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Message  Stephy Mer 20 Fév - 18:46

Paul Aimé Séraphin Victor Lupin
๑ it seems like the ending has been set in stone, but darling,
don’t trust history, they never met a foe like him before ๑

๑ Nom : Lupin que tu chuchotes, le sourire aux lèvres et le regard - presque - doux. Et pourtant, c'est Saint-Clair qui miroite en toi, qui éblouis. Peut-être n'as-tu pas hérité du nom sacré, la semence troqué pour les reins d'une mère couronné, mais il n'en vit pas moins en toi. Il suffit d'écouter contre ta poitrine. De deviner, ce qui se dissimule sous le sourire.
๑ Prénom : Paul qu'on formule dans un souffle. Une poussée. Paul, pour faux semblant de par sa signification : humble. Comme si ton père tentait de rassurer le reste des Lupin, en t'ayant doté d'un prénom sans danger. Sauf que non, bien entendu. Parce qu'il flatte le roi actuel, Paul comme une poussée supplémentaire vers le trône.
Puis, vient la ribambelle de prénom dont on t'a fais cadeau. Aimé, par amour, évidemment. Précieux premier né d'une déesse chérie. Séraphin, pareille à ses créatures célestes que les moldus admirent. Si beau, si terrible. Une prémonition, peut-être ? Victor, pour les conquérir tous. Le souhait d'une mère. Cette petite parcelle de Saint-Clair, qui c'est niché en toi, alors que tu te berçais encore dans le creux de ses reins.
๑ Âge : 22 années, ce qui fait de toi l'ainé de ta fratrie. L'exemple à suivre. Le petit prince, que l'on prépare à conquérir le trône. Le bout des doigts encore accrochés aux jupes de ta mère, sourd aux ricanements des autres.
๑ Date et Lieu de naissance : 1er janvier 1905 au château Saint-Clair, comme tous les enfants d'Anastasie. Premier né de l'année d'une nouvelle génération, tu gagnais ta première course avec les autres. Aussi insignifiante soit la fameuse course.
๑ Statut Marital : Le corps libre, pour peu que tu détaches tes doigts des jupes maternelles. Dès lors, tes mains se font curieuses, ta bouche se veut affamée, tes lèvres trop affectueuses et ta langue se fourche. Le bien et le mal, à porter de main - de langue. Des souhaits à exaucer - à faire saigner - le plaisir, par trop souvent, associé aux ronces. Le coeur déjà promis à celle choisie par ta mère - qu'importe son nom ou son apparence. Qu'importe que ton coeur ne sache pas l'aimer, tu te tiens prêt à obéir : un sourire aux lèvres et la bouche pleine de dent.
๑ Orientation Sexuelle : Constat perpétuellement flou, tu t'avoues aujourd'hui bisexuel. D'abord séduis par des hommes, tu t'es inquiété tout un été sur tes futurs performances auprès d'une épouse. Jusqu'à ce que tu glisses sous une jupe et que tes doutes s'envolent.
๑ Occupation : Assistant du Sénateur Lupin, un emploi que tu aimes détester et déteste aimer. D'une part satisfait de travailler en étroite collaboration avec ton père, tu fais la sourde oreille quand on cri à l'injustice. Tu n'as pas honte d'avoir hérité de ton poste, parce que tu partages le même sang que le sénateur. Tu ne regrettes pas non plus d'avoir abandonner la confection de baguette aux autres Lupin. Et pourtant, il t'arrive d'en avoir assez d'être le fils de Charles. D'être scruté d'aussi près. Qu'ils retiennent tous leurs souffles, en attendant de te voir tomber. D'être aussi laxiste ou désintéressé que ce dernier. Ne parlons pas même de l'envie qui remue parfois en toi, quand tu laisses ton regard ou le bout de tes doigts, trainer sur le bureau de ton père. Peut-être que tu n'es pas un aussi bon fils que ça. Toi, tu sais très bien que tu convoites. Pire, tu sais que tu prendras, quand le temps sera venu. Ça n'a rien à voir avec ton affection pour ton père, ce n'est jamais qu'une question pratique.
๑ Traits de caractère : Loyal ๑ Ambitieux ๑ Charmant ๑ Protecteur ๑ Confiant ๑ Digne ๑ Patient ๑ Meneur ๑ Malin ๑ Dévoué ๑ Affectueux ๑ Attentionné ๑ Réfléchi ๑ Joueur ๑ Social ๑ Minutieux
Compétitif Malsain ๑ Sarcastique ๑ Menteur ๑ Manipulateur ๑ Distant ๑ Hautain ๑ Susceptible ๑ Orgueilleux ๑ Envieux ๑ Jaloux ๑ Dur ๑ Pessimiste ๑ Princier ๑ Cruel ๑ Masochiste ๑ Capricieux ๑ Gourmand ๑ Dominant ๑ Excessivement Réservé

