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Richard [DJ]

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Message  Stephy Mar 18 Juin - 19:18

Wyatt Richard Beaumes
feat. Adrien Sahores

Nom: Beaumes. Pareille au bon vin rouge, je roule sur la langue et séduit jusqu'au plus fin palet. Il suffit d'ouvrir la bouche toute grande...
Prénom de naissance: Wyatt. Tout de douceur, Wyatt qui rime avec « ouate. » Charmant, je sais, mais inutile – une constante dans mon existence. Un faux semblant.
Prénom d'usage: Richard. Prénom mal-aimé, malmené, il est souvent remplacé par Dick ou Dickie. Pour ressembler à mon jumeau. Pour être son double, le Dick de son Nick.
Généalogie: Fils d'Alfred Beaumes et de Jeanne Duhamel, je partage mon titre d'héritier mais aussi mes responsabilités, auprès des Vienne, avec mon jumeau. La rumeur familial veut que Thaddeus Beaumes ait été le premier à se ranger sous la bannière de la famille fraichement anoblis, une famille ayant été leur voisine. Des amis ? Ce n'est évidemment plus qu'un écho aujourd'hui, mais certain Beaumes aime encore à se dire qu'ils ne sont pas réellement des esclaves pour les Vienne, mais toujours et à jamais, des amis. Foutaise, si vous voulez tout savoir. Nous ne sommes jamais que des domestiques, tantôt majordome, puis garde du corps. Nous sommes des jongleurs professionnels, les meilleurs d'entre nous sachant jouer leurs nombreux rôles à perfection. Oh, il existe bien quelques membres de la famille désirant s'émanciper, mais pour la plupart des miens, servir les Vienne n'est pas plus étrange que de respirer. D'être. Un équilibre, en soit. Un objectif dans une vie, déjà bien trop compliqué. Et moi, je suis le digne fils d'Alfred. Le futur majordome maitre jongleur d'Aubin de Vienne.
Nationalité: Français. Fier, confiant et assurément chiant – comme on dit, je suis trop français pour être poli.
Lieu et date de naissance: 23 septembre 1947 (23 ans), à Paris.
Statut: Aisé. Parce qu'être domestique ne signifie pas que ma famille est dépourvue de moyen. De privilège. C'est un fait, les Beaumes sont bien trop dévoués pour ne pas être grassement récompensé. Célibatard. Parce que ça intéresse tout le monde, à ce qu'il parait. Parce que si ce n'est pas encore le cas, je me chargerais de vous, pour peu que l'envie me vienne. Or, mes envies vont et viennent continuellement, tout le monde sait ça.
Nature du sang: Sang-Mêlé. Un sang neuf, robuste et évolué. Rien à voir avec les lacunes anglaises ou les retards mentaux de certaines familles nobles - coucou les d'Albon.
Etudes/Profession: 2ème année de BRIO, 9e année, Filière de Défense et Sécurité. / Bucellaire d'Aubin de Vienne. Évidemment, je n'ai pas choisis ma filière. Je ne fais qu'obéir, que suivre le chemin qu'on m'a indiqué. Parce que je ne tournerais pas le dos à mon héritage, à ce qui me revient de droit : une place auprès d'Aubin. Cependant, mes études ne sont jamais qu'une formation de plus - ce qui explique probablement certains de mes résultats... Quant à ma position de « bucellaire » elle est permanente, à l'extérieur comme à l'intérieur de l'Académie. Cependant, nous ne sommes pas que cela, pas que des guerriers dévoués, pas que des gardes du corps. J'aime à croire que je suis aussi le conseiller d'Aubin, mais tout autant son ami ou son confident. Et oui, son domestique - il n'y a pas de honte, j'insiste.
Baguette magique: Bois de Cyprès, griffe de Phénix, 30 cm, souple. Une baguette de héros, de celle qui n’accorde son talent qu’aux plus dévoués. Bravoure et sacrifice semble être gravé en son sein, de quoi m’inquiéter un peu.


Allégories réflexives:


► Quelle est votre opinion sur la restauration de la Monarchie Sorcière ?
Je ne l'envisage que comme une parade temporaire. Un écran de fumé. Oh, je ne doute pas que certain en souffriront - mais n'est-ce pas là le privilège du petit peuple que de pouvoir jouer les martyrs ? - mais c'est une situation logique. Un moindre mal. Vaut-il mieux laisser venir les anglais à nous ? Leur laisser croire que nous sommes incapable de réagir, pire, que nous sommes un peuple à conquérir ? Quitte à mettre un bouffon sur le trône, aussi bien qu'il soit français. Ça ne durera évidemment pas, laissez le temps aux anglais de s'entre-tuer, peut-être même à notre « bon roi » d'envoyer quelques sorciers sous bonnes couvertures, puis tout rentrera dans l'ordre. Ce qui signifie qu'une fois la menace éliminée, le roi aura soit le bon sens de se retirer, soit il sera saigné. On ne refait pas l'histoire, après tout.

