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Terry RP

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Message  Stephy Lun 30 Sep - 3:12

Little lady, pretty girl, beautiful woman.
You're not any of these things. You're an exploding light and I have to cover my fucking eyes.
Tu l’écrases contre toi, tu l’attire plus près et sur ta bouche, son souffle se meurt. Son désir ricoche pourtant contre toi et sa chaleur glisse le long ton amure, s’affaissant à tes pieds comme une mer de pétale. Qui es-tu ? Le prince n’agis pas ainsi, mais le prince est humain, le prince à des besoins et tu sais que tout le monde le comprendras. Tu as le bon physique, ses mains t’empoignent même les épaules puis la nuque, ses mains te testent, ses mains te découvrent mais tu n’as pas le bon cœur pour profiter de ce jeu sensuel. Ce n’est pas grave, ça ne compte pas et la jolie poupée que tu as ramassée en cours de route, joue à merveille son rôle, pressée là contre toi dans cette stalle de toilette. Mais toi, tu n’as que faire des atouts féminins qu’elle presse contre toi, tu ne t’intéresse pas même à la saveur de sa bouche qu’elle écorche encore et encore contre tes crocs, dans un vain espoir de te plaire et de faire exploser une étincelle réelle d’intérêt chez toi. Et toi, tu sais ce qu’elle voudrait te faire ici, ce que son corps se meurs de te faire découvrir, car même si tu la sais d’une autre espèce que la tienne, tu parles sa langue, tu lui ressemble en apparence et tu la laisse se faire du mal, oui tu la laisse croire. Tu ne mens pas, tu l’embrasses simplement et tu n’y mets pas véritablement du cœur, mais le tien bats d’un autre rythme que le sien. Non, tu ne triche pas, elle aurait dû savoir que tu étais différent, elle aurait dû deviner que ce soudain intérêt pour elle, alors que tu guettais les environs depuis trop longtemps, n’avait rien de naturel. De toute manière, toi tu n’aimes pas les combats truqués et tu sais très bien que tu sortirais gagnant de cette guerre qu’elle ose prétendre vouloir mener contre toi. Elle n’est pas de taille, tu es trop grand, trop imposant et elle n’est qu’une poupée de papier, une silhouette inflammable et si tu pourrais te réchauffer à sa source, tu sais déjà qu’elle brulerait trop vite. Ce n’est pas sa flamme qui t’a attiré ici, non ce n’est pas son corps que tu froisse avec tes mains, ce papier en relief que tu presses contre le panneau séparant ta stalle de celle voisine, que tu désires. Cette fille que tu retiens contre toi, celle fille que tu repousse contre le bois froid, n’est qu’un outil. Elle est un leurre, une raison, une excuse, un papier usagé que tu vas bientôt jeter à la poubelle, parce que ton regard guette la porte de votre espace intime, celle que tu n’as pas refermé entièrement. Oh, ta poupée de papier t’a bien demandée pourquoi tu ne la fermais pas, elle avait d’autre projet, mais c’est toi qui la contrôle, c’est toi qui tire sur ses cheveux et lui fait échapper un petit couinement alors que tu fais taire ses questions encore et encore. Tu as laissé ta porte ouverte, parce que tu n’as pas choisis cette stalle sans raison, parce que tu es en mission. Parce que tu traque ta véritable proie.

