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Gloria [PoP]

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Message  Stephy Lun 27 Avr - 21:28


gloria esperanza torres
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Haven't you heard? Every time my thighs rub together, God answers a prayer.
Gloria [PoP] FXjBdDLX_o Gloria [PoP] ITGIMuM3_o
IDENTITE / Gloria, pour souhait, atchoo s'il-vous-plait, qu'on fait tes parents. Gloire à l'unique fille conçu ou bien gloire à ton frère jumeau, ça n'a jamais été très clair. Esperanza, pour prière cette fois, ta mère joignant les mains. L'espoir que tu aies une vie meilleure, l'espoir que tu ne sois pas qu'une jolie poupée à échanger, visage peint avec amour sur une pièce de monnaie troquée - tant pis, tant pis. Torres, ceux qui vivaient jadis dans une grande tour. Si haut, si haut, que papa a chuté, qu'il c'est pris les pieds dans les escaliers, des pots de vins partout. Ses conneries qui s'accumulent à vos pieds et l'air qui commence à manquer. Vous êtes montés trop haut, trop vite peut-être, la chute n'en a été que plus douloureuse. AGE / Vingt-sept ans, presque une vieille fille aux yeux de ton père. Tout le monde sait qu'à partir de vingt-cinq ans un utérus perd de son efficacité - oui mais non. ORIGINES/LIEU DE NAISSANCE / Bogota, Colombie. Le berceau étouffant mais rassurant de votre enfance. Papa aux racines profondément enfouis dans sa tendre Colombie. Maman aux jupes colorés du merveilleux Mexique. STATUT CIVIL / Célibataire, comme un cri de joie - celui soulagé, et pas seulement par tes amants, mais par ton échappée du mariage arrangé. Toi qui devait finir au bras d'un homme, dont la principale valeur se résumait au contenue de son compte en banque - ou plutôt, à ce qu'il était prêt à y arracher pour se réserver ton utérus - tu te considère bonne gagnante. OCCUPATION / Nymphe au Red Lion, où tu danses aussi bien à la verticale qu'à l'horizontale - pourquoi bouder ton propre plaisir ? Non, toi tu ronronnes contre le ventre des autres, avant d'offrir le tien. La cuisse facile qu'on dit, Esperanza la docile, la fragile. Celle qui bat des cils et réclame un peu de douceur, avant de mordiller le menton des plus mignons. Gloria qui se faufile alors jusqu'à Rose, pour tout lui répéter, tendre serpent ondulant. Ton frère adoré pour excuse, son incapacité à être chose qu'un tendre imbécile pour expliquer tes moeurs - mea culpa, ou pas. ORIENTATION SEXUELLE / Bisexuelle, bien que tu ne saches plus si c'est par choix ou nécessité. Les hommes pour constantes, évidemment, puis les femmes pour nouveauté. Curiosité que le Red Lion à cultivé chez toi, la langue presque aussi curieuse que les yeux, ceux qui déraillent contre les courbes dangereuses. Jusqu'à ne plus savoir si tu le fais pour ton propre plaisir ou celui des autres. Qu'est-ce que tu aimes, Gloria ? Tu ne sais pas, n'a peut-être jamais sut. Mais tu t'aimes, toi, c'est déjà ça. GROUPE / Judge. AVATAR / Ana de Armas. CREDITS / Pando.