► La Mise en Objet des Djinns a donné lieu à un virulent débat centré autour des notions d'esclavagisme, de liberté, de droit des créatures ou encore de la protection magique. Que pensez-vous à ce propos ?
Est-ce que je m’inquiète des arbres d’où proviennent nos baguettes? Ou de savoir si les abraxans apprécient d’être monté par des petits humains qui tapent dans une balle? Non. Je ne dis pas que la situation soit juste – ce n’est clairement pas le cas - mais voyez-vous, ainsi va le monde. Rien n’est juste. Rien n’est parfaitement droit ou correct. Or, le sorcier français c’est avéré – la plupart du temps du moins – être plus fort que le djinn. Tant pis pour eux. Tant mieux pour nous. Évidemment, si les Djinns étaient aptes à discuter de leur situation, ce serait différent. Seulement, n’étant pas doté d’une « personnalité » ou d’une « pensée » s’apparentant à la notre, le débat est caduque. Inutile. Laissez donc les sorciers profitez et si un jour les Djinns redeviennent dangereux, que le sorcier se montre imprudent, il sera alors temps de débattre. Ou seulement de laisser la sélection naturelle reprendre ses droits.

► Pouvez-vous envisager que le sang puisse un jour devenir plus important que le rang sur le sol français ?
Nous sommes français, pas anglais, que je sache. Or, bien que notre peuple ait connu son lot de bêtise, sans parler de cette propension à la connerie dont l’humain est pourvu, j’ai bon espoir que nous n’avons pas régressé à ce point. Il n’y a aucun avantage à marier sa sœur ou son cousin. Aucune évolution possible. Et puis, j’aime à croire que la France est plus raffinée que cela. Laissons les d’Albon, Grimaldi et Béziade s’enliser dans la destruction de leur bon gène et ne parlons pas de sang. Le rang est une question de mérite, d’ambition. La faiblesse et la peur vont mieux aux anglais, leur sang « pur » comme un joli manteau destiné à les protéger du fait que leurs talents magique tirent sur le médiocre. Sinon comment expliquer qu’actuellement un orphelin mégalomane soit en train de mettre leur pays à feu et à sang? Non, le sang ne primera jamais. Et les familles aimant s’y adonner, finiront par s’éteindre. Malade. Faible.


Personnalité:


Dévoué - Hypocrite - Loyal - Moqueur - Caméléon - Menteur - Perfectionniste - Beau Parleur - Discipliné - Méritocrate - Observateur - Obtus - Rusé - Opportuniste
Sympathique - Frustré - Charmant - Névrosé - Délicat - Impitoyable - Patient
Changeant - Joueur - Sadique - Efficace - Cancre - Social - Sarcastique


Intérêts :
Le combat, sous toutes ses formes, magique ou pas. J'ai toujours eu une fascination pour l'art de blesser et, celui encore plus délicat, d'esquiver. De fait, je pratique l'escrime depuis toujours - le combat noble, celui des gentlemans. Puis il y a les duels, la baguette tendue avec aplomb vers l'autre - et Nick qui gagne presque toujours. J'ai aussi pratiqué pas mal de boxe, par intérêt pour les gants - mes mains comme des outils précieux à protéger du vice physique des autres.

La trompette et, à moindre mesure, la flûte traversière. Parce qu'au château de Burnand, tout le monde doit savoir jouer d'un instrument - la musique apaise les mœurs. La trompette à été mon premier amour musicale, parce qu'impossible à ignorer - le son presque agressif. Une autre manière de protéger Nick - de m'imposer à tous les autres. Puis, il y a la flûte, celle abandonnée par Aubin - récupérée derrière lui. Une autre façon de jouer, plus en douceur, tout en délicatesse - un autre apprentissage.

La poésie et les mots en général. Une fascination qui ne me quitte pas, probablement parce que je m'acharne à être bon orateur, à défaut d'être poète à mon tour. Comment peut-on aimer les mots - et leurs syllabes - comme je le fais et peiner à les enligner sur un parchemin ? Je n'ai jamais compris, je ne l'ai jamais réellement accepté. Alors j'entasse les recueils de poésie et je les lis - dévore - encore et encore. Un mot à la fois, puis toute la phrase. Les mots roules contre ma langue et je les goûtes lentement. Là où certain aime à déguster les vins, s'extasiant sur leur robe ou leur arôme, moi je m'enivre des mots. De leur rythmes. De leur inflexion.