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๑ Baguette Magique : Mesurant 31cm et sculptée dans du laurier, c'est toutefois le manche - recouvert d'une fine couche d'or, en permanence chaude contre ta paume - qui attire l'oeil. Du reste, elle compte un ventricule de dragon et se veut relativement rigide. Elle n'aime pas le contact des autres mains et à déjà lancé un éclair sur Octave, ton petit frère qui tentait de jouer avec. Terriblement fidèle, elle a soif de grandeur, vibre doucement dans le creux de ta main et se veut toujours tiède.
๑ Patronus : Un Roitelet huppé. Soit le plus petit oiseau d'Europe, pas très impressionnant en soit. Il t'arrive de croire que si ton patronus est aussi minuscule, c'est parce que tu n'as pas été conçu pour l'utiliser. Il vient difficilement à toi, exigeant que tu songes à ta famille. À vos étés.
๑ Épouvantard : Du sang dans de long cheveux blonds. Ceux de maman chérie ou bien ceux d'Ariane ? Probablement les deux. Tu crains le pire. Leur perte à toutes les deux, ta famille valant tout l'or maternel de ce monde.
๑ Amortentia : Savant mélange du parfum de maman Anastasie, du shampoing d'Ariane et de la peau de lait des jumeaux. Il s'y mêle aussi un relent cuivré - celui des galions fraichement frappés - ainsi qu'un soupçon de crème fraiche, des pâtisseries en pleine confection semble-t-il. Fut une époque où l'odeur des roses hantait le tout, mais plus aujourd'hui. Pas depuis longtemps.
๑ Camp et Groupe : Fidèle à ton sang, Anastasie pour mère et déesse. Tu ne prêches qu'à son temple, quand bien même tu te dis curieux de tout. Ouvert d'esprit, que tu souffles, un sourire taquin aux lèvres.

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I am not just war. No one ever is.
Tu aurais fais un excellent prince, Paul. Avec ton regard presque cajoleur et ton éternel sourire en coin. L'échine toujours bien droite et le menton légèrement incliné vers le ciel. C'est dans chacun de tes gestes, toujours mesurés avec soin, avec minutie. Dans la douceur dans tes actions, de chacune de tes réactions. Quand tu étais petit, on aimait même dire que tu possédais une vieille âme. Enfant tranquille, enfant articulé, tu n'as jamais causé de souci à tes parents. Par amour pour maman. Parce que tu as longtemps cru - qu'il t'arrive encore de le croire, tien - que tu n'étais finalement que le prolongement d'Anastasie. Son premier fils. Son premier amour. Le vrai, celui qui saigne et réchauffe. C'est d'ailleurs grâce à son instinct de lionne, que tu as su te montrer aussi confiant. Patient. Enfant facile, docile, aimant même. Quoi que réservé, mais pas pour autant timide, il y a toujours eu - et aura - une certaine retenue dans tes gestes et tes paroles. Pour ne pas déplaire. Pour ne pas la décevoir. Car c'est la seule crainte t'ayant hanté, petit et encore aujourd'hui : ne pas être à la hauteur de son amour. De ses attentes. Parce qu'on aura beau dire que l'amour ne se mérite pas, toi tu n'y crois pas Paul. L'amour se gagne. L'amour peut se perdre. Et tu détestes perdre.

Enfant brillant, quoi que trop compétitif - un défaut qui n'en était pas un auprès de maman - tu n'as jamais su te détacher de la chaleur maternelle. Rôdant toujours tout près de ses jupes, tu n'as jamais su perdre l'habitude - n'en a jamais ressentie le besoin. Tu es le fils à sa maman. Puis, il y a eut Ariane. Ta première soeur, celle à couver et à étouffer sous ton amour. Celle que tu as gâté jusqu'à la moelle. À trop la défendre, à combattre pour elle, tu as fais d'elle une délicieuse petite chose fragile et capricieuse. La digne princesse qu'elle sera un jour, pour peu que tout aille bien. Et parfois, tu t'en mords les doigts. Tu regrettes, Paul. De l'avoir tant aimé, de l'avoir trop souvent hissé sur tes épaules. Elle aurait du goûter, elle aussi, avec la plante de ses pieds délicats, les cadavres sur lesquels maman vous à élever. Et qu'importe si aujourd'hui tu tentes de faire mieux auprès d'elle, le mal est fait. Il ne reste plus qu'à aimer Ariane tout aussi fort et à t'assurer que vos failles soient toujours opposées. Parce que, bien que tu n'aimes pas l'avouer, en réalité, ta petite soeur est ton complément. Ta - presque - tendre moitié cosmique. Mystique.

Et derrière les deux angelots blonds, ta soeur héritant du charme de votre mère, il y avait Charles. Géniteur, plus souvent qu'autrement. Père à ses heures, papa que très rarement. La faute à ses éclats de colère notoire, des tempêtes qui t'effrayaient jadis. Les meubles volant au gré de ses hurlements. Un homme à l'attention limité, aux plaisirs à jamais excessifs et immatures. Il n'a pas suffisamment passé de temps en ta compagnie pour qu'il en soit autrement pour vous deux. Une faute que vous vous partagez. Maman trop réconfortante et merveilleuse, pour qu'il ait une quelconque chance de gagner ton intérêt. Ta préférence. Et Charles, trop peu intéressé, trop peu investit. Trop jeune, encore, lors de ta venue au monde. Évidemment, tu l'aimes - il est tout de même ton père - mais que tu connaissais véritablement très peu. Du moins, jusqu'à ce qu'il te glisse sous ses ordres au sénat. Qu'il éprouve enfin l'envie de te former et qu'il voit en toi son héritier. Ce n'est pas qu'il ne t'aime pas, loin de là même. Mais Charles s'aime lui et ses privilèges, en premier. Un choix que tu tâches de respecter, sans pourtant ravaler le dédain qu'il t'inspire par moment, lorsque vous quittez le sénat et qu'il se dépouille de son costume de sénateur.

Mais avant d'être le chien de poche de ton géniteur, il y aura eu Beaux Bâtons. Les premières années se voulant difficiles, trop loin de tes deux têtes blondes préférées. Heureusement, il y avait la main de Tiphanie et son sourire, aussi précieux que votre amitié. Elle fut ta première véritable alliée dans la jolie cage dorée que pouvait être l'académie française. C'est pourtant en son sein que tu as appris a te connaitre. À te reconnaitre. Décelant ici et là, de gros morceaux de maman et de minuscule échantillon de papa. Là que tu auras développé tes aptitudes sociales et civiques, que tu te seras aiguisé les dents. Les coins sucrés de tes lèvres. D'abord auprès de quelques camarades du même sexe, des essais que vous aimiez dire. L'orgueil adolescent pour excuse, jusqu'au crash des corps. Puis, il y eut les jupes des filles et la facilité à les soulever. Le miel à y découvrir, à lécher. Tiphanie, pour qui ton intérêt passa de sa main à sa bouche. Son coeur. Celui à dérober. Les mois que tu as passé à lui conter fleurette, la couvrant de fleur et de présents, ceux réclamer à ta mère dans chacune de tes missives. L'amour qui bourgeonnait, qui embaumait, mais qui n'a jamais pu éclore. Son affection incomplet, parce que divisé entre un autre et toi.