— BORN TO DIE —
☞ ASTRO ; Gémeau, née un 18 juin - comme si d'être jumelle ne suffisait pas, il te fallait aussi deux facettes rien qu'à toi. Le charme perpétuel, mais l'incapacité à te draper de quoi que ce soit d'autre que de liberté - l'amour comme une tare, celle dont tu contamines tous les autres, pour ensuite te retirer. Allumeuse, petite fille aux doigts brûlants et aux reins fait volcan, tu ne t'excuses jamais véritablement de rien. ☞ MUSIC ; Marina and the diamonds - Primadonna / Niki - Indigo / Tinashe - Company / Kehlani, Zedd - Good thing / Halsey - Castle / Melanie Martinez - Mrs. Potato Head ☞ HAPPY ; La chasse couronnée de victoire et les regards brûlants. Le pouvoir qu'elle possède sur les autres - les hommes surtout. Les compliment et les beaux vêtements, les dessous hors de prix. Les orgasmes multiples et qu'on lui embrasse l'intérieur des cuisses. Les carlins, elle adore les carlins ! La sangria et la tequila, encore et encore. Danser jusqu'à s'effondrer. Esteban, quand il rit, quand il cris, Esteban comme son tout petit. ☞ DEMONS ; La faiblesse, celle qui l'attend quand il ne restera plus d'argent. Être inutile, vestige d'une ancienne vie, la Colombie pour hantise. Plus jamais réduite à son ventre, qu'une main à décorer d'un bijou ou un joli bibelot vendu. Les souris, phobie qu'elle ne s'explique pas, outre le dégoût pour les dents et la queue rose. Le temps qui file, les rides qui la trouveront un jour - Gloria qui ne saurait pas être vieille, qui ne saurait pas quoi faire d'un corps abîmé. ☞ PREJUDICES ; L'homme est faible quand on l'attrape par le bout de la queue, un préjugé qui prend des échos réels à ses oreilles et contre ses doigts. Puis il y a celui qui l'arrange : les jolies filles n'ont pas à être intelligentes - oui, continuez d'y croire qu'elle souffle, la lionne aux allures de chaton ronron.

[ TRAITS DE CARACTERE ] Nymphette et pas nymphe, parce que Gloria n’est pas suffisamment aboutie, elle est celle qui tantôt gambade à travers les bois, puis flotte dans les eaux douces et chaudes. À la fois fée et sirène. Belle à en faire mal, elle a le corps à croquer et la langue toujours offerte, des cuisses dorées pour pâtisserie. Trop charmante et disponible, Gloria qui tournoie mais jamais entre les mêmes bras, jamais plus de quelques instants. C'est une créature de qui on ne se méfie pas, parce qu'elle rit avec trop de candeur, parce qu'elle est trop dramatique, trop enfantine. Petite fille qu'on a fait femme à force d'amour et de dentelle, mais dont la moue joueuse hante encore les lippes. Gloria qui résonne avec Tatiana, reine des fées, celle dissimulée sous un sourire. Celle qui écoute les murmures, ceux soufflé tout près, ceux chuchoté contre sa peau. Celle qui bois les secrets à même les lèvres ou les ventres de ses victimes. Petite addiction qui distribue la petite mort, sans laisser savoir qu'elle pourrait inviter la grande faucheuse de la partie. C'est un charmant serpent, celui qui ondule en s'enroulant autour des gorges, des reins et des coeurs. Et si elle aime, la douce Gloria, ce n’est jamais comme on l’espère, jamais réellement comme on le croit. Non, tout n’est jamais que surface, eau peu profonde – comme son esprit vous dira-t-on – lorsqu’elle est concernée. L’affection qu’elle distribue à tout vent, le rire trop facile, le ventre bouillonnant – d’envie, d’un peu plus de chaleur humaine et de vos mains contre elle, là jusqu’entre ses cuisses. De l’amour qui n’en est pas réellement, des feux d’artifices qu’elle fait éclater en souriant, le corps plaqué au votre. Encore qu’elle réclame, qu’elle rigole et pour ses beaux yeux, on s’exécute.

Gloria c'est aussi l'éternel insatisfaction, celle d'une vie passée où elle ne suffisait pas. Trop souvent délaissée, sermonnée ou mise de côté. La petite fille a troqué qui s’est échappée d'une vie promise – trop terne, trop domestique. Elle est le refus d’être sa mère, le rejet du tragique qui bat pourtant dans ses veines. Et pourtant, elle est la jumelle d'Esteban, celui pour qui elle s’est longtemps faite bonne seconde. Celui qu'elle couve avec affection, parce que malgré ses robes trop moulantes et sa tête trop légère, elle est loyale à son nom. Esteban qu'elle pourri jusqu'à la moelle, avant d'y enfoncer les dents - amour et haine aussi exacerbée que son besoin de lui. La fusion qui brûle, qui consume, jusqu'à réchauffer ce qui c'est probablement solidifier en son sein. Son cœur, réservé aux siens et les jeux de séduction se résumant au renversement des corps sur un édredon. Tant pis qu’elle aime dire, tant pis qu’elle souffle dans un sourire. Il sera toujours temps d’aimer plus tard. D’aimer ailleurs. Autrement, peut-être. En attendant, elle se veut douloureusement indépendante, nulle envie de perdre la tête et de s'emmêler les sentiments à ceux d'un(e) autre.
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Message  Stephy Lun 27 Avr - 21:28