Tu n’as évidemment pas choisis cette stalle-là par hasard, le petit frère du destin n’a absolument rien à faire dans ce raisonnement, tout as été calculé dans ton esprit. Terrence n’est pas un débutant, pas non plus un idiot, s’il désirait réellement faire flamber le cœur d’une simple mortelle, d’une poupée de papier, il ne serait pas venu là. Le prince aurait trouvé un meilleur endroit ou du moins, il aurait fermé la porte. Sauf que le prince ne joue pas, c’est bien connu, tu n’es pas fait de ce bois-là, tu es en acier et le plus dur qui soit. Tu ne joues pas avec les corps, seulement avec les cœurs, parce qu’ils sont plus facile à manier, parce qu’ils sont moins frustrant à remettre rapidement et vaguement en place. Les corps marquent et si tu aimes poser tes doigts sur les peaux clairs, si tu te meurs de laisser ta trace sur cette inconnue qui se frotte à toi, tu ne cèdes qu’à moitié. Tu tires ses cheveux, tu mordille violemment sa lèvre inférieur, mais tu ne te permets pas de vraiment la goûter. Parce que les filles comme elles ne comprennent pas les hommes comme toi, parce qu’elle n’est pas à la hauteur et qu’elle n’a pas de véritable valeur. Tant pis si c’est une amie des tiens, tant pis si ensuite on te fera des reproches, tu avais besoin d’elle pour parvenir à tes fins. Parce que de ta stalle, tu as une vue directe sur celle occupée par l’objet de tes désirs, de cette obsession naissante qui justement émerge d’une porte entrouverte, son regard croisant le tien. Combien de temps c’est écoulé depuis ton arrivé dans cette salle de bain ? Combien de baiser as-tu offert à ton leurre ? Tu ne sais pas, mais ton cœur s’emballe enfin, arrachant un petit frisson de plaisir à ta victime, la fille inflammable évidemment, celle bonne pour la poubelle. Toi tu n’as déjà plus d’yeux que pour celle qui te hante, pour cet angelot possédé par le mal qui t’a déjà conquis. Leonidov. Même son nom est corrosif dans ton esprit et te suffit à frémir d’impatience. Tes yeux se dilatent, ton pouls s’accélère et tes baisers offert à l’autre fille, à cette chose insipide et sans intérêt, n’ont plus rien de doux ou de passif. Non, tu la dévore à coup de dent, tu la ravage sans pitié, tu appelles le sang et tu exiges la douleur, mais elle te repousse en hoquetant. Tu savais qu’elle n’était pas à la hauteur, tu savais qu’elle n’était qu’une enfant, mais tu l’as trainé ici gentiment et tu as joué au prince charmant, à celui pouvant baisser sa garde le temps d’une soirée, à celui qui avait un besoin imminent de chaleur. Sauf que c’est faux et maintenant que tu la laisse te goûter vraiment, elle est effrayée. Tu l’as bousculé, mais toi tu ne voulais pas, tout ça n’est qu’un accident, parce que Terrence n’embrasse pas les petites filles ainsi. Non, tu t’es laissé emporter, tu as laissé le chant de la sirène, soit le regard de Leonidov qui t’embrouille, qui t’empoisonne l’esprit.

Tu laisses les mains te repousser, tu laisses ton corps buter sans douceur contre le bois de l’autre panneau et même si ça te coûte, tu détaches finalement ton regard de celui de la plante vénéneuse que tu es venue cueillir. Tu n’es pas venu te ridiculiser et même si tu ne comptes pas faire étalage de tes grands talents d’acteur, tu t’accroche un minimum à ton excuse pour te trouver ici, à ce subterfuge dissimulant ta traque. Ta main droite attrape le bras de l’inconnue, tente de la retenir et ton sourire se dessine sans aucune âme pour le faire vivre, tu lui offres un sourire vide, tu lui offres un sourire que tu ne prends pas la peine de rendre affable ou agréable. Devant Leonidov, Terrence n’est plus, devant Leonidov, seul Lughaidh règne. Le prince s’échappe de son armure, rampe à l’intérieur et ne laisse plus place qu’au conquérant, celui-là même qui effraie un peu plus ta victime actuelle, celle qui tire sur son bras avec