(warning) Run Devil Run ≠ Ulfit
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Re: (warning) Run Devil Run ≠ Ulfit
RUN DEVIL RUN × ft. Fitna
« Encore un entraînement de fillettes! » Ulfric n’arrivait pas toujours à digérer l’idée d’être dirigé par une femme. Et par n’importe laquelle. Une petite rousse qui était reconnue pour s’envoyer en l’air avec tous ceux qui le demandaient gentiment et qui dansait dans le strip club souterrain de l’école. Sympa l’image qu’elle donnait à l’équipe, en tant que capitaine. Et même si, elle jouait parfaitement bien son rôle une fois sur la glace. Même si, elle avait le tempérament qu’il fallait pour être un bon leader. Même si, elle arrivait à l’épuiser à mort lors des entraînements, malgré son cardio infatigable. Jamais Ulfric ne lui montrera ses faiblesses. Toujours il relèvera les défis supplémentaires qu’elle pouvait lui donner pour le faire taire. Et surtout, jamais Ulfric ne lui donnera un seul argument pour justifier sa place. Il trouvera toujours le moyen de la provoquer, de la piquer et de l’ébranler. Pourtant, lors des matchs, Ulfric jouait aux meilleurs de ses capacités selon l’esprit d’équipe la plus exemplaire. Jamais il n’hésiterait à faire une passe à Fitna si elle lui en donnait l’opportunité et si elle avait la chance de marquer. Ulfric prioriserait toujours la réussite de l’équipe avant tout. Et de toute évidence, s’il refusait de faire des passes aux filles de son équipe, il n’irait pas très loin considérant qu’il était entouré de deux magnifiques ailières. Mais rien ne l’empêchait d’être un boulet lors des entraînements, après les matchs et de n’offrir aucun crédit à Fitna pour le succès de l’équipe. Certains peuvent le croire jaloux, mais Ulfric n’a aucune envie d’être capitaine. Il n’était pas comme son frère, il n’aspirait aucun intérêt à être à la tête de la meute ou à accumuler la gloire. Le serbe n’avait pas ce qu’il fallait, il le savait, tout comme il savait avoir toutes les qualités d’un bon centre, d’un bon joueur qui connait sa place et qui joue bien son rôle. Il avait juste un léger… complexe de castration compliqué à gérer pour l’inflexible capitaine? Et des problèmes de discipline de façon très générale. En entrant dans les vestiaires en partageant son mécontentement, Ulfric fut surpris de voir Fitna déjà présente dans la salle. Normalement, les filles passaient se changer après les mecs. Mais alors qu’il partagea sa critique aux oreilles de tous, même ceux de la joueuse concernée, Ulfric ne fit que la regarder, d’abord pris au dépourvu, puis souriant. Il n’avait aucune honte à savoir qu’elle l’avait entendu. Vraiment aucune. Il y avait peut-être même une petite satisfaction derrière ce sourire. Ulfric tourna le dos à Fitna pour ouvrir son casier et retirer son équipement sans aucune douceur, balançant tout dans son sac sans délicatesse. Une brutalité masculine qui s’opposait bien à la méthode appliquée qu’avait la Svarog de traiter ses épaulettes. Tout de même curieux, sûrement comme tous, de comprendre la présence de la capitaine dans les vestiaires si tôt, tout comme l’absence de Katja, Ulfric eut la réponse assez rapidement, alors qu’un autre joueur posa la question avant lui, avec sûrement bien plus d’adresse. « elle a un rendez-vous, ce sera plus rapide pour elle de filer au dortoir se doucher et se changer. Alors je profite d’une douche en groupe, vous êtes devenus timides les garçons ? » Faisant toujours dos à la demoiselle en question, le serbe écouta la réponse par-dessus son épaule, sans tourner son regard vers elle. Il laissa un petit rire s’échapper d’entre ses lèvres. Comme s’il y avait quelque chose à regarder. En faites, si, il y avait bien trop de chose à regarder, c’était sûrement ça le problème. Mais Ulfric n’allait certainement pas lui donner ce plaisir. Surtout que s’il se permettait de porter un tel regard sur elle, il deviendrait beaucoup moins confiant lorsqu’il ouvrirait sa grande gueule pour tester son