○ ○ I'm paralyzed, where are my feelings


- 6 ans. Les bras enroulés autour de ton dauphin gonflable et la joue contre son aileron, tu observes Esteban jouer. Plus – trop – loin, dans le jardin. Ton double à queue, qu’on encourage à grimper dans un arbre. Alors que franchement, tout le monde sait que ton jumeau est bien trop pleureuse et fragile pour ce genre d’activité. Que c’est TOI qui y prends plaisir, pas lui. Seulement, toi tu n’as plus le droit de grimper. Plus le droit de t’écorcher les genoux et de laisser tes petits camarades voir sous ta jupe. Non, maintenant que l’école à repris, que vous avez retrouvez vos amis, papa vous a gentiment remis dans vos cases : Esteban avec les garçons et toi avec les filles. Ton frère qui ne peut plus se joindre à toi pour jouer à dinette ou aux sirènes, non Esteban doit devenir plus fort. Plus adroit. Plus dominant que ricane votre papa, une main tendre contre ta tête. Et toi, tu flottes sur ton dauphin dans un maillot rose tout scintillant, couvé par le tendre regard maternel. Seulement, ce n’est pas toi qu’elle regarde, ta douce maman. Non, elle a le regard perdu dans le vague, entre deux vagues en réalité, le fond de la piscine comme une énigme. Alors tu l’appelles et elle cille avant de te sourire, de te demander si tout va bien. Oui, mais Esteban te manque. Esteban qui vient de tomber et qui peine à ne pas pleurer, ton frère que tu vois lutter contre la douleur. Contre qui tu comptes te lancer, abandonnant tes « jeux » aquatiques pour plutôt accourir auprès de lui. Quitte à pousser Ezra, son meilleur ami, qui ne comprend pas ce qui s’est passé – pourquoi ton frère grimace. Ultime effort accompli par dévotion envers votre père, papa s’approchant de maman en souriant. Et toi, qui embrasse déjà le genou blessé. Papa, presque fier – tu feras une excellente épouse, un jour, Gloria. Maintenant, il est temps de laisser Esteban chahuter, toi tu dois retourner nager. À moins que tu préfères danser ou chanter, petite fille qu’on fait princesse. Le halo perdu dans tes cheveux, ton jumeau pour astre en orbite, l’écart grandissant. Tes jeux qui n'ont plus la même saveur sans lui, tes poupées se lamentant de sa parte et tes bras se faisant plus délicat à mesure qu'on leur interdit les jeux plus entrainant. Délicieuse injustice qu'on vous enfonce dans la gorge, qu'on vous impose, comme des chiens savants.


