pied avec Slavi, en tout cas. Mais tu la connais depuis longtemps ? »

Je marquais une pause, en l’entendant. Putain, qu’est-ce que je pouvais lui dire ? Sans risquer de trahir ce que je devais pas dire ? Je soupirais, prenant une gorgée pour retrouver ma contenance, avant de répondre. « Ewa et moi, ça remonte à y’a longtemps, et c’était assez… enfin, c’était compliqué, je peux pas te dire ce qui nous unissait Rose et moi. Sauf que je m’attendais pas à la voir ici, et inversement, et encore moins à avoir de telles retrouvailles… Sauf que y’avait de l’Amortentia dans un cadeau qu’elle m’a fait y’a longtemps, et je savais pas, et bref, y’en avait dans les verres que je nous ai servis… Sauf que quand on a réalisé ce qu’il s’était passé, on était bourrés comme pas possible, elle a pété un câble, alors ouais, j’ai perdu le compte. Mais bref, c’était… putain mec, j’avais pas baisé pendant au moins huit mois, et je vais passer pour un puceau, mais c’était parfait. Elle a… un tatouage de caméléon, comme mon putain de patronus. Comme mon animagus, j’en étais sûr, quand j’arriverai à maîtriser la transformation. Non, je pouvais pas dire ça. Je pouvais pas lui dire qu’on était proches comme ça. Un tatouage que je connaissais pas, bandant au possible, sur son flanc droit, qui va de sa hanche à sa poitrine. Elle est vorace et douce à la fois. Elle est parfaite, sérieux, elle est parfaite. Et crois moi, j’en ai eu des conquêtes, et j’ai jamais pensé ça. Putain, j’crois que… Non, en fait, j’vais fermer ma gueule. Je te dirai quand j’aurai bu plus, si ça revient sur le tapis. » Je cognais le verre de whisky contre le sine, et l’avalais cul sec, avant d’en redemander un autre.

« Bon et Slavi, elle est comment ? » Ouais, c’était bien, de changer de sujet.
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