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Message  Stephy Lun 2 Mar - 19:23



you wanna play me baby
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S’il y avait bien quelque chose que Fitna faisait avec brio, en dehors de danser sur la scène du Baron, c’était ses entrainements de hockey. Il ne fallait pas croire que l’absence d’appendice entre ses jambes limitait son talent ou son intérêt, voir son esprit de compétition, car celui-ci, au contraire, brillait de mille feux. Véritable lionne, une fois sur la glace, elle n’avait de cesse de rugir et de donner de nouveaux défis à son équipe, exigeant toujours plus de leur part. Le dépassement vous connaissez ? Eh bien les Svarog oui, très bien même. Aussi, l’entrainement ne se terminait jamais qu’une fois tous les membres de l’équipe complètement lessivé, en sueur et trainant presque les pieds jusqu’aux vestiaires. Si normalement la rousse attendait un petit moment à l’extérieur avec Majken, l’autre joueuse féminine de l’équipe, accessoirement sa siamoise de jeu mais aussi de vie, ce soir elle se joignit au reste de l’équipe. C’est qu’elles avaient pour habitude d’attendre que les garçons aient tous passés sous le jet d’eau pour rejoindre les douches et ainsi profiter d’un peu d’intimité, fait que le reste de l’équipe connaissait bien, mais pas ce soir. Non, toute seule, la fière capitaine des violets se mêla à la cohue masculine, tout en discutant avec un membre de son équipe, un type qui était là depuis déjà quelques années comme elle. Retirant son équipement avec efficacité, presque avec amour, parce la rouquine tenait à son matériel, comme tout bon joueur ce doit de le faire, elle laissa un petit sourire taquin glisser sur ses lèvres alors qu’on la questionnait quant à l’absence de Majken. Où était-elle passée ? Facile, « elle a un rendez-vous, ce sera plus rapide pour elle de filer au dortoir se doucher et se changer. Alors je profite d’une douche en groupe, vous êtes devenus timides les garçons ? » Lançant des œillades amusés, mais pas moins séduisantes aux autres membres de son équipe, le regard noisette de la jeune femme s’attarda sur la nouvelle recrue : Ulfric. Possiblement la plus grande erreur de la déesse rousse, lors du recrutement des Svarog. Non pas que le spécimen soit absent de tout talent, au contraire, il était rapide sur ses patins, solide même et avait un excellent tir, le défaut résidait dans son attitude. Exaspérant au possible, Ulfric avait tout du casse-pied que Fitna aurait préféré éviter d’avoir à supporter au quotidien, mais manque de chance, elle l’avait pris dans l’équipe.

En réalité, si la rousse n’avait pas été une femme, peut-être même que si elle avait été moins mignonne, les choses ce serait bien déroulés entre eux deux. Sauf que ce n’était pas le cas, absolument pas même. La jeune capitaine avait même rarement vu plus macho et agaçant que le jeune Crncevic. Là où elle se voulait exigeante, lui passait tout son temps à la relancer, quand il ne remettait pas en doute sa place de capitaine. Aussi bien dire que le jeune homme n’appréciait assurément pas l’idée d’être « mené » par une femme, mais il aurait à s’y faire, ou il serait viré de l’équipe, ce que Fitna tentait tant bien que mal d’éviter. Elle avait beau posséder un orgueil aussi sensible que celui du serbe, elle avait tout autant besoin de gagner cette saison, d’écraser les autres, surtout les Stribog. Oh ça oui, elle y tenait absolument, alors elle endurait le comportement d’Ulfric, faute de l’accepter. Ça ne l’empêchait évidemment pas de le relancer, alors qu’elle passait son haut sans manche, par-dessus sa tête : « ah mais en fait, c’est pour toi qu’il s’inquiète la recrue ! Ça te fait peur, de te doucher en même temps que ton capitaine ? » Davantage moqueuse que taquine, elle lui offrit un sourire plein de défi. Lui qui détestait tant être sous les ordres d’une femme, comment allait-il vivre l’idée de se doucher en même temps qu’elle ? Retirant son pantalon, elle le lui lança en souriant, femme pleine d’assurance, tyran à talon, même si elle ne les avait pas avec elle. « Si ça se trouve, t’as un asticot et ça t’inquiète que je le sache, pauvre petit… » ricanant tout bas, elle cessa quand l’un des joueurs acquiesça pour tapoter le dos d’Ulfric, le rassurant. Au moins il existait un esprit d’équipe, ce dont la rousse n’était pas peu fière, même si quand cela concernait Ulfric, elle n’était malheureusement pas incluse. L’accepterait-il seulement un jour en tant que capitaine ? En tant qu’allier ? Elle n’en savait trop rien, mais retirant ses derniers vêtements, ne s’inquiétant pas d’être nue quelques instants, sa serviette trouvant le chemin de son corps en quelques secondes, elle décocha un dernier coup d’œil au brun, alors qu’elle passait à côté de lui. Tant pis, s’il fallait qu’elle le brise pour qu’il comprenne à qui il avait affaire, elle le ferait.

Laissant ses fesses rebondir doucement dans l’air frais de l’endroit, puisque les vestiaires étaient visiblement mal isolés, elle se contenta de presser sa serviette au-devant de son corps, tout en calant son pas sur celui d’un camarade, avec qui elle relança la discussion : des stratégies de hockey bien entendu. Sa serviette fut abandonnée sur un crochet et rejoignant le même garçon, elle se glissa sous la pomme de douche voisine du sien pour le mettre en route, tout en discutant, son petit corps gracieux hors de portée du jet, pour le moment glacial. Sa nudité ne la dérangeait pas le moins du monde, question de pratique, d’aisance aussi, avec le Baron, elle avait appris à se détacher de la chose. Si elle avait croisé les bras sur sa poitrine, c’était davantage dans un souci de se réchauffer que pour se dissimuler. Autour d’elle, ses camarades, ses joueurs oui, n’en perdait toutefois pas une goutte. Fitna se douchait rarement avec eux, de ce fait, la vision qu’elle offrait avait tout d’une gâterie bienvenue, surtout après les entrainements qu’elle leur imposait. Puis l’eau se faisant assez chaude, elle glissa tout naturellement sous le jet, terminant sa conversation pour profiter de l’eau, délicieusement chaude, lui rougissant la peau alors qu’elle offrait son visage au jet. Le reste du monde disparu le temps qu’elle profite de l’eau, qu’elle fasse courir ses mains contre son corps, étalant le savon sur chaque centimètre de sa peau. Le tout avec une sensualité inné, naturelle. La faute au sortilège, la faute à son éducation, la faute à ses déboires amoureux, la faute à Scar et son offre de bosser au Baron. Tout était de la faute des autres avec Fitna, y compris l’attitude d’Ulfric, qui pourtant l’agaçait. Aussi, alors qu’elle se rinçait, se permit-elle de lui décocher un coup d’œil, l’homme lui ayant échappé pour se doucher plus loin. Parce qu’il était prude ? Parce qu’il ne l’aimait pas ? Aucune idée. Si ça se trouvait, il aimait les hommes, pour ce que ça pouvait lui faire à elle. Sauf que voilà, avec le corps qu’il possédait, ça aurait été une immense perte et soupirant, la rousse se permis de le regarder un instant, s’attardant sur ses fesses, puis sur son torse alors qu’il se retournait pour bien rincer ses cheveux. Si seulement il n’avait pas été aussi stupide, peut-être qu’ils auraient pu passer un moment sympa ensemble. Quoi que non, jamais avec un joueur de l’équipe et son regard se détachant de lui, elle revint à ses cheveux, les rinçant avec soin, y laissant couler ses doigts. Comme elle aimait prendre soin de ceux-ci, crinière fabuleuse et flamboyante, elle fut la dernière à émerger des douches pour rejoindre le vestiaire, une serviette enroulé autour du corps, alors qu’elle tordait doucement ses cheveux.

Ce n’est d’ailleurs qu’une fois devant son casier qu’elle remarqua que ses affaires avaient disparu. Partit le pantalon de sport propre qu’elle avait amené, idem pour ses sous-vêtements et son pull trop grand, un pull appartenant à son frère ainé. Fronçant les sourcils, elle se retourna vers les autres, mais la vérité c’est qu’il ne restait plus que deux garçons, les autres ayant filés. « Ha. Ha. Très drôle, redonne-moi mes affaires » lançait-elle déjà au joueur près d’elle, qui se contenta de la dévisager avant de rire. Il n’avait rien fait, il le jurait, mais il accusa aussitôt un autre joueur, déjà absent. Grognant tout bas, Fitna croisa les bras, agacée, pour finalement lancer un coup d’œil à Ulfric plus loin. Et si c’était lui ? Non, il n’oserait pas, n’est-ce pas ? Incertaine, elle s’adressa à lui cette fois : « dit moi que tu n’es pas assez stupide pour me jouer un tour du genre ? » Ses pas la rapprochèrent finalement de lui, qui n’avait pas encore pu enfiler un t-shirt et qui était, ma foi, fort appétissant. Il n’y avait pas à dire, la rouquine n’aimait pas les recrues, ils étaient toujours plus difficile à mettre de côté, à ne pas reluquer. Mais elle fit un effort pour ne pas observer le V que formait ses hanches et pour redresser les yeux, plantant son regard dans le sien, déjà agacée. S’il osait sourire, il se prendrait un coup, assurément. « Ce serait trop évident si c’était toi… soyons sérieux, tu n’es pas aussi con que ça, si ? »
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Message  Stephy Lun 2 Mar - 19:23

RUN DEVIL RUN × ft. Fitna

« Encore un entraînement de fillettes! » Ulfric n’arrivait pas toujours à digérer l’idée d’être dirigé par une femme. Et par n’importe laquelle. Une petite rousse qui était reconnue pour s’envoyer en l’air avec tous ceux qui le demandaient gentiment et qui dansait dans le strip club souterrain de l’école. Sympa l’image qu’elle donnait à l’équipe, en tant que capitaine. Et même si, elle jouait parfaitement bien son rôle une fois sur la glace. Même si, elle avait le tempérament qu’il fallait pour être un bon leader. Même si, elle arrivait à l’épuiser à mort lors des entraînements, malgré son cardio infatigable. Jamais Ulfric ne lui montrera ses faiblesses. Toujours il relèvera les défis supplémentaires qu’elle pouvait lui donner pour le faire taire. Et surtout, jamais Ulfric ne lui donnera un seul argument pour justifier sa place. Il trouvera toujours le moyen de la provoquer, de la piquer et de l’ébranler. Pourtant, lors des matchs, Ulfric jouait aux meilleurs de ses capacités selon l’esprit d’équipe la plus exemplaire. Jamais il n’hésiterait à faire une passe à Fitna si elle lui en donnait l’opportunité et si elle avait la chance de marquer. Ulfric prioriserait toujours la réussite de l’équipe avant tout. Et de toute évidence, s’il refusait de faire des passes aux filles de son équipe, il n’irait pas très loin considérant qu’il était entouré de deux magnifiques ailières. Mais rien ne l’empêchait d’être un boulet lors des entraînements, après les matchs et de n’offrir aucun crédit à Fitna pour le succès de l’équipe. Certains peuvent le croire jaloux, mais Ulfric n’a aucune envie d’être capitaine. Il n’était pas comme son frère, il n’aspirait aucun intérêt à être à la tête de la meute ou à accumuler la gloire. Le serbe n’avait pas ce qu’il fallait, il le savait, tout comme il savait avoir toutes les qualités d’un bon centre, d’un bon joueur qui connait sa place et qui joue bien son rôle. Il avait juste un léger… complexe de castration compliqué à gérer pour l’inflexible capitaine? Et des problèmes de discipline de façon très générale.

En entrant dans les vestiaires en partageant son mécontentement, Ulfric fut surpris de voir Fitna déjà présente dans la salle. Normalement, les filles passaient se changer après les mecs. Mais alors qu’il partagea sa critique aux oreilles de tous, même ceux de la joueuse concernée, Ulfric ne fit que la regarder, d’abord pris au dépourvu, puis souriant. Il n’avait aucune honte à savoir qu’elle l’avait entendu. Vraiment aucune. Il y avait peut-être même une petite satisfaction derrière ce sourire. Ulfric tourna le dos à Fitna pour ouvrir son casier et retirer son équipement sans aucune douceur, balançant tout dans son sac sans délicatesse. Une brutalité masculine qui s’opposait bien à la méthode appliquée qu’avait la Svarog de traiter ses épaulettes. Tout de même curieux, sûrement comme tous, de comprendre la présence de la capitaine dans les vestiaires si tôt, tout comme l’absence de Katja, Ulfric eut la réponse assez rapidement, alors qu’un autre joueur posa la question avant lui, avec sûrement bien plus d’adresse. « elle a un rendez-vous, ce sera plus rapide pour elle de filer au dortoir se doucher et se changer. Alors je profite d’une douche en groupe, vous êtes devenus timides les garçons ? » Faisant toujours dos à la demoiselle en question, le serbe écouta la réponse par-dessus son épaule, sans tourner son regard vers elle. Il laissa un petit rire s’échapper d’entre ses lèvres. Comme s’il y avait quelque chose à regarder. En faites, si, il y avait bien trop de chose à regarder, c’était sûrement ça le problème. Mais Ulfric n’allait certainement pas lui donner ce plaisir. Surtout que s’il se permettait de porter un tel regard sur elle, il deviendrait beaucoup moins confiant lorsqu’il ouvrirait sa grande gueule pour tester son autorité. Vous commencez tous à bien le connaître le petit Ulfi et son inconfort avec la gente féminine. Avouer du regard à Fitna et à lui-même, qu’elle avait tous les atouts physiques pour le faire craquer, ce serait un avantage bien trop destructeur pour qu’il le laisse transparaître. Ainsi, son visage si séduisant devenait une motivation supplémentaire pour l’emmerder. Plus il l’emmerdait, plus il l’éloignait et c’était bien mieux ainsi. En effet, plus Ulfric la voyait comme un être sexué, plus il devait la rabaisser pour se raisonner lui-même. Ce qui ne faisait qu’alimenter davantage leur petite guerre. Pffff. Une raison de plus pour ne pas avoir de femmes dans une équipe. Elles étaient une terrible distraction dont le centre pouvait bien se passer.

Toujours sans accorder une quelconque attention à la capitaine, Ulfric commença doucement à se dévêtir, engageant une petite conversation banale avec le défenseur à ses côtés. Puis, cette mélodieuse voix qui berçait ses rêves et ses plus profondes fantaisies interrompit cet échange précieux et viril entre deux membres du sexe fort. Je suis presque pas sarcastique, voyons. « ah mais en fait, c’est pour toi qu’il s’inquiète la recrue ! Ça te fait peur, de te doucher en même temps que ton capitaine ? » Ulfric, désormais torse nu, tourna la tête pour dévisager l’impertinente, sans pour autant lui faire face. Faites vos jeux, Fitna sort les griffes, Ulfric montre ses crocs, qui sortira vainqueur du duel? Surtout qu’avec l’irrésistible rousse, le serbe avait la réplique plutôt facile. « Vu le nombre de personnes qui ont vus ce qui se cache là-dessous, ça ne doit pas être très effrayant, non?» Dit-il en souriant, la regardant de haut en bas sans prendre véritablement le temps de l’observer, terminant sur un clin d’œil des plus provocateurs. Ramenant son attention sur son casier, Ulfric s’attarda à retirer ses jambières, alors que l’agaçante voix de Fitna, pleine de défi et d’assurance, vint briser le silence apaisant qu’il avait installé. « Si ça se trouve, t’as un asticot et ça t’inquiète que je le sache, pauvre petit… » Mais quelle salope. Attaquer un mec sur la taille de sa queue, c’était viser bien trop bas. Ulfric serra des dents, ferma la porte de son casier violemment pour couvrir l’insupportable rire de Fitna par le claquement du métal. Le Svarog se retourna complètement vers elle pour répliquer, énervé. Mais le défenseur à ses côtés posa sa main sur son épaule pour le calmer et réduire la capitaine au silence. Au moins, ce simple geste eut l’effet désiré, Ulfric respira par le nez et décida de mettre fin aux hostilités, chose que tous les autres joueurs devaient souhaiter à l’instant même. Il se permit tout de même de glisser quelques mots à l’intention de tous les joueurs masculins de l’équipe, portant son regard particulièrement sur celui qui avait rejoint Fitna dans sa moquerie en riant. « Vous l’avez tous vu et vous savez que c’est faux. » Ayant mis ce léger point au clair, Ulfric se retourna et donna à son tour une tape dans le dos de son coéquipier, le remerciant du hochement de tête pour sa solidarité. Ulfric était fier d’avoir réussi à se faire une place de choix dans cette équipe. Même si tous respectaient et adoraient Fitna, personne ne le mettait de côté, même s’il cherchait toujours la petite bête. Personne ne prenait parti dans leur bataille, sauf peut-être Katja, mais encore. Il s’entendait étonnamment bien avec la sulfureuse ailière. Alors que le serbe n’avait plus que son boxer à retirer, il s’arrêta un instant alors qu’il vit du coin de l’œil la petite silhouette de Fitna passer à côté de lui, couverte d’une unique serviette, se dirigeant vers les douches. Ignorer la volupté de la bulgare deviendrait peut-être un peu plus complexe qu’il ne l’avait prévu. Le puceau devrait redoubler d’effort pour feindre l’insensibilité, s’il en était capable. Pourquoi devait-elle absolument être si… facile à dévorer du regard et si facile à détester à la fois? Ça le mettait dans une position des plus horribles, car il ne pouvait se permettre de faillir maintenant, elle en serait trop fière et elle ne méritait pas un tel honneur. Ulfric devait se trouver une assurance, une idée de secours qui lui assurerait l’avantage s’il devait fléchir. Alors qu’il se retourna, serviette à la taille, prêt à sauter à la douche, il vit les vêtements propres de Fitna sur le banc, abandonnés à eux-mêmes, sans défense. Le grand enfant n’eut pas à peser le pour et le contre longtemps, il avait l’arme idéale sous ses yeux. Malgré que sa logique était douteuse, considérant que plus elle restait dévêtue longtemps, plus il se mettait en danger. Mais Ulfric ne réfléchissait jamais assez longtemps pour considérer ses potentielles répercussions. Souriant, le centre sauta sur les morceaux de tissus appartenant à la seule femme présente, les enroula sur eux-mêmes et les fourra dans le fond de son sac en bandoulière, un sac propre au moins.

Arrivé au douche, Ulfric s’assura d’accorder aucun regard à Fitna. C’était bien mieux pour lui. Entre hommes, il n’était pas très prude, mais une présence féminine changeait la donne pour lui. Il accrocha sa serviette comme tous les autres et choisit une douche au fond à l’opposé de Fitna, alors que pratiquement tous les autres s’étaient entourés autour de la rousse en tenue d’Eve. Comme si un homme allait se priver d’un tel spectacle. Mais Ulfric, oui. C’était presque par nécessité. Fitna nue sous les yeux d’un puceau aussi maladroit qu’Ulfric, ça le déstabiliserait à coup sûr. Malgré qu’avec la capitaine, ses instincts machistes prenant le dessus sur ses envies, mais il ne valait mieux pas prendre de risque. Surtout pas à Durmstrang, tout devenait tellement plus érotique ici. Le serbe se doucha rapidement, utilisant le même produit pour se laver les cheveux et se mousser le corps. Il fit constamment face au mur, sauf pour se rincer la tête. Et c’est à ce moment qu’il remarqua le regard de Fitna sur lui du coin de l’œil. Cela lui plaisait-il? Il voulait se convaincre que ça le laissait complètement indifférent, mais c’était bien tout le contraire. Incapable de résister plus longtemps à ses profonds yeux noisette qui l’espionnaient, il céda à sa curiosité et ses envies un instant en posant son regard sur elle. De la sensualité de ses jambes, à la volupté de ses hanches, à l’irrésistibilité de ses fesses… Ulfric détourna le regard, n’osant pas monter plus haut, il détacha ses yeux de la capitaine, ne se permettant d’interpréter son corps d’une quelconque façon. Le jeune homme termina de se rincer en quelques secondes avant de filer, reprenant sa serviette au passage et retrouvant rapidement ses vêtements propres qui l’attendaient juste au-dessus de ceux de Fitna dans son précieux sac. Prenant le temps de ranger ses dernières affaires et de se revêtir, Ulfric était en train d’enfiler son pantalon alors qu’il entendit la voix de Fitna derrière lui. « Ha. Ha. Très drôle, redonne-moi mes affaires » Toujours en regardant droit devant lui, Ulfric écouta le joueur se justifier avec le sourire qu’aux oreilles, un véritable sourire d’enfant, amusé et fier de son coup. Elle vint alors à lui, torse nu, son T-shirt en main. Les vêtements de Fitna étaient bien cachés dans son sac fermé. « dit moi que tu n’es pas assez stupide pour me jouer un tour du genre ?» La rousse fit quelques pas vers lui, le foudroyant du regard. Ulfric se força à apporter aucune attention aux quelques formes que la serviette de Fitna ne pouvait dissimuler. « D’accord. Je ne suis pas assez stupide pour te jouer ce genre de tour. Tu ne peux pas t’empêcher de m’accuser pour tous les malheurs qui t’arrivent, Todorova? Tu fais une fixation sur les recrues à chaque année comme ça ou c’est moi qui te démange autant? » Ulfric ne sourit pas, non, pas encore, c’était bien trop tôt. Malgré que son obéissance était douteuse, il semblait presque convainquant par sa tonalité qu’il était innocent. Mais Fitna douta toujours. « Ce serait trop évident si c’était toi… soyons sérieux, tu n’es pas aussi con que ça, si ? » Ulfric se délecta du résultat. Il adorait la voir dans un tel état, la voir perdre un peu pied, il se sentait en position de dominant. Et c’était bien là, la véritable place d’une femme. « Sérieusement, les strings en dentelle noir avec le soutif assorti, ce n’est vraiment pas mon style, je te l’assure. » Dit-il alors en se léchant la lèvre inférieure, tout en riant, incapable de contenir son amusement alors qu’il décrivait ses sous-vêtements du jour. Oh que oui qu’il était assez con pour te jouer ce genre de tour. Il en était même bien trop fier. Tenant toujours son T-shirt en main, Ulfric souriait d’un air de défi, arquant un sourcil, plein de malice. Le dernier joueur quitta les vestiaires en souhaitant ‘‘bonne chance’’ à la recrue. « Ce n’est plus que toi et moi, capitaine, je n’ai plus aucune raison de défier ton autorité sans témoin, non? »
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Message  Stephy Lun 2 Mar - 19:25



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La bêtise masculine n’avait jamais étonnée la rousse, après tout elle y baignait depuis qu’on l’avait présenté au reste du monde. Son père et son frère savait assurément se retenir, mais le reste de la gente masculine ne gagnait que très rarement grâce à ses yeux. Elle ne considérait pourtant pas avoir un problème, non c’est la société actuelle qui souffrait de la situation, mettant à bas des mâles faibles, stupides et insupportable. Alors le machisme d’Ulfric n’était assurément pas le bienvenu, pas plus que ses mauvaises blagues. Mais ce ne pouvait décemment pas être lui, parce que même si la rousse aimait lui donner le change, elle ne l’aurait jamais gardé aussi longtemps si elle avait été profondément persuadé que le Crncevic était un idiot fini. Ça non. La victoire comptait, plus que les ressentiments personnelles, mais inclure un attardé dans son équipe ne se faisait tout simplement pas. Elle n’aurait pas pu le supporter et alors qu’elle s’approchait de lui, alors qu’il lui répondait dans le même ordre d’idée, que celles qu’elle lui avait lancé, elle se mit à douter : « D’accord. Je ne suis pas assez stupide pour te jouer ce genre de tour. Tu ne peux pas t’empêcher de m’accuser pour tous les malheurs qui t’arrivent, Todorova? Tu fais une fixation sur les recrues à chaque année comme ça ou c’est moi qui te démange autant? » Touché. Comment faisait-il cela hein ? Être à la fois aussi agaçant et intelligent ? Parce que la déesse rousse connaissait son lot d’homme et la plupart se voulait tout bonnement incapable de répondre correctement à ses offensives. Et voilà qu’Ulfric faisait son apparition, sortit de nulle part, avec son petit accent anglais qu’elle avait tant adoré chez Lysander, pourtant de retour dans son pays depuis déjà quelques années. Satané anglais, ils étaient décidément d’un autre monde. Et elle ne savait pas à quel point, puisque le jeune homme n’en avait pas même la nationalité.

Ne pouvant évidemment pas rester de marbre sous sa provocation, parce qu’il ne fallait pas se leurrer, si elle-même passait son temps à l’attaquer ce n’était jamais que pour se défendre, elle croisa lentement les bras sous ses seins. Le moment où la rouquine le laisserait avoir le dessus, elle savait pertinemment que le brun croirait avoir gagné en pouvoir sur elle. Or, c’était ELLE, la capitaine. Elle exigeait donc du respect, alors qu’elle aurait tout aussi bien pu demander un trône et toute son équipe à genoux devant elle. Ulfric devait apprendre à apprécier sa clémence oui ! « T’accuser de tous mes malheurs ? Si tu n’étais pas la source même d’une majorité de mes problèmes actuels, peut-être que j’arrêterais. » Seulement, c’est ainsi que sont fait les enfants : ils aiment déranger. Et dans le genre gamin, Fitna considérait sa recrue comme doué. Heureusement qu’il était doué sur ses patins, sinon elle l’aurait viré avec soulagement. Elle aurait certainement pu parler au sujet des recrues, mais elle ne le fit pas. Non pas pour lui donner raison, quoi qu’elle réalisait qu’il y avait un peu de vérité dans ses propos, mais bien parce qu’elle préférait laisser planer le doute. Quoi que son esprit à lui, lui semblait bien trop étroit pour comprendre la nuance. Bref, elle revint plutôt au problème actuel : soit la disparition de ses vêtements propres. Parce qu’elle n’avait absolument aucune envie de regagner le château en tenu de hockey et que sa serviette, aussi résistante se voulait-elle au froid devant un publique, ne lui suffirait assurément pas contre le froid qui commençait à s’installer sur Durmstrang depuis déjà quelques temps.

C’est justement cette idée, de devoir possiblement rentrer dans des vêtements malpropre et odorant, parce que même les reines sont en sueur quand elles se donnent vraiment à un sport, qui la fit taper du pied devant le grand brun. D’ailleurs, ce n’était pas du jeu que de la dépasser de presque deux bonnes têtes, surtout qu’il n’était pas excessivement grand. Il n’y avait pas à dire, Ulfric était un détestable paradoxe auprès de la flamme qu’était Fitna : à la fois facile à détester et trop plaisant à regarder. Parce qu’alors qu’elle le questionnait, impatiente même, ses yeux retournèrent errer sur son torse. Le détestable spécimen frôlait le statut d’œuvre d’art avec son torse finement taillé et l’espace d’un instant, miniature se répéterait plus tard la jeune femme, le bout de ses doigts lui fit l’impression de la démanger. Comme si elle se mourait d’enfin le toucher, de faire glisser ses doigts contre le marbre chaud que représentait sa peau. Fort heureusement, elle pouvait toujours compter sur le brun pour la refroidir en une phrase toute simple : « Sérieusement, les strings en dentelle noir avec le soutif assorti, ce n’est vraiment pas mon style, je te l’assure. » L’envie l’abandonna aussitôt, ou du moins Fitna réussit à s’en convaincre, alors qu’elle redressait un regard ombrageux sur lui. La tempête se levait déjà en elle, prête à s’abattre sur sa victime : Ulfric. « T’es vraiment qu’un con ! » Qu’importe si le dernier joueur filait sans plus attendre, soufflant un mot d’encouragement à leur recrue, déjà la jeune femme déliait ses bras, prête à se battre. Oh ça oui ! On n’embêtait pas Fitna Deidamia Todorova sans en découdre ! Et tant pis si l’avorton qu’était le brun rigolait avec quelque chose de sexy, elle ne tomberait pas dans le piège. Elle se méfiait bien trop des hommes pour se laisser convaincre par son rire ou sa façon de se lécher les lèvres, une bouche qu’elle ce serait fait un bien plus grand plaisir à mordre. Jusqu’au sang bien entendu.

Le pire, pour la jeune fille, fut tout de même de rencontrer ce regard plein de défi, combiné à ce sourcil arqué en quelque chose de typiquement masculin. Déjà, la rage se mit à se propager en elle, comme si on venait de jeter une allumette sur un bûcher tout prêt. Pour lui, évidemment. Brûler les sorcières, c’était bien trop seizième siècle pour eux tous. Non de nos jours elle était certaine que les sorciers brûlaient mieux ! « Ce n’est plus que toi et moi, capitaine, je n’ai plus aucune raison de défier ton autorité sans témoin, non? » La réponse fusa en même temps que son poing, directement dans le creux de son ventre, « non. » Elle sentit les muscles se contracter contre son poing, le corps être surpris et poussant un grognement, Fitna redressa le menton. Ce n’était pas qu’une femme, ça non, pas non plus une simple reine, comme l’avait bien souligné le brun, elle était aussi capitaine. C’était une guerrière et c’était bien connu, ces dernières combattaient. Alors il avait mérité son coup, il avait cherché à ce qu’elle le frappe, qu’elle le fasse se plier en deux, brièvement ou pas. Aussi bien dire qu’elle, elle ne jouait plus, pas vraiment du moins. Elle reprit alors la parole, d’un ton tranchant, agressif même, totalement en désaccord avec son corps fragile en apparence : « Tu m’as demandé plus tôt si je faisais une fixation sur chacune des recrues que j’ai, eh bien tu sais quoi, Ulfric ? Non. L’année passée j’ai même été plus qu’adorable avec nos recrues, mais toi, tu me cherches. Sale macho ! » Grognant presque le dernier mot, le visage de la reine rouge se décompensa en quelque chose de terrible, de menaçant même. Ses deux mains s’abattirent alors contre lui, pour le repousser contre son casier, dans un vain espoir de le dominer. Or, quand on a deux têtes de moins que son opposant, ce n’est pas chose aisée, mais quand y est habitué, on apprend à faire avec. Fitna n’avait pas pour habitude d’être plus grande que les autres, aussi avait-elle appris à redresser le menton, conquérante même à se casser la nuque pour dévisager l’ennemi, soit Ulfric. « Rend moi mes vêtements. Tout de suite ! » Ou elle allait le cogner à nouveau et ils allaient se battre. Et ça, Ulfric ne le voulait pas, oh que non. Non pas qu’elle avait toutes les chances de gagner, mais avec son entrainement, soit celui lui permettant de démolir le double de son poids sans se tuer à la tâche, et son orgueil de mâle, elle considérait avoir toutes ses chances. Quant à l’égo de la fameuse recrue aux blagues douteuses, il souffrirait. Elle s’en assurerait.
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Message  Stephy Lun 2 Mar - 19:25

RUN DEVIL RUN × ft. Fitna

Chez les enfants, certains prétendent qu’un garçon et une fille qui se chamaillent constamment est un signe d’attirance dans les années à venir. Ces mêmes penseurs expliquent ce changement d’attitude par l’apparition de la libido à la puberté qui change complètement le regard de ses gamins l’un sur l’autre en transformant leur lutte de pouvoir en combats physiques en une projection d’un ébat érotique. Ulfric ne comprend pas très bien cette théorie. Pourtant, il devrait parfois y prêter attention, considérant qu’il a la maturité sexuelle d’un pré-pubère. Tout comme ce petit garçon qui se tiraille avec une fille sans avoir aucune notion de ce qu’est le désir, le Svarog s’engage dans un combat bien dangereux avec une véritable femme des plus voluptueuses, avec la capacité d’ignorer les signes d’attraction les plus primitifs. D’une certaine façon, il était bien mieux pour lui qu’il ne pense qu’à son plaisir de se rebeller contre sa capitaine, car s’il laissait ses envies le dominer, il perdrait rapidement pied face à elle. En outre, sa contre-attaque serait des plus pathétiques. Complètement étourdi et intimidé par la confiance corporelle de la rousse, il n’aurait aucune chance de lui tenir tête. Car on ne peut le cacher à personne, cette insupportable Fitna est l’incarnation d’une véritable œuvre-d’art. L’art d’agencer si parfaitement l’état d’être détestable et désirable. « T’accuser de tous mes malheurs ? Si tu n’étais pas la source même d’une majorité de mes problèmes actuels, peut-être que j’arrêterais. » Et voilà que leur petite guerre reprenait de plus belle. Ulfric fut plutôt flatté d’être si hautement place dans sa liste d’impertinence, car c’était bien son but, d’être dérangeant. D’un autre côté, elle avait de la chance la Todorova, son plus gros souci n’était qu’une recrue, un tout petit asticot, rien de plus. Ulfric n’ajouta aucun mot, son sourire fier parlait pour lui et ils avaient un sujet bien plus intéressant à attaquer. Lorsque Fitna reposa la question directement sans lui permettre de s’enfuir, le centre profita du silence qu’il prolongea tout comme son plaisir. Elle voulait tant avoir cette réponse et déceler son mensonge. Or, jusqu’à un certain moment, ces regards intenses qu’ils se partageaient commença à réveiller un léger malaise chez le serbe. Était-ce la façon dont elle avait de le regarder? La façon dont il remarquait ses yeux défiler sur son torse? Ou simplement sa propre difficulté à ne pas baisser son regard sur ses courbes? Ne se permettant pas d’analyser plus profondément la situation, Ulfric brisa rapidement cette dynamique, les noyant d’un coup sous une douche d’eau froide par sa déclaration qui le rendait coupable et qui emplissait son visage d’une affreuse satisfaction. « T’es vraiment qu’un con ! » Le serbe se lécha les lèvres, fier et amusé, hochant légèrement la tête pour confirmer les paroles de la bulgare. Puis, son regard se transforma en une moue décrite par une fausse sympathie. Il posa même sa main droite sur son épaule en signe de soutien, malgré qu’il prit conscience d’une certaine hésitation à la toucher alors que ses doigts se rapprochaient de son corps, il ne s’interrompit point dans son geste. « Oh! Ne t’énerves pas, c’est de l‘humour masculine, c’est normal que tu n’y comprennes rien. » Dès qu’il termina sa phrase, Ulfric coupa sèchement ce bref contact entre sa chair et la sienne, prenant note que c’était désormais à éviter.

Ulfric n’était que de plus en plus fier de son petit manège qui lui assurait jusqu’à présent un avantage numérique plutôt constant. Sur la glace, pendant les matchs, elle avait les rennes. Maintenant, c’était à son tour de lui montrer qui était le patron dans un terrain neutre. Et c’est dans cet élan de confiance qu’il la provoqua une nouvelle fois, une fois de trop selon la jolie rousse semblerait-il. « non. » Frapper ses coéquipiers… Quelle belle leçon d’esprit d’équipe que nous donnait la capitaine. Dommage qu’il n’y avait aucun témoin. Mais, il fallait dire, ce poing, il ne l’avait pas vu venir. Et définitivement, la force de Fitna n’était pas proportionnelle à sa taille. Sa violence était moins brutale que les coups qu’il avait l’habitude de se prendre par ses paternels, mais tout de même. Ulfric se replia légèrement sur lui-même, pris par la surprise et un réflexe défensif. Son orgueil était définitivement plus affecté que son corps. C’est pourquoi, toujours légèrement plié en deux, que le jeune homme éclata dans un nouveau rire, à la fois nerveux et à la fois moqueur, le visage quelque peu crispé par la douleur encore présente. Si elle cherchait la guerre, elle la trouverait bien vite. La patience d’Ulfric était limitée et il n’avait aucune honte à frapper une fille. Demandez à Katja. Mais s’il y avait bien une chose qui l’inquiétait à l’idée de se battre avec Fitna, c’était bien cette serviette enroulée autour de son corps qui pouvait si bêtement tombée. Or, pour le moment, le serbe ne s’en préoccupa pas trop et trouva un autre moyen de jeter de l’huile sur le feu pour énerver sa victime de ses sottises : des paroles parfaitement provocatrices pour renchérir ses actes. « J’ignorais que les pandas roux étaient des bêtes si agressives. » Oui, vous avez bien compris. Il venait de comparer Fitna à une petite créature adorable, inoffensive et, surtout, car c’est le détail le plus important, au pelage roux. Et sa propre comparaison le faisait rire davantage, mais encore une fois, Fitna ne comprit point son humour, la pauvre Il sentait la frustration et la rage s’emparer d’elle. Elle n’avait pas assez le sang froid pour être capitaine. C’était bien là un problème qu’il avait avec les femmes sur la glace : leurs hormones. Il arrivait à se prouver à lui-même qu’elle n’avait pas sa place dans ce vestiaire en pétant un câble de la sorte pour une connerie pareille et rien ne faisait plus plaisir au gamin que de savourer cette réussite. . « Tu m’as demandé plus tôt si je faisais une fixation sur chacune des recrues que j’ai, eh bien tu sais quoi, Ulfric ? Non. L’année passée j’ai même été plus qu’adorable avec nos recrues, mais toi, tu me cherches. Sale macho ! » Fitna lui sauta au cou à son dernier mot, ne résistant plus à l’avis de s’abattre sur lui. Ah! Les femmes et le contrôle émotionnel. Quel désastre! Elle le poussa fermement contre son casier, mains sur ses épaules. Il sentait sa colère, il entendait ses menaces. Fitna était surprenante, vrai. Mais dominer Ulfric physiquement était une véritable cause perdue. Malgré qu’elle n’eut aucune difficulté à le coincer entre le casier et elle, malgré qu’elle maîtrisait assurément plus de techniques de combats, Ulfric avait une force supérieure à la sienne et elle ne pouvait rien changer à cela. Et pour lui, c’était une assurance suffisante. Un acquis masculin inébranlable. « Rend moi mes vêtements. Tout de suite ! » Elle ne l’effrayait point et ça, c’était assurément une erreur. Mais bon, comment pouvait-il voir une femme comme un danger réel? Autre que par leurs atouts de séduction, bien évidemment. Ulfric la regarda dans les yeux, ses traits semblaient sérieux, sa voix se fit tout à fait calme. Il était en complète opposition avec la fureur rousse. « Tu sais, l’hystérie féminine, ça se traite aujourd’hui. Et je crois vraiment que tu devrais consulter. » Sachant que sa provocation ne la laisserait pas de marbre, Ulfric bougea le premier. Dès qu’il termina sa phrase, il agrippa son bras d’une main, sa taille de l’autre pour qu’elle se heurte sur les casiers à ses côtés. Il la suivit dans son mouvement pour la coincer à son tour dans la position qu’il était, quelques instants plus tôt, inversant ainsi les rôles. Pour s’assurer de son immobilité, maintenant qu’il la savait imprévisible, il posa son avant-bras sur ses clavicules, gardant tout de même une certaine distance entre eux. « Je te les rend. À une seule et simple condition : Avoue que le hockey est un sport de mecs et qu’on y est naturellement plus doués. »
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Message  Stephy Lun 2 Mar - 19:26



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Si la bulgare avait côtoyer des hommes toute sa vie durant, qu’elle affirmait souvent bien les connaitre, savoir à quoi s’en tenir auprès d’eux, le fou rire qui traversa Ulfric, suite à son coup, faisait clairement partit de cette zone grise qu’elle n’avait jamais comprise. Pourquoi riait-il ? Ne pouvait-il pas se limiter à être de ses hommes facilement vexé, insulté dès qu’une femme les dominait en les surprenant. Elle aurait pourtant juré qu’il aurait accusé son coup avec difficulté, que plus que de souffrir physiquement, son orgueil en aurait saigné. Si les rôles avaient été inversés, Fitna savait qu’elle aurait saigné, elle. Mais pas cet imbécile, non, lui il se contentait de rire, une grimace sur le visage. Une grimace ne suffisant pourtant pas même à le rendre laid, à le diminuer aux yeux de la tornade rousse, qui le dévisageait avec les sourcils froncés. Ce fut pourtant bien rapidement pire, parce que le serbe était bel et bien un con, un véritable imbécile oui ! Non content de ne pas se décider à se vexer sous les gestes de sa capitaine, il fallait qu’il en ajoute encore, lui et son humour douteux : « J’ignorais que les pandas roux étaient des bêtes si agressives. » Évidemment, ce qui aurait pu faire glousser une autre étudiante, parce que les pandas roux sont tout de même des créatures adorables, pour la laisser donner une pichenotte au brun, n’eut absolument pas le même effet sur la rousse. Mais ça, il le savait, il l’espérait. Il la provoquait. Encore.

Ce fut trop pour la jeune femme, qui explosa, pour le traiter de sale macho. Ce qu’elle pensait évidemment, ce qu’elle assumait encore davantage. Et encore, elle se considérait plutôt gentille avec lui, clémente oui, alors qu’elle possédait le pouvoir de gâcher son plaisir sur glace. Et si elle le renvoyait de l’équipe ? Si elle n’avait pas autant eu la victoire des violets à cœur, elle l’aurait assurément fait, rien que pour le plaisir de le voir la boucler. Pourquoi est-ce qu’un homme aussi beau, devait être aussi détestable ? Aussi agaçant ?! Ce fut plus que suffisant pour que la Svarog l’attaque, le poussant contre les casiers, ne s’inquiétant pas un seul instant quant à ce que sa serviette l’abandonne ou pas. La nudité ne lui faisait pas peur, pas davantage quand elle menaçait un homme. Seulement, peu importe l’effort qu’elle eut à déployer pour arriver à coincer Ulfric contre les casiers, la tension de son cou, pour le regarder droit dans les yeux et paraitre en plein contrôle, malgré l’angle inconfortable oui, le résultat ne fut pas à la hauteur de ses espoirs. L’homme ne la prenait pas au sérieux, même après le coup, même après leur petite joute, il n’apprendrait probablement jamais. « Tu sais, l’hystérie féminine, ça se traite aujourd’hui. Et je crois vraiment que tu devrais consulter. » Comment osait-il ?! Écarquillant les yeux, la sorcière voulut se donner un élan, pour le cogner, pour le repousser, encore, mais sa tentative fut avortée par le brun. Tout aussi surprise qu’il l’avait probablement été, quand elle l’avait cogné plus tôt, c’est son dos à elle qui vint se plaquer aux casiers. Aussi bien dire que ce revirement de situation ne l’amusait pas et que si un regard aurait pu tuer, la recrue des Svarog tremperait déjà dans son propre sang. Le petit panda roux avait beau être adorable, il allait s’assurer de lui arracher les yeux oui ! Et serrant les dents, elle fut pressée un peu plus fort à la surface froide des casiers, alors qu’il lui barrait le haut du corps par son avant-bras. Aussi chaud que le métal fin des casiers pouvaient être froid. Par Venera, la jeune femme le détestait de pouvoir se jouer ainsi d’elle.

Si Fitna était aujourd’hui l’un des meilleurs éléments de son cursus, c’était suite à des efforts constants, le travail de toute une vie à ses yeux. Elle avait commencé jeune, elle avait sacrifié des passions, des intérêts, des rêves, pour être là où elle se trouvait aujourd’hui. Pour pouvoir se targuer de valoir au moins aussi bien qu’un homme, de savoir les clouer au sol, de pouvoir marcher sur leurs corps et voilà qu’un petit nouveau, un étudiant ayant tout juste déposé ses valises oui, arrivait à la cloué sur place. La honte vint s’immiscer dans son esprit, la rage s’y entortillant alors qu’une envie brusque de pleurer vint à grimper le long de sa gorge. Si elle avait été moins bien entrainée, si elle n’avait pas passé les dix dernières années à être plus qu’une femme, à s’élever au-dessus de son sexe, qu’on considérait comme faible ici, Ulfric aurait pu voir comment pleurait une bulgare. Et peut-être même qu’elle aurait eu le cran de s’abaisser à pareille faiblesse, si elle avait choisis le cursus d’espionnage, mais Fitna n’était pas une femme aimant manipulé. Non, elle contrôlait à l’aide de ses poings, de sa bouche ou de son corps, mais pas avec les larmes ou les sourires. Non. Elle était trop physique. Trop impulsive. Poupée de feu, poupée de chaire, poupée à malmener contre un casier, alors qu’elle redressait le menton, le regard brillant sous la frustration. Les flammes de l’enfer ne s’y ajoutèrent que sous les conditions du jeune homme : « Je te les rends. À une seule et simple condition : Avoue que le hockey est un sport de mecs et qu’on y est naturellement plus doués. » Étrangement, la bêtise de sa demande suffit à lui faire ravaler ce sentiment de honte, cette faiblesse qu’elle possédait entre les jambes et qui lui pesait parfois comme une malédiction.

Croyait-il réellement ce qu’il avançait ? Un sourire vint éclore sur les lèvres de la délicieuse rousse, dont le regard changeait déjà. La haine céda la place à l’amusement, pour ne pas dire de la moquerie. Elle le trouvait stupide, son regard le lui criait et le sourire qui recourbait sa bouche, n’en était qu’une preuve supplémentaire. « Alors ce n’est jamais que cela, le problème, hein Ulfric ? Tu ne supportes pas que moi, pauvre petite chose fragile, je sois mieux considéré que toi sur la glace ? » Redressant un seul sourcil, elle souffla plus bas, presque doucement et gentiment : « je refuse de donner raison à tes délires machistes, alors non, le hockey n’a rien à voir avec les mâles et la seule chose dans laquelle vous êtes le plus naturellement doué… » elle s’étira un peu et referma ses mains contre son bras, enfonçant doucement ses ongles dans sa peau chaude, « … c’est la connerie. » Lui offrant son plus beau sourire, elle fut tout de même confronté à une réalité : Ulfric ne lui rendrait pas ses vêtements. Agacée, une moue revint trop vite sur sa bouche, mais déjà elle songeait à une solution. Celle-ci fit son apparition avec la disparition de sa fameuse moue et ses doigts abandonnant le bras fort du serbe, doigts qui filèrent plutôt contre son torse, le faisant presque sursauté. Tien, ça c’était amusant et souriant à nouveau, mesquine à quelque part, tout autant que joueuse, elle agrippa plutôt son pantalon et tira dessus, vers le bas. « Puisque tu tiens à ce point à garder mes vêtements, soit Ulfric. Je me contenterais des tiens ! » Et déjà elle se débattait, tentant de l’attirer plus près, alors qu’il tentait plutôt de lui échapper. Une lutte relativement stupide, qui se termina tout aussi bêtement : la serviette de la rousse cédant sous leurs mouvements. L’air froid vint gifler son corps en même temps qu’elle entrouvrait la bouche, les sourcils froncés, surprise. Le pire, pourtant, ce fut l’expression de l’homme, quand il prit pleinement conscience de sa nudité et de la proximité de son bras avec une partie particulièrement bien en courbe, de son anatomie, somme toute excessivement féminin. Parce que c’était la vérité, le corps de Fitna exultait la féminité, il en était une ode, une représentation parfaite. Toute en courbe, la chaire clair, les seins ronds et le corps en sablier, elle se faisait encore plus impressionnante nue qu’habillée. Là contre Ulfric, elle n’était plus la reine de feu, non. Elle était devenu le feu, vicieux et à la fois brillant, attirant, capable de réchauffer et de bruler. De ne laisser que des cendres.
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Message  Stephy Lun 2 Mar - 19:27

RUN DEVIL RUN × ft. Fitna

Rien au monde n’avait plus de valeur aux yeux du Svarog que ce regard. Ce regard de femme effrontée et insultée d’être ainsi maîtrisée par un homme qu’elle considérait inférieur à elle-même. Ulfric se régalait de pouvoir ainsi se jouer d’elle, de pouvoir ainsi la dominer, même si cet instant s’apprêtait à devenir très court. Coincée à son tour contre le casier, Fitna le foudroya du regard, enragée et pourtant toujours fière malgré sa nouvelle position des moins avantageuses. Malgré la honte, rien ne semblait abîmer son honneur. Pire encore, lorsqu’il énuméra ses conditions, Fitna sourit. Elle se permit même d’être moqueuse et soudainement, elle semblait reprendre quelques pouces d’hauteur. Ulfric arqua un sourcil, ne comprenant point ce qui l’amusait ainsi. Tout comme elle, n’avait jamais comprit pourquoi il avait éclaté dans un rire après s’être fait frappé, c’était équitable. « Alors ce n’est jamais que cela, le problème, hein Ulfric ? Tu ne supportes pas que moi, pauvre petite chose fragile, je sois mieux considéré que toi sur la glace ? » Il hocha la tête une fois, se permettant l’ironie à son tour. « Je l’avoue, je suis démasqué! » Ce n’était pas très compliqué, alors? Dis-les mots et tu obtiendras ce que tu veux. Mais sincèrement, tout ce qu’Ulfric voulait, c’était soit la satisfaction de les entendre, soit la satisfaction de l’emmerder un peu plus longtemps, dans tous les cas, il était gagnant.« je refuse de donner raison à tes délires machistes, alors non, le hockey n’a rien à voir avec les mâles et la seule chose dans laquelle vous êtes le plus naturellement doué… » Malicieuse d’abord, douce par la suite, le jeune homme resta méfiant. Sa gentillesse était feinte et ne fesait que donner plus de poids à sa moquerie. Et lorsqu’elle entoura ses mains sur son bras, Ulfric eut le réflexe de la tenir encore plus serrer en pressant davantage sur le haut de son corps. Il serra des dents alors qu’elle planta ses ongles dans sa chair. Sale panda roux. « … c’est la connerie. » Elle lui offrit alors son plus beau sourire d’enfant fière et le Serbe le partagea avec elle. Fitna pouvait dire ce qu’elle voulait désormais, ses vêtements, elle ne les aurait pas. Et c’est sûrement en réalisant la chose qu’elle commença à bouder juste avant de mettre sa nouvelle mesquinerie en action. Ulfric n’eut le temps de répliquer, trop occupé à fixer les mains froides de Fitna qui venaient se poser sur son torse. Le Serbe frissonna, sursauta, surpris, confus. Qu’est-ce qu’elle faisait là? Inquiet, il la dévisagea, alors qu’elle semblait se plaire de son inconfort. Oh ho… Ça sentait très mauvais tout ça. « Puisque tu tiens à ce point à garder mes vêtements, soit Ulfric. Je me contenterais des tiens ! » Mains sur son pantalon, elle commença à tirer vers le bas tout en tentant de le rapprocher d’elle pour lui faciliter la tâche. Gardant toujours son avant-bras contre sa clavicule pour la garder à distance, le jeune homme agrippa l’arrière de son pantalon au niveau de la ceinture pour tenter de le garder en place. Ils se débattirent comme des enfants qui se chamaillaient, tous deux incapables d’arriver à leur fin, jusqu’à ce que les mouvements trop brusques fassent glisser la serviette de Fitna au sol.

La situation venait de prendre une tournure des plus catastrophiques pour le Serbe. Cette fatalité, pourtant si prévisible, qu’il avait omis de considérer dans ses démarches venait de s’abattre sur lui. Lui qui attaquait Fitna avec une confiance et un machiste démesuré venait de changer complètement de visage. Dès que sa serviette tomba, Ulfric figea, complètement, un avant-bras toujours sur elle pour la bloquer, son autre main toujours sur l’arrière de son pantalon dont la ceinture était à la hauteur de ses fesses. Il ne permettait pas à son regard de se balader en-dessous des épaules de la tornade rousse, il essayait de ne pas se rappeler les quelques images d’elle qu’il avait captées plus tôt sous la douche. Ulfric posa ses yeux dans le plus profond des siens. On pouvait lire dans ce regard ténébreux une certaine panique. Le Serbe était complètement déstabilisé à l’idée de se retrouver dans une telle position face à elle, on avait même l’impression qu’il retenait son souffle depuis qu’elle s’était dévoilée à lui. Et c’était peut-être plus qu’une simple impression. Quelques secondes filèrent avant qu’il n’ouvre la bouche pour se lécher les lèvres, encore, chose qu’il faisait systématiquement dès qu’il devenait mal à l’aise, nerveux ou stressé. Puis, le silence ne fit que le rendre davantage angoissé, alors il laissa sortir les seuls mots qui lui vinrent en tête, sans véritablement réfléchir préalablement. Et ses paroles mirent bien en évidente son état vulnérable et inconfortable, par le rythme hésitant qu’il prenait. « J’ai toujours cru que tu avais les yeux verts, mais maintenant que je les vois de près, je réalise que… En faites…Ils sont noisettes…Hum! C’est mignon les… les yeux noisettes. » Attends, quoi? Il venait de la complimenter sur la couleur de ses yeux? Vraiment? Ulfric avala le peu de salive qu’il avait sur la langue avant de se racler la gorge, une moue incertaine sur le visage. Que venait-il de dire? Il fronça les sourcils, serra des dents, réfléchissant à ses stupides paroles. Mais il était trop tard désormais, il avait déjà parlé. Soupirant de nouveau, le jeune homme devait faire ou dire quelque chose pour réparer son erreur. Sous pression d’agir, il décida qu’il était mieux qu’il se taise désormais et qu’il prenne ses distances. Malgré tout, il était encore à quelques centimètres d’elle, avant-bras contre sa chair, juste au-dessus de… de rien du tout. Somme toute, Ulfric retira son bras qui commençait à devenir moite pour mettre ses deux mains sur son pantalon afin de le remonter convenablement et refermer sa fermeture éclair. Grave erreur : tout en ramenant ses mains sur l’avant de son pantalon, ses yeux qui avaient fixés ceux de Fitna si intensément arrivèrent à la même destination : sa fermeture éclair. Ça vous semble toujours innocent? J’explique : en baissant ainsi les yeux, ses pupilles captèrent sur leur trajet le corps entièrement dénudée et à une telle proximité de la capitaine. Il dévora tout, de sa bouche pulpeuse à son cou qui ne demandait qu’à être croqué, de ses fines épaules à sa poitrine frileuse toute en forme, de ses hanches rondes que tout homme se plairait d’agripper à et bien... vous avez compris, non? Dès qu’il compléta ce court mouvement, Ulfric fut pris d’un nouveau malaise qui anima son vieux réflexe favori : la fuite. Furtivement, le Svarog perturbé fit un pas vers l’arrière pour s’éloigner d’elle. Malheureusement, le mollet d’Ulfric se heurta contre le banc placé entre les rangées de casiers et il plia involontaire les genoux de façon à tomber à la renverse juste sous ses yeux. Oui, le banc venait de lui faire un croche-pied et il s’écrasa littéralement sur le sol, atterrissant sur le dos. Dire qu’il y a moins de 10 secondes, il était en train de souligner la beauté de ses iris. Grimaçant d’une légère douleur suite à sa chute, le jeune homme ramena son regard sur Fitna, toujours debout, toujours bien visible, toujours indécente. Plutôt que de se crisper davantage, il s’énerva légèrement, perdant patience qu’il ne voit que du Fitna nue partout dès qu’il ouvrait les yeux. Ulfric ramssa son T-shirt qu’il n’avait jamais réussi à mettre plus tôt et qui était au sol, tout près de lui. « Tu les veux mes vêtements? Tiens! Fais-moi plaisir! » Le serbe lança le morceau de vêtement en question vers Fitna de façon à ce qu’il heurte sa poitrine si jamais elle ne l’attrapait pas avant. Bien évidemment, pour viser, il avait dû la regarder une nouvelle fois, cette magnifique poitrine, mais dès qu’il lui offrit son T-shirt, Ulfric tourna la tête, fixant le sol. Mordant violemment sa lèvre inférieure, toujours couché sur le dos et chevilles sur le banc, le Svarog se remit enfin sur pied, mais de façon à faire dos à sa capitaine. Était-ce vraiment nécessaire? Pour Ulfric, oui. Le Serbe avait assez accumulé de malaises et d’image de parties voluptueuses de Fitna pour en faire des cauchemars. Il avait besoin d’une pause, il avait besoin de respirer, de la laisser s’habiller tranquillement sans regarder, comme le ferait des gens normaux. Le Serbe en profita d’ailleurs pour enfin fermer sa fermeture éclair. Réfléchissant aux répercussions des récents événements, le Svarog savait qu’il ne se sortirait pas de cette situation indemne. Il savait bien que Fitna n’était pas dupe. Elle venait de découvrir une faille monumentale chez lui et il ne voulait absolument pas que cette information tourne à son avantage. Même s’il était sûrement bien trop tard pour ça. Peu importe ce qu’il pouvait dire, elle venait d’acquérir un nouveau pouvoir sur lui et cela l’énervait au plus haut point. Et le plus énervant et honteux pour lui, c’était l’effet qu’elle lui faisait, le désir qu’il ressentait. Son mépris pour elle en tant qu’autorité féminine ne faisait pas le poids face à la sensualité de son corps, la chaleur de sa chair, l’attraction sexuelle et irrésistible. Ce qu’on disait était vrai, elle était une femme de feu, capable de consumer n’importe lequel Apollon. Et notre cher Ulfric était le premier à succomber pour cette femme qu’il devait à tout prix rabaisser. Elle allait le rendre fou.

Lui faisant toujours dos, mais tournant la tête sur le côté, c’est un Ulfric énervé par la tournure de la situation et frustré par cette nouvelle prise de conscience qui ne trouva rien de mieux que d’attaquer la Bulgare à nouveau, espérant reprendre un peu de pouvoir dans cette bataille. Contre elle, mais également contre ses envies. « Quand je pense que seulement si t’avais les couilles pour affirmer ton poste de capitaine, tu ne verrais pas une petite recrue comme une menace et tu me donnerais raison juste pour prouver l’insignifiance de mes propos et je serais obligé de la fermer. Mais non, t’as pas ce qu’il faut Todorova. » Propos intéressants, mais je doute fortement que cela puisse l’aider dans la présente situation. Outre cela, Ulfric considérait lui avoir donné suffisamment de temps et d’intimité pour avoir enfilé le T-shirt qu’il lui avait si gentiment donné. Peu après avoir prononcé son dernier mot, il se retourna enfin, espérant apercevoir une Fitna à un peu plus d’un mètre de lui et un peu plus… vêtue.
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Maintenant que Fitna était entièrement nue, il était difficile de savoir lequel des deux Svarog étaient le plus intimidé par la chose. Parce que la rousse avait beau parader sans aucune hésitation, le corps mis de l’avant, et même danser à moitié nue au Baron, une petite fille vivait en elle. Une enfant qui ne trouvait aucune grâce dans ce corps en courbe, qui chuchotait à la jeune femme qu’elle était trop en chaire, qu’il lui soufflait que sa poitrine n’était pas assez femme, qui ricanait sous ses nombreux efforts pour se faire belle. Cela dit, la rousse c’était habituée à cette présence, à cette enfant invasive, à cette part vulnérable de sa personne, qu’elle se contentait de repousser au fond d’elle-même, dans ce salon de musique qu’elle avait installée en son sein. Dans cet endroit magique où l’enfant pouvait rire, pleurer ou crier, sans que la femme qu’elle devenait n’ait à lui porter une quelconque attention. Et c’est ce qu’elle faisait, alors que le visage du serbe se décomposait, qu’il blêmissait presque devant elle. Son bras pressant plus fort contre son corps, si fragile comparé au sien, robuste et terriblement mâle. Il paniquait en silence devant elle, devant ses yeux noisette qui le sondaient avec attention. Trop d’attention. Parce que Fitna avait compris. Pas tout, mais l’essentiel. Soit qu’il n’était pas à l’aise devant son corps, qu’il ne voulait pas la regarder, mais aussi qu’il ne pourrait pas s’en empêcher. La petite fille fit courir sa voix en elle, chuchotant qu’il n’appréciait pas nécessairement ce qu’il voyait. On l’avait trompé par le passé, on c’était déjà trop moqué d’elle, au final peut-être que son corps était effrayant bien plus qu’il n’était appétissant. Mensonge. Foutaise. La reine de feu se refusait à cette logique et repoussa tout simplement les doutes qui grondaient en elle. Non, elle ne leur prêterait pas attention, elle avait bien mieux à faire devant Ulfric, qui d’ailleurs ne respirait plus.

Espérait-il réellement que la jeune femme s’excuse et lui demande de se retourner, que sa serviette revienne sur son corps, sans effort ? Il serait bien déçu, mais son trouble était loin de déplaire à la rousse. Qu’importe ce qu’il pensait réellement d’elle et de ses formes, elle savait jouer son rôle à la perfection, devant lui elle ne perdrait pas la face. Son égo ne le lui permettrait pas. Jamais. Redressant délicatement le bout de son menton, un petit sourire étira le coin droit de sa bouche alors qu’il se léchait à nouveau les lèvres. Un tic nerveux ? Anxieux ? D’excitation ? Non, il y avait plus clair comme signe à ce niveau et alors qu’il cherchait à reprendre contenance, elle se permit de faire couler son propre regard plus bas sur lui, ses doigts se refermant plus fort sur le haut de son pantalon, entrant davantage en contact avec cette chair chaude et douce qui constituait son estomac. Et quel estomac il avait. Mais il se lança et son regard à elle, retrouva le chemin du sien : « J’ai toujours cru que tu avais les yeux verts, mais maintenant que je les vois de près, je réalise que… En faites…Ils sont noisettes…Hum! C’est mignon les… les yeux noisettes. » Si le brun figea un instant, suite à son aveu, suite à ses remarques, sa capitaine fronça délicatement les sourcils. Oscillant entre l’amusement et l’agacement, elle cherchait encore à comprendre s’il se moquait d’elle ou pas, quand il se racla la gorge et eut cette moue étrange. Ça ne lui plaisait pas davantage, ça au moins c’était clair et un sourire vint éclairer les traits de la jeune femme, dont le regard se teintait déjà d’amusement et d’intérêt. Pour lui, cette grosse brute machiste, qui venait de lui offrir un compliment sans même le réaliser. « Mmmn, mignon hein ? » Légèrement moqueuse, la bulgare n’en était pas moins flattée. Le contraire aurait été stupide, surtout venant de sa part à lui, sale gamin incapable de voir au-delà de son égo et de ce qui lui pendait entre les jambes. Non pas qu’elle n’y ait pas jeté un coup d’œil aussi, curieuse comme toutes les autres, mais voilà.

Immédiatement plus à l’aise dans son corps, elle cala doucement son corps aux casiers, se cambrant lentement sous ses yeux. Un regard qui cherchait à éviter son corps, mais qui n’eut pas d’autres choix que d’en suivre les courbes, alors même qu’il la relâchait. Bonne joueuse, elle abandonna son pantalon en même temps, le regard brillant déjà de défi quant à la suite. Mais il se recula et elle soupira, pour incliner la tête sur le côté, l’air froid faisant frémis sa peau délicate, tout autant que le regard d’Ulfric. Parce que oui, elle sentit l’intensité de son regard, coulant de sa gorge à sa poitrine, faisant sa poitrine se pousser légèrement vers l’avant, l’appâtant sans que sa propriétaire ne demande quoi que ce soit. Puis contre son ventre, alors que ses mains glissaient contre les casiers, allongeant sa silhouette, enfonçant ses reins contre le métal, alors qu’il faufilait son regard jusque-là. Dans le berceau du paradis, la faisant serrer les cuisses, alors qu’elle retenait son souffle aussi, finalement ébranlée par l’intensité de leur échange, pourtant muet. Et à distance. Le Crncevic était un étrange personnage, c’était le moins que l’on puisse dire. Tout aussi troublée que lui, elle eut pour réflexe de croiser les bras devant sa poitrine, comme pour se protéger, alors qu’il était trop tard, alors qu’elle avait déjà exposé sa poitrine à plus d'une centaine de regard au moins, depuis son embauche au Baron. Mais Ulfric la gênait. Pourquoi ? Elle ne voulait pas savoir, c’était tout simplement là, dans l’air, dans ses poumons, dans son regard. Le sien, qui vint rencontrer le sien brutalement alors qu’il trébuchait.

Que faisait l’homme au sol ? Fitna eut un moment d’absence, ne comprenant pas ce qui venait de se passer, mais tout venait de changer. Encore. La tension sexuelle semblait s’étioler, doucement fragilisé par le ridicule de la position du serbe, sur les fesses, devant elle. Là, ce fut plus fort qu’elle, un grand sourire amusé vint gagner ses lèvres, dévorant adorablement son visage et lui faisant oublier sa nudité. Le mieux, ce fut quand même pour elle de le voir, lui, s’énerver. Avec raison cela dit, puisque le délicieux joueur de hockey n’avait plus rien de menaçant, allongé là. Au contraire, la rousse se surpris même à rire tout bas, follement amusée par la situation, encore un peu plus quand il daigna lui lancer son t-shirt au visage, le tout accompagné d’un petit éclat d’agacement de sa part : « Tu les veux mes vêtements? Tiens! Fais-moi plaisir! » Comment était-elle sensé résister à l’envie de rire ? Fitna ne fit aucun effort pour le découvrir et se contenta d’éclater de rire, attrapant le vêtement alors qu’il s’effondrait contre sa poitrine. Qu’il se refuse à la regarder ne la dérangeait pas réellement, en fait, elle se sentait d’autant plus puissante, parce qu’il s’inclinait ainsi devant elle. Hésitant à enfiler le vêtement, un sourire satisfait aux lèvres, elle tritura le vêtement un instant, avant de le porter jusqu’à son visage, pour en respirer l’odeur. Était-il propre ? Oui. Délicieusement propre même, avec un parfum propre à sa recrue, sa terrible bête noire, incapable de lui démontrer un minimum de respect devant le reste de leur équipe, mais délicieusement prude face à sa nudité. Il arrivait presque à la rendre, elle aussi, prude. Gardant le vêtement contre son visage, en dissimulant le bas, elle l’observa avec amusement se redresser, tout en s’entêtant à lui tourner le dos. « Tu n’es pas fait mal, au moins ? » évidemment, la question n’était pas aussi innocente que le ton employé, parce que la bulgare ne pouvait décidément pas s’empêcher de se moquer de lui, un éclat de rire dans la voix. Pas après toutes les merdes qu’il lui faisait traverser, elle avait été trop bien entrainée pour se laisser aller. Pour fléchir dès la première petite erreur mignonne de la part du brun. Non pas que de le voir s’étaler au sol soit adorable, mais à quelque part, ce l’était. Pauvre petit Ulfric.

Mais il ne perdrait pas le nord aussi rapidement, oh que non, et elle eut tout juste le temps de passer sa tête par l’ouverture supérieur du t-shirt du garçon, que déjà il la relançait : « Quand je pense que seulement si t’avais les couilles pour affirmer ton poste de capitaine, tu ne verrais pas une petite recrue comme une menace et tu me donnerais raison juste pour prouver l’insignifiance de mes propos et je serais obligé de la fermer. Mais non, t’as pas ce qu’il faut Todorova. » Il n’y avait pas à dire, l’homme qui lui offrait son dos savait comment s’y prendre pour tuer le peu d’intérêt qu’il faisait naître chez sa supérieur. Soupirant, Fitna crispa la mâchoire, cherchant à rester calme. À se faire adulte, mais comme elle était la seule apte à le faire ici, ce n’était pas gagné d’avance. Au contraire. Inspirant un bon coup, elle ferma les yeux et s’avança vers lui, en les ouvrants. Ainsi, lorsque le Svarog ouvrit les yeux, elle était pratiquement contre lui, le repoussant à deux mains, pour continuer d’avancer vers lui. « Ah ouais ? » Seulement vêtue de son t-shirt, elle avait troqué son apparence d’Ève moderne, pour celle d’une pinup, digne d’un magazine masculin. Trop sexy dans le t-shirt qui lui dévoilait une épaule, elle avançait toujours vers lui, sa poitrine tendait le vêtement, à la couleur trop clair pour dissimuler les pointes, qui pointait délicatement sous le vêtement. Trop court aussi, il dissimulait tout juste le haut de ses cuisses, faisant d’elle un fantasme, plutôt qu’un aboutissement. Laquelle des deux visions étaient la plus dangereuse pour lui ? La femme délicieusement nue ou celle digne d’un fantasme, pas suffisamment innocent ? « Ah ouais ?! » Fronçant les sourcils, elle attendit qu’il se cogne contre une autre rangée de casier pour venir encore plus près, se hissant sur la pointe des orteils, les mains à plat sur son torse, en équilibre précaire.

« Alors tu crois que tu es une menace pour moi, Ulfric ? Vraiment ? » un sourire sans joie, moqueur même, vint prendre le relai sur ses lèvres pleines. Elle acquiesça doucement, « je ne te donnerais pas raison, même si ça pouvait me donner une petite pause de tes conneries. Et tu sais pourquoi ? » Évidemment, elle n’attendait pas qu’il lui réponde, qu’il lui dise qu’il n’en avait rien à faire. Oh non, elle avait trop à dire, à son tour : « Parce que les types dans ton genre, s’ils ne sont pas domptés suffisamment vite, restent des connards toute leur vie. Que tu prendras un jour une femme et que tu oseras alors multiplier ta connerie, que d’autres filles auront alors à supporter, comme moi, je te supporte toi. » Arquant un sourcil, elle lui jeta un coup d’œil qui en disait long sur combien elle le trouvait bête et immature. Puis, elle revint sur ses talons, croisant les bras, satisfaite de ce qu’elle venait d’avancer. « Quoi que… pour la partie multiplication, elle s’explique sans trop de mal à mon avis… » soupirant, elle s’offrit le luxe de lui lancer un regard comparable à celui qu’il avait osé posé sur elle, alors qu’elle était nue. Une moue aux lèvres, elle soupira, déçue et frustrée. « Franchement, si tu étais moins chiant et moins con, la multiplication pourrait même devenir problématique… je ne touche pas les recrues. » Son regard vint rencontrer le sien, appuyant ses propos, « jamais. » Oh non, elle en faisait un devoir. Il ne fallait pas mêler plaisir et devoir. Or, le hockey était le plaisir et le devoir c’était ce qu’elle faisait avec les hommes, ce qu’elle s’imposait. Et Ulfric n’en ferait pas partit. Ni maintenant, aussi sexy puisse-t-il être, mignon dans sa maladresse et chiant dans son attitude, ni jamais. Enfin, un jamais qui s’était un peu ébranlé avec la chute du brun. Trop mignon. Trop maladroit pour ne pas être remarqué de sa part et même souligné : « Et entre nous, Ulfric, de nous deux, je crois que celui qui n’a pas ce qu’il faut, c’est celui qui se fait tomber tout seul au sol dans un vestiaire. » Et voilà, son sourire revint à la charge, la faisant glousser légèrement.

Bon, elle avait assez ris, aussi tendit-elle les mains dans sa direction, pour reprendre son pantalon entre ses doigts. Mais cette fois, elle vint plaquer son corps au sien pour mieux le manœuvrer, sa poitrine s’écrasant doucement à la sienne, le torse brulant du brun lui arrachant même un long frisson. Une seule couche de vêtement les séparant, leurs chaleurs individuelles vint à se mélanger dans quelque chose de stimulant, d’excitant même. Ainsi la rousse mordillait déjà sa lèvre inférieure, redressant le visage vers le sien, alors qu’elle abaissait le pantalon du garçon. Le menton presque déposé contre son torse et ses yeux noisette brillant de malice, mais aussi d’une soif de domination, où se dissimulait une envie bien réelle, elle se mit à se tortiller avec lui. « Un t-shirt, ça ne suffira pas, Ul-fric ! Je veux le pantalon aussi. » Enfant terrible, Lolita des temps passés, elle se fit même un plaisir de jouer avec l’interdit, soit lui et son fameux poste de recrue de l’équipe, en laissant ses doigts rencontré la chaire bouillant de ses reins. Crochetant le sous-vêtement du garçon, elle vint souder leurs reins ensemble et retint, à sa plus grande surprise, son souffle. Elle qui voulait le choquer, lui qui se voulait si prude, se retrouvait tout aussi troublée. Choquée par l’érotisme de la chose, et avec elle ce n’était pas chose aisée, elle sentit ses joues s’empourprer délicatement alors qu’elle battait des cils, toujours pressée à Ulfric : « Si tu rendais mes vêtements, nous n’en serions pas là. Si tu m’offrais un minimum de respect, non plus. Tsk… » mais peut-être, oui peut-être, qu’en fait, elle n’en avait plus grand-chose à faire de ce fameux respect. Peut-être qu’elle préférait rester là, contre lui, le sang lui battant les tempes et l’odeur de l’homme partout sur elle.
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Message  Stephy Lun 2 Mar - 19:28


What You Do To Me Is Just Wrong
Girl, my pulse is gone. I tried but I can’t seem to leave you alone. Damn you got me sprung.
Touch me and I’m numb. Don’t know how you keep me cuffed. Locked in this chains of lust.

Ulfric était trop occupé à gérer son malaise pour ne voir, n’y serait-ce qu’une parcelle de cette hésitation, de ce combat qui se déroulait sous ses yeux au plus profond de l’esprit de la tornade rousse. Malgré que même un homme en complet contrôle de sa personne n’y verrait que du feu. Si l’on posait la question à Ulfric, il n’y comprendrait rien. Comment pouvait-elle douter? Elle était magnifique, irrésistible, à couper le souffle. Et tous les hommes le savaient. Et elle devait bien le savoir vu les histoires qu’il entendait à son sujet, sur sa vie sexuelle et sur le Baron. Une fille ne s’envoie pas en l’air avec autant de personnes sans avoir pleinement confiance en sa féminité et son corps, non? Eh bien Ulfric, les femmes sont nettement plus compliquées et souvent, c’était bien tous l’inverse. Elle qui ne se sentait ni belle ni désirable cherchait à combler ce vide et ce besoin de flatter son image corporel en se faufilant sous la couette de plus d’un homme. Mais ce n’était sûrement jamais suffisant pour la convaincre. Mais c’est terrible qu’elle soit ainsi brisée, oui petit Svarog, mais tu sembles mal placé pour parler. Malgré que lui, le cadet des Crncevic, il avait de bonnes raisons d’être pétrifié devant sa nudité, il n’avait aucune expérience et une maladresse incontrôlable. Et pourtant, même lorsque le destin prenait pitié de lui et qu’il lui mettait une femme parfaite entre les pattes, il ne savait pas quoi en faire. Tout cela à cause d’une petite boîte dans le fond de sa tête qu’il refusait d’ouvrir. Tout cela à cause d’une douleur trop vive, trop difficile à gérer qu’il avait refusé de ressentir. Et aujourd’hui, son corps se vengeait de ce déplacement cognitif et émotionnel : il n’arrivait jamais à conclure ses envies. C’était sa malédiction, tout comme Todorova avait la sienne. « Mmmn, mignon hein ? » Ulfric n’en revenait toujours pas qu’il avait laissé ses mots s’échapper de sa bouche, mais vu son état de nervosité, ça n’avait rien de surprenant, même si, l’idée d’avoir complimenté sa capitaine lui laissait un goût amer et pâteux sur la langue. Sincèrement, il avait d’autres soucis légèrement plus importants que d’analyser le fond de vérité dans ses paroles. Il y avait cet échange de regards, pourtant si court, mais tellement intense qu’il avait eu l’impression d’avoir examiné son corps sous tous ses détails pendant plusieurs longues et indécentes minutes. Juste à la façon dont elle bougeait contre le métal froid, des déplacements si inoffensifs, mais absolument captivant pour ses yeux d’homme. Elle se cambrait contre le casier, mains sur ce dernier, s’exposant tel une véritable œuvre-d ‘art sur une toile métallique. Malgré tout l’angoisse qui le contrôlait, pendant cet éphémère instant, tout ce qui lui traversait l’esprit alors que ses yeux voyageaient sur ses courbes, c’était son désir. Il n’arrivait pas à s’empêcher de dévorer sa chaire de son regard et Ulfric ne remarqua même pas le malaise qu’elle partagea avec lui en couvrant sa poitrine. Mais rapidement, il retrouva son inconfort, retombant sur Terre. Le retour à la réalité fut plutôt difficile, la preuve : sa chute fut des plus ridicules.  

Son état perturbé le couvrait de honte, une honte amplifiée par le rire moqueur et nullement contenu de la Bulgare. Suite à son impuissance, le jeune homme ne fit qu’accumuler de la colère. Frustré de savoir que derrière lui, Fitna devait le narguer avec un sourire radieux, satisfait, dominant. Énervé d’être si sensible à son charme, si perturbé par son corps, si faible face à elle. Fitna se plaisait bien de son malaise, elle profitait de la situation, de cette victoire qui était présentement sienne. Et elle en rajoutait encore pour l’emmerder, de son adorable sarcasme. « Tu n’es pas fait mal, au moins ? » Dit-elle en lâchant son petit rire moqueur. Ulfric serra les poings, pressa ses dents si fort les unes contre les autres. Impulsivement, il retourna la tête vers elle pour répliquer. « Tu… » Mais il s’interrompit alors qu’il vit Fitna en train d’enfiler son T-shirt, ayant toujours une vue parfaite et délicieuse sur son ventre, ses hanches et ses jambes. Immédiatement, il se retourna, ne se permettant pas de scruter un quelconque détail. Son poing ferme vient se heurter contre le casier avant qu’il ne se ressaisisse, qu’il ne se décide à revenir à la charge, l’agressant de ses mots comme il le devait, à la hauteur de son immaturité et de son attitude machiste. Terminant de peu son discours, le jeune homme sut qu’elle avait enfin enfilé son morceau de vêtement et il se retourna pour lui faire face, mais déjà, elle fonçait vers lui à nouveau, enragée. « Ah ouais ? » Son T-shirt blanc était la pire idée du monde. Ulfric n’arrivait pas à se décider s’il la trouvait plus décente avec ou sans. Mais la seule conclusion dont il était certain : elle était affreusement sexy dans tous les cas. Ou si, il savait bien la réponse. Même si sa tenue d’Eve le mettait plus mal à l’aise par principe, la femme sensuelle, légèrement cachée, était bien plus aguichante, bien plus érotique. Parfois, ne voir qu’un clivage de l’objet de nos désirs le rend encore plus irrésistible. Et Ulfric venait de se piéger lui-même. Encore. « Ah ouais ?! » Mains sur son torse, elle le poussa sur la rangée de casiers, encore, sans trop de difficultés. Ulfric n’arrivait jamais à reprendre le contrôle de sa dignité bien longtemps. Et pourtant, pour l’instant, il semblait toujours plus énervé que malaisé. Il fronçait les sourcils, serrait toujours des dents pour défier le regard de la tornade rousse qui se tenait en hauteur dans un équilibre incertain. « Alors tu crois que tu es une menace pour moi, Ulfric ? Vraiment ?» Le Svarog devait tenir son bout, il n’avait pas le droit de penser à autre chose que cette nouvelle guerre de paroles qu’il venait d’enclencher et qui n’avait clairement, rien d’érotique. « Je suis une menace par le simple fait que j’ai entre les jambes ce que tu n’as pas… » Répliqua-t-il rapidement, en contre-attaque furtive, choisissant de miser son offensive sur quelque chose de bien bien bas. « je ne te donnerais pas raison, même si ça pouvait me donner une petite pause de tes conneries. Et tu sais pourquoi ?» Ulfric ne fit que la fixer, relevant le menton d’un petit coup sec, comme pour lui montrer qu’il était près d’entendre la réponse à la question qu’elle lui avait posée, sans véritablement attendre son approbation. De plus, en relevant bien la tête, Fitna semblait bien plus insignifiante par sa petite taille. « Parce que les types dans ton genre, s’ils ne sont pas domptés suffisamment vite, restent des connards toute leur vie. Que tu prendras un jour une femme et que tu oseras alors multiplier ta connerie, que d’autres filles auront alors à supporter, comme moi, je te supporte toi. » Venait-il vraiment d’entendre ce qu’elle venait de dire? Elle recula, bras croisé, trop fière de l’avoir attaqué si bas. Elle n’avait absolument rien d’intéressant à regarder à cet instant. Ces paroles faisaient clairement du mal au petit gamin émotif et bien enfoui qui l’habitait. Le regard d’Ulfric n’avait rien de joli, il commençait doucement à s’obscurcir, insulté au plus profond de lui-même. « Quoi que… pour la partie multiplication, elle s’explique sans trop de mal à mon avis… » Il resta silencieux, un silence qui le rongeait, alors qu’il serrait si fort des poings que ses mains devaient commencer à devenir rouges. « Franchement, si tu étais moins chiant et moins con, la multiplication pourrait même devenir problématique… je ne touche pas les recrues. » Elle le dévisageait encore et Ulfric arqua un sourcil. « jamais. » Ne jamais toucher les recrues? De quel genre de contact on parlait? Violent? Sexuel? Mais, quoi? Était-elle en train de lui dire que s’il était moins chiant et moins con, elle voudrait se le taper? Le Serbe fut confus l’histoire d’un instant, mais il n’apportant pas tant d’attention que ça à sa remarque qu’il aurait pu prendre comme une flatterie, même si ce n’en était point une. « Et entre nous, Ulfric, de nous deux, je crois que celui qui n’a pas ce qu’il faut, c’est celui qui se fait tomber tout seul au sol dans un vestiaire. » Oh! Allez! N’avait-elle pas déjà assez rit de sa maladresse? Était-ce vraiment nécessaire qu’elle en mette une énième couche? Mais Ulfric ne souligna pas cette dernière phrase ni ce gloussement insupportable, il l’ignora tout comme ce compliment incertain, car son esprit était encore stagné sur ses premiers propos qu’il semblait incapable de digérer. Le jeune homme explosa, élevant le ton sur elle, son impulsion accumulée étant devenue agressive. « Les types dans mon genre? Les types dans mon genre?! As-tu seulement une seule petite idée de la manière dont je traite les femmes que ‘‘je prends’’? Le nombre de femmes que j’ai connu, peut-être? As-tu une petite idée de qui je suis avec les femmes qui mérite mon respect, pour me juger ainsi? » Il fit un pas vers elle, possédé par une colère dont lui-même n’avait pas réalisé l’ampleur. Détestant la proximité, il s’approchait, pourtant, comme pour s’assurer qu’il se faisait bien entendre, nullement intimidé. « Mais bien sûr que non, tu te contentes te constater du premier regard que je suis un connard et tu t’accroches à cette idée parce que ça t’arranges, hein, Todorova?! »

Elle lui sauta à la gorge, s’assurant cette fois de bien le coincer entre le casier et son corps, ne lui laissant aucune marche de manœuvre. Et subitement, le vent changea à nouveau. Cette brise érotique qui les avait frappés plus tôt avant qu’il ne trébuche refit surface. Ils avaient un talent pour passer du froid au chaud, de la colère à l’envie. Ils semblaient que tous ses émotions en opposition ne faisaient que se mélanger, s’entrechoquer, s’entremêler pour former quelque chose de complètement différent, mystérieux, excitant, agaçant, attrayant. Le jeune homme frissonna à son contact. Il sentait sa poitrine s’écraser contre son torse, tout particulièrement ses pointes légèrement affermies par le froid ou autre. Le T-shirt blanc en spandex n’était qu’une illusion. Elle mit ses deux mains sur son pantalon et Ulfric mit ses mains sur celle de sa capitaine pour l’empêcher de compléter son mouvement et de lui voler son pantalon. « Un t-shirt, ça ne suffira pas, Ul-fric ! Je veux le pantalon aussi. » Ulfric se débattait, de nouveau inconfortable face à un contact aussi… Direct. Franchement malaisé par un désir ressenti avec autant d’affirmation. Il n’y avait aucun doute, l’envie jumelé à la frustration allait les rendre fous. À quoi jouait-elle? Sourire si fier et malicieux aux lèvres, elle osa glisser ses doigts sur son boxer pour créer un contact des plus intimes à la hauteur de leurs reins. Lui qui avait ses mains sur les siennes la laissa s’y glisser sans réussir à lui dire non, sans réussir à l’empêcher d’aller jouer dans cette zone interdite. Qu’est-ce qui lui prenait à ce petit prude? Et elle…Mais à quoi jouait-elle? Ulfric ouvrit légèrement la bouche pour prendre une grande inspiration marquée par une sensation de chaleur qui lui montait le long de l’échine, cessant immédiatement de respirer. Il avait l’impression d’être tiré vers le haut par cette chaleur qui lui montait à la tête, brusquement, violemment. Et elle était là, toujours contre lui, les joues légèrement rosées, son souffle bouillant fouettait son menton. Le jeune homme était complètement troublé, il ne savait plus où regarder. « Si tu rendais mes vêtements, nous n’en serions pas là. Si tu m’offrais un minimum de respect, non plus. Tsk… » Ulfric se tortilla sous elle, toujours sur cette même inspiration et il expira fortement en prononça un seul et unique mot. « FITNA! » Oh. Mais. Il venait de l’appeler par son prénom pour la toute première fois depuis qu’il l’a connaissait. L’heure devait être grave. Il continua de respirer fortement, son cœur se débattait dans sa poitrine, le garçon était pris d’une véritable panique. « À quoi tu joues?! » Et l’explication à cette réaction excessive était des plus simples : Ulfric bandait. Elle était complètement serrée sur lui et cette stimulation si intense et sensuelle qu’elle lui imposait ne pouvait laisser son corps indifférent. Or, le Svarog, lui, n’avait aucune envie particulière à ce qu’elle sente cette bosse qui venait de se former dans son boxer. Malgré que c’était déjà fait. Ulfric tenta de s’écarter de la seule façon qui lui semblait possible, en glissant le long du casier, mains sur son pantalon qui menaçait une nouvelle fois de tomber. Le jeune homme laissa tout son poids s’écraser sur lui-même, pliant des genoux, s’assurant qu’elle ne pourrait le retenir, mais malheureusement, elle ne pouvait que tomber avec lui si elle s’y accrochait. Ulfric tomba sur les fesses au pied du casier sur lequel elle l’avait violenté, avec ou sans Fitna sur ses genoux, il avait au moins réussi à rompre le contact entre elle et… mini Ulfi. Reprenant la parole, Ulfric faisait de son mieux pour remonter son pantalon sans pour autant tenter de se relever, il était bien là, au sol, c’était moins dangereux. « Pourquoi tu ressens absolument le besoin de te coller sur moi, hein?» Le Svarog gardait ses mains sur son pantalon, une façon comme une autre d’arriver à camoufler ce qui se passait là-dessous. Le jeune homme était toujours paniqué, nerveux, en position de défense, appréhendant un nouvel assaut. Il ne fit que fixer Fitna dans les yeux, essayant de ne plus penser à son corps, il semblait simplement apeuré, choqué. « Je te le jure sur la tête de ma mère, tu n’auras pas mon pantalon. » L’expression sortie naturellement dans sa version originale, sans qu’il ne se rende vraiment compte qu’il venait de parier sur une tête qui n’existait déjà plus. Ulfric n’eut pas assez de contrôle sur son stress pour éviter un tel sujet. Heureusement, pour Fitna, cette petite erreur était complètement inoffensive, sauf si elle relevait ses yeux qui s’attristèrent alors qu’il prit conscience de ses paroles, en retard et une fois qu’il les avait déjà dites, bien sûr. Ulfric se lécha la lèvre inférieure avant de baisser les yeux, soudainement pensif. Ce n’était vraiment, vraiment pas le moment de parler de ça… Définitivement, il avait eu la pire idée du monde de lui voler ses vêtements pour se rebeller.
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Message  Stephy Lun 2 Mar - 19:28



you wanna play me baby
boys, they always have their toys, they're making all the noise, they mess around.
when something comes their way they pick it up and play, they love it till they drop.
« Je suis une menace par le simple fait que j’ai entre les jambes ce que tu n’as pas… » Cette phrase est presque une malédiction, tant elle hante l’esprit de la rousse, tant elle s’y répète. C’est presque un écho continu, c’est assurément une motivation supplémentaire pour pousser la Svarog à agresser son camarade, enfin camarade est un grand mot pour désigner leur lien, un terme probablement trop positif. Ils n’en sont pas encore là, ne le seront peut-être jamais que ce dit la belle rousse, les sourcils froncés et la bouche dans une moue agressive. Elle veut le dévorer, à coup de dent, à coup de griffe, mais aussi à coup de rein. C’est probablement ce qui la dérange le plus dans cette histoire, cette envie de lui, cette pointe d’intérêt pour cette obscurité qui s’est emparé de son regard. À lui. Pourquoi doit-il compliquer les choses en se faisant si homme devant elle hein ? Franchement, tout est de sa faute, elle est une victime. Toujours. Continuellement. Et il s’emballe un peu plus, hurlant pratiquement sur elle : « Les types dans mon genre? Les types dans mon genre?! As-tu seulement une seule petite idée de la manière dont je traite les femmes que ‘‘je prends’’? Le nombre de femmes que j’ai connu, peut-être? As-tu une petite idée de qui je suis avec les femmes qui mérite mon respect, pour me juger ainsi? » Non, elle ne sait rien, elle n’en a aucune idée, mais elle ne l’exige pas, voilà ce que son regard orageux lui répond. Mais pas un orage tout en pluie et en éclair, violent et sans pitié. Non, c’est un autre type de tempête qui se lève en Fitna, qui lui contracte le ventre, qui la fait entrouvrir les lèvres.

Ce n’est un secret pour personne, la Todorova ne supporte pas les machos, ni qu’on se croit tout permis avec elle. C’est pire quand il s’agit d’un homme, pire encore quand il cherche à la dominer. Mais la vérité c’est qu’il y a quelque chose de grisant à entendre un homme hurler de la sorte, une veine presque tremblante dans le cou. Oh oui, si Ulfric se voulait déjà appétissant, il se fait irrésistible devant elle. Tricheur. Il ne la craint plus, la belle déesse, il se fait roi devant elle, monarque ne craignant plus les foudres divines, dangereusement culotté. « Mais bien sûr que non, tu te contentes te constater du premier regard que je suis un connard et tu t’accroches à cette idée parce que ça t’arranges, hein, Todorova?! » Mais elle fronce les sourcils la muse rousse, elle serre les dents et si elle le laisse hurler, elle ne lui cède pas un centimètre de terrain. Au contraire, afin de surmonter cet élan de désir qu’il lui jette au visage, ce frisson qui la parcours, parce que son attitude à tout pour rallumer une flamme dans son ventre creux, Fitna se jette sur lui. Il n’a pas compris quand elle lui a dit que les recrues étaient hors de sa portée ? Qu’elle ne les touchait jamais ?! On dirait bien, alors elle le repousse dans les casiers et porté par ce désir de le dominer, mais encore bien plus par celui de le toucher, de mouler son corps au sien, elle l’agresse, exigeant son pantalon en offrande. Un vêtement contre son salut, sinon elle lui fera la peau, sinon elle lui prendra tout. Mais ce tout la fait saliver, jusqu’où ce « tout » peut-il bien aller ? Elle sait. Elle espère du moins. Et sa peau est si chaude, si douce, contre ses doigts. Oh oui, Ulfric n’est peut-être pas l’unique coupable dans cette histoire, mais il n’en reste pas moins le principal responsable. À force de cri, de revendication, il a su éveiller la bête en elle. Une lionne avec un énorme appétit, une charmante biche qui bat des cils, Fitna est tout et rien à la fois. Tout ce dont il peut rêver, mais aussi rien de bon pour sa santé. Jusqu’à ce qu’il cri « FITNA! » et fasse cesser l’exploration, somme toute innocente, de ses doigts contre lui. Et là contre le sien, elle sent son cœur qui bat trop fort, elle sent son souffle qui se fracasse contre son visage et son regard se pose sur cette bouche qui ne sait plus ce qu’elle dit, faute de pouvoir s’attarder sur ce regard paniqué. « À quoi tu joues?! »

La question du garçon est bonne, qu’est-ce qu’elle fait ? Parce qu’elle ne cherche visiblement pas à le séduire, pas vraiment. Et pourtant, elle se presse à lui, elle tire doucement sur son pantalon et érafle sa lèvre inférieure du bout des dents quand elle le sent. Là en bas, dur comme du marbre, s’écrasant à elle. Poussant contre son ventre. Et quelle force il a, quelle chaleur il arrive à enfouir en elle, un désir qu’elle ne peut pas apprécier. Qu’elle ne veut pas assumer. Trop fière. Trop Fitna. Elle n’a pourtant pas le temps de répondre, si réponse il y a, qu’il s’écarte d’elle, son corps glissant. C’est que sa recrue est terriblement maladroite, non ? Non. Il a fait exprès, il se réfugie au sol et c’est presque pathétique. En fait, une part de la rousse à cette envie de rire, de se moquer, de fanfaronner qu’elle avait raison : elle lui est supérieur. Mais la vérité, c’est qu’il y a quelque chose de troublant dans le visage du brun, quelque chose de presque vulnérable, si on s’y attarde. Si on regarde bien. Or, elle n’a que ça à faire, le regarder. « Pourquoi tu ressens absolument le besoin de te coller sur moi, hein? » Alors c’est sa faute à elle ? Foutaise ! La rouquine fronce les sourcils, agacée et une moue aux lèvres, répond avec la même franchise Todorova : « pour la même raison que toi, tu me voles mes vêtements. La vengeance ! » Oui voilà, sa réponse fait du sens, mais lui, assis de cette façon au sol, en fait beaucoup moins.

« Je te le jure sur la tête de ma mère, tu n’auras pas mon pantalon. » Pourquoi joue-t-il au petit garçon effrayé ? Pourquoi ne se redresse-t-il pas pour reprendre la pleine possession de ses moyens ? Il sait le faire, il le lui a prouvé plus tôt, alors pourquoi reste-t-il au sol ? Fitna ne comprends pas, elle ne comprend pas le danger qu’elle représente, pourquoi il semble avoir autant peur de sa peau, de son corps. Alors son rythme cardiaque ralentit, se questionnant déjà sur son apparence. Et si la petite fille avait raison ? Non, il était dur. Le corps ne ment pas. La bouche oui. Mais le regard non plus et celui d’Ulfric n’a plus rien d’excité, au contraire. Est-ce de la tristesse qui y brille ? Elle plisse les siens, surprise, mais déjà il redevient lui-même, enfin autant qu’il puisse l’être, assis devant les casiers, remontant tant bien que mal son pantalon. Bon, elle a assez joué, il lui fait presque de la peine ainsi et une moue agacée aux lèvres, parce que la fille de feu n’aime pas s’adoucir, surtout pas avec quelqu’un méritant ses foudres quotidiennes, elle recule un peu et s’accroupit devant lui, les jambes bien serrée, pour qu’il ne voit rien. Décente, autant que possible dans son t-shirt, elle soupire, une fois son visage à son niveau. Elle abandonne les tisons et le feu ardent, elle s’adoucit légèrement, mais garde les sourcils froncés. « Bon d’accord, assez joué. Je te laisse ton pantalon, mais je veux mes vêtements. Ont fait une trêve... ? » Elle tend la main devant elle, son autre bras posé sur ses deux cuisses. Mais avant qu’il puisse toucher sa main, elle gronde tout bas : « Seulement pour aujourd’hui, évidemment. » Redressant le menton, fière, un peu joueuse aussi, elle souffle plus doucement  « parce que je n’abandonne absolument pas mon projet de te rééduquer. Qu’importe si tu as une bouille adorable en ce moment ET pas la peine de me dire que ton chien est mort ou une stupidité du genre. Je serais sans pitié au prochain entrainement. Ul-fric. » Ils se fixent un moment, puis elle abandonne toute tentative de lui serrer la main, il doit croire qu'elle le piège, qu'elle en a encore contre son pantalon. Petit futé. Mais loin de songer à son pantalon, c'est plutôt ce bout de langue, qui passe et repasse contre sa lèvre, qui l'intéresse.

Alors elle dépose les genoux au sol et alors qu'il redresse les yeux sur elle, son visage s'approche du sien. Mais c'est surtout ses mains, qui gagnent les siennes, par-dessus. Elle le sent resserrer sa prise et elle sourit, amusée. Elle ne retire toutefois pas ses mains de sur les siennes, il a encore ce petit air effrayé, mais ça ne saurait durer, pas avec elle. Pas avec cette langue qui n'a de cesse de goûter sa lèvre, une lèvre qu'elle a très envie de goûter aussi. « Je vais faire preuve de maturité, en te prouvant que j'ai ce qu'il faut et te laisser ton pantalon  » sa voix traine doucement, puis ses mains relâchent les siennes, glissant plutôt au sol alors qu'elle s'avance encore un peu, le visage incliné sur la droite, trop près du sien. Dangereusement proche, assez pour que ses mots meurs contre sa joue « mais fait moi plaisir, arrête de lécher cette satanée lèvre. Je t’ai dit que je ne touchais pas les recrues. » Il existe toutefois une marge entre ce qu'un individu dit et fait. Il en va de même pour Fitna, qui ne recule pas mais avance, pour cueillir cette fameuse lèvre.

Elle fronce les sourcils dès qu'elle découvre la douceur de la lèvre de l'homme, dès qu'elle goûte sa chaleur, sa fermeté. Elle est aussi délicieuse qu'elle l'espérait et laissant son estomac se contracter, elle y enfonce délicatement les dents. Pas pour le blesser, non elle n'oserait pas, pas tout de suite du moins, elle n'en a pas même le droit. Non, elle teste sa lèvre, se fait un plaisir de la trouver aussi charnue qu'elle l'avait rêvé. Enfin, seulement à une ou deux occasion, quand il osait lui balancer son terrible sourire, petit garçon à qui elle devait donner la fessée. Alors elle le goûte, elle aspire doucement sa lèvre des siennes et dans la surprise de l'homme, elle s'empare du reste de sa bouche. Un bref instant, trop bref, mais pas moins important. Pas moins captivant. Assez longtemps pour savoir qu'Ulfric embrasse bien, qu'elle aimerait recommencer, qu'elle pourrait continuer, encore et encore. Mais elle se dérobe plutôt, avant qu'il ne le fasse, avant que la peur ne le rende plus vulnérable, pour aspirer de l'air avec besoin. L'air froid ne lui fait dorénavant plus rien, l'homme l'ayant réchauffé d'un seul baiser et déjà elle se redresse. Pour ne pas recommencer, pour ne pas être tenté, se dirigeant d'un pas léger vers son casier, tout en se raclant la gorge. « Bon, allons voir où tu as caché mes affaires... » Il à même droit à un sourire en coin alors qu'elle s'humecte les lèvres à son tour, le goût de celles du garçon hantant encore les siennes. Elle s'étire, sur la pointe des orteils, tire son sac et fouille dessous. C'est le chaos dans ce casier, une tempête s'y est visiblement engouffré, mais elle prend son temps, tout en étant plus que consciente du regard de la recrue sur elle. Alors elle se cambre un peu, elle se fait belle, un exercice qu'elle a répété si souvent dans sa vie, qu'elle n'a pas à y faire réellement attention. Mais lui oui. Lui il peut regarder. Il devrait même.
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Message  Stephy Lun 2 Mar - 19:30


What You Do To Me Is Just Wrong
Girl, my pulse is gone. I tried but I can’t seem to leave you alone. Damn you got me sprung.
Touch me and I’m numb. Don’t know how you keep me cuffed. Locked in this chains of lust.

Assis au sol, Ulfric était comme une fouine effrayée dans son terrier. Il ne voulait pas respirer ni bouger de peur d’attirer la vilaine renarde qui voulait le bouffer. Terré dans son trou, le Svarog était désormais en sécurité, acceptablement loin de Fitna, du contact de sa peau et de toutes les sensations trop violemment excitantes qui suivaient. Tout comme le petit rongeur auquel il était comparable, Ulfric avait un pouls incroyablement élevé et une respiration plutôt saccadée. Il évitait de poser ses yeux sur Fitna autre que pour fixer ses mignons petits yeux noisette et affirmer sa position. C’était bien trop dangereux là-haut et il resterait en bas tant qu’il ne le peut. Le cadet des Crncevic n’apportait aucune importance à son ego masculine présentement, tout ce qui le contrôlait, c’était sa peur. Même si son orgueil avait envie de se déchaîner, de lui rappeler contre qui il était en train de s’écraser. Ulfric s’en fichait. De toute façon, elle trichait. Ce n’était pas du jeu pour lui, puceau et si inconfortable avec la nudité féminine. Oui, voilà, c’était ainsi qu’il se consolait, comme un enfant trop déçu d’avoir perdu. Elle avait triché, ça expliquait tout. Et alors que lui n’arrivait pas à retrouver ses moyens, à reprendre le dessus. Alors que lui, pensait encore qu’il avait prononcé le mot ''mère'' sans aucune difficulté, Fitna le surprit de la plus agréable façon. Elle ne se moqua pas de lui. Elle ne revint pas à la charge. Elle observait son visage triste et pensif. Ressentait-elle de la compassion pour lui? Était-elle capable d’une telle chose? Pour lui? Ulfric ne bougea pas d’un centimètre même lorsqu’il remarqua qu’elle pliait les jambes pour amener son regard à sa hauteur. Et pourtant, il fut à la fois rassuré et flatté qu’elle prenait tant de soin à le rejoindre au sol en cachant son corps le plus possible. Puis rapidement, il s’angoissa légèrement à l’idée qu’elle se sente rejetée de sa part, qu’elle se pense non désirable, qu’elle sente le besoin de cacher son affreux corps. Car autant qu’il ne supportait pas sa position d’autorité sur lui, il ne voulait pas non plus véritablement lui faire du mal. Ce n’était pas son genre. Fitna le regarda alors et Ulfric resta silencieux, tout de même septique face à son approche si douce. Où était passé le volcan qui l’habitait? Comme ça, elle l’avait éteint pour laisser place à une tendresse étrangement trop confortable. Pourquoi était-elle si... gentille avec lui? C'était louche tout ça. Alors le Svarog resta sur ses gardes malgré tout, s’attendant qu’à tout moment, elle trouve le moyen de le ridiculiser un peu plus. « Bon d’accord, assez joué. Je te laisse ton pantalon, mais je veux mes vêtements. On fait une trêve... ? » Le Svarog doutait de sa sincérité. Mais c’était légitime, après une telle guerre, comment pouvait-elle lui proposer de poser les armes alors qu’elle avait l’avantage? Comment pouvait-elle demander la paix alors qu’il ne lui restait plus qu’à donner le coup de grâce et hurler victoire? Était-ce une nouvelle façon de rire de lui encore plus cruellement? Mais non, elle semblait sérieuse, toujours décente, toujours douce, elle tendit sa main vers lui pour qu’il la serre pour accepter sa demande. Ulfric regarde sa main, confus, incertain, toujours méfiant. « Seulement pour aujourd’hui, évidemment.  » Gronde-t-elle tout bas, avec un sourire qui n’avait rien de sarcastique, un sourire qui était complètement sincère. Un sourire qui lui en faisait presque oublier sa position ridicule, un sourire qui apaisait les traits paniqués de son visage. Alors qu’il ne comprenait toujours pas, pourquoi elle faisait ça? Pourquoi elle se décidait d’arrêter au moment où il n’arrivait plus à en prendre? Pourquoi elle était si compréhensive? Malgré qu’il commençait à prendre certaine aise, il ne réussit pas à retirer ses mains toujours crispées sur son pantalon, toujours incertaines de pouvoir faire confiance à celle qui l’agressait quelques minutes plus tôt. « parce que je n’abandonne absolument pas mon projet de te rééduquer. Qu’importe si tu as une bouille adorable en ce moment ET pas la peine de me dire que ton chien est mort ou une stupidité du genre. Je serais sans pitié au prochain entrainement. Ul-fric. » Pour le coup, elle se ressemblait plus en affirmant qu’elle lui bottera bien les fesses au prochain round. Mais d’un côté, elle se ressemblait encore moins avec ce changement d’attitude toujours inexpliqué ou ce compliment qu’elle lui glissait comme si c’était tout à fait normal qu’elle le fasse. Adorable? Bon, ce n’était pas très viril comme flatterie, mais ce n’en était pas moins une. Les sourcils légèrement froncés, la tête légèrement penché sur le côté et les dents serrés, il lui partagea son inquiétude. « Comment je peux te faire confiance, alors que tu transgresses tes propres règles? » Dit-il en faisant une référence des plus clairs aux limites qu’elle se fixait concernant les recrues. Ulfric regarda une dernière fois cette main avant qu’elle n’abandonne l’idée qu’il lui serre pour le fixer. En effet, le jeune homme restait méfiant et il n’était pas encore convaincu que lâcher son pantalon était sans danger ou que ses démarches étaient motivées par une bonne intention.

Posant ses genoux au sol et s’approcha de lui, Ulfric se crispa légèrement alors qu’elle posa ses mains douces et froides sur lui. Ah ha! Il le savait, toute cette gentillesse n’était qu’un numéro calculé de A à Z. Il serra davantage ses mains sur son morceau de vêtement par précaution, alors qu’elle souriait, amusée par ses façons. Nerveux de cette nouvelle proximité, Ulfric se lécha la lèvre inférieure avant de la fixer avant attention, confus de ce qui allait suivre. « Je vais faire preuve de maturité, en te prouvant que j'ai ce qu'il faut et te laisser ton pantalon. » Il recommença à respirer plus normalement. Si tout ceci était un piège, elle jouait son rôle avec une incroyable finesse. Il voulait la croire à un point qu’il arrivait à se détendre, à se décrisper alors qu’elle retira ses mains des siennes. Puis, son doute revint aussitôt qu’elle s’approcha de lui. Elle fut bien trop proche pour qu’il soit à l’aise, elle venait de complètement violer sa bulle personnelle. Tout le confort qu’elle avait installé chez Ulfric s’envola immédiatement. « mais fait moi plaisir, arrête de lécher cette satanée lèvre. Je t’ai dit que je ne touchais pas les recrues. » Oh oui, ça, il le savait. Et il avait complètement perdu espoir que c’était vrai. Ulfric fit voyager son regard de ses lèvres à ses yeux de nombreuses fois alors qu’il la sentait se rapprocher. Paralysé par cette proximité, le jeune homme tenta de la ralentir de ses paroles tremblantes. « C’est pas ma faute, c’est un tic nerveux… Alors que toi… » Mais qu’est-ce qu’elle faisait? Non, quand même pas, elle ne ferait pas… Et alors que l’absurde idée de ce baiser lui passa par l’esprit, Fitna goûtait déjà à sa lippe. Trop confus et surpris pour détourner le regard, Ulfric se laissa faire, charmé par la chaleur de ses lèvres. Le jeune homme était complètement crispé alors qu’elle testait sa lippe de ses dents, puis lorsqu’elle prit sa bouche pleinement, le garçon réussit à se laisser bercer par cette fougue qu’elle lui avait transmise. Le Svarog relâcha sa prise excessivement forte sur son pantalon et laissa ses yeux se fermer alors que ses lèvres suivirent légèrement les caresses de celles de FItna, répondant ainsi à son baiser. Trop confus pour réfléchir, son corps se laissa transporter par cette brève rêverie, alors que la rousse mit fin à leur contact avant que la panique ne revienne ou avant qu’il n’arrive plus à se séparer d’elle. Il ouvre les yeux dès qu’il ressent son absence et déjà, elle se redresse. Ulfric avait l’impression qu’elle venait de le marquer au fer rouge. Il sentait encore cette marque chaude, vive et profonde qui torturait les nerfs si sensibles de ses lèvres. Le Svarog pouvait presque sentir la fétidité de sa chair brûlée agacer son nez telle une épaisse brume. Il avait encore la saveur fumée de Fitna sur sa bouche et qui hantait ses pensées. Malgré tout son être qui tremblait d’incompréhension et de frustration, il dévorait toujours des yeux cette lippe empoisonnée d’apparence si douce et charnelle. C’était vrai ce que l’on disait d’elle. Elle était un véritable volcan. Il n’arrivait pas à s’empêcher de désirer brûler ses lèvres contre les siennes à nouveau. C’était la seule chose qui dominait ses pensées.

« Bon, allons voir où tu as caché mes affaires... » Dit-elle en se raclant la gorge et en ramenant Ulfric à la réalité. Lui qui était resté coincé, bien confortablement sur un petit nuage de fantaisies venu de nulle part. Jamais il n’aurait pu imaginer que la situation tournerait de cette façon. Comment aurait-il pu? Elle le détestait, non? Il avait tout fait pour l’emmerder, pour faire de sa vie un enfer et voilà ce qu’il récoltait? Est-ce que ça avait seulement un sens? Est-ce qu’elle réalisait l’importance qu’il pouvait attribuer à un tel contact? Le nombre de filles qu’il avait embrassé se comptait sur les doigts d’une main après tout. À Poudlard, les femmes étaient nettement moins… entreprenantes. Et lui. Eh bien, il était Ulfric. Alors, que faisait-il maintenant? Qu’est-ce que tout cela signifiait? Ulfric était perturbé au plus haut point, il ne savait pas que faire ou que dire. Mais Fitna semblait lui montrer le chemin en faisant comme si ce baiser n’était rien de très… dramatique. Peut-être que pour elle, c’était presque banal, sans importance. Après tout, peut-être n’était-ce qu’une curiosité, une faiblesse passagère. Il n’en savait rien et il ignorait si cette situation devait gonfler sa confiance ou augmenter son malaise. Et alors qu’elle commence la fouille de son casier, Ulfric, toujours assis au sol, pencha la tête sur le côté alors qu’elle le faisait intérieurement baver. S’étirant pour prendre son sac, le simple T-shirt qui la couvrait se souleva légèrement, dévoilant plus qu’une simple courbe de ses fesses. Elle était bien plus qu’un fantasme dans ce T-shirt, avec l’attitude qu’elle prenait, elle devenait une Aphrodite. Mais Ulfric n’eut toujours pas de réponse tant qu’à l’attitude qu’il devait adopter ou ce qu’il devait dire. Comment devait-il gérer ce désir? Cette haine? Ce malaise? Serait-il temps pour lui de prendre la fuite? Trop de questions et trop peu de réponses. Ulfric se gifla intérieurement, trois fois plutôt qu’une et se releva enfin, à coups de pieds imaginaires au cul, bien évidemment. Il prit une profonde respiration, décidé à lui faire face. Il n’allait pas jouer les victimes apeurées indéfiniment. « Si tu veux que cette trêve fonctionne, il faudrait établir quelques règles… Par exemple, tu vas devoir arrêter d’agir comme… ça… » Dit-il alors en désignant de sa main l’entièrement de sa personne. Ulfric s’approcha alors, prenant position contre un casier dans la même rangée que le sien tout en laissant une bonne distance entre elle et lui. Le Svarog se mordit la lèvre, incertain de vouloir compléter cette phrase, mais il la précisa quand même, malgré toute l'hésitation qui vibrait chez lui. « …d’agir comme si… si tu savais que je ne pouvais pas m’empêcher de te regarder et que t’aimais ça.» Ulfric se râcla la gorge, arrivant difficilement à croire qu’il avait véritablement partagé à voix haute cette pensée. Nerveux, il se reprit immédiatement vers une nouvelle condition, bien moins… érotique. « Seconde règle, il faut que t’arrêtes de dire mon prénom en deux temps, c’est affreux! Fit-Na! » Dit-il alors de façon nettement plus fluide. Hum! Ce truc du prénom, c'était donc permanent? Et oui, il en avait vraiment marre de ses ''UL-FRIC''. Le serbe croisa alors des bras, prenant appui sur le casier de son épaule gauche, il fit face à Fitna, observant ses mouvements avec aucune intention de l’aider à fouiller. De toute façon, elle regardait dans le mauvais sac, il avait du temps devant lui. Et soudainement, Ulfric se sentit étrangement suffisamment confortable pour taquiner sa capitaine, sans aucune arrière-pensée. « Oh et… Tu garderas mon T-shirt, maintenant que tu l’as contaminé, t’façon, je vais devoir le brûler.» Dit-il faussement sérieux, mais de toute façon, le jeune homme se grilla lui-même en riant dès qu’il termina sa connerie. « On a dit trêve, non? Je rigole. Mais gardes-le quand même, lave-le et donne-le moi au prochain entraînement. » Car ce serait bien trop compliqué qu’il le lave lui-même. Sérieusement, Ulfric pensait à l’idée de ramener dans sa chambre ce morceau de vêtement dont chaque fibre de coton devait avoir absorbé le parfum de sa capitaine et il préférait en rester le plus loin possible. Puis, l’angoisse s’empara du jeune homme à nouveau. Il pensait encore à ce baiser qu’elle lui avait volé. Oui, il avait été très bon de ne pas avoir amené le sujet dès ses premières paroles ou d’avoir hurlé ''MAIS C’ÉTAIT QUOI ÇA?'' ou ''MAIS T’AS PAS LE DROIT DE FAIRE ÇA!!!'' ou un autre truc du genre qui faisait exploser sa panique, son malaise et sa perturbation. Mais non, il avait suivi la cadence de la rousse. Il avait tout gardé à l'intérieur. Il était resté bien… cool avec tout…ça. Alors qu’à l’intérieur de lui, il tremblait. « Fitna…» Dit-il d’une voix plus sérieuse et plus grave, cherchant à attirer son attention. Oh oui, il voulait mettre ce sujet malaisant sur la table. Oh oui, il voulait poser la question, obtenir des réponses. Mais alors qu’il croisa son regard, Ulfric se mit à fondre sous sa nervosité. Non. Il était incapable de parler de ce sujet qu’il venait de classer dans les tabous les plus terribles. Ouvrant la bouche sans dire un mot, il trembla littéralement avant de poser ses yeux sur le second sac que Fitna avait en main. Le sac qui contenait ses vêtements. Et tout ce qu’il put dire concernant leur baiser, fut la chose suivante. « J’espère que tu cours aussi vite que tu patines…» Furtivement, il empoigna le sac qu’elle avait entre les mains pour partir en courant dans le sens opposé, vers la sortie du vestiaire. Or, plutôt que de prendre cette porte, Ulfric tourna dans une rangée de casiers. Oh oui. Il avait opté pour ça. Il avait opté pour un jeu d’enfants. Le voilà qu’il voulait se faire pourchasser dans une innocence des plus gamines. Car il comptait bien lui rendre ses vêtements un jour et ils étaient bien en trêve, non? Mais pour le Crncevic, cette dernière connerie lui était nécessaire pour relâcher la pression, pour éviter les mots qu’il n’arrivait pas à prononcer, pour emmerder une nouvelle fois Fitna, malgré que cette fois, ce fut plutôt par malice que par machiste.
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Message  Stephy Lun 2 Mar - 19:30



you wanna play me baby
boys, they always have their toys, they're making all the noise, they mess around.
when something comes their way they pick it up and play, they love it till they drop.
En équilibre sur la pointe des pieds, Fitna se fait fatale, mortellement belle, captivante même. Comme ces jolies fleurs toxiques, comme un animal rare, exotique pour certain, un dragon apte à cracher du feu. Celui qui vit dans son ventre, celui que le serbe y a mis. Parce que si elle fait mine de ne pas le regarder, de ne pas s’intéresser à lui, plisse même les yeux alors qu’elle extrait quelques articles appartenant au brun, pour aussitôt les ranger, elle ne rate rien de son attitude. Ce n’est pas parce que la jeune femme semble absorbée par sa recherche, qu’elle l’est bel et bien. Non, Fitna est passé maître dans l’art de désirer tout bas, de regarder sans tourner la tête et c’est du coin de l’œil qu’elle le voit incliner la tête. Adorable, il semble ne plus savoir quoi faire avec elle. Est-ce que leur baiser le hante autant qu’il la hante, elle ? Est-ce qu’il sent encore son souffle contre sa bouche ? Sa langue sur le seuil de ses lèvres ? Par Venera, elle aurait dû le goûter davantage, oser plus qu’un délicat effleurement. Mais elle ne touche pas les recrues, elle l’a dit et elle doit s’y tenir. Jolie funambule, elle retourne sur ses pieds, alors qu’elle enfonce ses mains dans l’un de ses sacs, son chandail retombant sur ses hanches, dissimulant à moitié ses fesses. Elle pourrait avoir froid, mais c’est lui qui la réchauffe : le regard de braise d’Ulfric. Ce devrait être interdit de regarder quelqu’un ainsi, de le caresser autant sans les mains, sans les doigts, mais elle ne se plaint pas. Absolument pas. Elle frémit plutôt, lui lançant une œillade alors qu’il se redresse. Il semble prendre son courage à deux mains et l’entendant inspirer profondément, la jeune femme ne peut s’empêcher d’esquisser un petit sourire. Amusé. Moqueur. À son choix.

« Si tu veux que cette trêve fonctionne, il faudrait établir quelques règles… Par exemple, tu vas devoir arrêter d’agir comme… ça… » Ses propos amusent tout autant qu’ils intriguent Fitna, qui plante enfin son regard dans le sien, tout en enfonçant lentement ses sourcils sur ses yeux. « Comme quoi ? » la question n’est pas agressive, au contraire, elle est presque amusée. Des deux, elle est d’avis que le pire, c’est lui. Elle s’est montré accueillante avec lui lors de son arrivée, elle a fait des efforts, c’est lui qui n’arrête pas de remettre en doute sa position dans l’équipe, qui la provoque. Mais plus que de lui répondre, il l’indique. Elle. Tout son corps. La rousse s’observe alors, passant même une main contre son ventre, pour le questionner à nouveau du regard. Et voilà qu’il se mordillait la lèvre, terrible gamin n’ayant rien retenu de sa leçon. Pourquoi devait-il se montrer aussi appétissant dans sa candeur hein ? Déjà le regard de la jeune femme glissait sur cette lèvre malmenée, ce bout de chair qu’elle avait déjà envie de goûter à nouveau. Plus fort. Plus lentement. Mais il fait bien pire, il termine sa phrase : « …d’agir comme si… si tu savais que je ne pouvais pas m’empêcher de te regarder et que t’aimais ça. » Là, c’est au tour de la jeune femme de retenir son souffle et de redresser un regard surpris sur lui. Il pense qu’elle fait exprès d’agir de la sorte ? Un peu, assurément. Beaucoup même, dans son cas. Mais ce n’est que fairplay, vu comment il agit aussi, n’est-ce pas ? Elle se contente donc d’incliner la tête sur la droite, pour l’observer à travers ses cils : « Donc, tu n’arrives pas à t’empêcher de me regarder ? » Un minuscule sourire menace déjà d’éclore sur ses lèvres, mais déjà il change le sujet, petit garçon brusqué dans un sujet où il n’est pas à l’aise. Où il n’est pas vainqueur.

« Seconde règle, il faut que t’arrêtes de dire mon prénom en deux temps, c’est affreux! Fit-Na! » Cette fois, elle ne peut pas s’empêcher de sourire, tout en ramenant son regard sur l’intérieur du sac. Elle étale ses effets personnels sur le banc, à côté et si Ulfric n’a aucune intention de l’aider, elle ne démontre aucune intention de ranger ses affaires. Non, elle laisse le tout sur le banc, retirant un article à la fois, on est minutieuse ou on ne l’est pas. « Mmn mmn… » fut sa seule réponse, à la fois un accord et un manque flagrant d’intérêt de sa part. Cesserait-elle ? Elle ne savait pas, elle s’en fichait un peu. La seule chose qui lui trottait encore en tête, c’était cette histoire concernant le regard brûlant d’Ulfric. Elle ne réalise donc pas qu’il commence à se sentir à l’aise, qu’il gagne du terrain à nouveau, assez pour tenter de faire de l’humour. « Oh et… Tu garderas mon T-shirt, maintenant que tu l’as contaminé, t’façon, je vais devoir le brûler. » Ses mains cessent d’éparpiller les vêtements et équipements du brun, pour que Fitna puisse redresser un regard insulté et à la fois moqueur sur lui, assurément prête à l’envoyer balader, mais il ne la laissa pas même répliqué, que déjà il riait et la relançait : « On a dit trêve, non? Je rigole. Mais gardes-le quand même, lave-le et donne-le moi au prochain entraînement. » Était-il sérieux ? Soulevant son sourcil gauche, elle baissa brièvement les yeux sur le fameux t-shirt, pour lui sourire avec quelque chose de vicieux alors qu’elle ramenait son regard noisette sur lui. « Oh tu sais, je peux te le rendre tout de suite, je ne suis pas frileuse… » elle fit mine de tirer sur le bas du vêtement, mais le brun ne cédant pas à la panique, visiblement abordé à son tour, elle cessa. Ce n’était pas drôle sans ses réactions, non à la place il redressa un regard innocent sur elle, nerveux, inquiet ? La bulgare tentait de comprendre, mais franchement elle ne comprenait que peu de chose à ce drôle spécimen qu’était Ulfric, animal exotique qu’elle avait pourtant bien envie de goûter.

« Fitna… » elle attendit la suite en retenant son souffle, le garçon la rendant presque nerveuse à son tour. Par Venera, que se passait-il ? Laissant tomber le premier sac au sol, parmi quelques effets à Ulfric, parce que la rousse venait bel et bien de foutre le bordel dans ses affaires, elle tira les ganses du second, sans même y jeter un coup d’œil. C’est que le Svarog attirait toute son attention et posant le sac sur le banc, sans y faire attention, elle fronça les sourcils un peu plus forts. « Quoi ? » Remarquant alors qu’il observait le fameux sac, la jeune femme y jeta un coup d’œil, avant de comprendre ce qu’il sous-entendait : elle avait trouvé la cachette ! Elle allait donc retrouvé ses vêtements ! Mais ça, c’était sans compter sur la connerie innée du serbe, les garçons sont des cons, c’est bien connu. « J’espère que tu cours aussi vite que tu patines… » Elle ne s’attendait pas à ça, pas du tout même, pas plus qu’elle ne le vit attraper subtilement les ganses du sac. Lorsqu’il s’élança, elle poussa un petit cri : « QU- REVIENS ICI ! » Et la voilà qui s’élançait à sa suite, le poursuivant comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort. C’est son égo qui parlait, bien trop gros, bien trop présent, il la poussait à sprinter dans sa tenue plus que primaire. Sauf que le jeune homme avait un excellent cardio, pour l’avoir vu patiner, pour l’avoir même pris dans l’équipe, sachant qu’il les mènerait vers la victoire avec la puissance de ses jambes, Fitna savait que la course ne serait pas un jeu d’enfant. Si elle pouvait avoir le dessus à travers le charme, la vitesse était l’atout du garçon et grognant, elle poussa sur ses jambes un peu plus. Mais le sol était encore humide plus loin et elle dérapa un peu, pas assez pour terminer sur les fesses, mais assez pour devoir se propulser contre un casier pour reprendre sa course. « ULFRIC ! TU N’ES QU’UN CONNARD ! REND MOI MES AFFAIRES !! » mais au fond, elle savait très bien que ses cris, que ses insultes même, n’y changeraient rien. Il allait courir, il allait jouer avec elle et grognant, elle rebroussa chemin pour chercher à le coincer, tombant face à lui. Lui qui souriait comme un gamin, qui s’éclatait à la faire courir dans tous les sens. Sale con.

Comment avait-elle pu l’embrasser ? Comment avait-elle pu seulement en avoir envie ? Il n’y avait évidemment qu’à voir son sourire idiot pour le comprendre, parce que même si le brun avait un sale caractère, qu’il la faisait courir et qu’elle n’appréciait pas l’exercice, pas après un entrainement d’hockey de cet envergure, il était impossible de ne pas le trouver charmant. Sale gamin aux yeux pétillants, à la bouche trop appétissante dans cette grimace à la fois macho et innocente. Satané sang italien oui ! Les pieds bien enfoncés dans le sol, comme lui, elle fléchit légèrement les genoux pour lui décocher un regard agacé, alors qu’il jouait avec elle, qu’il la provoquait. Où irait-il cette fois ? Gauche ? Droite ? Rebrousserait-il chemin ? « Ça suffit, je n’ai pas douze ans mentalement, comme toi ! Rend. Moi. Mes. Affaires. » Mais il ne comptait pas s’incliner n’est-ce pas ? Non, il lui tiendrait tête. Elle le savait. Elle le sentait. Exaspérée, elle soupira, « si tu ne me les rends pas, tu peux aller te faire voir avec la trêve. » Voilà, c’était dit, mais à le voir, elle doutait fortement que cette menace lui pèse. Tsk ! Ce que les garçons pouvaient être chiants quand ils le voulaient ! Quand il repartit, elle poussa un autre rugissement et s’élança à sa suite, mais cette fois, plus que de glisser, elle eut l’idée de chuter. Poussant un glapissement typiquement féminin, elle se retrouva au sol et grimaçant, poussant un gémissement, elle ramena une jambe contre elle, faisant mine de souffrir. « Ah ! Mmmn… merde ! » Parce que l’une des premières choses que la Svarog avait appris quelque chose au fil des années, c’était à utiliser son apparence à son avantage. Or, c’était une fille, pas particulièrement grande, pas particulièrement forte, comparé à un homme, et doté d'un corps davantage fait pour l’amour que pour la guerre, même si à son avis les deux allaient de pair. De ce fait, on lui avait appris à jouer, à se faire comédienne, pour déstabiliser, pour gagner, pour conquérir. Tout est permis en amour comme à la guerre, or elle comptait sur Ulfric pour cesser ses enfantillages, une fois qu’il la croirait blessée. Et là, quand il serait tout près, elle renverserait leur position, elle le ferait tomber et s’installer sur ses cuisses pour le menacer, pour reprendre son sac. Pour retrouver sa, si précieuse, lingerie.
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Message  Stephy Lun 2 Mar - 19:31


What You Do To Me Is Just Wrong
Girl, my pulse is gone. I tried but I can’t seem to leave you alone. Damn you got me sprung.
Touch me and I’m numb. Don’t know how you keep me cuffed. Locked in this chains of lust.

Cette femme avait définitivement quelque chose que les autres n’avaient pas. C’était bien plus que ce corps de rêve. C’était bien plus que cette attitude fatale. Que cette façon qu’elle avait de respirer, de bouger, de réfléchir. Ulfric était incapable de s’empêcher de la dévorer du regard ou de chasser la sensation de ses lèvres sur les siennes, s’en était déjà presque une obsession chez lui. Et ça l’énervait, ça je le savais. Ça emmerdait le petit Crncevic machiste de rêvasser en pensant au goût des lèvres de sa capitaine. Une femme dans une équipe, encore plus en position d’autorité, c’était vraiment ce qui allait causer sa perte. Une affreuse malédiction. La pire distraction. C’était trop demandé d’avoir une relation platonique avec son capitaine? Pour Ulfric, la situation était d’ailleurs plutôt compliqué avec la majorité des membres de l’équipe, mais essayons de ne pas trop y penser. Non, Ulfric ne devait pas se laisser écraser par cette fille, c’était impensable, il devait lui tenir tête, car si ça se trouve, elle l’avait embrassé que pour le déstabiliser? Et elle fouillait son casier avec ses airs de femme irrésistible juste pour accentuer son emprise sur lui? Ah! Les femmes! Quel mystère c’était pour lui. Mais le plus surprenant de la part du jeune homme fut la maîtrise qu’il réussit à s’imposer. Plutôt que de simplement disparaître alors qu’elle lui faisait dos ou plutôt que de rester dans son trou à fixer le vide, toujours sous le choc du baiser qu’elle lui avait volé -car oui, c’était bien du vol- , Ulfric se reprit en main. Il trouva le courage de se lui faire face et pour lui, c’était énorme. Alors qu’il débuta l’énoncé de cette première règle sous le regard perplexe de Fitna, le serbe fut rapidement prit d’un malaise à l’idée de compléter sa pensée, peut-être un peu trop intime. Mais pire encore, il se laissa embarrasser par le regard de Fitna qui fixait… sa bouche alors qu’il se mordillait la lèvre de nervosité. Oh, oui, c’est vrai, elle lui avait demandé d’arrêter ça. Oups. Ulfric termina sa pensée alors qu’elle le regardait, surprise qu’il est osé, mais également munie d’une étrange satisfaction. « Donc, tu n’arrives pas à t’empêcher de me regarder ? » C’était justement ça, cette attitude-là dont elle devait se débarrasser, sinon, ils n’arriveraient à rien. C’était affreusement injuste d’agir comme ça. D’abuser de son charme naturelle comme ça sur lui. Ulfric ouvrit la bouche sans réussir à laisser sortir des mots avant de radicalement changer de sujet avec la seconde règle. Fitna continua de fouiller, l’écoutant sans intérêt et elle lui faisait bien comprendre. « Mmn mmn… » Définitivement, elle n’en avait rien à faire de sa règle, elle aimait bien mieux entendre à quel point ses lèvres le démangeaient encore depuis qu’elle l’avait embrassé. Elle aimait bien mieux savoir qu’il avait encore chaud, qu’il regrettait presque de lui avoir reproché de toujours chercher son contact, car désormais, c’était lui qui le voulait. Mais il n’allait très certainement pas lui dire des choses qu’il n’assumait pas lui-même. Plutôt, il la regardait foutre le bordel dans son casier sans même hausser un sourcil avant de chercher à faire un peu d’humour. Mais comme à son habitude, Fitna tournait tout à son avantage. Son corps était son arme la plus redoutable et elle s’avérait particulièrement efficace sur le jeune puceau. « Oh tu sais, je peux te le rendre tout de suite, je ne suis pas frileuse… » Heureusement pour Ulfric dont les pensées profondes l’avaient amenés complètement ailleurs, il ne réagit nullement alors qu’elle feinta de retirer son T-shirt. Ulfric la fixa, en plein combat avec lui-même, tentant de se convaincre de parler de ce baiser qui le hantait tant. De faire preuve d’un peu de maturité, comme dirait Fitna. « Quoi? » Mais la maturité, ce n’était pas fait pour lui. Et ses sujets sérieux, ses sujets qui fâchent, il ne pouvait que les éviter. Peu importait la profondeur de la brûlure qu’elle avait fait subir à sa chair. Peu importait ses envies, le Serbe fut incapable d’aborder le sujet. Et lorsque son regard croisa le fameux sac sur le banc, il trouva sa porte de sortie. Ulfric ne réfléchit même pas, il provoqua Fitna une dernière fois avant d’agripper le sac solitaire et de fuir. Le petit voleur était plutôt fier de son coup.

« QU- REVIENS ICI ! » Et la réaction de la bulgare ne faisait qu’accentuer son sourire. Oh oui, elle avait l’avantage complet en corps en corps, mais la fuite, c’était son domaine. Un vrai pro. Ulfric la fit zigzaguer entre les rangées de casiers, appréciant l’idée d’être poursuivi sans jamais être rattrapé. « ULFRIC ! TU N’ES QU’UN CONNARD ! REND MOI MES AFFAIRES !! » Alors qu’il l’entendit crier, le Svarog se permit de rire aux éclats avant de retrouver un contact visuel avec elle, se retrouvant dans la même rangée de casiers qu’elle, mais au point opposé. « C’est bien! T’as dit mon nom d’un trait, tu apprends vite! Allez, me dit pas que t’es déjà essoufflée, cap’tain?» Oh oui, là, il était heureux comme un enfant, fier comme un conquérant. Il pouvait se jouer d’elle, mais jamais elle ne mettrait la main sur lui. Reprenant sa course, il la fit tourner en bourrique encore un bon moment, avant qu’elle ne cherche à le piéger, rebroussant chemin. Tombant face à face avec elle, Ulfric la regardait avec un sourire amusé juste au coin des lèvres. Il planta bien ses pieds au sol, près à se redonner une poussée dans la direction de son choix. Le Svarog feinta, une fois à droite, une fois à gauche, jouant avec les nerfs de la bulgare. « Ça suffit, je n’ai pas douze ans mentalement, comme toi ! Rend. Moi. Mes. Affaires. » Le jeune homme fit une petite moue, complètement moqueuse avant d’hausser ses deux sourcils simultanément l’histoire d’un instant. « C’est vrai Fitna, tu fais toujours preuve d’une grande maturité… Mais on t’a jamais appris à dire s’il te plaît à ton jeune âge? » Ulfric jubilait toujours, jouant sur ses mots, exigeant d’elle des choses qu’elle ne lui cèderait jamais. « si tu ne me les rends pas, tu peux aller te faire voir avec la trêve. » Alors là, cette menace! Croyait-elle vraiment qu’elle serait suffisante à ce qu’il baisse les armes? Bien sûr que moi. Mais il se plut à jouer la comédie, à lui faire croire le contraire. Le visage d’Ulfric perdit toute sa splendeur, comme si elle mit le doigt sur ce qu’il ne fallait pas. Le Svarog se redressa. Il fit un pas vers elle pour lui tendre le sac, faussement résigné. Mais à chaque fois qu’elle s’apprêtait à l’atteindre, Ulfric changeait le sac de main, le faisant constamment passer sous son nez, juste pour la narguer un peu plus. « Mais qu’est-ce que t’attends, capitaine? Prends-le… » Comme elle devait haïr le sourire qui s’étampait sur son visage ne ce moment. Mais bon Dieu qu’il en était satisfait. Lorsqu’elle perdit patience pour charger vers lui, Ulfric n’eut aucun problème à redémarrer, prêt pour un énième tour de manège. Mais très peu de temps après son départ, le gémissement d’une femme en détresse interrompit son parcours.

« Ah ! Mmmn… merde ! » Ulfric revint sur ses pas pour reposer son regard sur elle. Elle était là, au sol, tenant sa jambe près de son corps. Elle semblait souffrir, mais Ulfric n’était pas si innocent. Il connaissait les talents de manipulatrice de Fitna. Le Svarog fronça des sourcils, l’observa d’un air perplexe. Mais non, elle n’aurait pas vraiment pu se blesser si stupidement? « Ha! Ha! Bien jouer Todorova, allez, maintenant, lève-toi… » Mais non, elle ne se leva pas. Elle semblait bien s’être blessée. Et si, elle c’était vraiment faite mal? Le jeune homme arcqua un sourcil. « Je suis sérieux. Je ne rigole pas. T’es pas supposé être faite aussi solidement qu’un homme hein? » Mais il n’obtint toujours pas d’elle la réaction désirée malgré sa provocation et rapidement, il commença à s’en vouloir de paraître si insensible face à sa douleur. Elle s’était donc vraiment faite mal? Putain Ulfric, t’es vraiment qu’un con. Étant à quelques mètres d’elle, il déposa le sac à ses pieds, soudainement sincèrement inquiet pour elle. Le jeune homme fit les quelques pas nécessaire pour se retrouver près d’elle et s’accroupie pour se mettre à sa hauteur. « Ça va? T’as mal à la cheville? Tu me fais voir? » Et alors que le jeune homme s’apprêtait à mettre ses mains là où elle semblait souffrir, la grande comédienne lui dévoila son rôle. La bulgare sauta sur lui, perdant l’équilibre il tomba sur ses fesses avec Fitna sur ses cuisses. Or, le précieux sac contenant ses vêtements étaient un peu plus loin derrière lui ou face à Fitna qui était assise sur lui. Ulfric tourna la tête vers ce dernier pour y poser son regard en même temps qu’elle. Oh non! Tu n’auras pas ce sac comme ça! Lorsqu’elle s’élança pour aller vers ce dernier, Ulfric, toujours au sol, se retourna pour se mettre sur ses genoux et agrippa la jambe de Fitna pour l’empêcher d’aller plus loin. Mieux encore, il tira sur cette dernière sans tendresse, sachant désormais qu’elle allait très bien, pour la garder au sol et la ramener près de lui. Ulfric tira son corps au sol pour l’immiscer sous lui. Il ne pensa à rien de mieux que de l’immobiliser en l’écrasant sous son poids, la coinçant entre le sol et lui-même. Prenant place sur elle, il prit les poignets de Fitna de ses mains pour qu’elle cesse de se tortiller sous lui, elle irait nulle part, il était bien certain de ça. « Arrête de te débattre, je vais te les donner tes satanés vêtements! À une seule condition…Ok? » Le jeune homme attendit qu’elle se calme et qu’elle le regarde avant de continuer sa pensée. L’enfant malin avait quitté son regard. Tous les traits de son visage était plutôt sérieux et laissait croire qu’il était sincère, qu’il avait suffisamment joué à son goût. Prouvant ses bonnes intentions, Ulfric lâcha les poignets de Fitna, déposant les paumes de ses mains contre le sol froid, ne voulant pas non plus écraser complètement la rousse sous son poids. Ulfric regarda alors Fitna, couchée sous lui et il n’eut aucune autre pensée que la suivante. « Promets-moi que ses petites choses-là… » Dit-il alors en levant sa main droite du sol, approchant son index des lèvres de Fitna. Et alors qu’il parlait de ses petites choses mystérieuses, il apposa son index sur la lèvre supérieure de Fitna, puis fit glisser son doigt lentement, vers sa lippe puis jusqu’à son menton, le tout d’une douce caresse, d’un effleurement léger et involontairement (ou pas) aguichant. « …n’iront plus là où elles ne doivent pas… » Voici la méthode Ulfric pour parler du sujet sérieux qui le démangeait, pour parler de ce fameux baiser. Ils ne disaient aucun mot clair. Tout était vague. Et ses propos laissaient place à deux interprétations complètement opposées. Il était toujours aussi malin lorsqu’il était mal à l’aise. Il mériterait un ballon pour le féliciter, tient. Et le plus adorable dans tout ça, fut sa façon de redéposer sa main au sol, hésitant, soudainement angoissé alors qu’il lécha sa lèvre inférieure à nouveau. N’avait-il pas oublié qu’il était allongé sur elle? Si près d’elle? Oui, définitivement, ça ne lui avait pas occupé l’esprit, mais là, là il y pensait alors qu’il sentait le souffle de la rousse effleurée son visage. Là, il y pensait alors qu’il prenait conscience de sa poitrine qui s’écrasait sur son torse. Là, il y pensait alors qu’il fixait ses vilaines petites choses avec un peu trop de désir à son goût. Vous avez déjà vu un mec rougir? Moi, non. Mais là, c’était bien ce qu’Ulfric faisait.  
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Message  Stephy Lun 2 Mar - 19:31



you wanna play me baby
boys, they always have their toys, they're making all the noise, they mess around.
when something comes their way they pick it up and play, they love it till they drop.
Est-ce que tous les garçons devaient être aussi insupportable ? Aussi immature ? Parfois Fitna se posait la question, mais avec Ulfric c’était peine perdue. Elle ne cherchait plus à comprendre, ça aurait été du gâchis. De son temps. De ses efforts. Sans issu en somme. Parce qu’ils ne se comprenaient pas, l’un ou l’autre. Et quand il avait osé la narguer, avec son sac, le passant d’une main à l’autre, il ne l’avait que convaincu du bien fondée de sa logique : les garçons sont des idiots. Surtout Ulfric. Les insultes sur son sang étaient sur le point de fuser, pourtant indigne de sa personne, surtout au vu du sien et de ses idéaux. Alors elle fit ce qu’elle pourrait faire correctement, soit jouer de sa personne, de son corps. Après tout, c’est à cela seul qu’il servait. C’était un outil, une machine finement huilée, un atout en somme, mais aussi un complexe à ses yeux. Tant pis. Elle fit mine d’être tombée, sut même s’en tenir à son rôle, mais c’était sans compter sur l’esprit fin du Crncevic. Étonnement, du moins pour la rousse, le brun n’était pas aussi stupide qu’il en avait l’air, aussi dupe. Candide, mais jusqu’à un certain point, assurément. « Ha! Ha! Bien jouer Todorova, allez, maintenant, lève-toi… » Mais s’il hésitait, elle ne comptait pas laisser tomber de sitôt non plus. « Je suis sérieux. Je ne rigole pas. T’es pas supposé être faite aussi solidement qu’un homme hein? » Oh, cette remarque sut bien faire grincer des dents la jeune femme, mais elle ravala cette soudaine envie de lui envoyer son pied aux fesses, parce qu’elle lui réservait bien mieux. Bien pire.

Or, la capitaine s’attendait à ce que l’italien se moque d’elle, s’approche et se fasse prendre. Rien de plus. Rien de moins. Rien de bien précis en somme. Et assurément pas l’attitude qu’il eut en s’approchant. Inquiet et attentionné, Fitna l’observa avec surprise s’accroupir près d’elle. « Ça va? T’as mal à la cheville? Tu me fais voir? » Cela dit, il était hors de question d’hésité pour elle, pas après son petit jeu avec le sac. Oui, elle était vexée, oui son égo était fait de papier, facilement froissé, encore plus facile à faire brûler. De ce fait, c’est sur ses jambes qu’elle vint atterrir, sur ses cuisses, souriante et terrible à la fois, prêt à le dominer comme son rang le lui imposait. Surtout pour l’embêter, évidemment ! La vengeance avait toujours été l’un des moteurs principaux des Todorova et la fille cadette n’y échappait assurément pas. « C’est étrange, mais je me sens subitement mieux ! » Riant à son tour, elle se sentait puissante la nymphette, celle ayant réussis à tromper la grande brute, plus forte qu’elle, mais aussi plus bête. Oui, elle était en train de faire l’erreur de le sous-estimer et oui, elle en vint à le payer cher. Elle eut tout juste le temps de se redresser, que déjà le brun se faisait plus rapide, la retenant, la tirant même, alors qu’elle poussait un cri de rage. Tout ça pour des sous-vêtements ! Se battant comme une lionne, elle racla même le sol de ses mains, criant, luttant, mais autant Fitna avait-elle appris à se battre, autant elle n’avait pas le poids, ni la taille nécessaire pour s’opposer à Ulfric. Le feu vint à briller dans son regard, se propageant depuis son ventre jusqu’à sa poitrine, envahissant l’intérieur de sa bouche, prêt à être cracher à la tête de l’homme qui la coinça sous lui. Or, non seulement la position était-elle inconfortable, parce que franchement le sol du vestiaire avait tout à envié à un simple tapis, mais en plus il fallait que durant sa lutte et l’acharnement du serbe, le t-shirt qu’elle portait comme unique vêtement, vint à monter et dévoiler ses fesses, qui n’étaient pas davantage fan du sol dur et froid. Se tortillant, poussant de petit cri de rage, Fitna ne se rendrait pas sans se battre. « AAAHRH ! LÂCHE-MOI !! LÂCHE-MOI !! »

Si un témoin c’était trouvé là, il y aurait eu fort à parier que la scène aurait pu passer pour quelque chose de plus tendancieux, mais il était pourtant claire dans l’esprit de la jeune femme, qu’il n’en était rien. Non, elle avait beau considéré Ulfric stupide, immature, gauche, d’une bêtise sans fond, elle ne l’aurait pas comparé à un violeur. Jamais. Il était bien trop prude de toute manière. Ce n’est pas sa vertu, depuis longtemps dérobée de toute manière, qu’elle craignait de voir être malmené, ni même son corps, mais bien son égo. Encore une fois. À croire qu’il en avait après elle ! Le hic, c’Est qu’une fois les mains du Svarog ayant trouvé ses poignets, pour la faire tenir, la rousse sentit le désir revenir. Parce que si la lionne dominait sans mal, si elle savait faire s’incliner les hommes sur son passage, elle n’en restait pas moins gourmande de l’inverse. Elle en avait toutefois honte, que ce soit avec lui, que ce soit dans cette situation, à ce moment précis. Elle lui avait dit qu’elle ne touchait pas les recrues, mais il rendait l’exercice de plus en plus difficile. Rien ne pouvait être simple avec lui ?! Petite emmerdeur va. « Arrête de te débattre, je vais te les donner tes satanés vêtements! À une seule condition…Ok? » Grognant, elle en vint pourtant à se montrer obéissante. Pas par envie, mais parce que si elle n’arrêtait pas, ils ne sortiraient jamais de là. Et que s’il devait garder cette position encore longtemps, elle céderait assurément à l’envie de réchauffer son corps sur le sien. « Laquelle ? »

C’est donc dans un dernier grognement que l’animal, fabuleux phoenix, se calma, son regard brillant toujours de mille feux. Pour lui rappeler que même captive, elle n’en restait pas moins agressive, dangereuse. Une mise en garde en soi. Après quelques battements de cœur, quelques souffles perdus sur les joues barbues du brun, il finit par relâcher ses mains, la faisant refermer lentement ses mains, alors qu’elle plissait les yeux. Il ne s’écartait pas ? Non, il reprit plutôt la parole, « promets-moi que ses petites choses-là… » cette fois, elle ne comprenait pas. Fronçant délicatement les sourcils, elle sentit pourtant, plus qu’elle ne remarqua, les doigts d’Ulfric couler sur elle. Sur sa lèvre supérieure, en pleine moue pour le moment. Surprise, elle écarta légèrement les lèvres, tout en sondant son regard du sien. Par Venera, que faisait-il ?! Absorbé dans sa caresse, il fixa ce doigt avec intensité, jusqu’à ce qu’il touche son menton et l’abandonne, laissant la surprise et le désir se batailler au sein de la jeune femme. « …n’iront plus là où elles ne doivent pas… » Battant des cils, elle chercha à comprendre, à repousser la surprise de ce doigt, le trouble qu’il avait fait naître en elle. Comment cet idiot arrivait-il à l’attirer ainsi hein ? C’était inacceptable ! Et pourtant, elle y était, essoufflée sous lui, le regard cherchant le sien, la poitrine écrasée contre la sienne à chacune de ses respirations, dont elle était de plus en plus consciente. De plus, si la jeune Todorova n’avait pas vu cette fameuse main se redresser du sol, elle vit comment elle avait gagné le sol, lentement, avec prudence. Presque craintive. Regrettait-il son geste ? Dur à dire. Elle ne comprenait strictement rien au brun et c’était peu de le dire.

Elle aurait dû dire quelque chose, tenter autre chose, faire diversion peut-être. Pour repousser cette bouffée de chaleur, pour se retenir de redresser lentement une jambe, de façon à épouser la ligne de la sienne, mais au lieu de quoi, il lança la prochaine offensive. Elle lui avait dit de ne plus lécher sa lèvre, mais il n’avait pas écouté et le voilà qui recommençait. Transformant la teinte noisette de son regard en quelque chose de plus brillant, de plus sombre, Ulfric fut bientôt pris au piège avec une rousse ayant abandonné l’idée de ne pas toucher une recrue. À la guerre comme en amour, tout était permis, eh bien soit. Pourquoi ne pas mêler les deux ? Sans parler que le charmant brun, enfin pour peu qu’on aimait les brutes et la candeur, ce dont elle était visiblement coupable, fixait dorénavant sa bouche, les joues roses. Ainsi, Fitna lui rendit son honneur, enfonçant délicatement ses dents dans sa lèvre inférieure, observant combien son regard trahissait son envie, pour enfin sourire alors que sa lèvre retrouvait sa liberté, plus rose encore. Plus pulpeuse. Prête pour lui, prête à jouer. « Là où elles ne doivent plus aller, mn ? » Parlant tout bas, elle laissa le silence retomber alors que leurs regards se croisaient. Se jouant de sa requête, dont elle n’avait rien à faire finalement, elle glissa enfin sa jambe contre la sienne, son pied se pressant derrière sa cheville, alors qu’elle se cambrait lentement au sol. S’étirant de tout son long, tel un chat, elle ramena ses bras contre sa poitrine, entre leurs deux corps oui, pour finalement glisser une main dans ses cheveux, ses ongles raclant doucement sa nuque. L’autre se fit plus sage, sa main se posant contre le creux de ses seins, alors qu’elle était consciente de combien son cœur battait fort. Soulevant la tête, elle vint lui embrasser le menton lentement, son petit sourire en coin toujours bien dessiné, son regard ne quittant plus le sien. « Et… où… ne dois-je pas mettre mes lèvres, Ulfric ? » S’il voulait jouer, il était tombé sur la partenaire idéale, car déjà Fitna longeait le dessin de sa mâchoire avec plaisir, son ventre remué par une envie de plus. Un désir que son pied, se frottant le long de son mollet jusqu’à sa cheville, en continu, ne faisait qu’accentuer.

Il aurait pourtant été facile pour le jeune homme de lui échapper, mais maintenant qu’il avait lancé le jeu et qu’il avait changé les règles, en la touchant de la sorte, Fitna ne comptait pas se montrer aussi magnanime. Non. Aussi, son autre main abandonna-t-elle le vallon confortable de ses seins, pour plutôt tirer doucement sur le t-shirt qu’elle portait. Rougissant légèrement à son tour, mais pas sous l’effet de la gêne mais plutôt de son audace, de son désir oui, elle embrassa un bout de mâchoire à Ulfric, juste sous son oreille, au moment où le bout de ses doigts abandonnait l’étoffe. Le t-shirt remonté jusque sous ses seins, allant même jusqu’à dévoiler l’ovale parfait qui terminait le bas du droit, elle souffla au creux de son oreille : « Si j’étais toi… » Laissant son conseil en suspens, elle enroula sa jambe plus étroitement à la sienne, pour que leurs ventres se rencontrent, pour qu’elle soupire sous la chaleur de leurs peaux réunis. Il n’y avait pas à dire, de tous les contacts physiques, celui d’un ventre nu contre le sien, d’une poitrine s’écrasant à la sienne, avaient toujours été ses favoris. Poussant un petit feulement appréciateur, elle vint à sourire contre le lobe de son oreille, son corps se cambrant pour la pousser plus près de lui et de ce merveilleux torse. Et là, elle termina sa phrase, « … je donnerais une liste détaillée des endroits interdits. » Oh oui, parce que déjà elle songeait à tout ce dont sa bouche avait envie de goûter chez lui, à commencer par ce lobe d’oreille, qu’elle suça gentiment le temps d’un baiser. « Alors c’est ce que tu voulais, Ulfric ? Un jeu de séduction ? Avec moi ? … J’espère que tu seras à la hauteur. » Oh oui et il ne savait pas encore à quel point elle l’espérait.
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