- 8 ans. Une limonade entre les doigts, tu assures encore une fois à votre gouvernante que tu sais faire très TRÈS attention, puis tu t’empresse de faire coulisser la porte arrière de la maison. Direction la piscine – une constante dans ta vie – où maman t’attend assurément. Comme chaque jour, après l’école. Après les efforts de calcul et les sourires distribués, tu redeviens une sirène. Plus aussi pure, plus aussi gentille, les dents sous les lèvres et la faim dans le ventre. Futur assassine, tu rêves d’un monde où tu as le choix. Le goût acidulé de la limonade sur la langue, tu abandonnes ta serviette sur la chaise longue – celle que maman aime partager avec toi. Celle que maman à étonnement abandonné aujourd’hui. Maman qui barbote assurément dans l’eau cristalline. Et toi, tu piailles joyeusement, lui raconte comment Barbara est un gros panier percé, quand tu l’aperçois enfin. Dans l’eau, tel un ange marin. Les cheveux pour halo sombre et le regard flou, les lèvres bleus. L’eau se brouille autour d’elle et tu ne comprends pas. Pourquoi elle ne fait pas émerger son nez de l’eau. Pourquoi elle n’a pas retiré son boléro avant de se jeter à l’eau. Tu t’approches lentement, de l’hésitation dans chacun de tes mouvements – parce qu’au fond tu comprends, que quelque chose cloche, que ce n’est pas réellement ta maman qui flotte devant toi. La tienne, elle sourit et bat des cils, aurait remué les orteils, fait tressauter ses doigts. C’est là que tu t’accroupis, l’appelant doucement, gentiment. Maman qui se transforme en supplique et si c’est une blague, tu ne ris pas. Puis tu la rejoins, de l’espoir tout coincé dans ton ventre, celui qui se contracte lorsque tu la touche. Parce qu’elle est trop froide, que maman se contente de s’enfoncer dans l’eau alors que tu la tires vers toi. Que tu avales un peu la tasse et recrache l’eau avec empressement. Parce qu’elle a un goût étrange. Puis, il y a le cri de la gouvernante, ses hurlements, pour que tu sortes de là. Non, laisse ta maman derrière, viens Gloria. Et t’hésites, mais une main t’attrape une épaule et on t’arrache à l’eau. Ce n’est que plus tard, assise sur une chaise de la salle à manger, un immense drap de bain sur les épaules et Esteban qui pleure contre toi, que tu percutes enfin. Que tes yeux se noient, à leur tour, de larme. Parce que tu n’as plus de maman, c’est fini.


- 16 ans. Ezra voulait aller dans la piscine, mais tu ne peux pas, tu ne peux plus. Alors c’est dans l’eau chaude du bain tourbillon, celui disposé de l’autre côté de la maison, que vous terminez tous les trois. Esteban sirote son verre, l’air taquin. Ezra a fini le sien et achève ton propre verre, même si tu ris et tente de le lui arracher des mains. Quel idiot ! Mais tu l’aimes, Gloria. Il est ton ticket de sortie. Le mariage arrangé que tu supportes, une alliance qui n’a pas à être malheureuse. Alors tu plaques un baiser sur ses lèvres et fait mine de ne pas remarquer qu’il se tend à ton contact – Ezra qui veut que vous preniez votre temps, tous les deux. Un peu craintif, assurément puceau, contrairement à toi. Mais ce n’est pas grave, ça n’a même rien d’alarmant et tu lui cajoles plutôt une épaule avant d’émerger de l’eau. Parce de vous trois, tu es celle la plus sobre – il est donc moins risqué que ce soit toi qui ailles chercher à boire. Gloria ou sa peur panique que qui que ce soit se noie, hein. Maman n’est pas véritablement morte en glissant sur les dalles humides de la piscine, suicide étouffé sous des excuses plus dramatique, mais toi tu aimerais y croire. T’y acharnes même. Et dans un sourire, tu t’éclipses pour laisser ton jumeau profiter de son meilleur ami, celui que tu lui dérobes à moitié maintenant. Tes verres en main, tu pianotes sur ton téléphone pour réaliser que les parents d’Ezra ont tenté de vous rejoindre. Aussi, tu rebrousses chemin et c’est là que le monde tangue. Parce qu’Esteban n’est plus là et que ton petit-ami pousse un gémissement, celui qui te fait froncer les sourcils. Celui qui s’explique lorsque ton double émerge de l’eau et offre un sourire taquin à celui que vous vous partagez visiblement. Ça te tire dans le ventre, ça bouille dans tes veines et le cri meurs entre tes côtes. Non, tu avances calmement jusqu’à eux et dès que tu croises le regard soudainement paniqué d’Ezra, tu tentes de sourire. Seulement, tu ne sais plus comment faire. Puis c’est ton jumeau qui panique, qui cherche des excuses. Un autre suicide étouffé, hein ? Non, assez. C’est sur Ezra que tu te lances, son visage que tu griffes alors que tu lui vomis ta rage au visage.

