Allégories réflexives:
► Quelle est votre opinion sur la restauration de la Monarchie Sorcière ?Le bon côté des choses, lorsque l’on vit aussi loin de Versailles ou du continent Français, c’est justement de ne pas être touché ou sensible à toutes ses histoires politiques. De fait, Elle ne s’est jamais réellement intéressée à toutes ses histoires, aux craintes, aux rumeurs et à toute l’effervescence sorcière à ce sujet. Pourquoi faire hein ? Enfin, jusqu’à la mort de Roberto, le Snargalouf que papi lui avait offert pour ses seize ans, mais aussi de Jules, son époux. L’un lui manquant cruellement, l’autre… un peu, tout de même – il faut dire que Roberto avait toujours été plus attentif à ses piaillements sur les plantes, honte sur toi Jules ! Et en quoi la mort de son pauvre Robbie peut-elle être reliée à la monarchie ? Eh bien, suite au départ de son époux, aka la source principale de ses revenus, il a bien fallut qu’Elle trouve un emploi moins coûteux que celui de grande voyageuse, tiret, écrivaine, tiret, botaniste de renom, tiret, mère à temps partiel, soit durant les vacances de Tim. Son fils.
Oh, son livre se vend encore relativement bien et le second fera un tabac, mais ça ne suffit pas. Aussi, le retour à la monarchie à eut le bon goût d’exiger le retour d’une jardinière exceptionnelle, aka Elle. Évidemment, qui d’autre, n’est-ce pas ? Le hic ? Elle avait oubliée combien ce pouvait être ennuyant de mettre des roses un peu partout, la reine ayant des goûts barbants – pas même l’ombre d’une petite plante vénéneuse ! Heureusement, le salaire valait l’ennuie quotidien. Ou presque. Et la question sur le retour de la monarchie ? Oh, Elle s’en réjouie ! On n’a jamais vu de plus jolis parterres à travers toute la noblesse et en tant que passionnée des plantes, elle ne peut qu’approuver – et peut-être souffler des critiques enroulée de douceur, dès qu’elle croise la route d’un membre de la noblesse. Il n’y a pas de mal à chatouiller l’égo de tout ce beau monde et à les encourager à semer des fleurs partout, n’est-ce pas ? Absolument pas !
► La Mise en Objet des Djinns a donné lieu à un virulent débat centré autour des notions d'esclavagisme, de liberté, de droit des créatures ou encore de la protection magique. Que pensez-vous à ce propos ?En tant que grande militante des droits des autres créatures et plantes magiques, Elle est évidemment contre la mise en objet. Elle aime d’ailleurs comparer l’idée à des arbres que l’on aurait empotés et de qui on exigerait qu’ils aident à fournir plus d’air à une salle de classe. C’est stupide et les élèves ne le méritent probablement pas – évidemment, elle n’aurait pas dû le dire à la directrice, mais il était trop tard quand elle l’a réalisé. Autant dire qu’elle est persuadée que tout ça se terminera dans un bain de sang, mais de qui ? Ça, elle a eu le bon goût de ne pas le souffler en entrevue – elle voulait réellement la place voyez-vous.
► Pouvez-vous envisager que le sang puisse un jour devenir plus important que le rang sur le sol français ?Non, Elle est catégorique. Elle n’y croit pas. C’est trop anglais, trop élitiste pour plaire aux français, qui aiment déjà beaucoup trop se donner un genre. Or, on ne peut pas faire plus pompeux que son peuple, selon elle – ça, elle l’a dit sans même hésiter à Mme Frémont, oops. Et puis, il existe déjà une autre hiérarchie, une autre caste : la noblesse. Le sang n’a donc rien à voir, la supériorité française est peut-être pète en cul, mais elle se mérite et se gagne au fil du temps. De ça au moins, elle est certaine – mais pas nécessairement fière. En réalité, elle s’en fiche un peu – ça aussi, elle l’a dit, une moue aux lèvres.
Personnalité:
Bonne Vivante - Excentrique - Gaie - Capricieuse - Lucide - Lente - Zen - Rancunière - Coquette - Obstinée - Généreuse - Matérialiste - Affectueuse - Jalouse❀ Hémophile depuis toujours, Elle est malheureusement aussi très maladroite. Avec les ciseaux, les épines, les racines ou les pots écorchés. Saigner fait partit de la norme chez elle, le souci, c’est de parvenir à cesser. Aussi, elle suit un traitement à l’infirmerie, afin de ne pas finir vider de son sang un de ses jours. Ça ne l’inquiète pas réellement, probablement parce qu’elle est trop optimiste. Trop obstinée, pour mourir.
