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Alister Yougman [Aisling]

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Alister Yougman [Aisling] Empty Alister Yougman [Aisling]

Message  Stephy Ven 12 Aoû - 12:44

Alister Yougman [Aisling] Zl5d1y
Hello, my name is Alister !

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It's seems to me I'm always miles away.
Alister Yougman [Aisling] 24g2b2q
✂ Surnom : Al, Ali, Alibaba (des fois que... non ?), le Binoclard, le Maigrichon, la Perche et j’en passe des meilleurs.
✂ Age : 19 ans
✂ Année : Huitième année.
✂ Année d'arrivée : Quatrième année à Stallone, en début de sa Huitième année à Aisling.
✂ Classe : Physique
What's inside this head of mine.

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Tell me are you willing, to try this thing called living ?

« - Je suis certaine que vous comprenez Mr.Leroy qu’après tout ce qui c’est passé cette année, il serait mieux pour Alister d’être transféré.
- Allons Jaimie, tout le monde comprend que l’année à été dur pour notre fils. Ce n’est pas la peine d’y revenir ma chérie… »

Assit tranquillement derrière ses parents, sur une banquette qui coûtait probablement la peau des fesses, Alister attendait patiemment la fin de l’entrevue qui se jouait devant lui avec un petit sourire tendre au coin de la bouche. La patience, il en avait toujours eu à revendre et ce, depuis tout petit. Et puis ses parents jouaient devant lui son grand départ d’une école qu’il n’avait jamais réellement apprécié, un choix qui n’avait pas été sien, il était donc hors de question qu’il manque quoi que ce soit de cette scène. Pourtant, il avait accepté ce choix sans rien y dire plusieurs années plus tôt, tout simplement parce qu’il en était toujours ainsi avec lui, il savait tellement bien se soumettre et entrer dans les rangs le grand Alister. Il n’avait d’ailleurs pas exigé de s’en aller de Stallone, parce que les caprices ça ne le connaissait pas mais voilà, il avait joué l’opportuniste encore une fois. C’était une habitude que son père lui avait donné très jeune, de profiter des ouvertures sans jamais les forcer bien sur, et qui lui avait permis cette fois de profiter de ses mauvais résultats quant à l'utilisation de son don, pour partir. Pourtant, ce n’était pas tellement l’état de son bilan scolaire qui occupait son esprit en ce moment, il y avait 8 mois de ça il n’aurait pourtant pas été en état de penser à autre chose, mais plutôt le spectacle attachant que sa mère donnait. Elle dépensait de l’énergie en vain et c’est bien pour ça que le jeune adulte trouvait la scène touchante.

Il aimait ses parents mais des deux, son père était celui auquel il ressemblait le plus, de par son esprit logique et son calme teinté d’une bonne humeur permanente. Un peu comme si le monde ne valait pas la peine d’être malheureux malgré toute sa laideur, une attitude effronté mais qui avait fait ses preuves pour les deux hommes. Et puis ils avaient aussi la même habitude de rougir lorsqu’ils étaient gênés ou de baisser les yeux lorsqu’ils étaient intimidés, eux qui normalement plantaient avec confiance leurs regards dans ceux de leur vis-à-vis. Puis ses yeux fixés sur l’arrière de la tête de sa mère, cette dernière dodelinant la tête en pointant dorénavant un doigt outré en direction du directeur de l’établissement, s’excitant toute seule comme toujours, il songea qu’il avait aussi hérité de certain de ses traits à elle. Jaimie Yougman était une femme à l’humour à toute épreuve et si son fils ainé tenait davantage de Roscoe, son époux, il l’avait imité sans grand mal dans cette voie en préférant rire de ses propres travers et mêler son rire à celui des autres à la moindre occasion. Alister n’avait jamais été susceptible et il devait son esprit souple, donc ouvert à toutes les possibilités, tout comme sa mauvaise habitude de passer d’une obsession à l’autre sans arrêt, de la jolie brune qui continuait son petit numéro.