Oh, tu devais le quitter Gloria. Parce qu’Esteban t’a tout raconté – après tout, c’est toi qui prends soin de lui depuis toujours. Ta tendre moitié à qui tu simplifie la vie. Seulement, tu ne veux pas. La peur d’obtenir un nouveau promis, trop âgé et prêt à t’étouffer. Non, tu prends une entente avec le couple de garçon : oui, tu es fâchée, mais si Ezra continuer de faire semblant de t’aimer, tu peux leur servir de couverture. Tu prends soin de ton petit frère ainsi, tu protèges aussi tes arrières. Tout le monde est content, sauf que non. Parce que ça te dévore, de les savoir si heureux. De parfois les entendre, dans la chambre voisine. Ezra qui alterne entre son jeu du parfait petit ami aimant, pour t’oublier dès que vous passez le pas de la porte. La haine gonfle délicieusement en ton sein, jusqu’à éclater sur le lit de ton frère. Dans un pinkie swears qui prend des allures de guerre, Ezra que tu souhaites éliminer. Et tant pis si Esteban te fixe de ses grands yeux malheureux, qu’il déglutit lentement et baisse les yeux, tu es sa jumelle. Tu es sa moitié, l’autre garçon ne fait pas le poids – jamais personne ne pourra vous aimer comme vous vous aimez mutuellement. Il le sait aussi et dès lors, tu t’acharnes à détruire Ezra, une étape à la fois. À le prendre en faute devant tout le monde. Tu deviens sa tendre victime, la pauvre et adorable Gloria qui pleure parce que son petit ami est méchant. Tu l’accuses de paroles impardonnables, celles qui poussent les autres étudiants à le dévisager, certains garçons à le bousculer. Les plus hardis t’offrent de le remplacer et tu prends des airs d’amoureuse au cœur brisé – pauvre, pauvre Gloria. Jusqu’à ce que tu les filme avec Esteban, ton frère qui fait mine de le repousser – un rôle play qui tourne mal, ton père appelé à la rescousse. L’humiliation d’Ezra que tu pousses et repousses jusqu’à exposer sa faute aux yeux de tous et tant pis si ton double baisse les yeux, qu’il ne sait plus quoi dire ou que faire. Tu l’attires simplement plus près de toi. Ton petit frère sur qui tu veilles avec amour – que tu punis avec tendresse en lui arrachant ce qu’il désirait le plus. Œil pour œil, dent pour dent, Ezra qui dégage et la victoire qui à un goût presque sucré.


- 20 ans. Papa glisse une limonade entre tes doigts, tout en t’expliquant ce qu’il attend de toi. Mais alors qu’il s’éternise sur toutes les qualités monétaires de ton prétendant, ton frère te reprend subtilement ton verre. Glisse plutôt une eau sucrée à la pêche entre tes mains moites – et pour ça, tu l’aimes un peu plus fort. La limonade comme un interdit, la limonade qui prend un goût de cendre sur ta langue. Le goût de la fin de maman. L'eau souillé par elle. La limonade que tu ne sais plus apprécié, la limonade qui te force à vomir, dès que le goût t'envahis la bouche. En attendant, tu es bien assez grande, assez femme, pour rencontrer un candidat. Fille docile, fille gracile, toi qui ne cherches qu’à plaire depuis toujours, tu inclines la tête. Résignée, parce que trop réaliste, et ce, malgré ta passion sans borne pour le théâtre. Ta vie comme une tragédie que tu subis – et là, c’est beaucoup moins amusant. Moins intéressant, quand le fameux candidat de ton père à le double de ton âge et qu’il te déshabille du regard. Seulement, aussi brillante puisses-tu être, petite poupée avec qui tout le monde aime jouer, tu n’es jamais qu’un ventre à remplir. La fierté de ton père, hein Gloria ? Si seulement ça te faisait encore plaisir. Si ton sourire ne te tirait pas autant. Si tu ne te démenais pas pour garder un corps de rêve et ne laissez personne l’abimé. Aucun tatouage pour toi et une diète stricte. Personne ne veut d’une femme à la peau imparfaite ou au ventre légèrement arrondis, non Gloria, fait un effort. Ce n’est pas grand-chose. C’est pour toi, tout ça. Pour que tu te sentes bien dans un monde cruel à l’égard des femmes – mais ton père, l’est encore plus. Son bras, comme des chaines, dont il te drape une épaule – rend moi fier Gloria. Fier de quoi ? De la façon dont le vieil homme t’encourage à t’agenouiller, lorsqu’il parvient à t’attirer à l’écart des autres ? Peut-être. Seulement, ta douceur s’arrête là. Tu rebrousses chemin, refuse de n’être que l’une des putains de plus de ton papa chéri. Celles que bientôt, ton frère s’imagine gérer – douce ironie qui te peine tout autant qu’elle t’amuse. Pauvre Esteban, pauvre enfant. Et peut-être que si votre père ne t’avait pas giflé ce soir-là, Gloria éternellement fautive – quand tu écartes les jambes tu n’es qu’une trainée, quand tu serres les cuisses, tu n’es qu’une enfant capricieuse – peut-être que tu serais plus sensible à ses propres tourments. Seulement, ton jumeau possède la queue qui te manque et ton ventre ne parvient pas à s’émouvoir de ses chagrins imaginaires. Lui qui ne fait pas office de pouliche à vendre au plus offrant, ne mérite aucune pitié de ta part. Aucun indice que votre père chéri – oh la douce ironie – se joue tout autant de lui que de toi.


