nom complet - Yenifer, le J en moins, absent puis remplacé - comme tout en ce monde, que tu chantonne. Le Y plus suave, ton nom que l'on chuchote, que l'on cajole de la langue - de tout le reste aussi, si seulement tu le veux bien. Yenifer pour compromis, papa rêvant d'une Jennifer, maman d'une Yesenia. Maria ou la preuve que ta mère n'a pas toujours été domestiquée. Maria pour te protéger, Ave Maria qu'elle chantait avant même que tu vois le jour. Aujourd'hui, tu te passes la mélodie, nue dans ton lit, le ventre encore plein de ta dernière connerie. Berry comme le fruit, les lèvres tout aussi sucrées. Un empire de saccharine en apesanteur sur le ventre rond de ton géniteur, le tien comme une faute. Berry ou l'ironie, le sucre s'infiltrant partout, jusque dans les affaire, jusque contre le ventre qu'on t'a dégonflé, un haut le coeur à la fois.
surnoms - Yenny quand tu te fais jolie, aussi mignonne qu'écoeurante. Yen plus adulte, celle drapée de dentelle et les cuisses entrouverte. Une invitation dans la courbe de tes lèvres, celle qui tire jusque dans le creux de ton ventre. Nourrissez moi. Nourrissez la. Berry qui n'est jamais que la fille d'un gros bonnet, d'un gros bide. Berry comme un bonbon, trop acidulé et qui vous pèle la langue, à force de le sucer. Miam.
lieu de naissance et âge - 17 ans, Nevada City. Ça aurait pu / du être plus glamour, sauf que non.
nationalité et origines - Américaine, depuis les rayures et les étoiles tatouées à même la poitrine de ton cher papa. La double nationalité à travers l'Espagne de maman, celle immigrée trop jeune, des rêves plein les cheveux. Ceux avec lesquels elle s'étouffe encore, parfois. Ceux qu'elle brossait, jadis, dans ta chevelure - ramassis de connerie.
à nevada city depuis - toujours. Petit accident qu'on à couvé dans un ventre rond - presque autant que celui de papa - tu es l'erreur. Celle qui rime avec infidélité et adultère, fruit d'un amour qui n'était que désir. Tu es la fille que la première Mrs.Berry n'a jamais sut mener à terme. Celle qu'on a enfoncée au coeur de Nevada City, comme un ruby sertis dans une couronne de plastique - délicieuse ironie. Tu aurais pris Sacramento, au pire. San Francisco, au mieux. Tu rêves de plage, Yenny, mais tu pourris ici, des bonbons interdits, plein les poches.
classe à la rentrée 2019 - Senior où le début de la fin. Soulagée et à la fois anxieuse. Marre de perdre ton temps en classe. Peur de ne pas savoir être une adulte. Qu'est-ce que tu feras, après ? Est-ce que tu vas les perdre toutes ? Toutes les friandises du monde ne suffiront pas à apaiser ton estomac, celui qui brûle sous l'angoisse. L'enfer mis dans ton ventre.
situation familiale - La famille Berry, un peu comme un problème d'algèbre. Si Papa à un enfant avec sa première épouse, à qui il donne ensuite deux frères avant de glisser un autre pain dans le four de la femme de ménage, combien d'enfant Berry existe-t-il ? Quatre, bien. Et si on soustrait la première Berry, qu'on met les fils entre parenthèse, pour finalement additionner la femme de ménage, qu'on transforme en épouse, combien d'individu reste-t-il dans la maison ? Trois, bien entendu - mais ça, c'est sans compter sur la nounou-slash-femme de ménage. Quatre, encore. Tu es toi-même le résultat imprécis de ce fameux problème, à la fois quatrième enfant et première - unique - fille de l'un puis de l'autre. Aussi bien dire que tu ne connais pas tes frères, quand bien même le cadet de leur fratrie n'a que deux ans de plus que toi. Maman dit que papa à fait son choix - celui qu'elle lui a imposé, surtout. Parce que ta mère ne pouvait pas seulement être une petite chose docile, que c'est pour ses caprices qu'il l'aime tant - ou pas. Et parfois, t'enrages d'être seule, de n'avoir personne à tourmenter au quotidien. Sinon tes géniteurs. Papa à blâmer pour tes cuisses striées, maman à qui reprocher ton addiction au malheur, une nausée à la fois.
situation financière - Fruit confit d'une longue et vieille lignée d'investisseur gourmand, tes racines vont jusque dans le sud du pays. Là où tes ancêtres ce sont rosis les mains, à même le sang des innocents, avant de s'attaquer à la pulpe des fruits. Les friandises pour nouvel empire, parce qu'on ne peut pas vivre indéfiniment sur le malheur d'autrui - c'est ce qu'ils disent, mais toi tu as tes doutes. Aujourd'hui, ton père est vice-président d'une compagnie qui pourris lentement mais surement les dents de toute ta génération - les tiennes aussi, parce qu'il existe une certaine justice en ce monde, n'est-ce pas. Quant à ta mère, elle n'a pas épousé ton père pour l'argent, non elle dit en être tombée amoureuse - difficile de reprocher à une femme son essor social, quand elle l'atteint par amour. Tes parents, comme un 50shades réinventé, Christian Grey sans le look ou la chambre rouge.
statut civil - Infidèle à toi-même, pour commencer. Parce qu'en devenant la petite amie du fils Kiriakidis, tu t'es égarée Yenny. Que les garçons sont comme des chocolats, ceux que tu déloges d'une grande boite pour les laper, puis les dévorer. Ceux à oublier, aussitôt qu'ils glissent le long de ta gorge - qu'ils sombrent dans ton ventre. La fidélité et l'amour véritable, celui à l'épreuve de tout, uniquement réservée aux poétesses. Des miettes que tu lances à Sohan, par plaisir. Par nécessité. Parce qu'il y a des plaisirs que seul le sexe dur, le sexe bête, sait prodiguer. Fut toutefois un temps, l'année dernière en fait, où tu as calmé tes excès et rangé les garçons fais sucettes. Où tu croyais que ta relation avec le frère ainée de ta tendre moitié, méritait que tu limites tes appétits. Pour lui, tu t'es fais anorexique d'amour, le contact physique et les belles émotions en carence. Affamée d'amour et d'orgasme, oui. Belle connerie, tout ça, parce que depuis que MONsieur étudie, il n'appelle plus. Peine même à répondre à tes sms. Or, tu refuses d'être ce genre de fille : celle qui attend, celle qui perd son temps. Rien à faire que ta mère encourage votre relation à distance et te répète de fermer les yeux sur ses possibles infidélités. Un jour il aura hérité, un jour il sera riche. Non, toi tu préfère glisser sur les cuisses de sa soeur, pour commencer, pour te secouer. Kleio comme un amen miraculeux, première prière te relançant dans la lumière - celle que tu laisses allumée quand tu les pousses contre ton lit, pour mieux les chevaucher. Le sexe opposé comme un ennemi à abattre, un corps à la fois.
orientation sexuelle - Majoritairement hétérosexuelle, parce que Kleio est l'exception à la règle. Gay only for her, right ? Que même si tu crèves d'amour pour le reste de votre bande de douce martyr, il n'y a qu'elle avec qui tu as ressentis ça. Et pourtant, tu les trouves toutes tellement belles, si désirables. Non, c'est vers ceux que tu détestes - bon gré, mal gré - que te pousses la passion. L'homme comme une faute que tu t'imposes, avec qui tu te flagelles, un corps à la fois. Leur langue pour te pousser vers l'absolution, leurs reins devant lesquels t'agenouiller. Tu blâmes d'ailleurs ton éducation pour cette faiblesse, trop chrétienne pour te dévouer au temple féminin. Vénus pour déesse païenne, celle que tu vénères en secret. Honte, tellement honte, de ne pas assumer - de ne pas y trouver le plaisir recherché.
traits de caractères - Avide, Impitoyable, Anxieuse, Vaniteuse, Jalouse, Rancunière, Garce, Profiteuse, Infidèle, Opportuniste, Imposante, Capricieuse, Difficile, Superficielle, Exigeante, Envieuse, Volage, Gourmande, Manipulatrice, Hypersexualisée, Impatiente.
Entreprenante, Audacieuse, Loyale, Affectueuse, Charismatique, Impliquée, Généreuse, Déterminée, Autoritaire, Séduisante, Lucide, Douce, Réfléchie, Accessible, Équitable, Combative, Imaginative, Joueuse, Persuasive, Sociale, Persévérante.
avatar - cindy kimberly groupe - golden | | matière préférée - Psychologie, sans grand étonnement. La faute à ta fascination pour ce qui démange, ce qui dérange. Ce que tu peux atteindre chez l'autre, pour le rendre plus docile - et t'aimes dire que t'es vicieuse et parfois acide pour leur apprendre la vie, mais tu y prends assurément trop de plaisir. Qu'est-ce que ça signifie à ton sujet, hein Yenifer ? Que toi aussi, t'as des bobos sur lesquels gratter, ceux à fouiller avec tes doigts tout gommant de mauvaises intentions.
sport préféré - Danser, jusqu'à plus souffle, jusqu'à brûler tout ce que tu as pu avaler dans la journée. Le Cheers pour rassurer les parents et remuer le cul devant tout le monde. Un péché coupable. Et les mots, qui te hantent, quand tu répètes. Quand tu danse jusqu'à t'écrouler, l'envie de vomir, l'envie de mourir, si poétique.
livre préféré - The Scarlet Letter, parce que t'aime être prévisible, toi et tes jupes trop courtes. Hester à défendre, à admirer, son A comme une médaille à tes yeux.
artiste préféré - Pourquoi choisir ? Depuis la sainte mère - oui Marie à une place dans ton coeur, faut pas croire - aux poètes de tumblr jusqu'au chorégraphe te faisant rêver sur youtube, tu te perds. Ne sait plus à quel sainte te dévouer. Azra Tabassum et Nikita Gill qui t'arrachent les tripes, Emily Palermo jamais très loin. Puis Jade Chynoweth, Jojo Gomez et Chachi Gonzales à suivre, le corps torturé et sublimé.
marque de vêtement préférée - La Perla, Eres et Agent Provocateur. La lingerie pour addiction, parce que c'est ce qui est sous les vêtements qui compte le plus, hein Yenny. Damn right. Par-dessus t'as des allures de gamine normale, celle qui achète les jupes trop courte et les tops trop moulant. Toujours trop chaud que tu dis, mais t'aime juste qu'on ait un aperçu de toute la lingerie hors de prix que tu t'offres. Enfant fait femme sous les vêtements. Why not.
marque de ton téléphone - Iphone, par défaut. Parce que c'est tout ce que tu connais, papa déjà vendu et acheté. Toi, tant que c'est blanc, que c'est clinquant, don't really cares.
réseau social préféré - Tumblr où tu t'assommes sous la poésie délicieuses des autres, où tu perçois le reflet de tes propres tourments. Là où tu suis un paquet de blog ayant survécu au grand nettoyage de porn. Oopsie. |