une volonté de vivre comparable à celle d’un petit animal sachant qu’il est déjà perdu. Elle est devenue un herbivore observant la mort dans les yeux, un estomac sur patte, un gouffre près à l’avaler, mais tu t’acharnes. « Attend, reste… », lui souffle-tu d’une voix rauque, mais tout ton corps dégage déjà la violence qui s’étire dans ton crâne et elle couine. Elle tombe presque sur les fesses et tu te décides à lâcher son bras, tu relâche son corps oui et elle s’échoue enfin au sol. Elle gagne en intérêt une fois les membres éparpillés au sol, mais elle n’a pas même le dixième de la grâce que Leonidov possède. Tu ne te lasses pas de ce nom, tu le fais rouler dans ta bouche, tu le repasse en boucle dans ton esprit et tu redresses les yeux sur elle. Leonidov. C’est une prière muette, un souhait chuchoté du bout des lèvres, un caprice que ton regard ne sait pas taire, contrairement à ta bouche et le regard de la poupée de papier passe de ta silhouette à celle plus délicate mais décidément féminine du second prédateur présent. Leonidov, encore et toujours. Surtout toujours. La petite fille cherche probablement une raison à ce revirement de situation, peut-être même qu’elle est sur le point de pouvoir expliquer ton comportement, mais tu t’avances d’un pas et elle saute sur ses pieds pour déguerpir. Tu l’as effrayé pour de bon, tu es trop menaçant, tes mains sont des serres et elle échappe un hoquet de douleur alors qu’elle passe la porte de la toilette où elle vous abandonne. Tu l’as marqué, tu as gagné sur tous les plans, même si pour cela tu as du te dévouer et endurer les baisers sans saveur d’une fille de papier. Tu t’es pourtant montré magnanime, toi qui aurait pu faire d’elle un minuscule feu de joie, un feu d’artifice de petite envergure, tu l’as laissé filer avec à peine quelques points sur le bras, des traces de cendre qui la suivront quelques jours.

Tu es satisfait, tu es comblé, tu es fier et tu dois te faire violence pour ne pas sourire. Parce que tu as vaincu, parce que le sacrifice en valait la peine, maintenant que tu es seul avec Leonidov. Elle te hante depuis des jours, des semaines même. Pas depuis l’épisode de la bibliothèque, là tu n’as fait qu’apercevoir une petite parcelle de la jeune femme qui te fait face, celle qui s’extrait entièrement de sa propre stalle et qui te rejoint dans le corridor que forme l’espace se trouvant entre les deux rangés de toilettes. Non, la hantise dont tu es la victime date de vos derniers jeux, parce que tu l’as compris, si tu aimes suivre la jeune femme à la trace, que tu sais maintenant dessiner le contour de sa silhouette les yeux clos, elle apprécie les provocations qu’elle te jette au visage. Vous êtes pareilles à des animaux, testant la force de l’autre, sa volonté et ce soir, c’est toi qui a lancé les hostilités, du moins tu te permets de le croire. Car avec elle, tu ne sais plus toujours très bien réfléchir, toi qui te sais intelligent, toi qui sais jouer avec les gens comme certains jouent d’un instrument, tu te trouves gauche pour accorder ton jeu lorsque la vert et argent est impliqué. Alors tu étudies tes tactiques, tu peaufine ton jeu, tu sublime ta violence, mais rien n’y fait, parce que face à elle tu ne sais pas résister à cette attirance qui te porte vers elle. « Félicitation, tu as fait fuir mon dîner. Tu aimes vraiment m’embêter, hein Leonidov ? », ta voix est autoritaire, tranchante même. Parce que tu sais jouer le détachement, parce que même si tout ton être se déploie devant elle, que sa chaire appelle ta rage, que tes poings doivent se serrer pour ne pas s’emparer de quelque chose lui appartenant, tu sais qu’elle mérite une once de patience de ta part. Elle n’est pas une fille allumette, elle n’est pas un passe-temps, non tu l’as déjà compris toi, Leonidov c’est un poison toxique, la mort lente et tortueuse.

