Dulcinea [Exci]
bat'phanie stuff :: TASTY PLAYGROUND :: Rp land ~ :: Fiches
Page 1 sur 1
Dulcinea [Exci]
Dulcinea Enid Grimaldi
feat Ashley Moore • bat'phanie
◄ | • GROUPE • Inventé |
The stars have faded away
Nothing compares to you
Re: Dulcinea [Exci]
The wolf inside of me
is howling itself raw
is howling itself raw
Sadness is never painted in neons. It trickles in the palest of pastels and turns concrete in your chest, and by then it’s too late, and you’re sinking.
Tu es née au chaud, à l’abri même, entourée d’une famille aimante, d’une famille différente. Le sang n’a pas eu d’importance à tes yeux, avant tard dans ta vie. Ne pas être pur, ne te semblait pas être une faute si grave, comparé à l’amour que tes parents ressentaient l’un pour l’autre, à cette passion qui les poussaient continuellement l’un contre l’autre. À s’en fracasser, à s’en briser les côtes, à en perdre l’esprit. Tu n’as pourtant manqué de rien, ni d’amour, ni de gallion, mais la manière dont ton père regardait ta mère, la suivant du regard dès qu’elle entrait dans son champ de vision, t’as marqué. Ressemblant terriblement à cette mère adorée, à cette mère-sirène, tu t’es rapidement identifiée à elle. Tu voulais devenir elle, tu te coiffais comme elle, tapait du pied avec la même énergie, une moue aux lèvres. Enfant adorable, enfant capricieuse, tu méritais tout ce qu’il y avait de mieux en ce monde, ce que tes parents t’avaient rapidement appris, encore toute petite. Aussi, debout avec ta baguette serrée entre les doigts, alors que la guerre faisait rage, que les sorts fusaient de tous les côtés, tu n’arrivais pas à comprendre pourquoi cette versions plus âgé de ta personne, cette mère chérie, se trouvait face à vous. Dissimulée derrière ton père, tu avais sentis le bout de tes doigts s’engourdir, ton cœur rater un battement, puis deux. Trois. Ton géniteur avait eu beau vous dépasser, ta sœur et toi, le visage de ta mère était gravé à jamais dans ton esprit. Tu reverrais sa silhouette dans tes rêves durant des mois, sublime créature, sa robe battant au vent moulant ses formes généreuses, mais le pire c’était son regard. Ce mélange de douleur et de rage, de douceur et de remord. Elle avait fait son choix, elle c’était battue pour son sang et non pas pour son cœur, elle avait choisie d’être fidèle à sa propre personne, voilà ce que tu en avais déduis. Dans les fait, elle était morte en combattant à vos côtés, ton père n’avait pas cessé de parler de combien ça avait été douloureux de l’apercevoir s’effondrer, alors qu’elle se tenait à sa droite. Pourtant, toi tu savais, toi tu te rappelais très bien que tu étais la seule se trouvant à sa droite. Pire, tu rêvais parfois de sa baguette se brandissant vers elle, des yeux écarquillés de ta mère, de cette vie qu’il lui avait pris. Ce jour-là, tu avais compris que rien ne serait plus jamais pareille.
My blood is dripping from his mouth. And oh God, oh God, we become something feral, something hungry. He devours me whole.
Tu n’as que vaguement conscience du froid qui t’entoure, en fait tu as davantage l’impression de flotter sur un quelconque nuage, le corps engourdis, la neige te servant de lit. Tu as presque tout oublié de ton cauchemar, de cette rencontre impossible, de cette attaque inévitable. Puis tu le sens, ton corps. Allongé d’une drôle de manière, ton cou te tire et tes jambes sont comme du coton, inertes et lourdes. Tu remues le bout de tes doigts, cherche à comprendre, à sortir des brumes que ton esprit semble refuser de quitter. Il veut te protéger, il veut vous épargner, lui et toi. L’esprit et le corps, la peau et le sang. Mais tu résistes, tu te débats, petite fille obstinée et finalement, tu encaisses le choc des souvenirs. Un grondement te poursuit au détour d’une rue, tu cours, vite, plus vite que jamais, mais tes jambes flanches. Papa t’a pourtant dit que des escarpins dans la neige c’était une mauvaise idée. Papa ne comprenait pas que c’était pourtant terriblement joli, que tu préférais tes jambes quand tu les portais, que tu avais ce besoin vital d’être belle et désirée. Tu as eu tort, tellement tort. Tu n’avais plus rien de jolie, tu en certaine, quand le monstre à refermer ses énormes mâchoires sur toi. Poupée de chaire, poupée de sang, tu saignes maintenant partout sur la neige. Au revoir l’innocence, tu souilles sa blancheur, l’immaculée n’est plus. Il ne reste que toi, corps inerte, esprit brisé, des larmes muette coulant lentement le long de ton visage alors que tu pris Merlin de te venir en aide, de t’envoyer quelqu’un. Tu perds conscience, ton corps te délivre de tes tourments, mais même à ton réveil, le cauchemar continue. Il y a d’abord la lutte pour survivre, l’infection qui te gruge, qui te réchauffe le corps à en faire pleurer ta chaire, puis la pleine lune. La première, plus cruelle de toute, une lune qui te dévore toute entière, qui laisse la femme devenir bête. Un animal qui cherche son créateur, un monstre qui se met en quête d’un point de repère. Tu es perdue, quelque part une partie de toi se trouve toujours sur cette neige blanche tâché de rouge, tu en viens même à regretter ne pas en être morte. Pire encore, tu sens la chose grandir en toi et plutôt que de te tendre vers la mort, c’est dans la vie que tu mords à pleine dent. Des dents trop aiguisées, des dents tranchantes, des dents qui font frémir les enfants le soir venu.
And he is painting you pretty. Do not go quiet, do not go careful. When he gives you his wrist, bite straight through.
Allongée là, dans ce lit trop grand pour toi, dans des draps trop coûteux, tu es terriblement consciente de l’état pitoyable que se trouve ta famille. Tes doigts caressent le drap, ta joue se frotte délicatement à un bout de l’édredon et tu soupires alors qu’on dépose un chapelet de baiser le long de ta colonne vertébrale. Un délicat bijoux, délicieusement bien fait, travailler avec délicatesse, vient ensuite décorer ton cou. Tu baisses les yeux alors que ton amant s’occupe du fermoir, tes doigts abandonnent le drap et joue avec le pendentif, le fait tournoyer. Pas pour en apprécier sa beauté, pas comme avant. Non, maintenant tu pèses son poids, tu évalues sa valeur, la qualité des pierres précieuses le décorant. Il existe tellement d’homme radin, offrant de la pacotille aux jeunes nymphes visitant leur lit. Cet homme-ci n’a pas pris cette habitude, mais tu te dois de le surveiller, de tous les garder à l’œil. Après tout, si ta mère a été trahis par son véritable amour, par un homme consumant jusqu’à sa raison, il est hors de question que tu répètes les même erreurs. Pas toi. Et quand il te questionne sur son présent, qu’il chuchote contre ta nuque, tu te retournes lentement, petit chat paresseux, pour glisser tes doigts contre sa nuque, puis contre l’arrière de son crâne. Normalement, tu l’embrasserais, parce que c’est là la réponse la plus honnête qui soit, mais pas pour les bijoux de petite facture, hors de question. Alors si tu souffles un baiser contre ses lèvres, ce sont plutôt tes dents qui se referment contre sa lèvre inférieure, preuve de ton mécontentement. Il pousse un glapissement et tu lâches tout, accusant la gifle qui suit de près ton attaque. Boudeuse, tu le foudroie du regard, alors qu’il te plaque au lit, qu’il te fait te débattre pour finalement prendre ce qu’il croit sien. Il te fait femme, il te fait belle, mais toi tu te débat. Pas par douleur, mais par rancœur, par frustration et quand il te relâche, tu le gifle à ton tour. Petite dévergondée, femme facile, pauvre petite garce, tous les surnoms qui blessent y passent, te coupent, mais tu refuses de saigner devant lui. Qu’importe ses réactions au fond, tu sais que plus tard, demain, dans une semaine ou un mois, il reviendra à toi. Il chuchotera a ton oreille, t’effleurera, te caressera, te promettra ce que tu veux. C’est toujours ainsi, toujours. Mais toi, tu as déjà un autre fournisseur de douceur qui t’attend, un autre homme qui t’offrira des bijoux après l’amour, des pierres précieuses que tu examineras pendant qu’il te dégustera. Si ta famille ne vit plus dans l’opulence, tu refuses de faire de même. Il y a toujours un moyen, tu le sais.
is the moon, and he is every single goddamn star. I want to kiss him celestial; I want him to lay me out like a constellation.
Si ta vie a été peuplée d’erreur, rien n’a jamais eu l’envergure de celle que tu as commise avec Samwell. Aucune. Et chaque fois que tu le regardes, chaque fois que tu viens le nourrir, non par choix mais par nécessité, tu te rappelles cette erreur. Toi qui t’étais juré de retrouver le monstre ayant fait de toi son partenaire, un être nuisible oui, tu ne te serais jamais douté qu’il se serait s’agit de lui. Ce garçon que tu avais connu à Poudlard, qui t’avait tourné autour comme un gamin obsédé par un nouveau passe-temps, comme si tu avais été une batte à cognard, un vif d’argent à récupérer. Oh, il avait été servi, il t’avait bien attrapé cette fois, tellement bien qu’il t’avait coincé en te suggérant de se lier à toi. Tu aurais dû être moins impulsive, ton père n’avait que cela à la bouche. Tu aurais dû te méfier, ça c’est toi qui te le susurrais tous les soirs. Mais tu voulais tant l’attraper, tant le retenir, l’empêcher de fuir. Or, tes charmes féminins n’avaient pas fonctionnés sur lui, à moins que ce soit toi, qui ne voulais pas te donner. Pas ainsi. Si la louve avait su se rouler dans l’herbe avec son loup, tu n’étais pas comme cette chienne, tu avais refusée, une fois la lune disparue, de t’offrir en tant qu’humaine. Mais tu l’avais laissé vous lier, former un triumvirat, un mot trop compliqué, mais jamais autant que les sensations maintenant échangés entre vous. Et quand vous l’aviez laissé aux rafleurs, quand vous aviez tût la raison de votre présence sur les lieux, le comment de votre piège pour coincé l’insurgé loup, jamais tu ne te serais douté que tu souffrirais tant son absence. Maintenant que tu te tenais devant lui, que tu le regardais, nu et féroce, plus imposant sans ses vêtements qu’avec, tu n’arrivais pas à croire que tu avais su vivre un seul jour sans lui. Il te faisait l’impression de t’être essentiel, d’être à sa place près de toi et t’approchant lentement, ta baguette à la main tu soupirais en suivant la courbe d’une fesse, du regard. Entre la douleur partagée, les rêves communs, où vos chiens mutuels se vautraient dans le vice, à t’en faire rougir, toi pourtant capable d’ouvrir les jambes pour quelques douceurs matérielles, le plus difficile à encaisser était assurément les émotions partagés. Cette bouffée de désir quand il croisait ton regard, venant de lui, venant de toi quand tu voyais son état. Cette rage qui le faisait tourner en rond, ses chaines raclant le sol et ton propre sentiment de victoire, de le voir dans cet état. Parfois tu oubliais lequel de vous deux étaient la victime et lequel était le bourreau. Parfois tu te sentais terriblement mal, tu avais froid à cause du sous-sol et tu allais le récupérer, tu le glissais dans ton lit et tu le laissais devenir roi. Lui que tu avais humilié en le marquant de ce tatouage rappelant sa bête, trop visible, trop gros. Tu le laissais venir se vautrer au lit avec toi et tu rejetais la faute sur lui, si tu en trouvais un quelconque plaisir, un réconfort certain. Tout ça venait de lui, il le fallait. Alors tu n’avais pas d’autres choix que de le punir plus fort, le faire saigner, l’enchainer. De toute manière, la souffrance avait su te séduire, tu ne craignais plus sa morsure. Tu l’avais aussi rebaptisé, Chav, une insulte, la preuve qu’il n’était plus réellement un humain, seulement ta chose. Un monstre. Une torture. Un passe-temps.
bat'phanie stuff :: TASTY PLAYGROUND :: Rp land ~ :: Fiches
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|