✿ Réellement passionnée des plantes, elle leur parle constamment et n’en rougis jamais, qu’elle est – ou pas – une audience. En réalité, même en classe, elle discute allègrement avec ses nombreux plants. Excentrique ? Un peu, beaucoup, à la folie. Elle n’en a que faire et encourage plutôt ses élèves à faire de même – les plantes poussent toujours mieux ainsi !
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Une rumeur circule à son sujet : elle serait tellement douée avec les plantes, qu’elle aurait un jour parvenue à calmé une mandragore rien qu’en la berçant dans ses bras, lui chantonnant des douceurs. Vrai ou pas ? Elle se contente de sourire avec un petit air mystérieux quand on lui pose la question.
✿ Coquette et légèrement matérialiste, Elle aime les belles tenues. Aussi, si un pantalon est confortable pour grimper un arbre ou se promener en forêt – le bon sens ne lui ait pas étranger, soyez rassuré – elle préfère, et de loin, les robes vaporeuses. Il n’y a rien d’étonnant à la croiser dans une tenue digne d’une soirée de gala, alors qu’elle se dirige vers les serres. Toujours bien coiffée, maquillée et délicieusement parfumé, elle semble parfois détonnée au sein de la serre. Elle ne voit pourtant pas pourquoi la terre et les jolies tenues ne devraient pas aller ensemble !
❀ D’un tempérament changeant, Elle n’est pas très douée pour ravaler ce qu’elle pense. Au contraire, elle n’hésite pas à souffler des douceurs puis à sortir des épines. De fait, on ne piétine pas les parterres pour le plaisir et on ne doit jamais – au grand jamais ! – mal considérer ou maltraiter une plante. Elle n’hésiterait pas à vous punir, durement, et à vous insulter – pour le plaisir – si besoin ait.
✿ Bien que confiante, Elle jalouse parfois la beauté de certaines étudiantes. Vieillir n’est pas drôle, même quand on le fait aussi gracieusement qu’elle. Aussi, elle ne supporte pas la compagnie de celle tirant fierté de leur atout – encore moins si les fameux atouts sont tournés en direction de son fils. Du balai !
❀ Affectueuse, que ce soit auprès des collègues qu’elle apprécie (coucou Louison, on se fait un soin beauté plus tard) ou des étudiants qu’elle affectionne (les plantes sont vos amis, oh que oui) elle n’hésite pas à cajoler et frotter gentiment les dos. À déranger les cheveux. À remettre de l’ordre dans les vêtements. Et avec son fils, c’est toujours pire. Tou-jours.
✿ Mère couveuse, mère attentionnée, il n’est pas rare de la découvrir en train de trotter derrière son fils – qui tente, tant bien que mal de la semé. Elle aime commencer la journée en lui embrassant les joues, le recoiffer et enfin, lui tapoter le torse – mais pas sans s’être assuré que son polo est bien repassé. D’ailleurs, elle a son fils à l’œil et gare à ceux ayant en tête de se moque ! AH-HA !
❀ Terriblement rancunière, même si elle est là depuis peu, la plupart des élèves ont déjà compris qu’il fallait faire attention à comment l’on s’adressait à Elle. Parce qu’elle n’oublie pas. Parce qu’elle ne pardonne pas vraiment, même quand elle sourit et vous assure, après votre troisième excuse et une longue retenue de plusieurs heures, que tout va bien. C’est faux. Et elle vous le fera payer. Encore. Plus tard. Pour le reste de vos jours, peut-être.
✿ Si Elle fume depuis des années – une habitude qu’elle a prise après le départ de Tim pour Saint-Louis, afin de la détendre – elle ne le fait jamais en présence de plante. Plutôt mourir. Enfin, sauf à l’extérieur, évidemment. Mais elle n’abandonne jamais ses mégots sur la terre, non elle préfère les rebords de fenêtre ou l’espace sous les bancs de pierre. Et ce qu’en pense Toussaint ? Oh, ça ne l’intéresse absolument pas, fu fu fu !