Heureusement pour toi, heureusement pour elle, tu ne crains pas la douleur et tu lui permets de s’installer dans tes pensées. Parce qu’elle se met au lit avec toi depuis déjà deux semaines, peut-être plus, tu en as perdu le compte. Parce que lorsque tu fermes les yeux la nuit venu c’est d’elle dont tu rêves, insatisfaite de régner sur tes sens refusant le sommeil, elle s’immisce même dans tes songes et s’y fait reine. Elle est ton complément, ta nouvelle religion et alors que tu redresse le menton, que tes yeux se plissent devant elle, la jaugeant avec dureté, tu soupire. Le jeu vient de repartir, c’est à son tour de jouer, tu as lancé les offensives et la balle est dans son camp. Mais tu n’es pas de ses hommes capables de laisser une entière liberté à ton partenaire de jeu, parce que ce n’est jamais que cela finalement, un jeu de séduction, une promesse de destruction, qui vous lie. Non, tu ne sais pas céder le contrôle entier à une autre personne, peu importe qu’elle soit fille de papier ou plante carnivore, alors tu la fixe sévèrement. Elle a tout intérêt à la hauteur, ton regard le lui hurle et tes mains te démangeant. Parce que sa peau est trop claire, parce que sa respiration est trop lente, parce qu’elle est trop loin de toi et qu’une distance d’un bras entre vos corps te semble insupportable. Et rien que pour ça, elle mériterait d’être giflé à en tomber à genoux.
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Message  Stephy Lun 30 Sep - 3:13

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Tu n’as évidemment pas choisis cette stalle-là par hasard, le petit frère du destin n’a absolument rien à faire dans ce raisonnement, tout as été calculé dans ton esprit. Terrence n’est pas un débutant, pas non plus un idiot, s’il désirait réellement faire flamber le cœur d’une simple mortelle, d’une poupée de papier, il ne serait pas venu là. Le prince aurait trouvé un meilleur endroit ou du moins, il aurait fermé la porte. Sauf que le prince ne joue pas, c’est bien connu, tu n’es pas fait de ce bois-là, tu es en acier et le plus dur qui soit. Tu ne joues pas avec les corps, seulement avec les cœurs, parce qu’ils sont plus facile à manier, parce qu’ils sont moins frustrant à remettre rapidement et vaguement en place. Les corps marquent et si tu aimes poser tes doigts sur les peaux clairs, si tu te meurs de laisser ta trace sur cette inconnue qui se frotte à toi, tu ne cèdes qu’à moitié. Tu tires ses cheveux, tu mordille violemment sa lèvre inférieur, mais tu ne te permets pas de vraiment la goûter. Parce que les filles comme elles ne comprennent pas les hommes comme toi, parce qu’elle n’est pas à la hauteur et qu’elle n’a pas de véritable valeur. Tant pis si c’est une amie des tiens, tant pis si ensuite on te fera des reproches, tu avais besoin d’elle pour parvenir à tes fins. Parce que de ta stalle, tu as une vue directe sur celle occupée par l’objet de tes désirs, de cette obsession naissante qui justement émerge d’une porte entrouverte, son regard croisant le tien. Combien de temps c’est écoulé depuis ton arrivé dans cette salle de bain ? Combien de baiser as-tu offert à ton leurre ? Tu ne sais pas, mais ton cœur s’emballe enfin, arrachant un petit frisson de plaisir à ta victime, la fille inflammable évidemment, celle bonne pour la poubelle. Toi tu n’as déjà plus d’yeux que pour celle qui te hante, pour cet angelot possédé par le mal qui t’a déjà conquis. Leonidov. Même son nom est corrosif dans ton esprit et te suffit à frémir d’impatience. Tes yeux se dilatent, ton pouls s’accélère et tes baisers offert à l’autre fille, à cette chose insipide et sans intérêt, n’ont plus rien de doux ou de passif. Non, tu la dévore à coup de dent, tu la ravage sans pitié, tu appelles le sang et tu exiges la douleur, mais elle te repousse en hoquetant. Tu savais qu’elle n’était pas à la hauteur, tu savais qu’elle n’était qu’une enfant, mais tu l’as trainé ici gentiment et tu as joué au prince charmant, à celui pouvant baisser sa garde le temps d’une soirée, à celui qui avait un besoin imminent de chaleur. Sauf que c’est faux et maintenant que tu la laisse te goûter vraiment, elle est effrayée. Tu l’as bousculé, mais toi tu ne voulais pas, tout ça n’est qu’un accident, parce que Terrence n’embrasse pas les petites filles ainsi. Non, tu t’es laissé emporter, tu as laissé le chant de la sirène, soit le regard de Leonidov qui t’embrouille, qui t’empoisonne l’esprit.