- 24 ans. L’homme tire sur ton bras, mais tu enfonces les talons au sol. Il faut vous presser, mais tu ne peux tout simplement pas passer à côté de la piscine. Il ne comprend pas, il n’était pas là. Il ne te connait pas, toi et tes caprices. Ton trauma avec lequel tu vis sans peine – contrairement à Esteban, qui est hanté par la perte de votre mère – tant que tu n’es pas confronté à l’arme du crime. La piscine pour interdit, celle que tu ne visites plus depuis sa mort. On te soulève alors sur une épaule et tu hurles Gloria, comme si tu avais à nouveau 8 ans. Tu hurles comme tu l’aurais fait, si tu avais compris plus tôt, ce qui n’allait pas avec maman. Tu hurles et tu pleures, ton frère engueulant dorénavant l’homme de votre père, qui te transporte. Esteban dans les bras de qui tu t’échoues, une fois ton corps enfoncé dans la voiture. Celle qui décolle sans plus attendre, alors que tu ne comprends rien. Que se passe-t-il ? Vous roulez en direction de l’aéroport, votre frère ainé vous l’explique – votre frère ainé, celui né d’une autre femme, celle qui est morte avant que là votre ne s’arrache la vie. Un frère, mais pas une moitié, Esteban à qui tu te cramponnes, que c’est dorénavant toi qui consoles. Parce que son anxiété est aussi la tienne. Papa à merdé – mais ne le fait-il pas toujours depuis des années ? Papa c’est fait coincer – un peu comme toi, lorsqu’il t’a cédé à l’un de ses copains friqués, un allié avec qui il voulait solidifier la relation. Ton mariage est prévu dans un mois, quatre semaines qui s’écoulent trop vite – dont la première est presque achevée. Papa va couler – pas littéralement et ça en dit long à ton sujet, que cette annonce ne te soulage aucunement. Le béton c’est chic, ça lui irait si bien au teint – quelle mauvaise fille tu fais Gloria. Ce n’est pourtant pas le moment, parce qu’on vous catapulte, Esteban et toi, hors du pays. La Colombie comme un mauvais rêve dont vous allez vous réveiller. C’est l’Amérique qui vous attend, les Suria qui veilleront sur vous. Le cartel qu’on à grassement payé pour s’assurer que les deux merdeux que vous êtes, vous les benjamins Torres, surviviez. Et pourquoi ? La question fleurit sur tes lèvres, alors que tu serres la main de ton double. Votre ainé vous dévisage, la réponse évidente pour lui, mais pas pour vous. Esteban dont on se moque – toi y compris, la vengeance si douce dans ton ventre hein Gloria – et toi qu’on utilise – la faute à ton ventre, toujours. La famille Torres veille sur les siens, Gloria ! Ah ? C’est bête qu’on ne te l’ait jamais dit auparavant...


- 27 ans. En apesanteur dans l’eau fraiche, tu laisses ton corps tournoyer lentement sur l’eau. Les yeux braqués sur le ciel qui se dessine derrière les carreaux te séparant de l’extérieur, tu cherches à ignorer les battements saccadés de ton cœur. Encore cinq minutes et tu émerges de l’eau, sous le regard intrigué mais éternellement blasé de ton jumeau. Esteban qui tente de ne pas être impressionné par tes petites séances aquatiques – une idée que ton psy n’encourage pas réellement, qui l’inquiète en réalité. Et pourtant, tu combats aujourd’hui le feu par le feu. Si l’Amérique à fait de ton frère une créature mécontente, les femmes pas aussi faciles, son nom pas aussi gracile sur leurs bouches rouges, il en va tout autrement pour toi. Ici, tu es plus forte Gloria. Que ton double à queue, oui, mais pas seulement. Oh, ici aussi on te résume à ton sexe, mais au moins le possèdes-tu. La belle Amérique qui s’incline devant tes pouvoirs de sorcière, fée dévoreuse de cœur et de dignité – celle qui dérobe les secrets et les confessions. Le corps pour outil, celui que tu peux utiliser comme bon te semble. Le corps pour échelle, le paradis pour destination, l’enfer pour les autres. Il n’est donc pas étonnant que tu combattes pour redevenir sirène aussi. Et tant pis si ça, Esteban ne le comprend pas – ton frère adoré à qui tu piques sa limonade, non pas sans lui pincer le bras, un rire sur les lèvres. Une minuscule gorgée et tu lui rends son verre, pour l’abandonner dans un petit salut du bout des doigts. Parce que tu dois encore te préparer, que tu as un diner en charmante compagnie – un type que Rosa soupçonne, ton petit interrogatoire comme un autre présent que tu déposes au pied de la grande dame. Puis, il y a le travail, le Red Lion où tu dois aller remuer tes adorables fesses et envoûter qui bon te semblera utile ou suffisant payant.

La vie n’est plus la même, ici tu mets enfin en pratique tes talents d’actrices. Tu ne te contentes plus d’être la jolie poupée de qui que ce soit. Non, plus souvent tu es Esperanza, la charmeuse de serpent à un œil, nymphe du Red Lion. Une bien charmante employée, ponctuelle et reconnaissante, celle qui ne cherche pas les ennuis – et pourtant, dieu sait que tu aimes lancer des rumeurs entre les filles. Que tu te délectes de chaque crêpage de chignon, à chacun ses plaisirs coupables. Puis tu deviens la vipère, le joli serpent, celui qui ondule délicatement autour du corps adoré de sa maitresse. Rosa pour protectrice, mais pas seulement – jamais. Non, parce que contrairement à Esteban, toi tu sais te montrer utile. Que tes grands yeux plein de candeur font leur effet et que ton accent achève de désarmer les hommes les plus récalcitrant. Les secrets que tu avales, la langue toute tendue, celle qui glisse partout – parce que pour une bonne info, tu refuses très peu de chose. Et malgré tout ça, tu es aussi la jumelle Torres. Celle dont le papa croupit en prison et qui n’a pas vu le bout du nez de son frère ainé, pas depuis des années. Gloria, qui ne parvient pas à s’en soucier, ni à y trouver quelques regrets. Bon débarras que tu chantonnes, les mains remettant de l’ordre dans la crinière de ton frère. Esteban, de qui tu pourris toujours tendrement l’existence, une remarque à la fois. Esteban, pour qui tu traversais l’enfer, s’il fallait aller l’y récupérer – après, dieu sait qu’il est assez con pour s’y perdre. Pfff !
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Message  Stephy Lun 27 Avr - 21:29

gloria esperanza torres
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choking on my own words, on lips, on lust, on death.

IDENTITE / Gloria (Esperanza) Torres. AGE / Vingt-sept ans. ORIGINES/LIEU DE NAISSANCE / Bogota, Colombie. STATUT CIVIL / Célibataire. OCCUPATION / Nymphe au Red Lion & espionne pour Rosa. ORIENTATION SEXUELLE / Bisexuelle ou tout ce qui te plait, chéri. GROUPE / Judge. AVATAR / Ana de Armas. CREDITS / gif@tumblr(nsfw) + icons@soldiers eyes.