autorité. Vous commencez tous à bien le connaître le petit Ulfi et son inconfort avec la gente féminine. Avouer du regard à Fitna et à lui-même, qu’elle avait tous les atouts physiques pour le faire craquer, ce serait un avantage bien trop destructeur pour qu’il le laisse transparaître. Ainsi, son visage si séduisant devenait une motivation supplémentaire pour l’emmerder. Plus il l’emmerdait, plus il l’éloignait et c’était bien mieux ainsi. En effet, plus Ulfric la voyait comme un être sexué, plus il devait la rabaisser pour se raisonner lui-même. Ce qui ne faisait qu’alimenter davantage leur petite guerre. Pffff. Une raison de plus pour ne pas avoir de femmes dans une équipe. Elles étaient une terrible distraction dont le centre pouvait bien se passer. Toujours sans accorder une quelconque attention à la capitaine, Ulfric commença doucement à se dévêtir, engageant une petite conversation banale avec le défenseur à ses côtés. Puis, cette mélodieuse voix qui berçait ses rêves et ses plus profondes fantaisies interrompit cet échange précieux et viril entre deux membres du sexe fort. Je suis presque pas sarcastique, voyons. « ah mais en fait, c’est pour toi qu’il s’inquiète la recrue ! Ça te fait peur, de te doucher en même temps que ton capitaine ? » Ulfric, désormais torse nu, tourna la tête pour dévisager l’impertinente, sans pour autant lui faire face. Faites vos jeux, Fitna sort les griffes, Ulfric montre ses crocs, qui sortira vainqueur du duel? Surtout qu’avec l’irrésistible rousse, le serbe avait la réplique plutôt facile. « Vu le nombre de personnes qui ont vus ce qui se cache là-dessous, ça ne doit pas être très effrayant, non?» Dit-il en souriant, la regardant de haut en bas sans prendre véritablement le temps de l’observer, terminant sur un clin d’œil des plus provocateurs. Ramenant son attention sur son casier, Ulfric s’attarda à retirer ses jambières, alors que l’agaçante voix de Fitna, pleine de défi et d’assurance, vint briser le silence apaisant qu’il avait installé. « Si ça se trouve, t’as un asticot et ça t’inquiète que je le sache, pauvre petit… » Mais quelle salope. Attaquer un mec sur la taille de sa queue, c’était viser bien trop bas. Ulfric serra des dents, ferma la porte de son casier violemment pour couvrir l’insupportable rire de Fitna par le claquement du métal. Le Svarog se retourna complètement vers elle pour répliquer, énervé. Mais le défenseur à ses côtés posa sa main sur son épaule pour le calmer et réduire la capitaine au silence. Au moins, ce simple geste eut l’effet désiré, Ulfric respira par le nez et décida de mettre fin aux hostilités, chose que tous les autres joueurs devaient souhaiter à l’instant même. Il se permit tout de même de glisser quelques mots à l’intention de tous les joueurs masculins de l’équipe, portant son regard particulièrement sur celui qui avait rejoint Fitna dans sa moquerie en riant. « Vous l’avez tous vu et vous savez que c’est faux. » Ayant mis ce léger point au clair, Ulfric se retourna et donna à son tour une tape dans le dos de son coéquipier, le remerciant du hochement de tête pour sa solidarité. Ulfric était fier d’avoir réussi à se faire une place de choix dans cette équipe. Même si tous respectaient et adoraient Fitna, personne ne le mettait de côté, même s’il cherchait toujours la petite bête. Personne ne prenait parti dans leur bataille, sauf peut-être Katja, mais encore. Il s’entendait étonnamment bien avec la sulfureuse ailière. Alors que le serbe n’avait plus que son boxer à retirer, il s’arrêta un instant alors qu’il vit du coin de l’œil la petite silhouette de Fitna passer à côté de lui, couverte d’une unique serviette, se dirigeant vers les douches. Ignorer la volupté de la bulgare deviendrait peut-être un peu plus complexe qu’il ne l’avait prévu. Le puceau devrait redoubler d’effort pour feindre l’insensibilité, s’il en était capable. Pourquoi devait-elle absolument être si… facile à dévorer du regard et si facile à détester à la fois? Ça le mettait dans une position des plus horribles, car il ne pouvait se permettre de faillir maintenant, elle en serait trop fière et elle ne méritait pas un tel honneur. Ulfric devait se trouver une assurance, une idée de secours qui lui assurerait l’avantage s’il devait fléchir. Alors qu’il se retourna, serviette à la taille, prêt à sauter à la douche, il vit les vêtements propres de Fitna sur le banc, abandonnés à eux-mêmes, sans défense. Le grand enfant n’eut pas à peser le pour et le contre longtemps, il avait l’arme idéale sous ses yeux. Malgré que sa logique était douteuse, considérant que plus elle restait dévêtue longtemps, plus il se mettait en danger. Mais Ulfric ne réfléchissait jamais assez longtemps pour considérer ses potentielles répercussions. Souriant, le centre sauta sur les morceaux de tissus appartenant à la seule femme présente, les enroula sur eux-mêmes et les fourra dans le fond de son sac en bandoulière, un sac propre au moins. Arrivé au douche, Ulfric s’assura d’accorder aucun regard à Fitna. C’était bien mieux pour lui. Entre hommes, il n’était pas très prude, mais une présence féminine changeait la donne pour lui. Il accrocha sa serviette comme tous les autres et choisit une douche au fond à l’opposé de Fitna, alors que pratiquement tous les autres s’étaient entourés autour de la rousse en tenue d’Eve. Comme si un homme allait se priver d’un tel spectacle. Mais Ulfric, oui. C’était presque par nécessité. Fitna nue sous les yeux d’un puceau aussi maladroit qu’Ulfric, ça le déstabiliserait à coup sûr. Malgré qu’avec la capitaine, ses instincts machistes prenant le dessus sur ses envies, mais il ne valait mieux pas prendre de risque. Surtout pas à Durmstrang, tout devenait tellement plus érotique ici. Le serbe se doucha rapidement, utilisant le même produit pour se laver les cheveux et se mousser le corps. Il fit constamment face au mur, sauf pour se rincer la tête. Et c’est à ce moment qu’il remarqua le regard de Fitna sur lui du coin de l’œil. Cela lui plaisait-il? Il voulait se convaincre que ça le laissait complètement indifférent, mais c’était bien tout le contraire. Incapable de résister plus longtemps à ses profonds yeux noisette qui l’espionnaient, il céda à sa curiosité et ses envies un instant en posant son regard sur elle. De la sensualité de ses jambes, à la volupté de ses hanches, à l’irrésistibilité de ses fesses… Ulfric détourna le regard, n’osant pas monter plus haut, il détacha ses yeux de la capitaine, ne se permettant d’interpréter son corps d’une quelconque façon. Le jeune homme termina de se rincer en quelques secondes avant de filer, reprenant sa serviette au passage et retrouvant rapidement ses vêtements propres qui l’attendaient juste au-dessus de ceux de Fitna dans son précieux sac. Prenant le temps de ranger ses dernières affaires et de se revêtir, Ulfric était en train d’enfiler son pantalon alors qu’il entendit la voix de Fitna derrière lui. « Ha. Ha. Très drôle, redonne-moi mes affaires » Toujours en regardant droit devant lui, Ulfric écouta le joueur se justifier avec le sourire qu’aux oreilles, un véritable sourire d’enfant, amusé et fier de son coup. Elle vint alors à lui, torse nu, son T-shirt en main. Les vêtements de Fitna étaient bien cachés dans son sac fermé. « dit moi que tu n’es pas assez stupide pour me jouer un tour du genre ?» La rousse fit quelques pas vers lui, le foudroyant du regard. Ulfric se força à apporter aucune attention aux quelques formes que la serviette de Fitna ne pouvait dissimuler. « D’accord. Je ne suis pas assez stupide pour te jouer ce genre de tour. Tu ne peux pas t’empêcher de m’accuser pour tous les malheurs qui t’arrivent, Todorova? Tu fais une fixation sur les recrues à chaque année comme ça ou c’est moi qui te démange autant? » Ulfric ne sourit pas, non, pas encore, c’était bien trop tôt. Malgré que son obéissance était douteuse, il semblait presque convainquant par sa tonalité qu’il était innocent. Mais