Isaiah Y. Leavenworth

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Message  Stephy Sam 16 Mar - 23:52

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Isaiah Yuryi Leavenworth
30 ans, Anglais & Ukrainien, Enseignant Science Humaine, Contrôle des émotions
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I Caractère
J'aime contrôler, j'aime être en charge, j'aime les responsabilités et parfois, ça fait de moi un tyran, mais c'est entièrement assumé. Bon avant que vous décidiez d'appeler la protection de la jeunesse ou de contacter le directeur de Prismver, j'ajouterais que je ne suis pas 'injuste' avec tous mes élèves, loin de là. Si je me prend pour un roi dans ma classe, je n'en suis pas pour autant un sadique -même si ça peut arriver... ça dépend de l'élève disons-, même qu'en fait je préfère apprécier mes élèves que les détester. Parce que voyez-vous, le type qui tente de donner un cours intéressant, qui trimballe tout le monde dehors parce qu'il fait beaucoup trop beau pour rater ça et que de toute façon il y a moyen de rendre le cours de physique intéressant et plus 'physique' -mauvais jeu de mot, je sais, je plaide coupable-, celui-là même qui compare les fusions d'atomes avec des relations sexuelles entre Brent du deuxième rang et Scarlet du troisième, c'est moi. Je met beaucoup d'effort à divertir mes élèves, souvent trop même à mon avis et de ce fait, ma tolérance face aux comportements parasites -stupidité, manque d'effort, paresse, agressivité, désintérêt total, effronterie, violence, etc- frôle le moins dix.

Voilà, c'est dit, je ne tolère pas la bêtise et tout ce qui s'y accompagne. Les cons je les fiche à la porte, les petits rigolos je les envois au proviseur et si une bagarre doit éclater, il y a de forte chance pour que ce soit ma canne qui sépare les deux imbéciles et que je leur hurle dessus de sortir. Je suis un pacifique moi et oui, ma canne y est pour beaucoup, quand on a un genou éclaté on a tendance à ne pas voir la baston du même oeil et ce que je ne peux pas me permettre, je ne le permet pas aux autres. Je ne lésine pas non plus sur les heures de colle que je donne et je suis probablement l'enseignant envoyant le plus d'élève au directeur -tant mieux, ça l'occupe-. Susceptible vous dite ? Quand il s'agit de déterminé qui est l'alpha, c'est un massacre oui et un alpha qui s'acharne en plus, parce qu'une fois que je vous ai dans le collimateur, bonne chance pour en sortir. Les joutes verbales devant publique ne me font pas peur et j'offre les humiliations en classe sans aucun remord, la pitié ne fait pas partie de mon vocabulaire -ça forge le caractère en plus-. Difficile à cerner ? Pas tellement, seulement je suis noir ou blanc, soit je rend votre vie impossible et vous orbiter autour de la salle de retenu, soit je suis à votre écoute et j'essaie de rendre la physique le moins pénible possible pour vous. Je suis un cauchemar pour certain élève et un enseignant plutôt sympa pour d'autre -quand on est enseignant, impossible d'être réellement cool après tout-. Je ne suis pas tellement patient non plus, à moins que je juge que vous en valiez la peine. Parce qu'il faut garder en tête que je sais faire la différence entre un imbécile né et qui risque de se noyer parce qu'il ne sait pas nager -lui je le sauve à la baywatch- et l'imbécile né qui fait exprès de se laisser couler en se tortillant -lui je l'enfonce tout au fond et j'attends qu'il crève-.

Du reste, je dois confirmer que je compte davantage de fan féminin que masculin, une question de testostérone je dirais -ça et le fan club de Milan aussi je suppose, un gamin ça attire toujours quelques instincts maternels-. Quand on affirme être celui qui pisse le plus loin à l'avant, il y a davantage de risque pour que ce soit les garçons qui s'en vexe. Et puis il y a cette mauvais habitude que je n'ai pas perdu, celle de flirter avec les femmes, les jeunes filles aussi. Bien entendu, je ne couche pas avec mes élèves -avec des collègues de travail je suis moins consciencieux-, je n'ai pas perdu la tête tout de même, mais je n'ai jamais vu le mal qu'il y avait à flirter innocemment avec celles-ci. Normalement j'évite les blondes, elles me rappelle Paris et donc mon propre fils, ce qui n'est pas une bonne chose quand on joue les séducteurs. Cela dit, je ne refuse jamais un petit jeu de séduction initié par une blonde, mais je ne commencerais pas le premier, alors qu'avec les brunes ou les rouquines, je m'en fais une joie. Est-ce que je suis moins dur avec les femmes ? Oui, assurément, mais c'est l'éducation qui m'a fait ainsi, après tout mes parents ont fais de moi un gentleman qui tient la porte aux femmes.

Sinon, vous l'aurez comprit, je suis un homme honnête et j'assume pleinement mes choix. C'est probablement ce qui me donne autant d'estime de soi, pour le charisme c'est à peu près la même chose. Quant à l'utilisation de mon pouvoir, soit de contrôler les émotions des autres, j'ai appris avec le temps qu'il était beaucoup plus facile à utiliser sur les gens 'intelligents', surement parce qu'ils contrôlent mieux leur émotion eux-même, ça doit me faciliter la chose. C'est en partit pour cette raison que je ne tolère que partiellement les imbéciles, je déteste ne pas pouvoir contrôler -c'est maladif je sais-. En dehors de ce petit détail, j'avoue ne pas hésiter à influencer l'humeur de mes classes lorsque l'envie s'en fait sentir, ça peut même se montrer très pratique pour calmer une classe ou lui donner la pêche, voir s'amuser aux dépends de ses élèves et le mieux, c'est qu'avec le temps j'ai appris a gérer tout le groupe, pas seulement quelques individus. Oui, moi je m'ennuie rarement en classe.

Physique

Je me considère personnellement comme un bel homme, du moins je soigne mon apparence et mesurant 1m90, j'ai au moins le bénéfice d'être grand, ce qui n'est pas rien lorsqu'on s'impose aux autres. Plutôt athlétique, je suis mince et robuste, mais pas massif et musclé. On ne peut pas tout avoir et franchement, j'ai beaucoup mieux à faire que de me muscler tous les jours, sans parler qu'avec mon genou droit, c'est un peu plus compliqué. D'ailleurs parlons en de celui-là, ce n'est pas tellement qu'il soit 'foutu' en fait, c'est seulement qu'il n'est pas au sommet de sa forme et qu'il exige parfois que je me balade avec une canne -seulement lorsqu'il est trop fatigué-. Oh ça n'a rien d'un véritable handicap, même qu'en fait je le vis relativement bien, sauf quand on me traite comme un handicapé évidemment, là je deviens mauvais. Sinon, mon teint halé en permanence et mes cheveux noir, sont des cadeaux des origines ukrainiennes de ma mère. Quant à mes traits, ils viennent directement de mon père, typiquement anglais, nez fin, bouche pleine et regard presque paresseux. Autrefois je trouvais mes traits trop délicat, un peu féminin même, mais comme ils m'ont bien servis adolescent en faisant de moi un presque prince pour les filles, j'ai fais la paix avec eux. Sinon, mes yeux sont marrons clair, très pâle oui.

Finalement, je suis quelqu'un qui soigne particulièrement son apparence vestimentaire. C'est encore là le résultat de mon éducation, moi qui me plaignait jadis d'avoir des parents tirés d'une autre époque, aujourd'hui moi aussi je ressens du plaisir à enfiler un costume trois pièce pour aller faire la classe. Évidemment, ne vous attendez pas à ce que j'en enfile toujours, parfois il fait vraiment chaud à Prism et là, je ne rechigne pas à me contenter d'une chemise et d'un pantalon à la coupe parfaite. Disons que les tee-shirt sont réservés aux moment avec fistons ou au moment de détente, et encore je me sens presque nu sans chemise -c'est triste, je sais-. Évidemment, si l'on parle de mes tenues, nous n'avons pas d'autres choix que de parler de ce qui les rends un peu particulier sur moi lorsqu'on me rencontre pour la première fois : mes tatouages. En effet, je possède plusieurs tatouages qui passent difficilement inaperçu, un crane en flamme déborde donc toujours du col de mes chemises, qui dissimule alors une autre flamme sur mon omoplate, ainsi qu'un espèce de soleil sur mon bras, le tout suivit d'un étalon en flamme plus bas, puis d'un enchevêtrement de fil barbelé noir, qui mène a une flamme bleu sur le dessus de ma main. Pourquoi autant de flammes bleus ? Ça c'est moi que ça regarde, mais sachez que chaque fois qu'un élève me demande la raison, je me fais un plaisir de lancer une nouvelle idée.

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Message  Stephy Dim 17 Mar - 1:00

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Where the time have pass, where I once stood lie only footprints in the snow.

Fils unique de Maximilian J. Leavenworth, le riche dirigeant et propriétaire d'une compagnie pharmaceutique -accessoirement membre d'une famille richissime- j'ai grandis dans ce qu'on appelle plus communément une cage en or. Oh, elle était très jolie cette cage et mes parents ont toujours été charmant, de vrai lord et lady de ce monde, le hic c'est que pour le petit garçon que j'étais, c'était un univers relativement ennuyant. Je ne dirais pas que mes parents étaient excentriques, mais disons qu'ils ont toujours été très traditionnel, d'ailleurs ma mère a toujours reçu son cercle d'amies pour le thé -tous les jours de la semaine, sauf le dimanche, qu'elle réservait à nos journées 'familiales'- et le fait toujours aujourd'hui. Du reste, mon père était un homme plutôt occupé et nos sorties communes se limitait au transport jusqu'au pensionnat pour garçon où j'étudiais, à mes visites à son bureau -qu'il se bornait à me faire visiter au début de chaque vacance, que ce soit d'hiver ou d'été- et à nos quelques voyages de pêche. En fait, c'est un peu comme si nous vivions dans une autre époque, celle où il était normal de compter au moins trois domestiques dans la maison, où la dentelle était accrochée aux fenêtres et où les théières antiques avaient une place d'honneur. Aussi bien dire ennuyant à mourir et si la vie au pensionnat m'offrait au moins un aperçu de comment les autres vivaient -souvent je les enviais d'ailleurs-, elle n'en restait pas moins ennuyante. Maintenant, je qualifie cette époque comme ayant été la période 'latente' de ma vie, celle où j'attendais qu'un phénomène se produise, car elle se limitait à ce que j'obéisse, apprenne et observe.
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Hit me hard, push me down. Down in the dust and the rust and the shame.

À 16 ans, j'avais émergé depuis longtemps de ma période d'attente, en fait j'étais en plein dans celle 'active', surement la pire oui -surtout au niveau de la ceinture, j'étais pire qu'un lapin-. Ayant rejoint Prismver à mes douze ans, j'étais de ses élèves qui considéraient presque faire partit des meubles et j'adorais ça. Loin de ma famille d'une autre époque, entouré de jeune avec des dons plus surprenant les uns que les autres, je vivais pleinement mon adolescence. En fait, avec le recul, je dirais même que je la vivais pour deux -qu'est-ce que je disais-. Toujours fourré avec Ruairi, mon meilleur ami depuis que nous avions été colocataire lors de notre entrée a Prism, nous avions formé un club totalement ridicule où il fallait être soit un BG, soit une brute pour y entrer: le Dionysos, oui comme le dieu des excès -une idée a moi-. Le but ? S'éclater et se faire le plus de nanas possible. Nous étions imbattable à cette époque, nous étions des rois et nous avions réellement l'impression de régner sur notre petit monde. Évidemment, les coups pleuvaient de temps à autre, que ce soit une gifle prise lors d'une crise de jalousie où un règlement de compte lancé par le petit ami d'une conquête récente, mais la vie était belle -surtout avec Ruairi qui se baladait avec sa batte de baseball, il était quand même louche comme type à cette époque-. Mon don y était pour beaucoup dans ce sentiment de contrôle, de toute puissance, parce que après tout ce sont les émotions qui nous mènent -et le premier qui vous dira le contraire n'est qu'un menteur-. Alors en effet, quoi de mieux que de se balader avec moi pour s'amuser hein ? Envie de tirer un coup ? Il suffit d'exciter tout le monde et le tour est joué, la jolie blonde est pour toi et la rouquine pour moi. C'est d'ailleurs pour gagner en contrôle que j'ai continuer a aller en cours et que contrairement à mon frère de coeur, je n'ai pas terminé dans les E, les C c'était quand même mieux que rien. J'aime à croire qu'à cette époque j'étais un type cool, qui détendait l'atmosphère et faisait vivre le grand frisson à son entourage. C'est toujours mieux que de me limiter à mes petits deal foireux, soit celui de sextape -je vous rassure, ça n'a pas marché longtemps- avec des élèves de l'école, ou encore celui de substances illicites, pire celui de service en tout genre -règlement de compte, coup de pute sur une ex et j'en passe-. Oui, je préfère me dire que les filles en ont bien profité... après tout les vidéos ont toutes été détruites. Et puis vu ce qu'on m'a fait au genou droit, je crois que j'ai bien rembourser ma dette -en quelque sorte du moins-.
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When I was just a young boy my mama said to me don't fall in love willingly.

Il y a de ses choses, de ses gens surtout, qui vous change. Ce qui fait qu'un beau jour vous êtes là à emballer une fille -tout en ignorant que l'avez déjà fait trois fois au courant des deux dernières années et que vous avez déjà une vidéo avec elle-, à transformer sa colère et son agacement en de l'attirance et une envie folle d'être enlacée par vous et ça vous frappe. Moi mon coup de poing s'appelait June -et pour mon genoux foutu suite à une partouze avec dieu sait qui, c'était James, qui avait mal prit la chose et me l'avais démolis- et elle avait les plus beaux yeux noisette du monde -assez pour en oublier le fait que mon plâtre allait me faire chier durant un sacré moment-. Elle riait et j'en tremblais presque, elle souriait et tout le monde devenait heureux autour de nous -bon j'avoue que je contrôlais plutôt mal mon don en sa présence-. Malheureusement, elle était plus âgée que moi et mon attitude de tombeur la confirmait dans ses doutes à mon sujet -ça et ma jambe plâtrée recouverte de saloperie écrit par les membres du club- : je n'étais qu'un gamin encore. Est-ce que j'aurais sut la convaincre de m'aimer si je n'avais pas été au préalable un 'salaud' ? J'en doute. June savait ce qu'elle voulait, où elle allait et puis à 19 ans elle recherchait une véritable relation. Alors que moi, je n'étais qu'un néophyte en amour, aussi bien dire que je n'y comprenais rien et que j'arrivais tout juste à ne pas rendre tout le monde débile quand je passais du temps avec elle. Bien entendu, il fallait qu'elle devienne mon amie, là où j'espérais toujours déceler du désir, où j'ai tenter à quelques reprises d'en projeter même -honte sur moi je sais-, il n'y avait jamais qu'un amour fraternel. Aussi bien dire que je n'aimerais pas retourner à cette époque, là où tout était flou, où je ne vivais que pour ses moments volés avec elle et où je me sentais idiot chaque fois que je la voyais s'intéresser a un autre. Pourtant, encore aujourd'hui il m'arrive de rêver d'elle, de son poids dans mes bras, de ses cheveux qui m'effleure la joue alors qu'elle se penche sur mon épaule pour regarder ce que je fais. On a tous un premier amour quoi.



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Message  Stephy Lun 18 Mar - 4:31

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I'm just like my father too bold and you're just like my mother, she's never satisfied.

Le truc foireux avec le passé, c'est qu'il revient toujours vous hanter et même une fois Prismver terminé, mon diplôme en main, il fallait que mes conneries d'adolescence me retombent sur le nez. Oh, aujourd'hui ça me va pleinement et je sais que c'était un juste retour des choses, mais lorsque mes parents m'ont présentés Paris comme étant ma 'fiancée', je peux vous affirmer que je ne riais pas. Possédant un don comme moi, Paris avait déjà passé dans mon lit par le passé, en fait elle avait même eut la chance d'être l'une de mes prestations les plus apprécié et vendu au sein de l'école -je répète que toutes les vidéos ont été détruite depuis-. Bref, elle était tout sauf ce que j'imaginais comme une future épouse. Ça aurait pu être mesquin de sa part, une espèce de vengeance et j'y ai crus un moment d'ailleurs, mais Paris n'était pas comme ça. Candide, frôlant la stupidité en fait, c'était une petite chose délicate et éparpillée. Elle riait à tout et rien, laissait toutes ses émotions transparaitre dans son visage et elle m'adorait sans que je sache pourquoi. J'étais un prince à ses yeux, ma maison le confirmait, mes parents d'une autre époque aussi et puis elle avait déjà eu droit à mon baratin. En plus clair, j'étais baisé. Au début notre relation fut pénible, elle me donnait de véritable migraine en piaillant en permanence, parce qu'en fait Paris tenait beaucoup de son pouvoir, soit celui de se transformer en oiseau et elle arrivait difficilement à la boucler plus d'une dizaine de minute. Elle avait toujours quelque chose à redire, un truc à souligner et les engueulades avec elle était pareille à la marée, au bout de quelques heures je savais que ça allait -encore- se produire. Sauf qu'elle pardonnait tout et c'était bien là le problème. Alors même si je n'en étais pas réellement amoureux, même si je n'aimais pas l'idée d'épouser une femme désignée par mes parents et même si je n'aimais pas qu'elle arrive à me faire sourire, alors que je voulais tellement en vouloir à l'univers de m'avoir refusé June, Paris devint ma femme alors que je n'avais encore que 22 ans. L'année suivante, elle mourrait. Il n'y a pas que le passé qui sache se montrer salaud.
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You are my one and only, I'll hold you tightly, I'll tell you nothing but truth.

Tout comme j'ai toujours su que je n'aimerais jamais Paris à la façon des poètes et des tragédiens, il me suffit un coup d'oeil sur notre fils pour savoir que j'en serais complètement fou. La naissance de Milan fut un tout autre genre de coup de foudre, un sentiment plus viscérale et intense. Je ne vais pas abuser en disant qu'il a changé ma vie, mais comme les bébés sont terriblement exigeant, je crois que j'ai tout de même le droit d'affirmer qu'il me l'a bien bousillé pendant un moment. La paternité ça ne m'a pas tout de suite réussit, je préfère être honnête, j'avais beau être complètement fasciné par ce petit être blond -un mini Paris en fait-, il me faisait presque aussi peur que le manoir où j'avais grandis. Mystérieux, imprévisible et si petit, disons que j'ai souvent abusé de mon don sur lui, histoire qu'il me laisse un peu respirer. Paris n'était pas une mauvaise mère, mais elle était tellement ailleurs que j'avais presque parfois peur de lui laisser Milan -d'accord je l'avoue, je suis très contrôlant-. Puis il y eut sa bêtise, comme seule Paris savait le faire, parce que franchement je ne connais personne qui soit capable de laisser son enfant de moins d'un an sur son lit -sans surveillance- avec pour excuse qu'il est assoupit et qui décide d'aller se balader. Mais Paris était comme ça et comme elle n'était pas tout à fait remise de l'accouchement -petite chose fragile, je l'ai dis-, eh bien il a fallut que son vol matinal se termine mal. Ce jour là la chatte du voisin -qui avait déjà récupérer de son accouchement, elle-, avait plutôt faim. Normalement je saute toujours le bout où le voisin la découvre nue dans sa cour arrière, ensanglantée et à demi dévorée, question d'épargner les détails à mon fils. Mais voilà, un petit vol imprudent et je devenais l'unique parent de Milan. Effrayant, je sais, mais il y a pire, parce qu'il ne restait que moi pour lui apprendre à marcher, à parler, à qui sourire, à qui donner la main ou même pour lui lire des histoires. Je peux donc affirmer que les quatre premières années de vie de mon fils furent de loin les plus heureuses de la mienne, histoire de s'assurer que son entré a l'école -donc dans cet horrible pensionnat- m'angoisserait un bon coup.
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Let me live, let me be, call me teacher, call me friend.

Prismver, le premier endroit où je me suis réellement sentie chez moi, se trouve a environ deux heures du manoir de mes parents. C'est là que vit maintenant mon fils, là où Milan observe les rideaux de dentelle et contemple les théières antiques à chaque fois qu'il a plus de deux jours de vacance. Tout comme je sais pertinemment que c'est mon père qui passe le prendre en voiture et qu'il laisse le même silence, que j'ai connu enfant, hanter la voiture. Depuis que Milan a commencé l'école, que j'ai terminé mes propres études en enseignement, c'est vers mon premier refuge que je me suis dirigé. Comme il devait être loin de moi de toute manière -tout les Leavenworth doivent recevoir une éducation digne de ce nom, question de tradition-, qu'il vient me rejoindre ici durant les longues vacances, quand je ne peux pas me déplacer, je n'ai pas vu de problème à accepter le poste offert par mon ancien proviseur. Et depuis ? Depuis je vois Ruairi au moins une fois par an et on s'appelle, je n'ai jamais revu June, mais j'espère que je la hante encore, Paris m'a léguée Milan et celui-ci vient tout juste de fêter son septième anniversaire. Quant à moi, je suis le 'prof' de science physique, le type qui allume le stéréo sur du bruit d'ambiance de voiture a plein volume pour vous réveiller le matin, qui compare la fusion des éléments et leur état avec du sexe et qui se balade avec une canne les jours de pluie. Celui toujours habillé avec soin, tatoué ici et là, qui rit quand on lui demande la signification et qui rit beaucoup moins quand vous vous mettez à vous foutre de sa gueule. J'aime à croire que je fais encore partit des meubles de Prismver.

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