[ TRAITS DE CARACTERE ]
Nymphette et pas nymphe, parce que Gloria n’est pas suffisamment aboutie, elle est celle qui tantôt gambade à travers les bois, puis flotte dans les eaux douces et chaudes. À la fois fée et sirène. Belle à en faire mal, elle a le corps à croquer et la langue toujours offerte, des cuisses dorées pour pâtisserie. Trop charmante et disponible, Gloria qui tournoie mais jamais entre les mêmes bras, jamais plus de quelques instants. C'est une créature de qui on ne se méfie pas, parce qu'elle rit avec trop de candeur, parce qu'elle est trop dramatique, trop enfantine. Petite fille qu'on a fait femme à force d'amour et de dentelle, mais dont la moue joueuse hante encore les lippes. Gloria qui résonne avec Tatiana, reine des fées, celle dissimulée sous un sourire. Celle qui écoute les murmures, ceux soufflé tout près, ceux chuchoté contre sa peau. Celle qui bois les secrets à même les lèvres ou les ventres de ses victimes. Petite addiction qui distribue la petite mort, sans laisser savoir qu'elle pourrait inviter la grande faucheuse de la partie. C'est un charmant serpent, celui qui ondule en s'enroulant autour des gorges, des reins et des coeurs. Et si elle aime, la douce Gloria, ce n’est jamais comme on l’espère, jamais réellement comme on le croit. Non, tout n’est jamais que surface, eau peu profonde – comme son esprit vous dira-t-on – lorsqu’elle est concernée. L’affection qu’elle distribue à tout vent, le rire trop facile, le ventre bouillonnant – d’envie, d’un peu plus de chaleur humaine et de vos mains contre elle, là jusqu’entre ses cuisses. De l’amour qui n’en est pas réellement, des feux d’artifices qu’elle fait éclater en souriant, le corps plaqué au votre. Encore qu’elle réclame, qu’elle rigole et pour ses beaux yeux, on s’exécute.

Gloria c'est aussi l'éternel insatisfaction, celle d'une vie passée où elle ne suffisait pas. Trop souvent délaissée, sermonnée ou mise de côté. La petite fille a troqué qui s’est échappée d'une vie promise – trop terne, trop domestique. Elle est le refus d’être sa mère, le rejet du tragique qui bat pourtant dans ses veines. Et pourtant, elle est la jumelle d'Esteban, celui pour qui elle s’est longtemps faite bonne seconde. Celui qu'elle couve avec affection, parce que malgré ses robes trop moulantes et sa tête trop légère, elle est loyale à son nom. Esteban qu'elle pourri jusqu'à la moelle, avant d'y enfoncer les dents - amour et haine aussi exacerbée que son besoin de lui. La fusion qui brûle, qui consume, jusqu'à réchauffer ce qui c'est probablement solidifier en son sein. Son cœur, réservé aux siens et les jeux de séduction se résumant au renversement des corps sur un édredon. Tant pis qu’elle aime dire, tant pis qu’elle souffle dans un sourire. Il sera toujours temps d’aimer plus tard. D’aimer ailleurs. Autrement, peut-être. En attendant, elle se veut douloureusement indépendante, nulle envie de perdre la tête et de s'emmêler les sentiments à ceux d'un(e) autre.
○○ LES LIENS

ESTEBAN TORRES / Son jumeau, son double à queue, son opposé et son complément, tout à la fois. Elle l'aime à en crever, parfois elle aimerait qu'il en crève aussi. Sale petit con qu'elle couve plus que de raison.
ROSA SURIA / Sa protectrice, son modèle, ave maria qu'elle chuchote à genoux devant elle. Dévotion qui se mêle à l'envie, le respect sans borne et le besoin de faire plaisir. Rosa contre le ventre de qui elle se niche, chaton ronron.
WILSON GRAHAMS / Le garde du corps, le frère d'arme et les gros bras entre lesquels elle aime se perdre, la bouche en coeur. Le jeu qui perdure, les coups de rien entre ses cuisses alors qu'elle redemande. Wilson comme un gentil toutou qu'elle adore cajoler, suffit de le dresser qu'elle dit.
LEILA HASSAN / La blanche colombe dont elle prend soin, des câlins par centaine et les bras toujours tendre pour elle. Platonique et magique, il n'y a rien de tendancieux dans le creux de leurs bouches. Leila à aimer tout simplement, à rebâtir, un jour à la fois, un conseil après l'autre.
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Stephy
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