Fitna douta toujours. « Ce serait trop évident si c’était toi… soyons sérieux, tu n’es pas aussi con que ça, si ? » Ulfric se délecta du résultat. Il adorait la voir dans un tel état, la voir perdre un peu pied, il se sentait en position de dominant. Et c’était bien là, la véritable place d’une femme. « Sérieusement, les strings en dentelle noir avec le soutif assorti, ce n’est vraiment pas mon style, je te l’assure. » Dit-il alors en se léchant la lèvre inférieure, tout en riant, incapable de contenir son amusement alors qu’il décrivait ses sous-vêtements du jour. Oh que oui qu’il était assez con pour te jouer ce genre de tour. Il en était même bien trop fier. Tenant toujours son T-shirt en main, Ulfric souriait d’un air de défi, arquant un sourcil, plein de malice. Le dernier joueur quitta les vestiaires en souhaitant ‘‘bonne chance’’ à la recrue. « Ce n’est plus que toi et moi, capitaine, je n’ai plus aucune raison de défier ton autorité sans témoin, non? » |
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Chez les enfants, certains prétendent qu’un garçon et une fille qui se chamaillent constamment est un signe d’attirance dans les années à venir. Ces mêmes penseurs expliquent ce changement d’attitude par l’apparition de la libido à la puberté qui change complètement le regard de ses gamins l’un sur l’autre en transformant leur lutte de pouvoir en combats physiques en une projection d’un ébat érotique. Ulfric ne comprend pas très bien cette théorie. Pourtant, il devrait parfois y prêter attention, considérant qu’il a la maturité sexuelle d’un pré-pubère. Tout comme ce petit garçon qui se tiraille avec une fille sans avoir aucune notion de ce qu’est le désir, le Svarog s’engage dans un combat bien dangereux avec une véritable femme des plus voluptueuses, avec la capacité d’ignorer les signes d’attraction les plus primitifs. D’une certaine façon, il était bien mieux pour lui qu’il ne pense qu’à son plaisir de se rebeller contre sa capitaine, car s’il laissait ses envies le dominer, il perdrait rapidement pied face à elle. En outre, sa contre-attaque serait des plus pathétiques. Complètement étourdi et intimidé par la confiance corporelle de la rousse, il n’aurait aucune chance de lui tenir tête. Car on ne peut le cacher à personne, cette insupportable Fitna est l’incarnation d’une véritable œuvre-d’art. L’art d’agencer si parfaitement l’état d’être détestable et désirable. « T’accuser de tous mes malheurs ? Si tu n’étais pas la source même d’une majorité de mes problèmes actuels, peut-être que j’arrêterais. » Et voilà que leur petite guerre reprenait de plus belle. Ulfric fut plutôt flatté d’être si hautement place dans sa liste d’impertinence, car c’était bien son but, d’être dérangeant. D’un autre côté, elle avait de la chance la Todorova, son plus gros souci n’était qu’une recrue, un tout petit asticot, rien de plus. Ulfric n’ajouta aucun mot, son sourire fier parlait pour lui et ils avaient un sujet bien plus intéressant à attaquer. Lorsque Fitna reposa la question directement sans lui permettre de s’enfuir, le centre profita du silence qu’il prolongea tout comme son plaisir. Elle voulait tant avoir cette réponse et déceler son mensonge. Or, jusqu’à un certain moment, ces regards intenses qu’ils se partageaient commença à réveiller un léger malaise chez le serbe. Était-ce la façon dont elle avait de le regarder? La façon dont il remarquait ses yeux défiler sur son torse? Ou simplement sa propre difficulté à ne pas baisser son regard sur ses courbes? Ne se permettant pas d’analyser plus profondément la situation, Ulfric brisa rapidement cette dynamique, les noyant d’un coup sous une douche d’eau froide par sa déclaration qui le rendait coupable et qui emplissait son visage d’une affreuse satisfaction. « T’es vraiment qu’un con ! » Le serbe se lécha les lèvres, fier et amusé, hochant légèrement la tête pour confirmer les paroles de la bulgare. Puis, son regard se transforma en une moue décrite par une fausse sympathie. Il posa même sa main droite sur son épaule en signe de soutien, malgré qu’il prit conscience d’une certaine hésitation à la toucher alors que ses doigts se rapprochaient de son corps, il ne s’interrompit point dans son geste. « Oh! Ne t’énerves pas, c’est de l‘humour masculine, c’est normal que tu n’y comprennes rien. » Dès qu’il termina sa phrase, Ulfric coupa sèchement ce bref contact entre sa chair et la sienne, prenant note que c’était désormais à éviter. Ulfric n’était que de plus en plus fier de son petit manège qui lui assurait jusqu’à présent un avantage numérique plutôt constant. Sur la glace, pendant les matchs, elle avait les rennes. Maintenant, c’était à son tour de lui montrer qui était le patron dans un terrain neutre. Et c’est dans cet élan de confiance qu’il la provoqua une nouvelle fois, une fois de trop selon la jolie rousse semblerait-il. « non. » Frapper ses coéquipiers… Quelle belle leçon d’esprit d’équipe que nous donnait la capitaine. Dommage qu’il n’y avait aucun témoin. Mais, il fallait dire, ce poing, il ne l’avait pas vu venir. Et définitivement, la force de Fitna n’était pas proportionnelle à sa taille. Sa violence était moins brutale que les coups qu’il avait l’habitude de se prendre par ses paternels, mais tout de même. Ulfric se replia légèrement sur lui-même, pris par la surprise et un réflexe défensif. Son orgueil était définitivement plus affecté que son corps. C’est pourquoi, toujours légèrement plié en deux, que le jeune homme éclata dans un nouveau rire, à la fois nerveux et à la fois moqueur, le visage quelque peu crispé par la douleur encore présente. Si elle cherchait la guerre, elle la trouverait bien vite. La patience d’Ulfric était limitée et il n’avait aucune honte à frapper une fille. Demandez à Katja. Mais s’il y avait bien une chose qui l’inquiétait à l’idée de se battre avec Fitna, c’était bien cette serviette enroulée autour de son corps qui pouvait si bêtement tombée. Or, pour le moment, le serbe ne s’en préoccupa pas trop et trouva un autre moyen de jeter de l’huile sur le feu pour énerver sa victime de ses sottises : des paroles parfaitement provocatrices pour renchérir ses actes. « J’ignorais que les pandas roux étaient des bêtes si agressives. » Oui, vous avez bien compris. Il venait de comparer Fitna à une petite créature adorable, inoffensive et, surtout, car c’est le détail le plus important, au pelage roux. Et sa propre comparaison le faisait rire davantage, mais encore une fois, Fitna ne comprit point son humour, la pauvre Il sentait la frustration et la rage s’emparer d’elle. Elle n’avait pas assez le sang froid pour être capitaine. C’était bien là un problème qu’il avait avec les femmes sur la glace : leurs hormones. Il arrivait à se prouver à lui-même qu’elle n’avait pas sa place dans ce vestiaire en pétant un câble de la sorte pour une connerie pareille et rien ne faisait plus plaisir au gamin que de savourer cette réussite. . « Tu m’as demandé plus tôt si je faisais une fixation sur chacune des recrues que j’ai, eh bien tu sais quoi, Ulfric ? Non. L’année passée j’ai même été plus qu’adorable avec nos recrues, mais toi, tu me cherches. Sale macho ! » Fitna lui sauta au cou à son dernier mot, ne résistant plus à l’avis de s’abattre sur lui. Ah! Les femmes et le contrôle émotionnel. Quel désastre! Elle le poussa fermement contre son casier, mains sur ses épaules. Il sentait sa colère, il entendait ses menaces. Fitna était surprenante, vrai. Mais dominer Ulfric physiquement était une véritable cause perdue. Malgré qu’elle n’eut aucune difficulté à le coincer entre le casier et elle, malgré qu’elle maîtrisait assurément plus de techniques de combats, Ulfric avait une force supérieure à la sienne et elle ne pouvait rien changer à cela. Et pour lui, c’était une assurance suffisante. Un acquis masculin inébranlable. « Rend moi mes vêtements. Tout de suite ! » Elle ne l’effrayait point et ça, c’était assurément une