Les échecs sorciers, un amour cultivé par mon père, mon meilleur rival à ce jour. Un essai, comme un autre, d'affuté mon esprit - mais force est de constater que je ne suis pas demeuré et ainsi, le jeu à toujours fait du sens. J'aime bâtir des stratégies, puis les regarder s'effondrer sous un nouveau mouvement de l'ennemi. Faire et refaire, faire et défaire - une constante merveilleuse. Et tant pis si c'est un jeu impopulaire à l'académie, il m'arrive bien souvent d'y jouer seul - avant que Nick ne vienne tout déranger.

Les sports de plein air, mais surtout - toujours - l'escalade. L'adrénaline de la montée, le danger de la chute et le réconfort des harnais, l'entremêlement des câbles. Un parfait équilibre. Puis il y a l'extérieur aussi, le grand air, le vaste monde. Le ciel, interminable, qui suffit souvent à me rappeler que je ne suis rien - que personne n'est rien, que j'ai, au contraire, de la chance de savoir où je vais.

Le vin, comme un vieil ami, un fidèle compagnon. Parce que j'aide toujours a le cultiver, là où j'appartiens, parce qu'il est le gagne pain de mes maîtres. Ce n'est pas tant que j'en sois un fervent admirateur, le goût ne me plait pas même véritablement, mais j'en ai l'habitude. Je le respecte. Et il sait enivré juste ce qu'il faut, lors des bons comme des mauvais jours - ce serait évidemment mieux si je n'avais pas l'ivresse malheureuse.

Les fêtes et banquets, qui ont cessés d'être des corvées, avec l'apparition des pulsions hormonales - c'est sale et alors ? En acceptant de baigner sous la lumière, j'ai appris à en apprécier la chaleur, la beauté. Or, échanger avec les autres et sortir mes nombreux numéro de charme, c'est toujours un plaisir. Une gymnastique toute particulière. De plus, je suis un excellent danseur.

Anecdotes :
Bien que j'appartienne aux clubs de musique et de duel, j'aime rôder près de celui de théâtre. Pour prêter mains fortes - et peut-être aussi, qui sait, prêter tout le reste, à sa présidente. Et pourquoi pas ? Sinon, je joue - normalement - de la flûte traversière dans le club de musique et je me fait - habituellement - défoncer par Nick en duel.

Je porte des gants en tout temps, beau temps comme mauvais temps. Ça n'a rien à voir avec le froid. Rien à voir avec une quelconque obsession des germes - allons donc ! Non, mes mains sont simplement trop sensibles, parce qu'abîmées. La faute à un accident, en bas âge, avec un feu de cheminée. Mes mains ont été réparées, remises en état, mais n'ont jamais perdues leur sensibilité accrues. Les médicomages continuent de dire que l'effet vient de mon esprit, que la sensation est dans ma tête : que mes mains vont bien. Sauf que non. Alors je les couvres, j'émousse les sensations et les températures. Et pour chaque paire de gant, l'apparition d'une paire jumelle, pour Nick. Je fonctionne normalement avec trois paires en alternance ; celle de tous les jours, souple, ne couvrant globalement que le bout de mes doigts et ma paume. Celle de soirée, noire et couvrant jusqu'à mon poignet, un classique. Celle des règlements de compte, plus épaisse et rugueuse, me couvrant presque hermétiquement. Le sang, c'est salissant.

J'ai commencé à fumer pour combattre ma peur du feu, depuis je fume beaucoup - trop. Tant pis. Mes gants protègent mes mains et je ne fume jamais sans - mon obsession personnelle, ma protection. Ma peur du feu me pousse aussi à toujours manger et boire tiède - on est jamais trop prudent. Cependant, ce n'est pas un souci, le thé tiède est même devenue l'un de mes breuvages préférés. C'est par ailleurs la faute aux relents de tabac me suivant par delà mes pauses, que je parcours aujourd'hui les corridors de l'académie avec un parfum familier de pêche. Une huile dont j'enduis mes gants - un fruit que je mange en permanence, à chacun son péché mignon. J'aurais préféré que les de Vienne cultive les pêches que les raisins. À chacun ses regrets.

J'ai une collection assez conséquente de montre - à gousset, à poignet, même les horloges à pendule s'entassent dans les quelques effets personnels de mon dortoir. La faute à mon obsession du temps, de ce besoin viscéral de ne pas le gaspiller - la ponctualité en exigence. Le temps, c'est bien plus que de l'argent. Le temps, c'est tout. J'en prend grand soin - quitte à embêter mon double avec le sien.

Adepte des beaux costumes, j'enfile toujours mon uniforme en sourcillant - la seule raison valable pour m'arracher mon sourire matinale. Les polos écrus, passent encore, mais le pantalon de couleur ? C'est assurément un faux pas vestimentaire. Les couleurs classiques ont ma préférence - le foncé, si possible. Déformation professionnelle, vous voyez. Coquet ? Absolument ! Bien et propre de ma personne, je suis aussi toujours rasé de près. Et vous ne me verrez pas aller où que ce soit sans des chaussures - ou bottes, tout dépend de l'activité du jour - bien cirées. Ça ce n'est pas seulement un faux pas, c'est un outrage. Un peu comme les noeuds papillons - franchement, sauf avec un tuxedo, et encore, ça ne se fait plus. Pas comme les bretelles, ça c'est autre chose - une nécessité. Et puis, vive les cravates et pas celles aux couleurs criardes - à mort la mode des 70th !

On me dit caméléon, mais en réalité, plus que de savoir m'adapter à pratiquement toutes les situations, je suis bon acteur. Le mensonge sur le bout de langue, en permanence. Du venin pour salive, celui qui endort les doutes, qui charme jusqu'au plus fins palais. Parfait ? En apparence, j'essaie. Mais c'est énormément de pression, j'en grince des dents le soir, j'en ai déjà fait deux ulcères. Alors je souris plus fort, j'incline le haut du corps et je distribue tout autant les baise-mains que les clins d'oeil. Je suis le « gentil » jumeau, l'accessible, celui qui ris aux blagues, le rire contagieux, des fossettes trop charmantes aux joues. Celui qui chuchotent des douceurs et vous entraine - si possible - vers votre perte. Il ne faut cependant pas croire que je fais tout ça, que je déploie autant d'énergie - que je gâche ma santé - sans bonnes raisons : Aubin et Nicolai. Et si je suis le plus social, je sais interchanger de rôle. Devenir plus sérieux, perdre mon sourire quelque part dans une poche. Je sais jongler, attirant les autres à moi pour mieux flatter mon maître ou pour offrir un peu d'espace à mon jumeau - avant de me faire plus discret, parce qu'Aubin est dorénavant suffisamment confortable pour prendre le relai. Toute la place.

Évidemment, il y a aussi Nick. Mon double, ma moitié. Mon partenaire ultime, le seul sur lequel je sais pouvoir entièrement compter - ma confiance aveugle et même sourde. Celui qui ne cessera jamais d'être l'une de mes priorités, celui que je tâche de moins couver - mais en vain, mon regard le cherchant partout, en permanence. Pour faire deux pas devant lui, dès qu'il tremble d'une jambe - l'envie de reculer dans la poitrine. Dans le regard. Je suis le bouclier, il est l'épée. À moi de m'assurer qu'il ne se retrouve pas inutilement découvert - vulnérable. Et un défi quotidien - comme un jeu maintenant - celui de le faire sourire. Mieux, de lui arracher un éclat de rire. Puis il y a nos échanges, nos jeux de rôles - quand Nick devient Dick. Quand il se pare de lumière et qu'il sourit enfin - comme s'il en avait pas le droit sans mon identité. Alors je deviens Nick, je m'abîme dans le silence réconfortant, cesse de piailler conseil et compliment à Aubin. Les mots se reposent un instant, dans mon esprit, s'entassent sur ma langue. Je respire un peu mieux, je cesse de chercher les failles, je n'ai plus à combler quoi que ce soit. Je me contente d'être et de serrer ma baguette. Mais alors, lequel de nous deux avez-vous goûté mesdemoiselles, messieurs ? Qui peut savoir...

Peu de gens en sont conscients - y portent surtout une quelconque attention - mais si nous ne nous appliquons pas, il est facile de nous différencier, Nick et moi. La faute à nos manies, celles qui revient toujours au galop.C'est dans la manière que j'ai de davantage effleurer les gens, que de réellement les toucher - plus délicat, presque tendre, même lorsque je menace et tonne. C'est dans le mouvement élégant - longuement étudié de mon père - de mon poignet, quand je regarde l'heure. Encore et encore. Toujours. C'est dans les mouvements de mes mains, qui parlent tout autant que ma bouche. Aussi fluides que ma langue. C'est dans mes tics nerveux, mes mains incapables de se reposer, parcourant mon corps quand elle ne flotte pas dans les airs sous un quelconque récit : réajustant ma tenu ou mes gants, ceux que je retirent et remet constamment, quand je ne me recoiffe pas. Et quand je ne veux pas être démasqué, c'est celles que j'enfonce - en même temps que Nick - dans mes poches, le sourire envolé. Parfait reflet Beaumes, séparé par Aubin, maitre des glaces. Sinon, j'ai l'habitude de croiser les bras quand je deviens sérieux - agacé - et les chevilles, lorsque je me suis détendu - confortable.