Genie in a bottle: Damu
Origines : La première fois que Damu a fait son apparition, la civilisation humaine n’en était encore qu’à l’âge de Bronze. Une sacrée époque selon lui, quand on saignait encore les gens parce qu’ils avaient un petit rhume ou encore, qu’on chassait la vierge pour combler les dieux, aka lui. Quant à sa spécialisation, soit les plantes, ça n’a pas réellement été par choix. On lui a passé commande et ça concernait des végétaux, bam c’était réglé. Depuis, il est coincé avec cette réputation – il a pourtant tenté de se refaire avant qu’on ne crucifix un barbu, mais il semblerait que les catastrophes naturelles (il avait un penchant pour les volcans) n’aient pas été à la mode – et le mieux qu’on lui ait offert, c’est un pouvoir de guérison. De fait, il est resté coincé dans son rôle de dieu sumérien de la végétation, VDM. Jadis, on lui a même voué un culte – quand les sorciers étaient réellement plus futés que les moldus, un peu lents du ciboulot disons – mené par des femmes, des lamentations. Comme il trouve ça un peu barbant, voire gênant si on doit y apposer une émotion humaine, il n’aime pas en parler.
Hauts faits : Il n’aime pas se vanter, il n’en voit pas l’intérêt, donc qui peut savoir. Mais il a fait flétrir toutes les fleurs s’opposant à celle d’Elle, au courant de la préparation pour le concours de Voltiflor en 1942. C’était sympa de sa part, Elle s’en souvient encore aujourd’hui.
Apparence : Étant relié aux plantes, il préfère prendre une apparence se rapprochant des végétaux. Il a longtemps enfilé le costume d’un grand chêne, puis d’un érable, le peuplier aussi était plutôt confortable. Mais il a aussi pris des formes plus « mobile », il y a environ 200 ans, il se baladait sous forme d’un pantin de bois (Pinnochio, est fortement inspiré de cette ancienne forme, évidemment.) Auprès d’Elle, il enfile toutefois un tout autre costume : un nain de jardin. Oh il arrive qu’on le prenne pour un gnome, mais puisqu’il refuse de bouger, sauf si Elle le demande, on ne se questionne pas très longtemps. Pour la plupart des gens croisant la route de Damu, il n’est qu’une décoration un peu kitsch de Mrs Snargalouf – jusqu’à ce que vous réalisiez que les yeux de la décoration de jardin, vous suivent à travers la pièce. Ou qu’il ricane, alors que l’adulte quitte la serre. (Effrayer les gamins, ça l’amuse encore. Bénis soient les premières années !)
Caractère & Comportements : Damu, c’est un peu un enfoiré. Il n’aime pas parler, ça le fatigue qu’il dit – ce qui est à peu près tout ce qu’il aime dire, ça ou bien que vous l’emmerder, au choix. Il n’aime pas beaucoup les sorciers non plus et supporte encore moins bien les humains – ils ont arrêtés de saigner des gens, ça lui suffit comme raison. On le dit grognon, mais vu sa situation, il considère être plutôt bon joueur – vous seriez heureux, vous, d’être prisonnier d’une limace ? Ah-ha, voilà ! Il grommelle d’ailleurs, davantage qu’il n’articule, un peu fainéant – la faute à toutes ses années où il se contentait d’apparaitre sous la forme d’un arbre. On pouvait lui causer, mais bonne chance pour obtenir une réponse – il n’avait pas que ça à foutre voyez-vous. Après, comme il a longtemps été vénéré via des lamentations, il ne supporte ABSOLUMENT pas les pleurnicheries, vraiment pas.
De fait, normalement on le croise dans la serre, en compagnie de sa « maitresse », installé dans un quelconque pot, faisant copain-copain avec une belle fleur ou une tige bien sexy d’un quelconque plant. Et souvent, elle le trimbale partout à travers l’académie, parce que voilà, avec de si petites jambes, c’est compliqué de la suivre hein ! (Tout ça est très logique.) Il aime bien effrayé les premières années, aime se faire passer pour un quelconque bibelot, avant de ricaner ou de sourire. Un peu sadique ? Oui. Un peu malin ? Absolument. Et quand Elle lui donne congé, il disparaît bien souvent dans un petit nuage gris pour aller traîner dans les jardins de Garnier – avec qui il ne s’entend pas du tout d’ailleurs, puisque considère qu’il taille beaucoup mieux les pipes que les roses, petit con de jardinier ! Là, il surveille les élèves, à la requête (un peu zélée mais ça l’occupe, donc il ne juge pas) de sa maîtresse. Le premier qui met le pied sur un plant et ne s’en écarte pas aussitôt, doit alors supporter ses cris (incompréhensible, bien entendu) et ses tirs de cailloux (et il vise normalement les yeux.) Voilà à quoi le grand, le fertile Duma en est réduit : lancer des pierres sur des sorciers sans aucun poil sur les fesses. Parfois, ça le déprime. Et parfois, il en a juste assez et va déranger Garnier, lui soufflant quelques insultes au passage.