erreur. Mais bon, comment pouvait-il voir une femme comme un danger réel? Autre que par leurs atouts de séduction, bien évidemment. Ulfric la regarda dans les yeux, ses traits semblaient sérieux, sa voix se fit tout à fait calme. Il était en complète opposition avec la fureur rousse. « Tu sais, l’hystérie féminine, ça se traite aujourd’hui. Et je crois vraiment que tu devrais consulter. » Sachant que sa provocation ne la laisserait pas de marbre, Ulfric bougea le premier. Dès qu’il termina sa phrase, il agrippa son bras d’une main, sa taille de l’autre pour qu’elle se heurte sur les casiers à ses côtés. Il la suivit dans son mouvement pour la coincer à son tour dans la position qu’il était, quelques instants plus tôt, inversant ainsi les rôles. Pour s’assurer de son immobilité, maintenant qu’il la savait imprévisible, il posa son avant-bras sur ses clavicules, gardant tout de même une certaine distance entre eux. « Je te les rend. À une seule et simple condition : Avoue que le hockey est un sport de mecs et qu’on y est naturellement plus doués. » |
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Rien au monde n’avait plus de valeur aux yeux du Svarog que ce regard. Ce regard de femme effrontée et insultée d’être ainsi maîtrisée par un homme qu’elle considérait inférieur à elle-même. Ulfric se régalait de pouvoir ainsi se jouer d’elle, de pouvoir ainsi la dominer, même si cet instant s’apprêtait à devenir très court. Coincée à son tour contre le casier, Fitna le foudroya du regard, enragée et pourtant toujours fière malgré sa nouvelle position des moins avantageuses. Malgré la honte, rien ne semblait abîmer son honneur. Pire encore, lorsqu’il énuméra ses conditions, Fitna sourit. Elle se permit même d’être moqueuse et soudainement, elle semblait reprendre quelques pouces d’hauteur. Ulfric arqua un sourcil, ne comprenant point ce qui l’amusait ainsi. Tout comme elle, n’avait jamais comprit pourquoi il avait éclaté dans un rire après s’être fait frappé, c’était équitable. « Alors ce n’est jamais que cela, le problème, hein Ulfric ? Tu ne supportes pas que moi, pauvre petite chose fragile, je sois mieux considéré que toi sur la glace ? » Il hocha la tête une fois, se permettant l’ironie à son tour. « Je l’avoue, je suis démasqué! » Ce n’était pas très compliqué, alors? Dis-les mots et tu obtiendras ce que tu veux. Mais sincèrement, tout ce qu’Ulfric voulait, c’était soit la satisfaction de les entendre, soit la satisfaction de l’emmerder un peu plus longtemps, dans tous les cas, il était gagnant.« je refuse de donner raison à tes délires machistes, alors non, le hockey n’a rien à voir avec les mâles et la seule chose dans laquelle vous êtes le plus naturellement doué… » Malicieuse d’abord, douce par la suite, le jeune homme resta méfiant. Sa gentillesse était feinte et ne fesait que donner plus de poids à sa moquerie. Et lorsqu’elle entoura ses mains sur son bras, Ulfric eut le réflexe de la tenir encore plus serrer en pressant davantage sur le haut de son corps. Il serra des dents alors qu’elle planta ses ongles dans sa chair. Sale panda roux. « … c’est la connerie. » Elle lui offrit alors son plus beau sourire d’enfant fière et le Serbe le partagea avec elle. Fitna pouvait dire ce qu’elle voulait désormais, ses vêtements, elle ne les aurait pas. Et c’est sûrement en réalisant la chose qu’elle commença à bouder juste avant de mettre sa nouvelle mesquinerie en action. Ulfric n’eut le temps de répliquer, trop occupé à fixer les mains froides de Fitna qui venaient se poser sur son torse. Le Serbe frissonna, sursauta, surpris, confus. Qu’est-ce qu’elle faisait là? Inquiet, il la dévisagea, alors qu’elle semblait se plaire de son inconfort. Oh ho… Ça sentait très mauvais tout ça. « Puisque tu tiens à ce point à garder mes vêtements, soit Ulfric. Je me contenterais des tiens ! » Mains sur son pantalon, elle commença à tirer vers le bas tout en tentant de le rapprocher d’elle pour lui faciliter la tâche. Gardant toujours son avant-bras contre sa clavicule pour la garder à distance, le jeune homme agrippa l’arrière de son pantalon au niveau de la ceinture pour tenter de le garder en place. Ils se débattirent comme des enfants qui se chamaillaient, tous deux incapables d’arriver à leur fin, jusqu’à ce que les mouvements trop brusques fassent glisser la serviette de Fitna au sol. La situation venait de prendre une tournure des plus catastrophiques pour le Serbe. Cette fatalité, pourtant si prévisible, qu’il avait omis de considérer dans ses démarches venait de s’abattre sur lui. Lui qui attaquait Fitna avec une confiance et un machiste démesuré venait de changer complètement de visage. Dès que sa serviette tomba, Ulfric figea, complètement, un avant-bras toujours sur elle pour la bloquer, son autre main toujours sur l’arrière de son pantalon dont la ceinture était à la hauteur de ses fesses. Il ne permettait pas à son regard de se balader en-dessous des épaules de la tornade rousse, il essayait de ne pas se rappeler les quelques images d’elle qu’il avait captées plus tôt sous la douche. Ulfric posa ses yeux dans le plus profond des siens. On pouvait lire dans ce regard ténébreux une certaine panique. Le Serbe était complètement déstabilisé à l’idée de se retrouver dans une telle position face à elle, on avait même l’impression qu’il retenait son souffle depuis qu’elle s’était dévoilée à lui. Et c’était peut-être plus qu’une simple impression. Quelques secondes filèrent avant qu’il n’ouvre la bouche pour se lécher les lèvres, encore, chose qu’il faisait systématiquement dès qu’il devenait mal à l’aise, nerveux ou stressé. Puis, le silence ne fit que le rendre davantage angoissé, alors il laissa sortir les seuls mots qui lui vinrent en tête, sans véritablement réfléchir préalablement. Et ses paroles mirent bien en évidente son état vulnérable et inconfortable, par le rythme hésitant qu’il prenait. « J’ai toujours cru que tu avais les yeux verts, mais maintenant que je les vois de près, je réalise que… En faites…Ils sont noisettes…Hum! C’est mignon les… les yeux noisettes. » Attends, quoi? Il venait de la complimenter sur la couleur de ses yeux? Vraiment? Ulfric avala le peu de salive qu’il avait sur la langue avant de se racler la gorge, une moue incertaine sur le visage. Que venait-il de dire? Il fronça les sourcils, serra des dents, réfléchissant à ses stupides paroles. Mais il était trop tard désormais, il avait déjà parlé. Soupirant de nouveau, le jeune homme devait faire ou dire quelque chose pour réparer son erreur. Sous pression d’agir, il décida qu’il était mieux qu’il se taise désormais et qu’il prenne ses distances. Malgré tout, il était encore à quelques centimètres d’elle, avant-bras contre sa chair, juste au-dessus de… de rien du tout. Somme toute, Ulfric retira son bras qui commençait à devenir moite pour mettre ses deux mains sur son pantalon afin de le remonter convenablement et refermer sa fermeture éclair. Grave erreur : tout en ramenant ses mains sur l’avant de son pantalon, ses yeux qui avaient fixés ceux de Fitna si intensément arrivèrent à la même destination : sa fermeture éclair. Ça vous semble toujours innocent? J’explique : en baissant ainsi les yeux, ses pupilles captèrent sur leur trajet le corps entièrement dénudée et à une telle proximité de la capitaine. Il dévora tout, de sa bouche pulpeuse à son cou qui ne demandait qu’à être croqué, de ses fines épaules à sa poitrine frileuse toute en forme, de ses hanches rondes que tout homme se plairait d’agripper à et bien... vous avez compris, non? Dès qu’il compléta ce court mouvement, Ulfric fut pris d’un nouveau malaise qui anima son vieux réflexe favori : la fuite. Furtivement, le Svarog perturbé fit un pas vers l’arrière pour s’éloigner d’elle. Malheureusement, le mollet d’Ulfric se heurta contre le banc placé entre les rangées de casiers et il plia involontaire les genoux de façon à tomber à la renverse juste sous ses yeux. Oui, le banc venait de lui faire un croche-pied et il s’écrasa littéralement sur le sol, atterrissant sur le dos. Dire qu’il y a moins de 10 secondes, il était en train de souligner la beauté de ses iris. Grimaçant d’une légère douleur suite à sa chute, le jeune homme ramena son regard sur Fitna, toujours debout, toujours bien visible, toujours indécente. Plutôt que de se crisper davantage, il s’énerva légèrement, perdant patience qu’il ne voit que du Fitna nue partout dès qu’il ouvrait les yeux. Ulfric ramssa son T-shirt qu’il n’avait jamais réussi à mettre plus tôt et qui était au sol, tout près de lui. « Tu les veux mes vêtements? Tiens! Fais-moi plaisir! » Le serbe lança le morceau de vêtement en question vers Fitna de façon à ce qu’il heurte sa poitrine si jamais elle ne l’attrapait pas avant. Bien évidemment, pour viser, il avait dû la regarder une nouvelle fois, cette magnifique poitrine, mais dès qu’il lui offrit son T-shirt, Ulfric tourna la tête, fixant le sol. Mordant violemment sa lèvre inférieure, toujours couché sur le dos et chevilles sur le banc, le Svarog se remit enfin sur pied, mais de façon à faire dos à sa capitaine. Était-ce vraiment nécessaire? Pour Ulfric, oui. Le Serbe avait assez accumulé de malaises et d’image de parties voluptueuses de Fitna pour en faire des cauchemars. Il avait besoin d’une pause, il avait besoin de respirer, de la laisser s’habiller tranquillement sans regarder, comme le ferait des gens normaux. Le Serbe en profita d’ailleurs pour enfin fermer sa fermeture éclair. Réfléchissant aux répercussions des récents événements, le Svarog savait qu’il ne se sortirait pas de cette situation indemne. Il savait bien que Fitna n’était pas dupe. Elle venait de découvrir une faille monumentale chez lui et il ne voulait absolument pas que cette information tourne à son avantage. Même s’il était sûrement bien trop tard pour ça. Peu importe ce qu’il pouvait dire, elle venait d’acquérir un nouveau pouvoir sur lui et cela l’énervait au plus haut point. Et le plus énervant et honteux pour lui, c’était l’effet qu’elle lui faisait, le désir qu’il ressentait. Son mépris pour elle en tant qu’autorité féminine ne faisait pas le poids face à la sensualité de son corps, la chaleur de sa chair, l’attraction sexuelle et irrésistible. Ce qu’on disait était vrai, elle était une femme de feu, capable de consumer n’importe lequel Apollon. Et notre cher Ulfric était le premier à succomber pour cette femme qu’il devait à tout prix rabaisser. Elle allait le rendre fou. Lui faisant toujours dos, mais tournant la tête sur le côté, c’est un Ulfric énervé par la tournure de la situation et frustré par cette nouvelle prise de conscience qui ne trouva rien de mieux que d’attaquer la Bulgare à nouveau, espérant reprendre un peu de pouvoir dans cette bataille. Contre elle, mais également contre ses envies. « Quand je pense que seulement si t’avais les couilles pour affirmer ton poste de capitaine, tu ne verrais pas une petite recrue comme une menace et tu me donnerais raison juste pour prouver l’insignifiance de mes propos et je serais obligé de la fermer. Mais non, t’as pas ce qu’il faut Todorova. » Propos intéressants, mais je doute fortement que cela puisse l’aider dans la présente situation. Outre cela, Ulfric considérait lui avoir donné suffisamment de temps et d’intimité pour avoir enfilé le T-shirt qu’il lui avait si gentiment donné. Peu après avoir prononcé son dernier mot, il se retourna enfin, espérant apercevoir une Fitna à un peu plus d’un mètre de lui et un peu plus… vêtue. |
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Re: (warning) Run Devil Run ≠ Ulfit
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Re: (warning) Run Devil Run ≠ Ulfit
code by bat'phanie
Dernière édition par Stephy le Sam 3 Nov - 19:36, édité 1 fois
Re: (warning) Run Devil Run ≠ Ulfit
code by bat'phanie
Dernière édition par Stephy le Sam 3 Nov - 19:37, édité 1 fois
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