Genie in a bottle: Jarilo


Richard [DJ] P8QiJ9W Jarilo n'a jamais été véritablement « seul », pas comme les autres Djinns. Pas plus à l'intérieur, qu'à l'extérieur de l'éther - du moins, c'est ce qu'il aime à dire. Jarilo à toujours été accompagné de Morana, peinant parfois même à différencier son être du sien. La faute à cette inconstance terrestre, une cruelle erreur d'un univers qu'il peine à comprendre. Jarilo n'a d'ailleurs jamais apprécier le monde terrestre, un endroit où ne fait jamais que le déchirer. Jarilo c'est donc bâtit un mythe, accroché à l'entité qu'est Morana - faisant d'elle une « soeur », une jumelle. Des termes humains, faciles - stupides. Celle à aimer, celle avec laquelle fusionner, avant de ne s'évaporer. Jarilo, celui du mythe, le conte, meurs ainsi à chaque année - délivré d'un enfer sans nom, les humains n'aimant pas décrire leur monde autrement que le « présent », un cadeau empoisonné.

Jarilo, n'a pourtant jamais été de ces djinns avides de violence - au contraire, il aspire au calme. Au repos - éternel, si possible. Jarilo ne songe qu'à rentrer, qu'à finir au plus vite sa besogne. Assassinat, espionnage, mauvaise fortune ou coup de pouce express, il n'a jamais hésité. Jarilo n'aime pas qu'on le force, déteste la souffrance. Il est presque pacifique - mais pas tout à fait. Parce qu'il se joue des sorciers, pour qui, il n'a d'ailleurs pas d'affection. Desquels il aimerait bien se débarrasser - Richard y compris, surtout Richard. Jarilo c'est la jeunesse fleuris, l'apparence d'un garçon aux traits délicats, le visage enjolivé de fleur - le printemps fait humain. Pour mieux tromper, pour presque y échapper. Jarilo c'est la douceur du miel fait mot - maux - à susurrer : Cède moi ton prénom et je t'offrirais mon coeur, la chaleur qui jamais ne s'éteint. Et aux plus imprudents, Jarilo arrache tout - l'hiver de Morana enfin offert. De nouveaux traits - angélique si possible - à endosser. À enjoliver.

Jarilo n'a ainsi aucune affection ou quelconque intérêt à rester auprès de Richard. Au contraire, il lui reproche amèrement la situation actuelle : sa mise en cage dans un étui à cigarette. Insulte ultime - quand bien même aucune autre possession du jeune homme n'aurait sut le satisfaire. Jarilo se montre perpétuellement désagréable, quoi que doucereux, pareille à ses parfums floraux entêtant. Aérien, fait de pratiquement rien, mais omniprésent, il est de ses créatures qui cherchent les failles. La sortie de secours, dans le regard des autres, dans les sourires émerveillés. Jarilo ne pense toutefois pas qu'à lui, il cherche aussi pour les autres, surtout pour Morana - sa principale partenaire de crime et de torture. Il y pense tellement fort qu'il rôde le plus loin possible de son maitre, prétextant préférer la compagnie - plus silencieuse et agréable - de Nicolai. Jarilo, il rêve surtout - et tout haut - de la chute des deux fils Beaumes.

Jarilo n'a pourtant pas toujours été aussi distant - froid - avec son maître. Lors de sa première invocation, il a même tenter de le séduire. De le convaincre. Jarilo c'est fait charmant, tout sauf effrayant. Les traits doux, le sourire curieux, il à sut intrigué Richard. Mais pas assez - jamais suffisamment. Jarilo à pourtant persévérer, se montrant plus docile que jamais, agréable, s'intéressant - presque - aux desseins du jeune garçon. Jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus. Jarilo à alors cesser de jouer avec Richard, ne fait plus guère d'effort. Son sourire, aux dents maintenant aiguisés, n'apparait désormais plus que lorsque le sorcier est enivré ou visiblement tourmenté. Alors, il tente à nouveau son numéro. Jarilo a bon espoir de gagner, de se libérer. Mais est-ce que les djinns sont réellement apte à espérer ? Jarilo c'en est presque persuadé.

Pseudo: bat'phanie, la terrible serial schyzopigiste ! Richard [DJ] 664864882  Age: 30 ans tout rond... Richard [DJ] 693664785 Où avez-vu connu DJ? C'est ma maison ! Richard [DJ] 4287598592 Autres comptes? La moitié du forum  Richard [DJ] 2937745698 Yvon / Dominique / Coppélia / Benjamin / Elle. Une remarque ? C'EST LE DERNIER !  Richard [DJ] 3183493966 ( Richard [DJ] 1091580022 ) Un mot pour la fin ? Je cale un dernier verre et puis je pars pour la guerre. Après je m’accroche à l’aube ou au lampadaire. Regarde l’étoile filante, non, c’est un satellite. Mes voeux valent plus rien, faut partir d’icitte.
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Message  Stephy Mar 18 Juin - 19:18

Innocence died screaming, honey
ask me, I should know.
I'm a pervert, but in a romantic way.

Richard [DJ] RMDGDPwLa maison à toujours été pleine de lumière – des chandelles sous des corolles de dentelles – flottant à travers les pièces. Jusque dans notre petite chambre d’enfant. Celle embaumant tendrement le jasmin – un mot encore inconnu à cette époque, mais déjà destiné à rouler encore et encore, contre l’arrondis de ma langue – un parfum pour souvenir. Pour repère – encore aujourd’hui. Et au coeur de cet étrange Eden, deux petits lits. Le mien. Le sien. Les nôtres, par trop souvent partagés, tout autant interchangés – jusqu’aux premiers cris séparés, divisés. Le sien. Le mien. Des pleurs qui ont cessés d’être l’union de quatre poumons et seulement l’exigence d’un estomac, le second rapidement dans les talons. Comme une course folle – Nicolai criant le premier, mais Richard criant le plus fort – mais jamais une compétition. Pas entre nous, impossible. Jusqu’à ce que ce « nous » soit divisés, mon reflet sommeillant dans l’autre lit. La respiration profonde. Les paupières osant à peine frémir. Nicolai, ayant toujours sut s’endormir avant moi. Et dans cette drôle d’affirmation, la même – éternelle – question : est-ce réellement Nick? Parce qu’il m’arrive – trop souvent, peut-être – de me demander lequel je suis. Lequel il est. Nicolai? Richard? Deux prénoms qui s’embrouillent, qui ne sont jamais que des indices. Et alors je ne sais plus lequel je suis sensé être – encore aujourd’hui, alors que je ne regarde même plus Nick dormir, il m’arrive de me poser la même question. Lequel suis-je? Puis, comme à mes quatre ans, mes paupières se font lourdes, ma respiration ralentis et je disparais à mon tour. Nicolai c’est toujours endormi en premier, n’est-ce pas? Qui sait, peut-être que parfois, je suis le premier à gagner la course. Peut-être que oui, c'est bel et bien lui, Richard.

Richard [DJ] OriginalPuis j’ouvre les yeux et la réponse est là. Aussi claire que le jour. Que le sourire qui gagne mes lèvres – une vieille habitude dont j’ai oublié la provenance. Parce qu’il a été le premier à reculer devant l’une de nos grandes tantes – le regarde inquiet, incertain. La peur est toutefois contagieuse, ne vous laissez pas berner – moi aussi, j’avais peur de tante Myrtille et de sa voix grinçante – seulement il fallait bien le protéger. Lui, Nicolai. C’est donc Richard – du moins c’est ce que raconte nos parents – qui c’est avancé. Celui qui a sourit et passé ses petits bras autour de la taille épaisse de Myrtille. Certains jours, je n’ai plus souvenir d’avoir été le plus courageux, c’est plutôt mon frère jumeau que je vois tendre les bras, le sourire pour bouclier. Dès lors, toute mon enfance me fait l’effet d’être l’un de ses grands miroirs de cirque, ceux qui déforment la réalité. Parce que, moi je sais. Que Richard n’a jamais véritablement sut apprécier les nombreux banquets, encore moins les conversations vides de sens ou d’intérêts. Qu’il aurait aimé, lui aussi, s’enfoncer dans l’ombre des coûteux meubles du château de Burnand, en compagnie de son frère. Au lieu de lui tendre la main, au lieu de l’inviter à me rejoindre sous la lumière. Je suis donc Richard, dès que le soleil se lève et que Nick cherche les points d’ombres. Et là où mon jumeau sait se confondre dans les sombres profondeurs, maitre des ombres incontestés, je suis celui qui s’offre à la lumière, la tête rejetée vers l’arrière et les bras bien écartés, pour qu’aucun rayon ne me rate. Incandescent. Richard est alors devenu Dick – Dickie pour les plus intimes, une légion qui se rassure d’être spéciale. Si seulement. Le Beaumes tout usage, celui qui guéris tout, à étaler sur toutes vos plaies. Vos corps. Vos âmes.