Et à ceux osant lui dire que ce n'est pas parce qu'il à l'apparence d'un gnome qu'il doit se comporter comme eux, il n'a rien à redire. Sinon leur jeter un caillou. Saletés de sorciers mal élevé.
Entente & Relation avec Elle : Damu considère que pour une sorcière, Elle n’est pas trop mal. Elle aime les plantes, le respecte, à parfois même des étoiles dans les yeux quand elle le voit accomplir l’une de ses demandes et avant qu’elle ne l’enferme dans un objet, il arrivait qu’il apprécie sa compagnie. Depuis, c’est autre chose, bien entendu. Il exécute ses demandes, mais il ne discute plus avec la sorcière. Refuse de lui raconter comment c’était avant, de lui suggérer des idées pour embellir ses parterres ou l’état de ses plantes, encore enfouies dans le sol. Il fait la gueule en somme et refuse même, souvent du moins, de se déplacer par lui-même. Avant, il se téléportait, maintenant, il exige qu’Elle le transporte, si vraiment elle tient à avoir sa compagnie en cours. Il finira peut-être (ou pas) par lui pardonner. Ou il finira par trouver un moyen de l’éliminer et de retourner chez lui. Accessoirement, il lui en veut encore un peu aussi d'avoir laissé Roberto se faire flamber - franchement, elle aurait dû arrêter les sorciers, la pauvre plante n'avait rien fait de mal, sinon se nourrir !
Première invocation : Dire que Duma était le premier choix d’Elle, serait un honteux mensonge. Non, à priori la petite fille avait plutôt l’intention de faire appel à d’autres forces dotées de noms plus mélodieux, Chloris probablement. Seulement, il fallait que son cousin, Hyacinte, la devance, d’un an son ainé (mais un jour elle se vengerait en lui reprenant son poste à l’académie, muhahaha !) De fait, la pauvre Elle n’eut pas d’autres choix que d’appeler Duma, une moue aux lèvres, bien davantage agacée que tracassée par l’idée de rencontrer l’entité. Elle qui rêvait d’un djinn déesse, d’une femme aux cheveux couronnés de fleur ou mieux encore – du lierre pour chevelure et des traits doux, digne des statues de la demeure de son arrière-arrière-grand-père. Une nymphe de la nature, en somme. Mais rien de tout cela pour la pauvre Elle, rien que des miettes, rien qu’un nom, pourtant puissant. Duma. Un arbre, en plein milieu du salon d’étude, pour toute apparition. Pas d’odeur étrange, sinon celui entêtant des fleurs, quand le pollen les fait ployer au vent. Des amas duveteux blanc pour toute décoration, les branches du sol se balançant doucement dans l’air, pourtant immobile de la pièce. Un grand dadais d’arbre, voilà ce qu’on lui avait offert pour nom, quelle chance ! Prête à taper du pied, Elle avait dès lors exigée qu’il prenne une autre forme. Une requête que Duma n’avait pas compris, pas eut envie d’exaucer. Et la petite fille avait grogné, croisé les bras et enfoncé son menton contre son petit torse, sa robe aux pans vaporeux comme un halo autour de sa minuscule silhouette. Rien de très impressionnant pour le vieil arbre. Mais elle avait encore réclamée. Exigée. Jusqu’à ce qu’il prenne l’apparence stupide exigée : un gnome de jardin. Un soupir pour toute parole, un écho dans la pièce, arrachant un sourire en coin à la jeune sorcière. Parce que déjà, elle pouvait l’envoyer se cacher dans le jardin de cet abrutit d’Hyacinte et lui faire la peur de sa vie quand il irait arroser ses plantes. Sa dernière réclamation : assure-toi qu’il fasse dans son froc ! Dès lors, ce fut le début d’une entente somme toute agréable entre eux deux. Comme quoi, parfois il suffisait d’une bonne frousse et d’une jalousie toute juvénile pour rapprocher deux créatures. Quant à Hyacinte, il ne s’en remit jamais – il fuit toujours les gnomes aujourd’hui et sursaute dès qu’il en croise un de plâtre, dans un jardin moldu.
Pseudo: Bat'panie
Age: 29 ans :sem:
Où avez-vu connu DJ? J'y ai pris racine. :huhu:
Autres comptes? Trop. :curly: Le patapon, la névrosée, la fêlée et le frustré.
Une remarque ? Merci encore de me laisser changer mon 5ème compte.
Un mot pour la fin ? Notre beauté se déforme, j'ai le désordre des autres au bout des doigts. Je te rend ce que tu donnes, sur tes draps il n'y a plus de dieu. Pour le plaisir de la peine, ensemble c'est le désir qui nous mène... :huhu: