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Benjamin [DJ]

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Message  Stephy Mar 18 Juin - 19:15

Goran Benjamin Urrutiasakona
feat. Alexander Koch

Nom: Urrutiasakona. Un nom inconnu des sorciers et encore plus difficile à prononcer, à l’image des tiens, bien entendu. À prime abord, un simple amas de moldu, des fermiers pour la plupart, mais pas moins difficile à saisir. Et ton père, chef de police Urrutiasakona, une dérogation à ses plans, à son futur, qui te laisse encore l’infime espoir que tout n’est peut-être pas entièrement foutu pour toi. Il devait être fermier, tu devais être moldu, alors qui sait. Prénom de naissance: Goran. Un prénom qui claque, de ceux qui font sourciller les français, parce que – ouais quand même – c’est un prénom qui va très bien à une brute. Tant mieux, c’était ton but dans la vie – enfin, c’est ce qu’on raconte, ça et que tu sortiras diplômé sur le sujet. Prénom d'usage: Benjamin. Quand bien même tu sais que ton prénom signifie le « fils chanceux » ou « béni », tu sais que tu en as seulement hérité à cause de ton rang dans la famille. On va dire que tes parents ont eu une panne d’inspiration, ça ou ils avaient épuisés les bons noms. Manque de chance, tu es sorcier et dorénavant tu es forcé d’utiliser ton statut dans la famille comme nom de tous les jours. Beurk. Généalogie: Les Urrutiasakona sont installé à Ainhoa depuis déjà plusieurs générations, se consacrant – pour la plupart du moins – à l’agriculture ou l’élevage. Chez toi, ce sont les moutons qu’on élève, qu’on engraisse et qu’on tond, mais tu as un oncle qui remplit vos maisons de piment d'Espelette, un autre possède sa propre forge, certains sont plutôt bucheron ou encore, il y a ton oncle qui récupère le lait de vos brebis pour faire de l’ossau-iraty. Chacun sa passion, comme on dit, mais vous n’aimez pas vous embarrassé d’un supérieur – sinon en la personne d’un père ou d’un oncle. De fait, les Urrutiasakona ont tendance à se prêter main forte, se léguant leurs enfants à l’un et l’autre à tout va. Un manque de main d’œuvre pour le premier mois des cueillettes ? Pas de souci, tous les gamins des trois ou quatre cousins Urrutiasakona, déboulent en même temps, abandonnant mouton, forge et foret. Très ancré dans leur éducation chrétienne, ils ont pour habitude de procréer autant que faire se peut, aussi les foyers sont normalement bien remplis – et donc, la main d’œuvre pratiquement couverte entièrement par les enfants. Puis il y a ta famille et ton père, qui a cédé à ton frère l’élevage des moutons – dont il s’est chargé à la mort de son propre père – pour reprendre sa fonction de cher de police de la ville. Aussi bien dire que chez les Urrutiasakona, on marche droit et on marche ensemble, ce qui pose assurément problème quand on sait que ton grand-père maternel était finalement un cracmol et que par sa faute, tu es un sale petit sorcier. Quant à la famille de ce dernier, tu ne possèdes aucune information à leur sujet, seulement qu’il a été forcé de s’en séparé définitivement, leurs mondes étant incompatible. Ce qui a jadis été un sacrifice pour ton aïeul, en est tout autant un pour toi aujourd’hui et tu échangerais avec grand plaisir tes dons pour sa banalité. Si quelqu’un sort un violon, tu vas le lui faire bouffer. Nationalité: Basque et français. Le premier, à cause de ton père, le sang aussi chaud que vos piments, le second via ta mère, plus douce mais pas moins conciliante. Lieu et date de naissance: 10 avril 1947 (23 ans), à Ainhoa. Statut: Modeste. La faute à tes origines sans dorure et à tes mains calleuses, non pas que tu aies jamais manqué de quoi que ce soit, évidemment. Vous aviez beau être cinq enfants, sans déconnez, vous avez toujours eu davantage de mouton. Nature du sang: Sang-mêlé. Alors que tu as été élevé comme un moldu, des cracmols peuplant ton arbre généalogique. Vie de merde. Etudes : Médecine magique, 9ème année. Parce que tu aimes les animaux et que tu te voyais bien gérer les bestioles, mais depuis que tu as vu Destombes au travail, tu t’es dit que tout compte fait, ça pourrait être bien. Pas de soigner les gens et de ne pas suffisamment dormir à cause d’une bande d’avorton, non. Mais de posséder un pouvoir de vie ou mort sur les autres, de savoir COMMENT leur faire mal, de ne pas avoir les mains qui tremblent. Tu veux connaitre les corps, tu veux pouvoir les renverser s’il le faut et puis regarder les enfoirés pisser le sang, alors que tu pourrais les aider, c’est un sacrément bon choix ! Baguette magique: 23 cm, Aubépine, Poil de moustache de troll. Tu n’en voulais pas, évidemment, quand on te l’a mise dans les mains, mais force est de constater que parfois, tu éprouves du plaisir à voir ce que ta baguette sait faire. Évidemment, sa taille en fait la cause de bon nombre de remarque – ce qui te plait cela dit – à commencer par cette impression que peut-être, tu es à moitié géant et non pas à moitié cracmol. Quant au bois de ta baguette, elle te facilite et te complique à la fois la tâche, d’humeur conflictuelle, elle est tout aussi douée pour soigner que pour frapper, le hic c’est que – trop – souvent, elle aime inverser les deux effets. C’est toujours amusant – pour toi du moins – en cours de soin. Reste à voir si ça te navre réellement ou pas. Sinon, tu aimes bien les trolls, ce sont des créatures stupides mais qui savent encaisser. Alors tu ne vois pas le souci avec son poil de moustache, mais tu n’aurais probablement pas vu le souci avec n’importe quel autre cœur, sauf l’écaille de sirène. Sérieux, faut quand même pas déconner.


Allégories réflexives:


► Quelle est votre opinion sur la restauration de la Monarchie Sorcière ?
Alors déjà, j’aime pas ce mot « restauration » comme si y’avait un machin de brisé. Parce que déjà, YO RIEN À VOIR ! Le seul truc qui s’est passé avec la monarchie – enfin si j’me souviens bien hein – c’est que des gens sont morts. Ce qui est relativement cool en soit, des têtes coupés, la ville qui brûle, y’a même des toiles où les femmes sont seins nus. Moi, je respecte les seins bordel, parfois j’aime bien peloter même, m’enfin là, faut arrêter les délires avec le retour d’un machin qu’on a tué, brûlé et dont on parle encore comme d’un massacre nécessaire. Alors j’en ai pas d’opinion, sauf qu’vous êtes tous des cons et que j’m’en tape royalement de votre monarchie sorcière, les nobles c’tous des cons ! TOUS ! Méritent de prendre un autre feu sur la gueule, mais comptez pas sur moi pour commencer à faire chier avec la révolution, putain ça non. J’vais pas à leur foutu rendez-vous secret, j’suis pas une meuf moi. J’marche droit et j’leur crache à la gueule si j’veux et quand j’veux !

► La Mise en Objet des Djinns a donné lieu à un virulent débat centré autour des notions d'esclavagisme, de liberté, de droit des créatures ou encore de la protection magique. Que pensez-vous à ce propos ?
Vous aimez m’prendre la tête avec vos conneries, c’est ça ?! Il est trop tard pour en reparler, c’est fait. C’pas compliqué il me semble, les sorciers ont décidés et beh comme ils sont plus futés que les Djinns, beh ils ont raison. J’vais pas vous pondre un exposé sur combien les sorciers sont des salauds, putain. J’ai pas qu’ça à foutre. Si les Djinns voulaient pas jouer aux domestiques, beh ils avaient qu’à trouver un moyen d’venir à bout de nous ou de nous utiliser pour faire un génocide et virer tous les sorciers de ce monde. Quand on est faible, beh on prend entre les fesses et là, ils ont qu’à faire avec et qui sait, à trouver un moyen de se libérer et de tous vous butez. Et moi ? HA HA ! Me mêlez pas à vos conneries, moi mon Djinn il va bien ok ? C’pas un faiblard, même enfermé dans un objet, il compte vous en foutre une. J’vais peut-être même l’aider hein ! Ouais, c’est ça, changez de question. Pfeu… tapette.

► Pouvez-vous envisager que le sang puisse un jour devenir plus important que le rang sur le sol français ?
L’envisager ? Mouais. M’y intéresser ? HA HA, t’es con. Si les sorciers sont prêt à virer des membres de leur propre famille, juste parce qu’ils ont pas une branche en bois à secouer dans tous les sens – alors que bon, une bite ou une batte de baseball, c’est la même putain chose – beh je considère que ouais. Ils sont assez pourris pour faire un coup pareil, sans hésitation. Ils ont déjà baisés les Djinns, idem pour le peuple sorcier lambda avec la monarchie, le sang c’est jamais qu’une question de temps. Si les anglais peuvent le faire, ils feront aussi, ne serait-ce que pour faire « genre ont es cools aussi » bande de snob ! Mais moi, j’laisserais jamais mon sang m’porter préjudice, ça non bordel ! C’pas pour rien que j’étudie autant les sorts putain ! L’premier qui vient m’faire chier, j’lui balance ma baguette dans le nez, ‘va pas rire longtemps. Ça non, putain !


Personnalité:


Indépendant / Individualiste / Égocentrique.
La seule personne sur qui je peux réellement compter, c’est ma propre personne et ça, je l’ai compris il y a un putain de moment. Je suis membre de la team #me et je ne m’en cache pas – remarquez, c’est pas comme si j’étais du genre à ne pas assumer. Je n’aime pas compter sur les autres, le sport est mon unique exception – et encore, il faut m’entendre hurler des potroso sur le terrain, feignasse dans ma langue maternelle, pour comprendre que même là, ce n’est pas gagné. Je suis exigeant avec les autres, je suis difficile, je ne suis pas bien aimable. Va te faire voir aussi, merci bien. Le monde tourne autour de mon nombril, parce qu’il le faut, parce que les autres ont tendances à décevoir, parce qu’ils n’ont jamais été à la hauteur visiblement. Si c’était déjà pas folichon après la découverte de mes talents de sorcier, depuis la mort de mon grand-père c’est encore plus vrai. C’est pas comme si on était très proche, mais être seul au monde – wouan wouan, je ne pleure pas, meilleure chance la prochaine fois – ça remet les idées en place. Je ne veux pas être faible, je ne m’abaisserais pas là. Alors je vais me démerder tout seul, comme un grand, ce qui veut dire que c’est ma peau avant celle des autres et que si j’ai pas envie de te causer, beh pas la peine de venir me faire chier. Mes besoins personnels sont donc prioritaire, rien à faire que ça te vexe. Je sais mieux que toi, ce qu’il me faut et tu sais quoi ? Je n’ai rien à foutre de ce que TU veux, c’est aussi simple que ça.

Téméraire / Impulsif / Joueur.
Je n’ai pas froid aux yeux, jamais et me mettre au défi de faire quoi que ce soit, c’est risquer de perdre – fort. J’ai tendance à repousser mes limites, une façon comme une autre de me prouver que je vaux mieux, que je sais faire. Je ne suis pas une fiotte moi, que ce soit clair, je n’hésite donc pas, jamais même. Je vais là où les autres hésitent, je ne m’encombre pas des doutes ou des craintes. Putain, j’ai Phobos pour Djinn, ce serait ironique que je sois un poltron. De fait, on a tendance à m’accuser d’être impulsif, parce que je préfère agir que penser, parce que je n’hésite que rarement. Moi j’appelle ça avoir des couilles, parler c’est bon pour les mamies, moi je ne tricote pas. Non, moi j’avance, je cours, je fonce et je défonce. Et tout ça, je le fais souvent en souriant, parce que c’est aussi ça de vivre à mon avis. Ouais, même les chieurs dans mon genre ont du plaisir, bouhou, sortez les violons. La vie est injuste, j’en sais quelque chose, mais plutôt que de me laisser abattre par cette salope, moi je lui fais un pied de nez. Toutes les occasions sont donc bonnes pour m’éclater, que ce soit au détriment des autres ou pas – rien à foutre au fond.

Excessif / Passionné / Instinctif.
J’aime à dire que quitte à faire un truc, faut le faire correctement, donc à fond. Je ne suis pas un petit travailleur, moi je vais toujours jusqu’au bout. Je verse dans l’excès, qu’importe ce que je fais. L’excès dans la violence, dans l’impolitesse, dans les prouesses, j’ai toujours quelque chose à me prouver. PIRE, vous avez quelque chose à me prouver à moi. Rien à foutre. Évidemment, quand j’aime un machin, j’ai tendance à m’y plonger jusqu’au nez – le cou c’est pour les petits joueurs. De fait, il n’y a rien d’étonnant à me surprendre avec un ballon dans les mains à toute heure de la journée ou bien à rôder près de l’écurie, le polo-ailé étant l’une de mes passions. Et quand je monte une monture, je laisse l’instinct prendre le dessus – un peu comme lorsque je me bats tien. Le secret d’une véritable victoire, c’est l’instinct, peu importe le combat que l’on mène, j’ai compris depuis longtemps que je devais laisser le creux de ma poitrine m’y mener. Et ça ne rate jamais – ou bien je demande une revanche bordel de merde.

Impoli / Cru / Abrupte.
Je parle mal, je jure constamment et j’ai tendance à écourter mes phrases. Personnellement je trouve ça plutôt efficace : plus je suis cru, plus je coupe court à mes conversations, plus vite on pige que je ne suis pas un con qui compte vous tenir la main. Ça me semble simple et puis je n’aime pas me compliquer la vie. Après, c’est vrai que je n’ai jamais eu de filtre, un défaut de fabrication propre à ma famille, qu’aimait dire mon enfoiré de géniteur – ha ha, je me bidonne tellement c’est nul, pauvre con. Il ne faut donc pas s’étonner que je sois un peu trop abrupte avec les autres, que je pousse les autres hors de leurs zones de confort. Au fond, je leur rends service, le monde réel il ne compte pas prendre le thé avec chacun des cons qui peuplent Beaux Bâtons, faut ouvrir les yeux hein !

Tyran / Provocateur / Moqueur.
Je n’ai pas de compassion pour les autres – un autre trait de caractère familial. Être rejeté et abandonné, ça a tendance à laisser des marques à ce qu’il parait. De fait, j’ai tendance à faire aux autres ce que je n’aimerais pas qu’on me fasse, un moyen comme un autre de me croire intouchable. Quand on est le pire salaud du coin, difficile d’en être la victime, hein ? J’ai assez vécu dans la peur, c’est aux autres de prendre, merci bien. Après, évidemment j’aime bien chercher les ennuis – tout autant que les causer, mais comme j’aimerais finir mes études, je suis tout de même conscient des limites à ne pas franchir. Abandonnant le plaisir facile des combats – parce que les garçons de Beaux Bâtons se battent comme des chiffes molles, c’est risible – je me suis plutôt tourné vers les insultes, les moqueries. Je n’ai pas le droit de taper le premier, alors j’aime mieux pousser les autres à avoir envie de m’en coller une – voire plus si affinité. Un combat hors de l’enceinte de l’académie, c’est toujours mieux que rien hein. Absolument ! Et ma réputation de salaud ? De connard ? De brute ? Assez, vous allez me faire rougir, j’y prends tellement de plaisir, vous ne pouvez pas comprendre.

Confiant / Fier / Autoritaire.
Là d’où je viens, les gens marchent droit et même si je n’ai plus ma place auprès de ma famille, je n’ai jamais su cesser d’avancer avec cet air confiant et ma tête bien haute. En fait, ce n’est pas compliqué, j’ai tendance à marcher comme si je possédais l’endroit où je me trouve. Rien à voir avec l’air condescendant des nobles, absolument pas. Ma posture, mon regard et mon torse bombé n’ont rien de maniéré ou de surjoué. Je suis simplement confiant, sûr de mes moyens et fier. Orgueilleux ? Comme tous les hommes devraient l’être, oui ! Je ferais peut-être même un excellent leader, si j’avais envie d’être entouré – ce qui n’est pas le cas, tirez-vous putain ! Après, évidemment pour que tout le monde me fiche la paix, je suis devenu autoritaire, c’est tout de suite plus efficace. Surtout quand – comme moi – on n’aime pas trop perdre son temps. Dire aux autres quoi faire – mais surtout de se tirer – c’est tout un art mais c’est aussi vachement agréable.

Arrogant / Bête / Macho.
Vous l’avez compris, je ne me prends pas pour une merde – moi je n’ai pas besoin d’un titre ou d’un statut particulier pour être quelqu’un. Ce que j’ai, je l’ai mérité, dans la sueur et le sang. Depuis ma réputation à mes notes, jusqu’à mon talent dans le sport ou la peinture. C’est moi, pas mes parents, pas mon sang, juste moi. Et ça, je ne vais pas nier, ça me monte parfois à la tête, mais hey, je le vis bien. Après, certains diront que je ne suis qu’un con, un vantard même, mais je les emmerde. Vrai, je ne suis pas aussi cultivé que certain – les plus polis me diront naïf, mais eux aussi je les envoie bouler – mais je le vis bien. Je considère que ça me rend plus authentique, moins pompeux – même si en fait, je me complais dans mon absence d’intérêt pour ce qui ne me touche pas réellement. Ou ce que je n’aime pas, aka la noblesse dont je n’ai rien à faire des us et coutumes. On peut aussi ajouter mon machisme à la longue liste de mes défauts, parce qu’une femme est toujours à sa place dans une cuisine et que je les sous-estime avec une légèreté qui n’a d’égale que mes cheveux aux vents. Je considère – haut et fort – que l’homme est supérieur, mais je n’aime pas moins les femmes – allons donc, les fesses et les seins c’est très joli – mais soyons honnête, ce n’est pas une priorité. Elles sont bonnes secondes, j’adore les petits plats cuisinés et puis quand une femme me cède, mais au bûcher celles qui clament haut et fort pouvoir faire tout aussi bien que moi. Bull-fucking-shit.

Audacieux / Acharné / Frustré.
Si je n’ai pas peur de prendre, pas peur d’agir, j’aime bien pousser plus loin que les autres. J’ai de l’audace, c’est dans ma façon de parler, dans ma façon de vous regarder. Une provocation en soi, mais quelque chose de plus charmant, quelque chose de presque magnétique. Je le vis bien, vous aussi, pas la peine de nier. Et quand je veux quelque chose, je sais me battre. En fait, je suis un excellent opposant, un détestable rival, parce que la victoire compte tellement que je ne m’encombre pas des valeurs plus noble qu’on n’a de cesse de répéter. Je dois gagner, coûte que coûte. Et quand je ne gagne pas ? Quand je ne peux pas me défendre, parce que devant moi la noblesse se dresse ? Alors mon estomac se remplis de feu, de la bile m’étouffant la gorge, parce que la frustration est en moi depuis trop longtemps. C’est une vieille ennemie que j’aimerais bien éliminer, mais qui s’acharne à me tenir compagnie. La frustration est partout dans mon corps, même quand je gagne, même quand je souris, il y a une retenue dans mon corps,  une crispation perpétuelle dans mes épaules, dans la dureté de mon corps. C’est chronique il parait.

Conquérant / Social / Entêté.
Je n’aime pas perdre, je suis un gagnant, je l’ai toujours été. Aussi, je mets tout en place pour y parvenir, quitte à m’abaisser à un truc qui m’aurait fait râler en temps normal. Si l’objectif en vaut la chandelle, je me lance. Rien à ficher ! Il y a un éclat dans mon regard qui hurle déjà ma position de dominant, impossible à nier. Je ne suis le second de personne, encore moins le faire-valoir, je suis moi et puis voilà tout. Bon, ça ne veut pas dire que je ne parle pas aux autres et qu’ils n’existent pas, mais comment dire… ils existent pour mon bon plaisir. Sinon, je peux assurément ignorer le monde m’entourant – après tout c’est ce que font les rois, non ? Ils sont ma cours, je fais d’eux ce que bon me semble. Et qu’importe que je ne sois pas de noble naissance, je suis bien trop entêté pour m’incliner entièrement – parce que même mes courbettes devant Frémont n’ont pas pour but de me soumettre à elle, mais bien mon propre entêtement. Je ne compte pas être viré de l’académie, alors je fais des efforts, voilà tout. Tout n’est jamais qu’une question d’angle, de perspective. La mienne, autant que possible.

Agressif / Irritable / Cruel.
Si la frustration est l’un des rouages qui tourne perpétuellement dans mon ventre, mon corps est modelé pour l’agressivité. Je ne suis pas un enfant de chœur, aucun des miens ne l’a jamais été et si plus jeune je pouvais laisser libre court à ma violence sans m’inquiéter des résultats, aujourd’hui les choses ont changés. Mon agressivité est désormais concentré dans des buts précis – même si de temps en temps les coups partent tout seul, mais là c’est la faute de l’autre bordel de merde ! Ce n’est pas sans raison que j’aime autant le sport, un exécutoire comme un autre pour m’empêcher de cogner tout ce qui est trop con ici-bas. Taper dans un ballon, manœuvrer une grosse bête tel qu’un abraxans ou plaquer un rival, c’est presque aussi jouissif que de me battre. Évidemment, mon contrôle est toujours relatif, parce que je suis plutôt facile à déconcentré. Susceptible. Irritable, j’ai les poings qui me démangent et si je ne cogne plus aussi rapidement qu’avant – question de retenu, merci bien, je ne suis pas rouillé – c’est par ma bouche que le venin est craché et là, je deviens cruel. Mesquin même. Je suis un enfoiré et je le vis bien. Trop peut-être, parce que je tire un réel plaisir à presser là où ça fait mal.

Instable / Inconstant / Pudique.
Je ne suis clairement plus le même qui est entré à Beaux Bâtons, plus le gamin qui tapait avant d’écouter ce qu’on avait à lui dire, mais il reste une instabilité dans mes gestes. Dans mes pensées aussi. J’ai tendance à percevoir mon univers comme un brouillon, les faits sont flous, les gens aussi et les relations inconstantes. Je peux être vaguement amicale un instant, puis vous pousser contre un mur en proférant des menaces – j’ai le tempérament nerveux si on veut. Tout est changeant, je suis une tempête – voilà je fais de la putain de poésie. Mais un truc n’a pas changé, ma pudeur. Bon, évidemment je n’ai aucun souci à virer mon haut et à rouler des mécaniques sur le terrain de sport – ce serait con quand même. Sauf que je ne suis pas un exhibitionniste, je laisse ça aux fons, trop cons pour comprendre qu’on n’a pas tous envie de leur voir le derrière. Non, moi pour me désaper entièrement, j’ai besoin d’un peu d’intimité, d’un vestiaire ou d’une douche. D’une chambre. Vous avez compris, emballer les nanas dehors, contre un mur, les fesses à l’air, c’est pas du tout mon genre – non, mon froc je le garde SUR mes fesses. Mon cul, c’est une œuvre d’art qui se mérite – et en plus, il est frileux.

► Mais encore ?
Je suis un passionné des sports, je suis le mec qui aime bien trainer dans les jardins avec des ballons moldus. Oh, les sorciers pur-sang ne comprennent pas trop – certains tentent tout de même leur chance cela dit – mais les né-moldus comme moi, n’ont pas trop de souci. Au début, les gens se moquaient, maintenant plus personne de futé ne ris. Le foot, c’est la vie d’abord. Ça ne m’empêche cependant pas d’être un fanatique de polo-ailé, qui a dit que le sport devait se limiter à un seul univers ? Bordel ça non. Alors j’alterne, tantôt monté sur un abraxan à aboyé sur les autres, plus tard dans un des jardins de l’académie à balancer des coups de pied furieux dans le ballon. C’est encore plus drôle quand je l’enchante et qu’il pousse des cris – pissant, même.

Ma seconde passion est un peu plus… problématique. Pas parce que c’est quelque chose de mal ou de honteux, mais un peu quand même. J’adore dessiner, modeler et j’aime encore davantage peindre. Le souci c’est que ça n’a rien de viril ou de grandiose, rien de véritable « homme » et ça me pose problème – putain oui. Je ne parle que très peu de mes dessins et j’ai tendance à être extrêmement susceptible quand on me fait remarquer l’état de mes mains – où des tâches de peinture, de l’encre ou du fusain se trouvent pratiquement en permanence. Si vous ne faites pas partit du club de peinture, vous n’avez pas le droit de m’en parler, c’est aussi simple que cela. Et puis même si vous en êtes, il y a tous les risques pour que je vous envoie promener. Pourtant, je ne manque pas de talent dans la matière, pour peu qu’on aime les couleurs foncé et les coups de pinceaux rageurs ou les toiles texturé, la peinture s’accumulant en tas ici et là. Je n’ai aucune finesse, ce n’est pas en peinture que ça allait s’arranger franchement.

Finalement, plus que de par mon apparence physique, mes origines Basques vivent en moi jusqu’à travers ma langue. Elle vibre à travers moi, de par mon léger accent, les « r » roulant sur ma langue, une voix de gravats les poussant hors de ma gorge. Mais plus que l’ondulation des mots, leurs sons abrupts, les mots s’échappent parfois sans mon accord. Des mots euskara s’entassant entre ceux français, des mots plus chauds, qui piquent la langue et les corps des autres. Potroso, feignasse, sur le terrain de polo. Jaun, monsieur, quand je dois m’adresser à un enseignant. Andere, madame, quand je dois m’incliner devant Frémont. Jainko, dieu, soufflé tout bas sous la surprise. Utzi bakean, fichez-moi la paix, qui s’échappe soudainement de ma bouche quand ça suffit. Les surnoms tombent aussi ici et là, du kabroi, bâtard, pour certain. Un kaiku, idiot, pour un autre.


Genie in a bottle: Phobos


Benjamin [DJ] Original On raconte que Phobos avait pour frère Déimos et qu’ensemble, ils attelaient le char d’Arès, leur père. Sauf que le souci, c’est que Arès, aka Mars si vous voulez, n’a jamais été qu’une légende, un supposé dieu de la mort, de la guerre. Une belle connerie, ouais, et pourtant ton Djinn se nomme bel et bien ainsi, Phobos. La peur, l’effroi, frère de la terreur, un autre Djinn, à ce qu'il parait. De fait, Phobos a toujours eut des histoires à raconter sur les romains, sur la beauté de leur temple, de ceux dressés en l’honneur de son supposé frère, sa propre gloire délaissé. Mais après tout, qui pourrait vouloir rendre grâce à la peur ? Tout le monde a peur, évidemment. « Tous les hommes me craints, petit humain. Tous. Toi y compris. » Sans Phobos, il n’y aurait pourtant pas de Deimos, mais les humains n’ont jamais pu comprendre. Alors tu préfères la fermer, observant le chien à trois têtes, trotter autour de toi. Parce que c’est aujourd’hui la forme fixe de ce dernier, du moins en ta compagnie et depuis qu’il a été mis en objet – une autre foutue connerie qui ne lui a pas plu, mais à toi non plus. De base, il n’a pas de forme fixe, sauf celle des horreurs qui rampe dans la tête de tous et chacun : leur plus grande peur. S'il a un temps emprunté l'allure d'un corbeau – ta peur à toi, inspiré d'une peur enfantine – il a vite délaissé l'oiseau en réalisant que tu avais passé outre. Depuis, il s'amuse à prendre des allures de cerbère. La gueule pleine d'écume et le regard flamboyant, de quoi impressionner les premières années. À chaque fois.

Son règne de terreur est passé, Phobos en est tout aussi conscient que toi et s’il en est vaguement nostalgique, depuis l’année dernière, ses pensées n’ont plus rien à voir avec son ancienne grandeur et les temples qu’ont craignaient d’érigé en son nom. Le plus craint des deux frères, ne tire plus aucune fierté dans ses apparences ou son aisance a inspiré l’effroi, non. Aujourd’hui il ne parle plus que de votre marché, de cette entente passé, pour le meilleur et le pire – surtout le pire, évidemment. On ne passe pas un marché avec une entité telle que celle-ci, sans se mettre en danger et c’est probablement ce qui t’y a poussé. Ça ou cette presque amitié que vous entretenez depuis déjà trop longtemps. Parce que tu n’es pas entièrement humain selon Phobos, parce que tu luttes contre ce qui fait des hommes des « humains », tu ne cherches pas la douce lueur en toi, ni à être meilleur – sinon pour ton propre plaisir. Oh, tu n’irais pas jusqu’à espérer que le Djinn t’apprécie sincèrement, il n’a jamais été question de pareille chose d’ailleurs, mais il te tolère aisément. Tu es « son » humain et étrangement, ça ne t’offusques pas réellement. Plus maintenant. Peut-être parce qu’il a traversé une période de ton existence, sans sourciller et en te rappelant qu’il y avait pire que l’abandon. Pire que l’absence de bons sentiments. Pire que d’être oublié.

Quant à le tolérer, tu considères que la créature n’est pas bien compliqué à vivre non plus. Phobos parle peu, mais c’est là tout l’intérêt de la chose, il ne gaspille pas son énergie ou son savoir sur ce qui ne le mérite pas. Il ne voit que très peu de chose intéressante chez l’humain, c’est leur noirceur qui l’intéresse, leur douleur, leur peur. Il semble presque fasciné par la faiblesse de ta race, parce que selon lui « vous êtes tellement faibles, que c’en est ridicule… c’est une véritable honte que vous soyez même apte à faire appel à nous. » Et tu partages étrangement son opinion, parce que vu l’étendue des pouvoirs de ton Djinn – qui aime énormément les combats d’ailleurs – il te semble que votre savoir tient davantage du hasard que d’une science infuse. Du reste, depuis la mise en objet, ton Djinn a été un ne peut plus clair : il ne compte pas attendre patiemment que la monarchie change d’avis, il compte se battre. Ainsi, il cherche un moyen de renverser la chose, rôdant de par l’académie, s’attardant sur les adultes aussi souvent que possible, écoutant la radio aussi. Il n’y a rien à savoir, mais il cherche, il sollicite aussi les autres Djinns qui rôdent librement à travers l’académie, ceux « aptes » à tenir une conversation. Est-ce que tu devrais t’inquiéter de ce génocide qu’il compte mettre en œuvre, si une solution devait se présenter à lui ? Probablement, sa parole ne valant rien, et pourtant tu t’efforces de ne pas trop t’inquiéter. Si la fin du monde doit se présenter de par ses ailes ébène, tu veux bien le confronter. Aussi bien venir voir la mort venir en face, n’est-ce pas ? Absolument. Et quelque part, tu sais tout aussi bien qu’il ne te tuerait pas sans un véritable combat, pas sans te laisser une chance de te dresser contre lui. Ce n’est pas de l’amitié, mais c’est possiblement ce qui s’en rapproche le plus pour un Djinn et son humain domestique.


Enfermé seul dans une pièce, la porte verrouillé depuis l’extérieur, je me tiens droit au centre d’un cercle que j’ai du tracé, mais mes doigts tremblent. Je n’arrête pas de passer ma main contre mon front, là où la sueur laisse parfois échapper une goutte qui me brule l’œil. Là où une de mes mèches sombre c’est collé. Ce n’est pas tant qu’il fasse chaud – même si oui quand même – mais que je suis nerveux. Non, pire que ça. Je suis mort de peur. Je ravale avec peine l’angoisse qui me martèle la poitrine, c’est logé entre mes côtes, un battement d’aile irrégulier, un cœur qui songe à éclater. Peut-être qu’il le fera, la semaine dernière un étudiant à perdu un bras en appelant son Djinn, c’est un accident comme un autre, une réalité. Il ne faut pas sortir aucun membre du cercle, jamais. Et puis il y a l’histoire de cette fille, qui est morte il y a deux ans, elle aurait tenté de s’enfuir, trop effrayée. Manque de bol, elle est sortie du cercle. Les plus âgés aiment bien ajouter qu’il ne restait pas grand-chose, montré du doigt là où les restes se trouvait, encore tout chaud. Mais moi, je n’y crois pas, putain non ! Ils disent ça pour nous faire peur, mais moi, je refuse d’avoir peur du sang et des tripes. Mais là, j’ai peur, parce que pour rire, on m’a mis au défi d’appeler Phobos au lieu d’un nom qu’on m’a fourni : Euchenor. Je fais presque dans mon pantalon en réalité, parce qu’au moment fatidique, plutôt que d’écouter les consignes – enfin la dernière – j’ai soufflé « Phobos ! » Si ça se trouve, c’est vrai et je vais finir en morceau, en charpie. Bordel de merde ! Pourquoi j’ai voulu être plus malin hein ?! Pourquoi est-ce que je me laisse toujours emporté par l’envie de les battre à leur jeu ? Je sais déjà ce que la responsable du dortoir me dirait : « est-ce que tu dois être bête, parce qu’ils le sont aussi ? » Évidemment que je suis con, merde ! Je n’ai que 10 ans, tout le monde est con à cet âge là ! Et moi, plus que les autres à ce qu’il parait, la faute à ma vie à la campagne, la faute à ma famille de moldu. Vas-y que je vais chialer, mais je ravale, je couine même, un son pathétique qui me vrille l’estomac d’un sentiment tout neuf de honte.

« Oh, tu pleures petit humain ? Alors que je ne t’ai encore rien montré ? … » La voix est grave, caverneuse même, mais elle n’est qu’un souffle dans l’air lourd du grenier où les exercices ont lieu. Mon cœur fait un salto-arrière et j’enfonce – sans même le réalisé, c’est dire – mes ongles dans mes paumes, poings serrés à m’en faire mal. Mais la douleur n’est rien, parce que devant moi, dans l’autre pentagramme, des restes humains suintent du sol. L’odeur est immonde, putréfié. Une fois, il y a quelques années, en allant dans les montagnes pour assurer mon tour de garde de mouton, avec l’un de mes frères, j’ai découvert une carcasse. L’une de nos bêtes était tombé sous les crocs d’un quelconque prédateur, il n’en restait pas grand-chose de consistant d’ailleurs, sinon son visage, figé dans la mort, dans cette peur terrible qu’elle amène. Celle que je ressens en ce moment même, l’odeur de la brebis s’infiltrant partout, jusque dans mon pull de laine. Je frémis, je recule d’un pas, mais rien de plus. Je ne veux pas mourir, je ne suis pas aussi con qu’ils le disent et les restes semblent bouillir devant moi. Le sang suinte, rouge foncé, presque noir, une odeur de pue gagne mon nez et j’ai un haut le cœur. Mon estomac se contracte, proteste, il veut se tirer, mais le reste de mon corps tente de lui expliquer que c’est hors de question. Il va devoir attendre, sauf qu’il ne veut pas et qu’il se comprime férocement. Et là, dans la carcasse humide d’une petite fille, son visage tourné vers moi – la même expression que celle de la brebis figé sur ses traits – émerge un corbeau. Ce n’est plus seulement mon estomac qui proteste, mon cœur aussi, tout mon corps se crispe. Je suis de retour dans la montage, devant cette foutue brebis demeurée qui n’a pas su se tirer de là à temps !

J’ai peur, Jamie mon ainé est plus loin, occupé à siffler les chiens pour qu’il éparpille les moutons. Mais je suis seul, seul avec le cadavre, seul avec l’odeur et un peu de vomi sur le menton, que j’essuie sans grand effort. Parce que là dans le centre de la carcasse, un corbeau mène sa petite affaire, dérobant ce qu’il reste de chaire, tirant sur les filaments. Je vomis encore, à côté. Il me faut un bâton, je chasse le corbeau – enfin je l’espère – mais dès que j’attrape la brebis par les pattes arrières, parce que je ne peux pas la laisser ici, elle servirait à attirer d’autres prédateurs, l’oiseau revient à l’attaque. Je n’ai encore jamais fait ça, déplacé un animal mort et le dégoût est partout, depuis ma grimace à mon estomac, qui se révulse sans arrêt, jusque dans mes mains, que je suis forcé de garder sur les pattes. J’ai hâte de me laver les mains. J’ai hâte de laisser la carcasse tomber dans un ravin, mais une douleur aigüe m’arrête, en plus sur mon oreille gauche. Je pousse un glapissement, redresse la tête et aperçois le corbeau. Il charge. Dès lors, je n’ai plus touché à la carcasse, trop occupé à m’enfuir, criant à en faire mourir de rire Jamie, jusqu’à ce que l’oiseau s’en prenne aussi à lui. Depuis, je ne supporte plus les corbeaux, ma pommette gauche portant encore la trace de son coup de bec, une petite cicatrice pour aide-mémoire : les corbeaux, ce sont des enfoirés.

Et le plus salaud de tous les putains de corbeau s’élève lentement de la dépouille, les ailes humide du sang, poisseux de mort. J’ai peur. J’ai foutrement peur et je respire trop vite, ça pue tellement bon dieu ! Je sens que je pleure, mais je ne sanglote pas, pas par orgueil, mais parce que si je fais ça, je vais manquer d’air. L’oiseau écarte lentement les ailes, il soit avoir la taille d’un chien, ce n’est pas normal. Il croasse devant moi et ses yeux se posent sur moi, j’ai presque l’impression de sentir sa haine. Je vais me faire dessus, parce qu’il déploie ses ailes et s’élève d’un battement, pour voler sur place, inclinant la tête sur un côté, puis sur l’autre. Il veut me buter, je ne le sais, il se demande quel goût ont mes yeux et déjà je ferme le gauche, celui que le premier des enfoirés de sa race, comptait me prendre. « Je commencerais par le gauche… » Je ferme les yeux, je tremble comme une feuille, je sens même que je vais mouiller- ah non c’est bon, je mouille bel et bien mon pantalon. Putain, la honte ! Devant moi, le rire est terrible, il se répercute contre mon échine, déplace presque les disques, mais je m’efforce de ne pas bouger. « Tu empestes, humain… sors de ce cercle que nous en terminions. » Mais je secoue la tête, obstiné. Je me suis fait dessus OK, mais je ne vais pas mourir, je refuse ! Pas tout de suite ! Je tiens bon et le corbeau bat toujours des ailes, un claquement qui accélère avec les battements de mon cœur. Puis, je me rappelle ce que je suis sensé faire : lancer un ordre. Mais lequel ? Oh… je tente de respirer encore un peu, puis d’une voix tremblante, je me lance : « Phobos… jeeuu… t’ordonme dze… nettoyer… ma pisse… » Oui bon, y’aura besoin de toute manière hein ! Mais le Djinn ris encore, me faisant me crispé davantage. « Non, tu n’es pas mon maitre. » Je répète mon ordre, tremblant un peu plus fort et quand le Djinn reprend la parole, sa voix tonne, gronde, sa voix m’arrache un nouveau couinement : « Agenouille-toi alors ! À GENOUX HUMAIN ! » Je m’exécute, pitoyablement, pour pleurer un peu plus fort encore, ravalant les sanglots qui me remontent dans la gorge. Pourquoi est-ce que j’ai fait ça ? Je veux Euchenor ! Et devant moi, le Djinn ricane. « Euchenor ? Trop tard, humain. Fait face à ton cauchemar et formule correctement ta requête. »

Seulement, il a tort, ce n’est pas une requête, je dois ordonner. Sauf que je suis déjà à genoux dans ma propre urine, honteux et mort de peur, alors j’ouvre les yeux avec effort, pâle comme un drap. Ma gorge est sèche et je cherche les bonnes paroles alors que le corbeau me fixe, de plus en plus gros il me semble. Bon dieu, mais que ça s’arrête ! « Nettoie-moi… s’il-te-plait… Phobos… » L’oiseau fige alors, ses ailes trop grande, trop sombre, au-dessus de moi, à quelques pas. Un rire, un grondement mauvais oui, lui échappe et je sens mon pantalon sécher. Devant moi, le corbeau bat lentement des ailes, comme au ralentit. « Bien, humain. La prochaine fois, tu m’apporteras une offrande, ni plus, ni moins. Mais avant que je ne m’éclipse, tu dois me donner ton prénom, sinon je m’assurerais que chacune de nos rencontres soit une épreuve… » Je cherche mon prénom et le Goran s’échappe presque de ma langue, mais je souffle celui qu’on m’a toujours donné à maison : « Ben… Benjamin… »


Pseudo: bat’phanie, encore et toujours ! Age: 29 ans, outchie. Benjamin [DJ] 786674628 Où avez-vu connu DJ? Je l’ai vu grandir et je l’ai gâtée jusqu’à la moelle ! Benjamin [DJ] 3676679460 Autres comptes? Le cadet 2V, la déléguée autumnus chiante et la blondu fêlée aux papillons. (Ça promet ce résumé ! Benjamin [DJ] 4252242557) Une remarque ? Ce thème me kopjhbgujikm et puis JE VEUX JOUER AU POLO-AILÉ, ATTENDEZ MOIIIIIIIII !!!! Benjamin [DJ] 3354649969 Un mot pour la fin ? On avait ce rêve en tête et maintenant tu t’entêtes, sois légère comme une plume. Laisse-toi tomber en arrière, aie confiance en nos ailes. Benjamin [DJ] 3685079969
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Benjamin [DJ] Empty Re: Benjamin [DJ]

Message  Stephy Mar 18 Juin - 19:15

I may be an asshole
but it's a lot more fun than being normal

Benjamin [DJ] Tumblr_n4le2kQKhG1rdwbr3o1_500Là d’où je viens, ont es tissés serrés. Les enfants des uns, deviennent aisément les enfants des autres, les oncles et les cousins s’échangeant les enfants selon les besoins – des adultes, comme des enfants. Je n’ai donc jamais connu la faim ou le manque, pas même l’ennui, parce que si par malheur il ne restait plus rien à faire à la maison, il restait toujours quelque chose pour s’occuper ailleurs. Être tissé serré, ça à ses bons et ses mauvais côtés. Le mieux, c’était quand même de pouvoir dormir n’importe où et de rôder à travers la ville sans que les parents ne s’inquiètent, parce que de toute manière on ne pouvait pas être seuls, jamais. À cette époque-là, ma différence n’ayant pas encore été remarqué, j’appartenais encore au clan. Je surveillais parfois les moutons dans la montagne, accompagné d’un de mes frères, plus rarement d’une de mes sœurs – plus souvent relayés aux soins de la maison ou à la cuisine, question de logistique familial : les femmes vont dans la cuisine ou bien quelque part où on peut récurer à quatre pattes. J’ai passé mon enfance entre la montagne, un brin d’herbe entre les dents, un cahier à dessin sur les genoux – et tant pis si ça faisait rire mes frères ou cousins comme des baleines – et le centre-ville d’Ainhoa. Parce que si mon vieux avait hérité du troupeau de mouton de son père quand il est tombé malade, il a vite repris son poste de chef de la police, léguant les bêtes à Jamie, l’ainé de la famille – un beau connard aussi. C’était pas trop mal, de passer mon temps à me balader dans la voiture de patrouille, pour peu que j’ai à me rendre à la forge d’un de mes oncles ou encore, que je sois catapulté chez ma tante pour récolter des piments – meilleur collation du monde, juré ! Je n’étais pas trop chiant pour un mioche, probablement parce que j’étais le benjamin de la famille, surnommé affectueusement Ben, comme quatre autres de mes cousins – bonjour l’originalité. Puis à mes dix ans alors que je dessinais paisiblement, enfoncé dans l’herbe, un mouton somnolant près de moi, tout est parti en couille.

J’avais pourtant dit à Jamie que c’était une putain de sale idée d’amener son gamin avec nous, son premier né – un bébé mignon à m’en faire vomir tien, tellement ça avait rien de viril de le regarder, sale petit con. À la montagne ont es jamais certain de rien, il le savait, mais il avait voulu faire plaisir à sa copine – vraiment trop conne – et donc on avait Junior avec nous pour l’après-midi. Je ne sais plus trop ce que fichait Jamie, je crois qu’il rappelait un chien, quand le petit s’est écarté, je l’ai remarqué du coin de l’œil, titubant joyeusement vers un mouton. J’ai avertis mon frère de surveiller sa marmaille, mais il n’a pas écouté ou bien il croyait que ça allait, mais au bout de trois secondes supplémentaires, le mioche a poussé un petit cri et le bruit de chute à commencer. Un corps qui déboule en montagne, même un tout petit, ça fait vachement du bruit, croyez-moi. J’ai tout abandonné, mon frère aussi et je me suis mis à courir, mais le gamin était trop bas et j’ai tendu la main vers lui, chutant vers l’avant, quand Junior à cesser de rouler. Le hic, c’est qu’il n’a pas frappé un rocher ou bien un bout plus plat, du tout. Il a figé dans les airs, son corps au-dessus du sol, un truc de bande-dessiné là. Sur le coup, on a même cru que son gamin avait des supers pouvoirs ! Genre il avait mis au monde Clark Kent ! Sauf que non. Parce que deux mois plus tard, c’est un pot de lait de brebis qui c’est figé alors que ma sœur venait d’y foutre un pied, prête à renverser ce que je venais de récupérer – comme la sale capricieuse qu’elle a toujours été – et franchement, je ne sais pas pour vous, mais moi j’me suis dit que c’était pas trop possible que le sceau aussi, soit Clark Kent. C’était moi le mutant, moi qui n’allais pas et si on avait plutôt bien pris la chose pour Junior, c’était dans l’optique qu’on le rendrait humain. Moi, il était trop tard, faut croire. On n’avait pas su assez tôt et qu’importe si plus tard Beaux Bâtons expliquerait le contraire à mes parents. C’était fini, ils avaient perdu Benjamin. J’étais devenu l’autre, le fils étranger.

Benjamin [DJ] Tumblr_mzycxzdbGi1r3ps84o1_250Quitter la maison a été une épreuve en soi, pas seulement parce que je quittais tout ce que j’avais jamais connu – depuis la montagne, le coin de pays, ma famille et mes amis – mais parce que je perdais ma famille. Bon déjà, je ne joue pas la note mélodramatique, que ce soit clair hein. Quand j’ai quitté la maison, il a été mis au clair que je n’y reviendrais pas, c’est mon père qui me l’a annoncé, sur le pas de la porte, ma mère n’osant pas le suivre à l’extérieur. C’était trop difficile pour elle, de perdre un fils. Elle était en deuil. J’avais dix ans, j’avais le cœur dans un étau, la gorge serrée et les yeux rouges d’avoir pleuré la nuit d’avant, et tout ce que mon père à réussis à me dire c’est de ne pas lui faire honte. Pas de larme, Goran. Pas de ça avec lui. Si je devais être différent, un monstre que disait son regard, je pouvais au moins faire semblant d’être son fils encore quelques instants. Quant à ma mère, elle m’avait embrassé avant que je ne sorte, elle m’avait fait ses adieux. Et l’été prochain ? Quand l’école fermerait ses portes, quand je devrais rentrer ? Mon grand-père maternel me prendrait, parce qu’il restait encore un fou pour me prendre chez lui. Un seul. J’ai alors reçut la dernière tape paternelle de mon géniteur, un geste rapide et visiblement hésitant – allant de pair avec cette inquiétude ne quittant plus ses yeux – là sur mon épaule droite. Va et fait ta vie, trouve ta place. Ici, tu n’en as plus. J’ai compris le message et j’ai grimpé dans le camion de Jamie, en direction de la ville, en direction de mon train. Ça a été le trajet le plus long de toute ma vie, le plus silencieux aussi. Et quand je suis descendu du vieux camion bleu de mon frère, j’ai reçu la dernière étreinte fraternelle qu’un Urrutiasakona ne m’offrirait jamais. Tu l’as sauvé, Ben. Merci. Tout ira bien pour toi, t’en fais pas. J’écrirais. Sauf que Jamie n’a jamais écrit, manque de bol je suppose. Il est probablement trop con pour savoir tenir un crayon, ça ou il est devenu manchot, j’espère que c’est le second.

La première année a été difficile, être entouré de jeune, ça je savais faire. Mais je ne les connaissais pas et je n’ai jamais été quelqu’un de très conciliant. Même à dix ans, quand on me cherchait, on me trouvait vite fait. Je me suis battu, le temps de me faire ma place, le temps de me faire casser le nez à quelques reprises, au plus grand désespoir de la gouvernante - parce que bien entendu, cafter les coupables était hors de question. C'est la règle de base, qu'on soit celui qui se fait tabasser ou celui qui cogne, on ne dit rien, question de respect. Et en classe, bordel, j’étais vraiment pourri. Je ne voulais pas apprendre la magie, je me sabotais tout seul, je voulais redevenir normal. Je voulais retrouver ma famille, ma ville et mon univers. Mes moutons, même ! Mais il était trop tard, parce que j’ai sauvé Junior, parce que j’ai refusé de gaspiller du putain de lait. Tout y es passé, depuis les accusations sur ma propre personne – quel con de faire des cas d’un satané sceau de lait de mouton, oui – à la faute jeté sur les autres – mon père a du faire quelque chose de travers quand il a sauté ma mère ce soir-là, évidemment ! Le hic, c’est que j’étais ainsi, il n’y avait plus rien à faire, pas de possible retour en arrière – parce que la magie à ses limites qu’ils disaient, parce que visiblement personne est foutu de chercher des sorts utiles quoi ! La frustration m’a trouvé cette année-là, c’est enfoncé bien profondément en moi, me rappelant mon état et mon titre : le fils abandonné. Le fils rejeté. Et le pire dans tout ça, à cette époque du moins, c’était de dorénavant porter mon second prénom. Benjamin. Ben. Le dernier né de ma fratrie, un rappel constant de ce que j’avais possédé et que je n’avais plus. Je suis devenu Benjamin, sans ne plus l’être tout à fait. Une blague vraiment cruelle.

Benjamin [DJ] Tumblr_o0rl7fxP0D1t0jtguo6_500Puis j’ai finis par comprendre où étais ma place, avec l’aide de Phobos, mon Djinn timbré. En fait, avant de le faire venir à moi, j’oscillais entre le dernier crétin arrivé et à qui il fallait apprendre qui était le patron – aka, pas moi – et le gamin qui pourrait intégrer la bande de malotru faisant la loi et l’ordre à notre petite école de paumé et/ou de pauvre. Mais dès que j’ai fait venir Phobos, dès que je me suis approprié son nom – et que j’ai arrêté de me pisser dessus à chacune de nos visites dans le grenier, ahem – j’ai gagné en gallon. J’étais le môme avec des couilles – et des grosses, merci bien, pas besoin de sortir le mètre à mesurer, sauf si vous insistez. On a cessé de me pousser dans tous les coins pour me tester, parce que de fait, je l’avais passé haut la main. Sauf que tout ça, c’était bête, ce n’était que des gamins et Phobos c’est fait un plaisir de me le faire comprendre. Je n’étais qu’un petit humain, un ridiculement jeune sorcier et si je voulais réellement quelque chose, alors il fallait que je le prenne. Que je sois plus grand, plus fort, plus imposant que les autres. J’ai donc commencé à prévoir un probable règne de terreur pour les années à venir, entre les parties de ballons, le tabassage discret de première année et l’agacement que les filles pouvaient m’inspirer. On aurait pu croire que l’adolescence m’apaiserait un peu, que de gagner en masse musculaire, en nerf et en centimètre, me ferait sentir mieux. Plus proche de mes objectifs, sauf que non. Pas du tout. C’est bien sympa de grandir hein, mais ça ne suffisait pas, un peu comme les filles : amusant mais vite lassant. Et la magie ? J’ai cessé de la combattre à force d’être ridiculisé par mon Djinn, quant à mes capacités magiques. Ma famille ne voulait plus de moi et mon fameux grand-père m’ayant avoué avoir appartenu à une famille de sorcier, mais ne possédant aucun pouvoir lui-même, je n’ai plus eu d’autres choix que de me tourner vers la magie. Vers son univers, qui n’avait pas d’autres choix que de me céder une place, tant pis si je devais casser quelques gueules et la dérober pour la mériter.

Seulement, l’absence de lettre me démoralisait – enfin, j’entends par là que ça me fichait de mauvais poil. En fait, je n’ai jamais pu tolérer les matins « courrier » à cause de ça, de ce vide devant moi, de cette absence de nouvelle ou d’intérêt. Je n’existais plus, point. Oh, mon grand-père a fait des efforts, je ne vais pas nier, mais il n’était déjà plus tout jeune et puis, il n’avait rien à me raconter de précis. Il préférait que je me concentre sur mes études et j’aurais préféré me couper une couille que de lui avouer qu’une lettre par mois m’aurait rempli de joie – dans le genre vraiment gay, j’étais grave à cette époque. Il me restait toujours le sport cela dit, des heures à courir derrière le ballon, à m’améliorer, à devenir le meilleur de nos petites équipes, le capitaine d’une des deux équipes à tout coup. Et puis, il me restait le dessin, qu’ici, personne ne semblait critiquer. Avec le dessin, ça a été plus difficile, plus compliqué. C’est ma mère qui m’a appris, ma mère qui peignait lentement la montagne ou la ville, ma mère qui m’a appris à étaler la couleur, à les mélanger. Une activité qui n’étais évidemment pas assez viril pour mon père, mais qui m’apaisait. La première année, j’ai boudé ma trousse et mes deux carnets. Parce que c’était trop douloureux. De penser à elle, de la revoir sourire, assise derrière son chevalet, les cheveux emmêlés. Puis par colère, j'ai même brisé la poignée de ma mallette à peinture, j’ai fait sauter quelques pastilles et le chevalet n’a pas survécu. Puis, au bout de ma troisième année, j’ai recommencé à griffonner dans les marges de mes livres – et le fait que ça rendait notre enseignante complètement dingue était un sacré bon bonus ! L’envie est revenu, mais tout compte fait, je n’ai jamais aimé en parler, ni même partager ça. C’est un peu comme se branler, tout le monde se doute que tu le fais, mais ça ne veut pas dire que tu comptes la sortir et la montrer à tout le monde. Beh voilà, le dessin, c’est comme ma bite. Je ne vois pas pourquoi j’en parlerais ou la montrerais à tout le monde. Bande de pervers.

Benjamin [DJ] Tumblr_nhc8gxFvAh1qehpsno1_500On aurait pu croire que de passer de l’école pour moldu et sorcier fauché, à l’académie Beaux Bâtons ne représenterait rien, sauf que non. Bordel, que non. Parce que plus que de passer dans une espèce de château avec d’immenses jardins – un truc à se perdre tien – il fallait que je rencontre la noblesse. Ça m’a désespéré direct, parce que si je me trouvais connard, à pousser les gens pour le plaisir, à faire du mal à mes camarades les moins jolis ou les plus cons – voir parfois juste parce que j’en avais envie, parce que c’était plus facile de passer ma colère sur eux – eh bien il y avait pire que moi. Eux, ils ne souffraient pas, ils n’étaient pas le fils abandonné, le monstre, non. Ils étaient la parfaite progéniture d’une bande de pompeux, riche à en vomir de l’or et ils osaient quand même venir nous faire chier en redressant le bout du nez. Je n’ai jamais pu les supporter, je n’y arriverais jamais, c’est un fait. Les garçons sont pires que les filles, évidemment. Trop maniéré, à jouer les pédales et en prétextant que non « c’est du civisme » - mon cul ouais ! J’ai toujours fait attention à ne plus me pencher dans la douche après être passé à Beaux Bâtons et la seule fois où un mec m’a effleurer le cul, il a pris foutrement cher – et rien à foutre que c’était un accident, sérieusement ! Si j’étais déjà colérique à la Maison Royale de Saint-Louis, l’académie n’a fait qu’ouvrir les vannes plus grandes. Ce n’est plus seulement mes parents qui me motivaient, plus seulement le visage de mes frères, de mes sœurs et de tous mes cousins, qui me poussaient à bout de corps contre les autres. Non, c’est l’impression d’étouffer parce que j’ai réalisé que ma place n’était pas davantage ici. Évidemment, quand j’en ai parlé à Phobos, il s’est bien bidonné l’enfoiré. « Parce que tu croyais que ce serait facile, humain ? Quel être stupide tu fais ! » Et ça, pour l’être je l’étais. Pourtant, la solution était simple : continuer. À rejeter, à pousser, à taper. La première année je me suis déchaîné – en fait les premières années, c’est vraiment des moments compliqués pour moi quand même – et j’ai tapé dans tout ce que je voulais. Je me suis enfoncé dans les punitions, les retenues, les devoirs, jusqu'à ce que ma rentrée suivante soit presque compromis. La direction a été clair avec moi : soit je cessais de me battre, soit je ne revenais plus. On ne tolérerait plus mon attitude encore longtemps - voir tout court, c'est dire comment ils sont précieux là-bas. Je me suis incliné, bien entendu, je n’avais pas le choix, mais sûrement pas en souriant.

Heureusement j’avais quelques amis né-moldu avec moi, de quoi me consoler - légèrement - de rester à Beaux Bâtons. Oh, il fallait bien entendu prétendre que les nobles ne bénéficiaient pas d'aucun traitement de faveur – oui oui, même à cette époque – mais j'étais prêt à faire des efforts. Parce qu'il n'y avait rien pour moi en dehors de ce monde. Rien qu'une famille ne voulant plus de moi. Alors j’ai ravalé, j’ai encaissé et j’ai tenté de rendre les coups en douce, je ne me suis pas fait pincé souvent, mais je n’ai pas dépassé les limites imposés. Les quelques éclats de sang que j'ai mené, n'avait pas de preuve précise de ma culpabilité, sinon mes propres blessures - un putain d'exploit pour ma personne ! Du reste, je me suis écrasé dans un coin, la rage au ventre, un pinceau entre les doigts, jetant toute ma haine sur les toiles, puis sur le terrain de polo-ailé, une passion grandissante, les Abraxans n’ayant visiblement aucun souci à être monté par un cavalier aussi hargneux que moi. Je ne pourrais pas me lamenter indéfiniment, je ne voulais pas être ce garçon là, le pauvre type coincé dans son malheur.

Benjamin [DJ] Tumblr_mzqa3zq6Um1r9faqno1_400J’ai hésité, une fois debout devant ma fiche d’inscription. Quelle filière suivre ? Ma plume c’est attardé un instant au-dessus de la défense et sécurité, seulement je ne ferais pas un très bon candidat. Je n’ai jamais réellement eu soif de défendre, seulement de détruire. Et je considère être suffisamment frustré ainsi, pas besoin de m’ajouter une bande de bras cassé sur le dos. Quant au pôle scientifique, c’est les notions vagues qui m’ont repoussé : est-ce que je me vois réellement faire de l’arithmancie toutes les semaines ? Non. Putain, NON. Et puis j’ai songé à Destombes, un beau connard comme il ne s’en fait plus – enfin beau, c’est relatif, je ne suis pas gay merci bien. Moi aussi, je pourrais faire comme lui, enfin pas littéralement, hors de question que je termine ma vie dans un trou pourris comme Beaux Bâtons, je suis plus ambitieux que ça. Mais il y a quelque chose de fascinant dans le pouvoir de guérir – mais surtout de ne PAS guérir – quelqu’un. Parce que pour savoir comment refermer une plaie, il faut savoir comment elle fonctionne et là, j’ai toujours été plutôt fort. Seulement quand j’ai fait mon choix, je n’avais pas réalisé combien ce serait difficile. Mais voilà, tout ce qui vaut la peine en ce monde, exige plus d’effort et je n’en suis plus à mon premier coup de boule. Parce que cet été là, il fallait que mon grand-père casse sa pipe, ô joie ! La rencontre avec ma famille n’a pas été des plus joyeuses, j’irais même jusqu’à dire, qu’elle a été expéditive, mais c’est tout aussi bien. Je ne les reconnais plus, sauf maman, les doigts encore tâché d’encre et le sourire fatigué – je ne lui ai pas rendu, évidemment. Et dès lors j’ai réalisé que la prochaine fois que l’académie fermerait ses portes pour l’été, je vivrais seul quelques mois. Encore heureux que la solitude ne me fasse plus peur et qu’au contraire, j’ai fait de mon indépendance une façon de vivre. Quand on ne s’attache à personne, quand on les attache plutôt à des murs ou des poteaux, c’est difficile de vivre des déceptions – sauf si le mec se détache, là c’est certain que c’est un peu triste…

Et comme si de devoir me nourrir moi-même – le plus pénible quand on vit seul – ne suffisait pas, il fallait qu’au cours de l’été passé, la monarchie fasse son grand retour. J’ai presque vomi mon petit déjeuner, tellement ça m’a secoué. Pas tellement à cause de la peur – franchement, la noblesse et leur manche avec froufrou en dentelle, ça ne me fait pas peur tien – mais plutôt par désespoir. Heureusement, il ne me reste plus beaucoup d’année sur les bancs de l’école, parce que je ne sais pas si je pourrais les tolérer longtemps, les nobles bien entendu. S’ils marchaient déjà le nez trop haut, dès la rentrée j’ai compris que ce serait pire. Ils ont virés des places pour les né-moldus d’ailleurs, le beau bordel. Et puis il faut les voir aller, parce ce sont dorénavant les chouchous des adultes, maman et papa achetant des permissions. Je sais que cogner les gens c’est mal – enfin vaguement, parce que c’est aussi très très apaisant et amusant – mais où va le monde si moi je ne peux pas taper, mais eux, oui ?! Chez moi, la frappe, c’est tout un art ! C’est injuste et je compte faire chier le plus possible de gens, que le message soit clair. Bon, pas de coup, je sais, Frémont m’a fait un discours – et encore heureux qu’il y ait du monde au balcon, parce que sinon, le temps aurait été vachement long. Mon objectif cette année ? Avec Phobos on compte foutre la merde, mais discrètement, il a dit qu’il aiderait, mais on verra. Parce que dans le genre discret, on fait quand même mieux que moi.
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Message  Stephy Mar 18 Juin - 19:17

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infos
Surnom(s)
Benji, Ben, Capitaine, le basque, le rageur, le con, etc.
Âge
24 ans, né le 10 avril 1947. (Bélier, jusqu'aux cornes.)
Rang Social
Modeste, même s'il frôle assurément le côté « pauvre » vu qu'il est dorénavant seul. En effet, ses parents l'ayant renié, une fois ses « pouvoirs » ayant vu le jour, Benjamin a été pris en charge par son grand-père cracmol. Et à la mort de papi, il a hérité de la maison en plein Paris, ainsi que d'un montant correct, mais sans plus. De fait, Benjamin n'est personne, mais il travaille fort à le devenir. Surtout durant les vacances d'été.
Sang
Mêlé, même s'il se considère né-moldu, ses parents n'ayant rien de sorcier en eux. Mais c'est en réalité son grand-père maternelle qui est un cracmol. La magie a donc refait surface. En lui. VDM.
Origines & Nationalité
Français, mais surtout basque, si vous le lui demandez, il est né en terre Basque et n'en démord pas. Ses parents sont des moldus tissés serrés, qui élèvent des moutons dans les montagnes. Le pire, il ne détestait pas ça, lui. Quant à son grand-père, qui l'avait à sa charge jusqu'à sa mort il y a 5 ans de ça, il était notable à Paris.
Etudes
9ème année, BRIO, Médecine magique. Défense en option. Il est membre du club de duel et de peinture.
Saison
Aestas la terrible, la vibrante et l'impulsive. De fait, Benjamin ne fait pas exception et il est terriblement difficile d'ignorer son existence.

Caractère
Qualités : Indépendant - Joueur - Passionné - Loyal - Confiant - Social - Audacieux - Acharné - Ambitieux - Sérieux - Protecteur - Attentionné - Pragmatique - Débrouillant - Vaillant - Fier
Défauts : Individualiste - Abrupte - Égocentrique - Téméraire - Impulsif - Excessif - Impoli - Provocateur - Tyran - Autoritaire - Arrogant - Conquérant - Macho - Frustré - Agressif - Irritable

Adore
Le café - Se battre - Gagner - Le polo-ailé - Le sport - L'adrénaline - Peindre - Le rouge - Le calme - Être en retrait - Diriger - Les mets épicés - Dormir nu - Les blondes - Le dos et les fesses des femmes - Dominer - La pluie et l'orage - Les animaux en général (surtout les moutons) - L'odeur de l'herbe qu'on vient de tondre

Déteste
Le « small talk » - La faiblesse - Tout ce qui est sucré - Le jaune - La facilité - Les blagues salaces - Les larmes - Les excuses - La noblesse - La solitude - Sa famille - La pitié - Les brunes - Les greluches / puputes - Les kékés / fils de pute - Les critiques - Régler les conflits par la parole - Exprimer ses émotions - Attendre - Partager

Attitudes et comportement général en compagnie de
Inconnus / Connaissances : Jeune homme assez peu volubile, à prime abord, on peut aisément le croire bien élevé et même poli. Il se mêle toutefois assez peu aux conversations, préférant écouter et observer. On le dit alors calme et réservé. Il n'hésite toutefois pas à donner son avis, opposé ou pas, à celui abordé, s'il sent qu'il doit participer. De fait, il ne fera pas la conversation, mais saura répondre un minimum. Sans délicatesse, évidemment.
Amis : Il parle plus aisément avec ses proches, oh il râle énormément, mais il n'hésite ici pas. Il dit beaucoup de chose, verbalise aisément ses impressions et sermonne même les autres. C'est qu'il veille sur ses amis. En fait, ses amis proches sont pour lui, sa famille. Il tient terriblement à eux. Aussi, rien n'est à son épreuve pour les protéger, les sauver ou les aider. Il pourrait donner sa vie pour eux.
Ennemis : Il ne fait pas bon être l'ennemi de Benjamin. S'il se montre assez peu loquace en temps normal, préférant ignorer les autres ou ne donner son opinion que s'il le faut, quand il déteste quelqu'un, tout est bon pour le ou la détruire. Moqueur. Provocateur. Il en vient même à être cruel. Il ne se connait pas de limite. Il préfère cogner avec ses poings, mais la violence étant une voie risquée au sein de l'académie, il a bien été forcé d'apprendre à mieux se défendre verbalement. Les joutes verbales sont toutefois, tout aussi douloureuses que ses poings. Ou presque.
Adultes : De par l'abandon de ses parents, Benjamin se méfie énormément des adultes. Il est pareille à ses animaux que l'on a trop malmené et qui étudie longuement tout homme osant l'approcher. Benjamin n'a, de prime abord, rien à leur dire. Il se contente d'être un élève, limite ses conversations aux cours et ne s'attarde normalement pas en leur compagnie. Et puis il y a cette rage en lui, celle qu'il ravale mais qui brille dans ses yeux. Il n'insulte pas les adultes, jamais même, une limite qu'il tâche de ne pas dépasser, mais parfois le mépris vibre dans son regard.
Nobles : Si Benjamin a pour interdiction de se montrer violent avec qui que ce soit, c'est auprès de la noblesse qu'il fait le plus d'effort. Aucun écart de conduite ici. Mais les insultes sont toujours au rendez-vous. Dire qu'il méprise la noblesse serait un euphémisme. Il les voit comme des opportunistes, des profiteurs, du passé, de leurs ancêtres. Ce sont ses victimes préférées, celles qu'il bouscule subtilement dans les corridors, celles qu'il encourage à le cogner. Parce qu'il ne doit jamais être celui commençant un combat, mais qu'il peut assurément se défendre, n'est-ce pas ? Cinglant. Cruel. Plein de préjugé, il considère toute la noblesse comme un cancer qui tue lentement mais surement le bien fondé d'une école tel que Beaux Bâtons. Ne parlons pas même du gouvernement.
+ Oserait-il rejoindre la révolution ? Non, pas à ce point. Il se contente de haïr, un réflexe naturel chez lui. Mais aidez son prochain ? Se battre pour une cause plus noble ? Non. C'est sans intérêt. Mais suivre Xavier, voilà qui est tentant... [ à voir ]
Moldus : Il n'a rien contre les moldus, quand bien même ils ont la malchance de lui rappeler sa famille. Or, il a beau ne plus les avoir vu depuis son départ pour Saint-Louis, il c'est toujours plus sentit à sa place au sein des moldus. Une étrange sensation. Il se sent plus puissant avec eux, plus à même de se défendre en quelque sorte. Ses vacances dans le Paris moldu lui servent un peu de baume. Mais pourrait-il vivre une vie moldu ? Non. Il le sait bien, il est sorcier, jamais rien ne l'en fera changé.
Djinns : Il entretient une relation de « partenariat » avec son propre Djinn. Un rapport qui se pose sur un échange de service et un minimum de respect. Il considère les entités comme relativement dangereuse, à traiter avec respect et une certaine dose de détachement. Il n'est pas « ami » avec Phobos, ne le sera jamais. Il garde une réserve avec les djinns, mais n'oserait jamais se moquer de leur état « d'esclave », parce que la situation lui semble temporaire. Un jour, quelqu'un en paiera le prix, mais ce ne sera pas lui.

Attitudes et comportement général quand il est
En classe : À l'écoute et relativement calme, Benjamin discute très peu avec les autres. Il se concentre sur les tâches à accomplir, mais à tendance à se plaindre si le cours traîne. Plutôt bon élève, studieux surtout, il ne tolère pas la bêtise des autres et le verbalise parfois trop facilement. Il se montre poli envers les enseignants, mais peut se montrer franchement désagréable avec ses camarades de classe. Il n'hésite alors pas à pointer leur lacune ou les insulter tout simplement.
En pause : Il y a trois possibilité pour Benjamin : soit il fait du sport, soit il étudie, soit il embête quelqu'un. Plus souvent qu'autrement, il lance des parties de sports moldus, ses amis ou camarade de polo, se joignant à lui. (Du foot surtout, puisque ça ne demande pas beaucoup de matériel ou de joueur.) Sinon, il aime bien aller jogger (avant les cours) et s’entraîne / se muscle énormément pour le polo-ailé. Sinon, il aime s'installer à l'ombre ou dans un coin relativement isolé pour étudier. Dans ses moments là, il observe aussi énormément les autres. Finalement, quand il décide de jouer son tyran, c'est normalement auprès de la noblesse ou d'individu qu'il trouve lourd / agaçant. Il ne le regrette d'ailleurs pas. Jamais.
Au club de peinture : Il n'aime pas bavarder, s'isole même des autres. Il est terriblement concentré quand il peint. D'ailleurs, il le fait souvent avec toutes ses mains. Pas seulement les pinceaux. Il lui arrive de sortir de là avec de la peinture dans les sourcils et sur les joues, ça ne le dérange pas. Il ne demande jamais l'avis de personne, mais si vous lui poser une question, il vous répondra - pour peu que ce ne soit pas personnel. Il n'aime pas baisser ses barrières quand il peint. Mais il se montre moins dur quand il est dans le club de peinture. Moins cruel. Moins violent. C'est une autre passion qui parle. Il est plus apaisé.
Au club de duel : Il a tendance à provoquer les autres davantage, pour les déconcentrer, pour les déstabiliser. Mais c'est lui même, que  bien souvent, il aveugle avec pareille attitude. Pourtant, le club de duel l'encourage à se défouler. Mais il devient alors plus cinglant, plus cruel avec les mots, il ne participe d'ailleurs que très rarement à plus de deux duels. Parce qu'il ne suit pas toutes les règles, parce qu'il a tendance à s'impatienter ou à balancer des coups de poing. Pourquoi ne pourrait-il pas allier les deux méthodes hein ?!
Durant les matchs de polo-ailé : Dès qu'il met un pied sur le terrain, Benjamin n'a plus que la victoire en tête. Il est presque assoiffé de sang, lance les insultes sur tout le monde - y compris ses propres camarades de jeu - et jappe des ordres. Il considère qu'il faut jouer avec ses tripes, qu'il ne faut pas avoir peur de faire quelques fautes, pour s'assurer la victoire. Parce qu'il ne faut pas se leurrer, il ne joue pas pour participer, il joue pour vaincre. Il est d'ailleurs mauvais perdant et mauvais gagnant. Il joue énormément avec la tête de ses rivaux aussi, tentant de les faire douter de leur talent / moyen / partenaire. Tout est bon pour gagner, le fairplay est pour les faibles. Son moto : Go big or go home.
À Messidor : Benjamin passe assez peu de temps dans la dépendance de sa saison. Il les trouve, pour la plupart, trop bruyant. Trop chiant. Et partage sa chambre avec neuf autres camarades, ça ne lui plait pas. Il s'isole parfois dans sa chambre et chasse alors les autres occupants à coup de regard assassin ou de remarque désagréable. C'est un chieur et il l'assume.

Like me :
Benjamin se compte très peu d'ami(e)s. En partie parce qu'il a des idées trop arrêté, que c'est un connard  notoire qui le vit très bien, qui est macho et qui considère le sport comme une façon de vivre. De fait, il s'entend normalement relativement bien avec les gens calmes et un minimum réfléchis, parce qu'ils ont tendances à supporter ses élans de rages et sa frustration. À lui pardonner ses excès. Il exige de la patience, de la compréhension. Mais il respecte aussi les individus possédant une solide colonne vertébrale et des idées similaires aux siennes. Il aime les gens forts. Les vainqueurs. Évidemment, ne pas partagé son avis n'est pas un véritable obstacle avec Benjamin, il sait faire la part des choses - mais il râle quand même, pour la forme. Du reste, ses quelques amis sont véritablement sa « famille » et forme sa meute, en quelque sorte. Il est prêt à tout pour eux et s'attend à une réponse similaire de leur part. Avoir Benjamin pour ami, c'est avoir un frère pour la vie.
+ Quant à ses centre d'intérêt, il est un mordu de sport (moldu et sorcier), il aime énormément la médecine et tout ce qui touche les créatures magiques. Il possède un respect inné pour les créatures, contrairement aux humains. C'est aussi un bon étudiant, qui apprécie le calme et les questions bien construites. Il aime peindre, même s'il n'aime pas nécessairement en parler. Il aime la bagarre et respecte ceux capable de se défendre - encore plus ceux capable de le combattre.

Hate me:
Toutes les raisons sont bonnes pour détester Benjamin. Trop arrogant, que ce soit via le sport ou les études, voir votre sale gueule. Trop cruel, parce qu'il n'hésite pas à critiquer et à presser là où sa fait mal. Il est aussi relativement désagréable en permanence. Il ne cherche pas à se faire des amis, n'en a même rien à faire. La plupart du temps, il ne cherche pas à être apprécié. Il est macho, provocateur, moqueur et froid. C'est un connard. Il ne supporte pas la noblesse, qu'importe qu'elle ne lui ait rien fait. Il ne supporte pas non plus la faiblesse et la bêtise.
Oh et même s'il n'utilise pas son physique à son avantage (la beauté, selon lui, c'est plus utile à une fille hein) il sait très bien qu'il est séduisant. (Yup, he's the shit. XD)

Love me :
Son coeur est tout aussi chiant que le reste de sa personne, mais quand Benjamin décide qu'il est intéressé / intrigué par le sexe opposé, il ne fait rien à moitié. Il n'est pas non plus patient. Oh, il observe énormément l'élu de son coeur, cherche à se dissuader de ressentir quoi que ce soit. Mais s'il n'y parvient pas et que la fille s'avère mériter ses attentions, alors il se lance. Complètement. Pas de filet de sûreté. Il aime fort. Passionnément. À coup de dent et de rein. Mais il est pudique, aussi il n'est pas très démonstratif, sauf si l'autre l'est. Dès lors, il n'hésitera pas à s'exposer à la vu de tous, à marquer son territoire en quelque sorte. Une main dans le creux du dos, un bras autour des épaules, sa veste, son odeur, des suçons. Quand il aime, il possède et veut l'être tout autant en retour. L'infidélité est évidemment un crime sévèrement punis. Le pardon impossible.
Cela dit, Benjamin aime rarement. Parce qu'il est terriblement exigeant. Parce que ses conquêtes n'ont pas la peau assez dur ou le coeur assez grand. Et puis, c'est qu'il est territorial. Jaloux. Possessif. Il n'aime pas facilement, mais déteste bien trop aisément. Le tolérer est plus compliqué qu'il n'y parait. Il le sait. De plus, il a son petit caprice : il aime les blondes et le vit très bien. Superficiel ? Un peu et alors ? Il aime les fesses rebondies, les dos se creusant et les cuisses fermes. Chacun son truc.
+ Depuis déjà un an, il guettait une certaine noble. Une étourderie de sa part, dont il c'est finalement guéri, après s'être pris un refus mielleux de la part de la jeune femme, refus mêlant des baisers et des mots tendres. Aussi bien dire que depuis, il n'a qu'une envie : cracher à la figure de toutes les nobles blondes.
+ + Lors de l'équinoxe du printemps, Benjamin c'est retrouvé en compagnie de Cassiopeia et lors d'un échange plutôt enflammée - leur caractère s'entre-choquant depuis déjà longtemps - il l'a embrassé. Depuis, la tension entre eux à changer. Il ne comprend encore que vaguement la portée de la chose. De son geste. Mais ne le regrette pas. En réalité, c'est tout l'inverse. Depuis qu'il a embrassé la fons, il n'a de cesse de penser à elle, de l'observer. De se demander si, elle aussi, est devenu hyper consciente de sa personne. De sa présence. Il ose espérer que oui.
Leur relation à donc évolué, fini les prises de bec en publique et les remarques déplacées sur le terrain de polo : ils ce sont mis ensemble. Tout le printemps, puis l'été est arrivé et Benjamin c'est pris une claque.
+ + + Après quelques mois de relation avec la belle fons, il a appris que Cassiopeia ne reviendrait pas à Beaux Bâtons à la rentrée. Une décision familiale, la France ayant empêchée ses étudiants de retourner en sol étranger - or, Cassie est Suédoise. La peur anglaise à gagner son bout du monde et le retrait de leur fille sorcière, est une décision que Benjamin comprend. Évidemment, maintenir une relation avec la belle, lui a effleuré l'esprit - c'est qu'il l'aime beaucoup hein - mais ce n'est pas le genre de la maison. Il n'est déjà pas doué en relation au quotidien, alors loin des yeux, loin du coeur. Il a donc laissé Cassiopeia s'en allé, l'a embrassé une dernière fois et tente, depuis le début des vacances, d'accepter leur séparation.
En plus clair : il a le coeur brisé et tire la gueule au bord de la piscine.

Benjamin [DJ] 2694.png?v=2.2 Benjamin est un excellent combattant, à main nue surtout, mais même en duel sorcier. Il est agressif et à de bon réflexe. Il sait encaisser aussi, saigner ne lui fait pas peur et c'est probablement ce qui le rend dangereux.

Benjamin [DJ] 2694.png?v=2.2 Benjamin est une brute, il n'a pas de compassion, pas de pitié et il prend ce qu'il veut, quand il le veut. Il ne s'abîme pas dans le remord ou le regret. C'est un gagnant, un conquérant, il ne pleure pas. Ne pleurez pas non plus devant lui.

Benjamin [DJ] 2694.png?v=2.2 Benjamin a été rejeté par sa famille lors de la découverte de son don, il a été pris en charge par son grand-père cracmol - qui est décédé il y a quelques années. Il est donc entièrement indépendant et libre de ses faits et gestes. Il est aussi très seul, mais n'aime pas en parler. Jamais.

Benjamin [DJ] 2694.png?v=2.2 Benjamin est un maniaque du sport, moldu ou sorcier. Le polo-ailé est une de ses passions et il le fait passer devant tout le reste - normalement. Il possède aussi plusieurs ballons de sports moldus différents (foot / football américain / volleyball) et aime se faire des parties avec certains élèves.

Benjamin [DJ] 2694.png?v=2.2 Benjamin est le capitaine de polo-ailé des aestas depuis l'année 70-71. Il se moque de beaucoup de chose, mais pas de ça. C'est un titre qu'il prend très au sérieux, un rôle qui lui tient à coeur.

Benjamin [DJ] 2694.png?v=2.2 Benjamin peint, il n'aime pas en parler en dehors du club - ou à d'autres que les membres du dit club - mais c'est son autre passion. Il peint des trucs assez sombre, des batailles, des corps sanguinolent. Il aime les couleurs foncés et les traits larges, un peu brouillon. Il adore la couleur rouge aussi. Il peint parfois avec ses doigts.

Benjamin [DJ] 2694.png?v=2.2 Benjamin parle basque ici et là, faufile des mots sans s'en rendre compte et possède un accent : il roule ses r. D'ailleurs, il rapièce énormément les mots ensemble, articule très peu. Tant pis.

Benjamin [DJ] 2694.png?v=2.2 Benjamin possède une voix très rauque, presque rocailleuse. Écorché. Elle est plutôt traînante normalement, mais quand il s'énerve, elle devient coupante. Aiguisée. Et en privé, elle est presque ronronnante, fait qu'il n'a jamais réalisé.

Benjamin [DJ] 2694.png?v=2.2 Benjamin sourit rarement, sinon pour se moquer ou pendant les matchs. Sinon, il préfère garder un air ennuyé ou sombre. Il semble s'ennuyer ou vouloir tuer quelqu'un en permanence. 8D

Benjamin [DJ] 2694.png?v=2.2 Benjamin possède la maison de son grand-père, en plein coeur du Paris moldu et il y va durant les vacances. Vivre seul l'a poussé à savoir se débrouiller cela dit. Même s'il n'aime pas en parler, il sait un minimum cuisiner, faire la lessive et le ménage. (Son omelette est fameuse !) Évidemment, sa « meute » est toujours la bienvenue chez lui. Qu'importe l'heure ou la raison.

Benjamin [DJ] 2694.png?v=2.2 Benjamin  a un penchant pour les blondes, qui sont véritablement les seules créatures susceptibles de l'attirer. Il n'est cependant pas un homme à femme, pas le temps, pas envie. Il fuit d'ailleurs les minous en feu, ce sont des nids à ennui et il aime son zizi en pleine santé.

Benjamin [DJ] 2694.png?v=2.2 Benjamin n'est pas un fanatique des fêtes, mais pas non plus un paria. Il a tendance à préférer boire dans son coin, avec un autre sportif avec qui discuter, pas très loin. Cela dit, quand il part à la chasse - surtout s'il a perdu et donc, qu'il doit ventiler - il n'a rien contre un peu de danse. Sa technique ? STAG. Stand There And Grind. Se tenir debout et se frotter les reins, ça fonctionne à tous les coups, il ne se pose plus de question.

Benjamin [DJ] 2694.png?v=2.2 Benjamin aime les mets épicés et la viande. Les desserts et tout ce qui est sucré - sauf les jambes de certaines blondes - le font grimacer. Il adore le bacon et en avale une quantité phénoménale à chaque matin.

Benjamin [DJ] 2694.png?v=2.2 Benjamin considère que la place d'une femme est dans la cuisine, des ustensiles ou une poêle a la main. Question d'éducation. Seulement, ça ne signifie pas qu'il apprécie les princesses en détresses, au contraire. Il aime les femmes aptes à se débrouiller et possédant assez de répartit pour le faire craindre un coup de poêle s'il devait se montrer faible. Mais il veut quand même qu'elle fasse la cuisine quoi...

Benjamin [DJ] 2694.png?v=2.2 Benjamin a les mains calleuses, usées. La faute aux nombreux travaux manuels qu'il effectue l'été. Sinon, elles sont souvent recouverte de peinture, d'encre ou de fusain. Il n'aime pas quand on le questionne sur la chose. Vraiment pas.

Benjamin [DJ] 2694.png?v=2.2 Benjamin est plutôt bon élève. En fait, il obtient normalement de bons scores. Il est réaliste quant à son venir, il a beau rêvé de polo-ailé, il sait très bien qu'il y aura un « après » et s'assure qu'il soit à la hauteur de l'après gloire.

Benjamin [DJ] 2694.png?v=2.2 Benjamin compte plusieurs cicatrices sur le corps. Une petite sur la pommette droite, vestige de son enfance. Une autre sur sa clavicule droite, la faute à une chute. Il en compte au moins trois sur son torse, dont une près de sa hanche gauche, assez vilaine, la faute à un bout de métal sur lequel il c'est - en partie - empalé, plus jeune. Il a aussi une cicatrice sur le flanc gauche, encore rose, résultat d'un combat avec un moldu, qui a mal tourné l'été passée. Et finalement, une autre sur l'omoplate gauche, la faute au sport. Du reste, il n'est pas rare de lui découvrir des ecchymoses ou des entailles récentes. Il le vit bien et non, il ne supporte pas les questions. Il va rarement voir le médicomage. Il préfère se soigner tout seul.

Benjamin [DJ] 2694.png?v=2.2 Benjamin fait une fixation sur les cheveux et les dos des filles. Pas la peine de lui parler de poitrine ou de bouche, c'est bien joli cela dit, mais il n'y a rien de mieux, pour lui, que d'enrouler une grande bande de cheveux blond autour de son poing et de se plaquer à un dos nu. Évidemment, c'est un amateur de fesse, en fait, la femme de dos lui plait assez. Ça et les cuisses. Chacun son truc.

Benjamin [DJ] 2694.png?v=2.2 Benjamin fronce les sourcils dès qu'il se concentre ou est agacé. La seule façon de différencier un Ben fâché d'un Ben concentré ? Le pli qui lui barre le front - il ne l'a que lorsqu'il est de mauvais poil.

Benjamin [DJ] 2694.png?v=2.2 Benjamin est un excellent observateur. Quand il n'est pas sous l'effet de la colère ou de l'adrénaline, il a tendance à noter les détails des choses. C'est ce qui fait de lui un véritable connard, qui sait appuyer là où c'est le plus douloureux. Mais c'est aussi ce qui fait de lui un excellent ami aussi, les détails qui comptent sont notés et utilisés plus tard.

Benjamin [DJ] 2694.png?v=2.2 Benjamin possède une genette zébrée, un cadeau offert par Garrus Delfino (aka son père adoptif, autrefois enseignant de zoologie magique), qu'il a nommé Hilargi (lune en basque) et qu'il traine un peu partout. En fait, il couve presque trop la bestiole, qu'il adore sincèrement. Évidemment, il n'aime pas qu'on la touche, mais la demoiselle non plus, c'est qu'elle mord rapidement - mais avec un maitre tel que le sien, personne n'est surpris.
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