Vint alors l'humiliation, l'orgueil - jusqu'ici trop tendre - qui saigne. Toi qui avait craint de perdre son amitié à travers la découverte de ton attirance pour elle, tu t'es fais avoir. Baisé, sans pourtant aller jusqu'au bout. Si seulement elle avait tout avoué. Si seulement elle t'avait ralentit dans tes avances. Si seulement elle t'avait voulu autant, que toi, tu la voulais. Peut-être qu'alors, tu aurais pu lui pardonner sa bêtise. Sa faiblesse toute féminine. Mais à trop vouloir se remplir les mains, on échappe assurément quelque chose au sol. Ainsi, en perdant Tiphanie et votre amitié, en prenant le recul nécessaire, tu t'es fais d'autres amis. Tu t'es endurcis Paul. Plus réaliste encore, plus pratique. Tu pourrais - mais ne le fera jamais, bien entendu - presque la remercier d'avoir nourris ton ambition. Celle qui compte. Cette faim de pouvoir. D'élévation. Ce désir d'un jour la voir se mordre les doigts - jusqu'au sang - d'avoir osé en choisir un autre que toi. Elle n'est évidemment pas coupable de ton obsession pour le trône, une graine qu'Anastasie à semer bien avant ta naissance, mais Tiphanie est assurément coupable de l'avoir arrosé plus fort.

À mesure que cette soif c'est enfoncée dans ta gorge, l'or appelant le bout de tes doigts, ta tête faite pour porter la couronne, deux petits êtres ce sont rattaché à ta famille. Pour en changer, encore une fois, la dynamique. Marguerite et Octave, pour te ramener à l'ordre. Te rappeler qu'il y a plus que tes désirs en ce monde, pour ramener un peu de douceur en toi. Que tu ne t’enlises pas avec Charles, que tu ne deviennes pas aussi égocentrique. Avec eux, tu tâches de faire mieux qu'avec Ariane. De fait, tu les couves et il n'est pas rare - surtout depuis la fin de tes études - de te croiser en train de jouer avec les deux enfants. Mais tu te veux plus ferme avec eux, que tu ne l'as jamais été avec Ariane. Parce qu'ils doivent apprendre. Parce que tu es un peu plus sage. Que tu n'es plus un enfant, sauf quand tu éclates de rire et leur embrasse les joues, sous l'oeil attendris de votre maman.

Aujourd'hui, tu cherches à trouver le bon équilibre entre le fils et l'homme. Tu n'as toujours pas retirer ta main des jupes de ta mère, à jamais dépendant de son affection et de sa fierté. Jusqu'à avoir entrepris une formation d'animagus, aimant tout autant voler que t'entrainer en sa compagnie. Tu es le fils de ta mère. Mais tu es aussi le fils de ton père, celui qui le prend en charge en jouant l'assistant. Celui prêt à se salir les mains, pour peu qu'il le fasse ou que maman le suggère. Prêt à prendre ce qui te reviens de droit. Et alors, tu te sens homme. Contre un corps égaré contre le sien, de temps à autre. Contre le bras de Marianne, quand tu plaisantes avec elle au travail. Contre la gorge de Tiphanie, que tu aimes t'approprier, dès que vous vous élancez dans une joute verbale privé. Mais le fils et l'homme sont à jamais reliés. Fils Saint-CLair. Homme Lupin. Tu aurais fais un excellent prince, Paul, mais tu feras un bien meilleur roi.
Stephy
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