Richard [DJ] YIaOazFVint alors l’éducation stricte de notre famille, cette recherche constante – permanente, même – de perfection. Savant mélange de fermeté et de souplesse, des paradoxes à comprendre, à glisser sous nos peaux. Celles, de plus en plus échangées, au fil des années. L’apprentissage de la vie, comme l’étude d’un gigantesque nuancier – la fierté dans la poitrine mais l’obéissance dans l’échine. Parce que nous ne serons jamais que des chiens savants. Ceux fidèles qui accours aux pieds de son maître – Aubin, nous pourchassant aussitôt nos vies entamés. Ceux cruels qui attaquent d’un mouvement de la main – Aubin, le maître en devenir, le sifflet si près des lèvres. Ceux racés qui ne baissent jamais les yeux et ne doutent pas de leurs actes, pas si les ordres viennent de lui – Aubin, comme un amen. C’est d’ailleurs à travers la présence permanente de notre maître – protégé – que c’est concrétisé l’idée que j’étais et serais toujours, Richard. Et pas Nicolai. Plus patient, plus avenant, plus souriant. Celui trouvant toujours une raison d’inclure le jeune maître à nos jeux, puis le laisser gagner, lorsque son humeur se voulait ombrageuse. Enfant un peu étrange – inquiétant, difficilement attachant. Différent. Des autres, mais surtout, de nous. Et quelque part, en pleine hésitation entre la vérité et le jeu, je me suis égaré. J’ai cessé de faire des efforts pour apprécier Aubin, m’entichant plutôt de sa délicatesse, de ce mur de glace l’entourant. Le faux est devenu vrai et les gestes, la dévotion, plus sûr. Immuable. Probablement parce qu’il me rappelle – quelque part – Nick. Mon reflet plus vulnérable, celui à qui je n’ai jamais cessé de tendre la main – jusqu’à ce qu’il s’avance de lui-même, pour se tenir droit près de moi. Plus intelligent, que diront mes parents – non pas sans une pointe de regret et un petit élan de tendresse pour moi – son esprit plus affuté que le mien. Il devait devenir fort et droit, sa main effleurant la mienne – l’autre tendu dorénavant en direction d’Aubin. Celui qui ne réclame pas mon esprit, seulement mon aisance avec les mots, les politesses comme des fleurs s’échappant de mes poches. Plus charmant, rassurant, un délicieux mensonge dont on s’entiche dès que je laisses paraître mes plus jolis défauts : mes défaillances académiques comme une preuve de mon humanité. Des défauts acceptables. Appréciables. Parce que jamais vous ne trouverez qui que ce soit, sachant vous mettre autant en évidence, que moi. Mes failles, faites sur mesure pour flatter vos qualités.

Richard [DJ] OriginalIl m’arrive de soupçonner mon père d’avoir sut que de nous envoyer à Saint-Louis, Nick et moi, ne nous aurais jamais qu’éloigné d’Aubin. Qu’il nous aurait, ainsi, remis les clés d’une possible liberté, entre les mains. Un avant-goût de ce qui ne sera jamais – nos choix n’en étant pas réellement. Pas quand on est un Beaumes – dans tous les sens du terme, bien entendu. Un choix dont je lui suis, aujourd’hui du moins, reconnaissant. Parce que je sais que j’aurais cédé. Que j’aurais été séduit, puis perdu. Parce que Nick aurait alors dû devenir Dick, celui qui pousse, repousse, attire et convainc. L’équilibre ne serait plus et Aubin mérite assurément mieux. Tellement mieux. Assez pour que ma perception change encore une fois, une dernière fois. Mais pas avant Beaux Bâtons, pas avant que notre étrange trio ne foule les parterres de l’académie. Et que Nicolai ne me glisse entre les doigts, Nick au regard lointain, les doigts glissant contre les murs. Ceux qu’il rase, comme des câbles auxquels il serait suspendus, le vide immense sous ses pieds. Une façon de faire que je partage, à ma manière, les mains et les corps des autres pour câbles. Or, si le corps de mon jumeau c’est légèrement éloigné d’Aubin, en quête des meilleures prises, celles enfoncées dans l’ombre et le roc des murs – le mien c’est plutôt rapproché. La faute à la lumière de l’héritier de Vienne. La faute à sa chaleur et à cet air un peu égaré – ronchon? - qu’il manie avec superbe. Majesté. Plus que son garde du corps, j’ai transformé mon obéissance en loyauté, non pas aveugle mais emprunte d’une tendresse propre à l’amitié. À encore bien davantage, au fil des mois. Des années. Mon regard s’attardant quelques instants de plus – de trop – contre la courbe de sa nuque, la délicatesse de ses doigts ou le pli agacé de ses sourcils. Nick, sait évidemment. Nick sait tout, toujours. Jusqu’aux vices me pourrissant l’âme, ceux logés dans mon corps – ceux que je tâche de perdre dans celui des autres, mais en vain. Parce que vient toujours le matin et l’attrait d’Aubin, mon nom rattaché au sien. Ma place, à sa table, alors que le café côtoie ma première cigarette. Le regard de Nick, me couvant avec une pointe d’inquiétude. Et si je craquais? Et si je fichais tout en l’air? Impossible. Nous ne sommes jamais que des chiens savants, il n’y a pas plus grand dessin. Or, les princes ne se roulent pas dans l’herbe avec leur animal – du moins, jamais plus de quelques instants.

Richard [DJ] OriginalAlors je ravale, je repousse. Je traine les pieds en classe, accumulant les notes bancales, un sourire en coin – comme si ce n’était rien, comme si ça ne ressemblait pas à des coups de poing. Et je ris, entouré des autres, si c’est ce qu’Aubin veut. Je souris, la parole et les compliments faciles, bourdonnant de vie près des miens. Idiot, que certains aiment à dire – ceux n’ayant pas encore croisé Nick, oui. Pourtant, l’esprit, ce n’est pas seulement de savoir additionner des ingrédients, de savoir mesurer ou encore, de savoir disserter sur l’intérêt d’un accord entre les êtres de l’eau et les sorciers – aucun intérêt d’ailleurs, au vu de l’apparence douteuse des sirènes. Non, mon esprit ne se cantonne pas à ce qui se mesure, je suis bien davantage. Alors j’affute ma langue, mes gestes – les manières impeccables. Je fleuris mon vocabulaire, écoute les rumeurs de corridor – qu’importe que ce soit stupide ou inutile. Et surtout, je veille sur les miens. Celui que je suis parfois, Nicolai – une autre peau à endosser, quand il n’est pas déjà félin, celui que j’aime cajoler derrière les oreilles. Puis Aubin, l’interdit éternel, le fantasme désavoué. Rien d’autre ne compte, pas même les cousines de Vienne – à Nick d’avoir plus grand coeur que moi. Et si c’est mon double qui menace, sa baguette contre les trachées obstruées, je suis celui qui entraine la proie à sa perte. Celui qui pose le doigt malicieux sur les lèvres, celui qui chuchote des douceurs, jusqu’à ce que mon double apparaisse – que je surveille alors les environs. Mais mieux vaut croiser la furie de Nicolai Beaumes, que la mienne. Des deux, je suis persuadé qu’il est le meilleur spécimen – les entrailles de pierre, à la hauteur du reste de son être. Moi, je suis plus vicieux, trop abordable, trop aimable, alors que je ne ressens bien souvent que des vestiges dans mon ventre. De la pourriture. Si je met la main sur vous, vous verrez que mes gants ont bel et bien une utilité – car moi non plus, je n’aime pas me salir. Malheureusement, il arrive qu’on ne puisse faire autrement.
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Message  Stephy Mar 18 Juin - 19:19

Wyatt Richard Beaumes
Fiche de liens : Idealism sits in prison, chivalry fell on its sword // Dick


Richard [DJ] AbHVCAL Richard [DJ] Vj2tQaF
infos
Surnom(s)
Dick & Dickie.
Âge
23 ans, né le 23 septembre 1947. (Balance, des insultes, sa baguette ou son poing.)
Rang Social
Aisé, parce que les de Villeneuve ne sont pas des maîtres radins.
Sang
Mêlé, fier de l'être aussi. Fier de sa diversité. Fier d'être l'évolution.
Origines & Nationalité
Français, trop français pour être poli.
Etudes
2ème année de BRIO, 9e année, Filière de Défense et Sécurité. Option X. Membre du club de musique et de duel.
Saison
Autumnus, la doucereuse, la compliquée et surtout, l'impitoyable.

Caractère
Qualités : Dévoué - Loyal - Caméléon - Perfectionniste - Discipliné - Social - Observateur - Rusé - Sympathique - Charmant - Protecteur - Délicat - Patient - Joueur - Efficace
Défauts : Hypocrite - Moqueur - Menteur - Beau Parleur - Méritocrate - Obtus - Opportuniste - Frustré - Névrosé - Autoritaire - Impitoyable - Changeant - Sadique - Cancre - Sarcastique - Connard
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