Tu laisses les mains te repousser, tu laisses ton corps buter sans douceur contre le bois de l’autre panneau et même si ça te coûte, tu détaches finalement ton regard de celui de la plante vénéneuse que tu es venue cueillir. Tu n’es pas venu te ridiculiser et même si tu ne comptes pas faire étalage de tes grands talents d’acteur, tu t’accroche un minimum à ton excuse pour te trouver ici, à ce subterfuge dissimulant ta traque. Ta main droite attrape le bras de l’inconnue, tente de la retenir et ton sourire se dessine sans aucune âme pour le faire vivre, tu lui offres un sourire vide, tu lui offres un sourire que tu ne prends pas la peine de rendre affable ou agréable. Devant Leonidov, Terrence n’est plus, devant Leonidov, seul Lughaidh règne. Le prince s’échappe de son armure, rampe à l’intérieur et ne laisse plus place qu’au conquérant, celui-là même qui effraie un peu plus ta victime actuelle, celle qui tire sur son bras avec une volonté de vivre comparable à celle d’un petit animal sachant qu’il est déjà perdu. Elle est devenue un herbivore observant la mort dans les yeux, un estomac sur patte, un gouffre près à l’avaler, mais tu t’acharnes. [color=#007D88]« Attend, reste… »[/color], lui souffle-tu d’une voix rauque, mais tout ton corps dégage déjà la violence qui s’étire dans ton crâne et elle couine. Elle tombe presque sur les fesses et tu te décides à lâcher son bras, tu relâche son corps oui et elle s’échoue enfin au sol. Elle gagne en intérêt une fois les membres éparpillés au sol, mais elle n’a pas même le dixième de la grâce que Leonidov possède. Tu ne te lasses pas de ce nom, tu le fais rouler dans ta bouche, tu le repasse en boucle dans ton esprit et tu redresses les yeux sur elle. Leonidov. C’est une prière muette, un souhait chuchoté du bout des lèvres, un caprice que ton regard ne sait pas taire, contrairement à ta bouche et le regard de la poupée de papier  passe de ta silhouette à celle plus délicate mais décidément féminine du second prédateur présent. Leonidov, encore et toujours. Surtout toujours. La petite fille cherche probablement une raison à ce revirement de situation, peut-être même qu’elle est sur le point de pouvoir expliquer ton comportement, mais tu t’avances d’un pas et elle saute sur ses pieds pour déguerpir. Tu l’as effrayé pour de bon, tu es trop menaçant, tes mains sont des serres et elle échappe un hoquet de douleur alors qu’elle passe la porte de la toilette où elle vous abandonne. Tu l’as marqué, tu as gagné sur tous les plans, même si pour cela tu as du te dévouer et endurer les baisers sans saveur d’une fille de papier. Tu t’es pourtant montré magnanime, toi qui aurait pu faire d’elle un minuscule feu de joie, un feu d’artifice de petite envergure, tu l’as laissé filer avec à peine quelques points sur le bras, des traces de cendre qui la suivront quelques jours.

