Wilfred [SM]

FICHE UC1

FICHE UC2

Ah que coucou !

nom et prénom du personnage : Wilfred Burke
particularité demandée : Alchimiste confirmé
motivations : L'amour de Wilfred pour l'alchimie est né par pur hasard, un jour où il s'ennuyait, posté dans la boutique de son père, Robert. Il aurait pu découvrir n'importe quel autre ouvrage, mais c'est l'alchimie qui est glissé sous ses doigts taquins. Qui a fait naître des projets stupides dans sa caboche, tout aussi stupide. S'il avait possédé la même absence de finesse manuelle que son père, c'est une fascination qui serait morte bien assez vite. Avortée. Seulement, Wilfred était doué en dessin, délicat dans l'utilisation de ses mains. L'alchimie devint une fascination, un moyen bien à lui de s'élever face aux autres - parce qu'il ne faut pas croire, les Burke savent très bien qu'ils ne sont jamais que des rats aux yeux des autres.

Robert aura bien cherché le fameux ouvrage, c'est qu'il comptait le vendre au gros prix voyez-vous, mais c'était sans compter sur tout ce qu'il avait légué à son fils ainé : aussi roublard que lui. L'adulte ne sut jamais - pas avant des années du moins - ce qu'il advint du fameux bouquin, en réalité dissimulé avec soin dans la chambre de Wilfred. Évidemment, l'enfant ne put utiliser le fameux ouvrage - correctement du moins, parce qu'il aura fait sauter quelques caisses à l'extérieur et aura ensuite été punis ahem - avant son entrée à Poudlard. Où on ne lui appris d'ailleurs qu'une minuscule base - c'est que c'est dangereux toussa toussa, si si ! Seulement, à force de se faire dire non, à force d'être ridiculisé - lui et ses cheveux gras, oui - il se mit à faire étalage de ses légères connaissances. Pour se venger. Pour apprendre aux autres qu'un Burke n'est pas si inutile ou stupide - quoi que...

Après moult suspension et une perte conséquente de point pour sa maison, il fut décidé par ses parents qu'il irait étudier ailleurs. C'est qu’on n’allait pas en plus trainer leur nom dans la boue ! C'est donc avec son fameux bouquin et le derrière encore chaud des coups de baguette de Robert, que Wilfred fut envoyé au loin. C'est VEGVISIR qui l'accueillis, le gamin refusant d'intégrer DURMSTRANG, qu'il jugeait trop barbare pour lui. (En fait, il avait peur...) Seulement, là où les anglais sont prudents auprès des glyphes et autres, les Islandais sont moins frileux. Moins hésitant. Alors quitte à se débarrasser de son fils, Robert eu dans l'idée - l'une de ses meilleures à ce jour, un peu comme de tuer Borgin - de le laisser entretenir, pour ne pas dire « développer » son intérêt en alchimie.

C'est donc là-bas que Wilfred appris à décomposer et recomposer une multitude d'élément. Un réflexe qui s’est glissé sous sa peau, aussi sûrement que ses doigts savent trouver sa baguette à l'aveuglette, dans le noir. Il s’est d'ailleurs « refait » en Islande, là où son nom n'était synonyme de rien, sinon d'un sourire en coin et de plan terrible. Il s’est donc rapproché de Timo Dahl, qui est devenu son meilleur ami et son camarade d'expérimentation - bien souvent sur leurs camarades de classe. À la fin de ses études, il ne revient pas immédiatement au pays, préférant suivre une autre formation auprès d'un Alchimiste mystérieux : Fulcanelli. C'est au cours des trois années passées auprès de l'homme que Wilfred marque son corps de runes et tatouage divers. Fait qu'il dissimule un temps à son père, sachant très bien que Robert verra là un autre moyen de s'enrichir et le fils n'a aucune intention de partager son talent ou ses gains avec son géniteur. Ça ne dure évidemment pas et c'est lors d'une visite au pays - parce que c'est au Danemark qu'il a fait sa vie - que la vérité émerge.

De là, Wilfred est forcé - mais on ne lui a pas tordu le bras, hein, il a fait comme si, mais il était tout fier le saligaud - de se joindre à son père et de gérer la boutique. Ses talents d'alchimiste sont mis de l'avant, offert au plus offrant - à savoir qu'il est cher, ce qui en rebute plus d'un, au départ. Seulement, lorsque Voldemort gagne le pouvoir, on hésite moins à réclamer ses services. Quant aux résultats, ils ne sont pas des plus éblouissants, non pas par manque de talent - ce qu'il laisse pourtant croire dans un sourire en coin, arrogant et bête tout à la fois - mais par prudence. Pour sa peau. Il n'offre de réel service qu'à une poignée de gens. Les plus désespérés. Ceux prêt à lui vendre leur âme. Évidemment, il est aussi toujours partant pour foutre la merde. À chacun ses hobbies, les siens le poussant dans les mains habiles de la Dark Hands, où il laisse briller son talent. À l'ombre des regards avides des autres, ceux qui redressent le nez sur son nom. Pffff.
Pardon pour le pavé.