Tu es satisfait, tu es comblé, tu es fier et tu dois te faire violence pour ne pas sourire. Parce que tu as vaincu, parce que le sacrifice en valait la peine, maintenant que tu es seul avec Leonidov. Elle te hante depuis des jours, des semaines même. Pas depuis l’épisode de la bibliothèque, là tu n’as fait qu’apercevoir une petite parcelle de la jeune femme qui te fait face, celle qui s’extrait entièrement de sa propre stalle et qui te rejoint dans le corridor que forme l’espace se trouvant entre les deux rangés de toilettes. Non, la hantise dont tu es la victime date de vos derniers jeux, parce que tu l’as compris, si tu aimes suivre la jeune femme à la trace, que tu sais maintenant dessiner le contour de sa silhouette les yeux clos, elle apprécie les provocations qu’elle te jette au visage. Vous êtes pareilles à des animaux, testant la force de l’autre, sa volonté et ce soir, c’est toi qui a lancé les hostilités, du moins tu te permets de le croire. Car avec elle, tu ne sais plus toujours très bien réfléchir, toi qui te sais intelligent, toi qui sais jouer avec les gens comme certains jouent d’un instrument, tu te trouves gauche pour accorder ton jeu lorsque la vert et argent est impliqué. Alors tu étudies tes tactiques, tu peaufine ton jeu, tu sublime ta violence, mais rien n’y fait, parce que face à elle tu ne sais pas résister à cette attirance qui te porte vers elle. [color=#007D88]« Félicitation, tu as fait fuir mon dîner. Tu aimes vraiment m’embêter, hein Leonidov ? »[/color], ta voix est autoritaire, tranchante même. Parce que tu sais jouer le détachement, parce que même si tout ton être se déploie devant elle, que sa chaire appelle ta rage, que tes poings doivent se serrer pour ne pas s’emparer de quelque chose lui appartenant, tu sais qu’elle mérite une once de patience de ta part. Elle n’est pas une fille allumette, elle n’est pas un passe-temps, non tu l’as déjà compris toi, Leonidov c’est un poison toxique, la mort lente et tortueuse.

Heureusement pour toi, heureusement pour elle, tu ne crains pas la douleur et tu lui permets de s’installer dans tes pensées. Parce qu’elle se met au lit avec toi depuis déjà deux semaines, peut-être plus, tu en as perdu le compte. Parce que lorsque tu fermes les yeux la nuit venu c’est d’elle dont tu rêves, insatisfaite de régner sur tes sens refusant le sommeil, elle s’immisce même dans tes songes et s’y fait reine. Elle est ton complément, ta nouvelle religion et alors que tu redresse le menton, que tes yeux se plissent devant elle, la jaugeant avec dureté, tu soupire. Le jeu vient de repartir, c’est à son tour de jouer, tu as lancé les offensives et la balle est dans son camp. Mais tu n’es pas de ses hommes capables de laisser une entière liberté à ton partenaire de jeu, parce que ce n’est jamais que cela finalement, un jeu de séduction, une promesse de destruction, qui vous lie. Non, tu ne sais pas céder le contrôle entier à une autre personne, peu importe qu’elle soit fille de papier ou plante carnivore, alors tu la fixe sévèrement. Elle a tout intérêt à la hauteur, ton regard le lui hurle et tes mains te démangeant. Parce que sa peau est trop claire, parce que sa respiration est trop lente, parce qu’elle est trop loin de toi et qu’une distance d’un bras entre vos corps te semble insupportable. Et rien que pour ça, elle mériterait d’être giflé à en tomber à genoux.[/size]</div></div><link rel="stylesheet" type="text/css" href="http://fonts.googleapis.com/css?family=Pacifico"><div style="font-family: 'Pacifico', serif; font-size:10px; text-shadow: 0px 2px 2px #989597">[color=#10597D]code by bat'phanie[/color]</div></link></fieldset></center>
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