« - Je vous en prie, gardez votre calme Mrs.Yougman -
- Non non, vous allez m’écouter Mr.Walker !! »

Leroy Walker n’avait pourtant pas besoin d’être convaincu, ça les deux hommes Yougman le savait mais malgré tout, la mère du concerné continuait de lui rappeler les faits. Elle avait toujours été têtue, ce qui était la principale raison du pourquoi son fils ne l’était pas, avec le temps il avait fini par devenir passif comme son père face à l’obstination des autres. À quoi bon se fatiguer pour rien hein. C’était d’ailleurs ce que devait songer son père à cet instant, soupirant doucement pour tourner la tête dans sa direction et offrir un petit sourire encourageant à son fils. Ce qui lui fit songer que la solidarité était une qualité que toute sa famille possédait et que c’était évidement par soutient que le père de famille n’osait pas arrêter sa femme. Et dieu sait que la femme pouvait parler des heures durant, un autre truc qu’Alister savait faire sans mal. C’était d’ailleurs grâce à ça qu’il c’était fait autant d’ami dans cette école typiquement américaine qui ne lui allait pas du tout, lui le jeune homme britannique bien élevé et au QI au dessus de la moyenne. Parce que son intelligence avait d’abord été un frein à l’amitié, les gens se méfiant d’une probable attitude hautaine de sa part, mais heureusement il y avait eu son frère et son coup de pouce magique. Son cher petit frère, celui pour qui le monde avait tourné durant dix-huit années, les plus belles de sa vie lui semblait-il.

« - Al a toujours été un élève modèle, vous m’entendez ! Il avait de bonnes notes et si cette année il n’a pas été à la hauteur, c’est seulement parce que… parce que-
- Shh Jamie, ça va. Mr.Walker comprend tout, ne te met pas dans cet état mon amour.
- Ahem, évidement vu la situation, il me semble tout naturel que votre fils aille terminer ses études ailleurs. Et croyez moi, je suis sincèrement navré de la perte de votre fils cadet. »

Brennan avait été son frère, son meilleur ami, son héros personnel et ce, malgré ses deux années en moins que lui. Il l’avait suivit partout, sous toutes les conditions et avait même été jusqu’à nié qu’il se montrait parfois cruel. Sa mort continuerait de leur faire mal éternellement et pourtant, alors que la maman se mettait à pleurer doucement, le visage enfouit dans le cou de son époux, Alister se redressa pour venir les rejoindre et faire face à cette même douleur. Sa main se posa tendrement contre la tête de sa mère et l’autre vint lui serrer gentiment l’épaule, bientôt recouverte de celle tremblante de sa mère. La douleur et le refus d’y vivre enfouit était aussi une partie des Yougman depuis maintenant déjà la moitié d'une année. La mort avait jeté son ombre sur eux trois mais tout comme le père continuerait de réparer ses horloges, parce que papa comme fiston aimait bricoler tout ce qui trainait et en comprendre le fonctionnement, et la mère de décorer l’intérieur de grande demeure ancienne, avec une curiosité qu’elle avait léguée à son fils en omettant de la limiter aux couleurs et textures en tout genre, leur fils ainé continuerait de vivre.

Il était fils unique depuis 7 mois, les plus terribles de sa vie semblait-il. Ce statut ne lui plaisait pas, tout comme l’école que Brennan avait jadis rejoint lorsque leur mère avait trouvé du travail à Phoenix, une ville qu’il n’aimait pas davantage. Regardant sa mère renifler et se remettre d’aplomb, allant jusqu’à retoucher un peu ses cheveux, Alister esquissa un petit sourire. Ils allaient bientôt tous se remettre à vivre, ils retourneraient là d’où il venait, à Londres. Ils allaient recommencer à sourire tout naturellement et plus seulement quand ils se trouvaient ensemble tous les trois, ils iraient pleurer dans la chambre vide de Brennan qui deviendrait un sanctuaire et il n’y aurait plus tous ses endroits peupler du rire de l’adolescent presque adulte qu’ils avaient tous aimés. La pitié allait s’envoler et enfin, l’ainé Yougman pourrait redevenir un gentilhomme ouvrant les portes aux demoiselles, les aidant avec leurs manteaux et ayant toujours un mot gentil, bien que perdu dans la lune la minute suivante, sans que tout cela ne lui valent un regard plein de compassion. Parce que si la blessure que la mort avait laissée sur lui était difficile à guérir, elle était encore plus douloureuse lorsqu’il la savait observé et commenté par les autres.

« - Merci de votre compréhension Mr.Walker et pour tout ce que vous avez fait aussi.
- Non non, c’est moi qui vous remercie Mr.Yougman et surtout, prenez soin de votre famille. »

L’homme n’en pensait surement rien mais tout comme son père, Alister voulut croire que oui. Aidant donc sa mère à se mettre sur pied, toute la petite famille quitta tranquillement le bureau du directeur pour ensuite aller manger quelque part. Voilà comment leur cellule familiale survivait à la mort, en se dispersant, en s’occupant l’esprit et en tentant d’oublier. Une fois au restaurant, à rire de la maladresse de son père, un truc héréditaire puisque lui-même passait son temps à se prendre les pieds dans tout ce qui trainait ou renversait, le jeune homme arriva presque à se convaincre que la douleur lui rongeant l’estomac n’était du qu’à sa faim. Et qu’importe que dorénavant il n’ait plus que la mémoire d’un poisson rouge, ce lui valait de chercher ses lunettes des heures durant alors qu’elles se trouvaient perché sur sa tête, sans parlé qu'il ne voyait pas plus loin que le bout de son nez sans, il était prêt à proclamer haut et fort que c’était le bonheur de retourner en terre connue qui lui faisait cet effet. Oh ça oui, Alister avait tout un sac d’excuse pour expliquer ses nouveaux travers, que ce soit sa facilité à pleurer sans honte ou son regain d’intérêt pour les dons, tout était bon pour oublier. Et il savait déjà qu'il se trouverait plusieurs obsessions toutes nouvelles à Aisling et qu'il les enlignerait fièrement.

« - Je suis certain que te plairas à Aisling mon chou, moi j’ai adoré y aller.
- Je suis certain que oui maman, en fait j’ai hâte de voir de nouvelles têtes, peut-être que je vais y rencontrer des gens avec de nouveaux dons ! Ça, ça me passionnerait...
- Tu comptes déjà te remettre à ça, Al ?
- Évidement ! Dès que j’y serais même, ce serait tellement bien de découvrir comment tout ça fonctionne.
- C’est vrai que ce serait fascinant mais en attendant… tu pourrais peut-être éclaircir le mystère de ton père qui s’étale davantage de sauce sur la cravate que sur son pain ? »
The only thing for certain

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Is that nothing stays the same

✂ Don : Métamorphose en objet.
✂ En détail : Si vous le lui demandez, Al vous dira que c’est tout bête. En fait, il lui suffit de songer très fort à un objet et normalement, il peut en prendre la forme. Il devient donc une peluche, un vase, un ballon, peu importe. Évidement, il n’est pas cassable et il est lourd, enfin, la moitié de son poids actuel, qui ne s’élève pas à grand-chose si vous voulez tout savoir. Mais tout de même. Bien entendu, son corps subit des changements durant ses métamorphoses et cela se calcul en calorie qu’il avale avec appétit. Eh oui, impossible pour Alister c’est impossible de prendre réellement du poids et on oubli la musculation, parce que ça ne sert à rien.
Après, puisqu’il ne contrôle plus très bien son don, il se retrouve malheureusement toujours nu par la suite, ce qui le gêne énormément.
✂ Maitrise : Autrefois c’était un 8.5/10 qui s’affichait à son dossier mais depuis 6 mois, c’est plutôt un 5, voir parfois un 3 qui s’y glisse pour ensuite monter vers un 7. Aussi bien dire qu’il n’est plus à niveau, puisqu’il n’arrive plus à ce concentrer autant qu’auparavant. Et pourtant, ce n’est pas faute de ne pas essayer. Il est aussi bon de savoir que si auparavant il était capable de se métamorphoser en objet et de par la suite redevenir lui-même sans perdre ses vêtements, ce n’est plus le cas. Du coup, lorsque sa transformation à lieu, ses vêtements tombent autour de lui et évidement, lorsqu’il revient humain, il est nu. Il travaille sur cet aspect de la chose en ce moment, afin de cesser de se retrouver nu dès qu’il oublie son bracelet, qu’il quitte de plus en plus rarement.

- 3/10 : Il se transforme sans réellement réfléchir, une fois perdu dans ses pensées, en le premier objet auquel il a songé. À noté que son visage reste sur le dit objet, donc qu’il est facile de le reconnaître pour peu qu’on le connaisse. Dès qu’il revient à lui, la métamorphose est inversée.
- 5/10 : Il se métamorphose sans le désirer ou encore, en y songeant très fort et alors, il peut tenir sa forme un certain temps, tant qu’il se concentre. Là, l’objet qu’il incarne a toujours son visage mais peut en plus, parler. Pas longtemps évidement puis s’il relâche tout, il revient à lui.
- 7/10 : Une fois suffisamment concentré, surtout lorsqu’il pratique son don avec ses deux professeurs PHY, il arrive à se métamorphosé en un objet qui ne garde aucune trace de son visage et qui peut, parler. Il n’a alors plus qu’à maintenir sa concentration et peut rester quelques heures dans cet état.
✂ Lui & les ELEM : Si il les évite, ce n'est pas à cause de leur personnalité, même pas. En fait, dès qu'il entend ELEM, Alister préfère s'en aller. Ça lui rappelle son frère et comme il n'a pas envie de chialer devant tout le monde, ce qui peut arriver et plus souvent que l'on ne le pense, eh bien il préfère fuir virilement. Donc en courant très vite, la tête basse et une presque grimace au visage, tentant de rester naturel avec un manque naturel certain.
✂ Lui & les SPE : Il aime beaucoup les SPE, non seulement parce qu'ils sont drôles et forment un groupe soudé mais aussi parce que leurs dons sont étonnant. Il n'y a donc rien de surprenant à ce que Al aime discuter avec eux, les questionner et s'émerveille devant eux. En plus ils sont super sympa, que demander de plus hein !
✂ Lui et les PHY : Même si il est lui même un PHY, le britannique n'y peut rien, il se méfie un peu des gens de ce groupe. Il n'a pas tellement la tête type d'un Physique, alors il ne sait jamais réellement sur quel pied danser avec ses derniers. Pourtant, il apprécie grandement leur attitude et se fait peu à peu à l'idée que les PHY d'Aisling sont loin d'être aussi effrayant que les grosses brutes de Stallone abonnés aux dons corporels.
✂ Lui et les PSY : Normalement et aussi stupide que ce soit, Alister arrive à se fondre dans le paysage lorsqu'il se retrouve en présence de PSY. D'accord, il parle beaucoup et il peut devenir agaçant avec ses questions et son envie de partager avec tous mais il est loin de représenter un danger pour les ennemis #1 de sa classe. Alors eux aussi, il les aime bien !
I always end up killing time.

.
Time for love and time for living.
Time to find what's really mine.



    Seems like only yesterday, but it started long ago.
    Trials tribulations and notes in the autumn nights.
    We didn't know way back then, what brothers we
    really were
    . Letting the time pass quickly and
    watching it go.
    Le petit garçon courait à en perdre haleine devant lui, ses petits bras serrés contre son corps avant qu’il ne se jette enfin à l’eau dans un cri triomphant qui alla jusqu’à lancer des échos dans le corps de son frère. Debout au bord du précipice, ses yeux fouillant le brouillard que sa vue sans ses lunettes lui offrait, Alister cherchait un peu de courage en lui. C’était plus fort que lui, contrairement à Brennan qui c’était lancé joyeusement à l’eau, sous les applaudissements de leurs parents, assis tout près, l’aîné Yougman n’arrivait pas à se montrer aussi spontané ou comme aurait dit sa maman ’audacieux’. Parce que pour elle, ses fils n’avaient pas de véritable défauts et chacun avaient ses forces. Puis la tête brune de son frère apparut à la surface de l’eau et d’un grand geste du bras, le gamin de huit ans exigea qu’il le rejoigne avec un grand sourire que l’ainé ne pouvait que deviner. Laissant ses lèvres s’étirer dans un grand sourire à son tour, Alister recula de quelques pas puis se lança à son tour à l’eau. L’eau était fraiche par cette journée torride et d’un coup le gamin, qui avait laissé ses lunettes de côté le temps de patauger, songea que la vie était belle. Pas seulement à cause de l’eau mais parce qu’il avait un frère, sans qui il n’arrivait tout simplement pas à imaginer une existence.

    Oh les gens pouvaient bien trouver sa presque adulation pour son petit frère étrange et les autres enfants se moquer de lui à cause de ses lunettes ou encore, l’embêter parce qu’il avait sauté une classe, Alister restait un petit garçon heureux. Il rejoignit d’ailleurs Brennan sur le ponton et tous deux y grimpèrent, le cadet aidant l’ainé qui n’y voyait pas grand-chose. De là, ils firent de grands signes à leurs parents, qui rirent en leur rendant la pareille. La vie était simple, lumineuse et peuplé des rires de tous, peu importe leur genre. Que ce soit ceux secrets qu’il échangeait avec son frère dans leur chambre, ceux de ses parents lorsqu’ils s’étreignaient amoureusement ou encore, celui des garçons plus âgés qui aimaient bien bousculer Alister, la vie était rythmé par le rire. Elle n’était pas totalement rose mais elle était suffisamment claire pour qu’il l’aime et tendant la main, il attrapa la main d’une petite fille. Son erreur évidement, puisqu’il comptait attraper son petit frère. Là, il vira cramoisie et la vie recommença à rire, par Brennan et cette petite fille puis par lui aussi. Abandonné sur le ponton avec sa nouvelle épouse, Alister lui jura sa fidélité absolue pour les deux prochaines semaines avant de ne l’accompagner dans l’eau. Pourtant, une fois qu’ils furent sur la plage et que le garçon courra chercher ses lunettes, ce ne fut plus tellement lui que la nouvelle épouse zyeutait mais bien son frère. Heureusement, se disait sa mère, son fils ne voyait rien sans ses lunettes et elle les dissimula dans son dos, l’incitant à retourner à l’eau. Tout innocent qu’il était encore à cette époque, Al écouta sa mère et retourna à l’eau avec son frère et la dite épouse. Il aurait tout le temps de chercher ses lunettes plus tard.


    We never thought about tomorrow or what she
    might bring. We never stopped to realize that
    we might not always sing.





    I need something more to show somehow. 'Cause
    you're a god and I am not. And I just thought that
    you would know.
    Il n’avait pas envie qu’il s’en aille et c’était probablement la première fois de sa vie qu’Alister faisait un caprice. Assit près de sa mère, installée elle-même sur son lit, un pendule dans la main, il observait les mouvements de l’objet en serrant ses poings. La femme cherchait des réponses, tentait de canaliser son propre don dans l’objet mais sans grand succès puisqu’elle était dans tous ses états. La famille venait de recevoir une lettre de la part d’Aisling, l’école où elle-même avait été plus jeune, lorsqu’on avait découvert son don. Brennan avait un don et la lettre était venue avec un bracelet, elle en était encore toute chamboulée mais c’était une bonne nouvelle évidement et passant la main dans les cheveux de son fils ainé, elle lui embrassa le front. Tout irait bien pour lui, elle en était certaine. Parce qu’elle savait que ses deux fils étaient très liés et qu’ils partageaient tous leurs secrets, en fait elle et son époux savait parfaitement qu’en réalité c’était davantage le cadet qui protégeait l’ainé. Mais les choses c’étaient calmés de ce côté, on ne tabassait plus Alister à l’école, plus depuis qu’elle avait mis ses enfants au privé. Pourtant, ils allaient devoir affronter un nouvel environnement et assurant à son fils que malgré l’absence de réponse du pendule, tout irait bien pour Brennan, elle se redressa pour continuer leur valise.

    Toute la famille était sur le point de partir pour Phoenix, une décision que leurs parents avaient pris quelques mois plus tôt lorsque du travail avait été offert à la mère de famille. Les garçons avaient râlés au départ mais maintenant qu’ils savaient que de toute manière, ils ne seraient pas réunis, Alister ayant autant de don que la boite en carton que sa mère remplissait, ils n’avaient plus de raison de se plaindre. Le fils cadet irait tout simplement à Stallone, ce qui l’emballait triplement comparé à Aisling qui pourtant lui avait envoyé une invitation. En ce moment même, alors qu’il trainait les pieds, n’arrivant pas à retrouver sa bonne humeur habituelle, le grand garçon maigrichon qu’il était ne trouvait plus le don de son frère amusant ou intéressant. Parce que oui, il y avait un mois de ça, il avait trouvé amusant que Brennan soit capable de faire trembler le sol derrière la maison. Ça avait été excitant mais ce ne l’était plus du tout dorénavant et il aurait souhaité regretter cette fascination nouvelle qu’il éprouvait pour son petit frère. Qu’allait-il devenir sans lui hein ? Son père passa et en profita pour lui suggérer de se bouger un peu.

    Évidement, ça ne lui disait rien mais les cartons devaient être achevés et si Alister avait reçu une excellente éducation, son père tenant à faire de lui et son jeune frère de parfait jeune gentleman, eh bien il aimait aussi que les choses soient bien faites. Le cœur n’y était pas mais il termina d’emballer ses jouets et ceux de son frère, absent pour le moment et profitant surement de leurs amis, surtout les siens oui, pour s’amuser avant leur départ. Lui aussi, aurait aimé se trouver dehors et courir avec eux mais si Al était accepté dans le groupe, c’était surtout parce qu’il était le gentil grand frère de Brennan. Ils formaient tous les deux un duo de choc, l’un étant dynamique, l’autre cérébrale. Certain des amis à grosse tête de l’ainé lui répétait souvent qu’il s’abaissait à trainer avec des enfants plus jeunes que lui, qu’il était brillant, puisqu’il avait tout de même une année d’avance sur les autres, mais Al n’aurait pas légué sa place pour toutes les glaces du monde. Parce que s’il était remplit d’une confiance toute innée, son frère possédait un charisme terrible qui l’hypnotisait. La vie était tout simplement plus belle avec Brennan, son petit frère qui était encore davantage un héros à ses yeux maintenant qu’il possédait son fabuleux bracelet. Refermant son carton, il soupira et reçut une petite tape dans le dos de la part du dit héros. Il ne fallait pas être aussi triste, ça lui faisait une drôle de tête et puis, ils trouveraient bien un moyen de faire entrer Alister le temps d’un week-end hein ? Oui, il était brillant et en tant que grand frère, il trouverait un moyen ! C’était une promesse.


    You're a god and I am not. And I just thought I'd
    let you go
    . There's somewhere beyond this I know.





    It's time now. We must be moving onward. It's
    time for us to fly. Take care and look over your
    shoulder, I'm there all the time.
    Sa mère pleurait contre son père, non en fait elle l’enlaçait tellement étroitement que ses deux parents ne formaient plus qu’un seul être, d’où l’unique tête de son père émergeait, embarrassé. Les joues roses, Roscoe caressait le dos de son épouse en tentant de la calmer. Ce n’était pas des larmes de tristesse, non, Jamie pleurait de bonheur. Abandonnant enfin son pauvre époux, elle se jeta dans les bras de son fils ainé, qui reçu cette dernière en riant contre elle. Chaque fois que ses parents venaient les visiter, Brennan et lui, leur mère pleurait de joie, c’était immanquable. Elle était fière d’eux et ils leur manquaient tout à la fois. Elle aurait aussi aimé qu’ils aillent à Aisling et même si Alister n’osait rien dire, voyant bien que son jeune frère adorait Stallone et ne désirant pas créer un fol espoir dans l’esprit de sa chère maman, lui aussi chérissait cette idée. Il avait longtemps rêvé de fouler le sol de cette grande école irlandaise, d’y visiter les pièces dont sa mère lui avait tant parlé déjà tout petit mais non. Il devait se contenter de cet endroit froid et impersonnel qu’était Stallone, un studio d’Hollywood version mutant X. Ça ne lui allait pas du tout à lui.

    Il en avait déjà parlé avec Brennan mais ce dernier adorait leur école, il y avait un tas d’amis et appartenant à ceux possédant un don de contrôle des éléments, il était tout autant respecté. Non, son frère n’avait aucune envie de visiter Aisling, il avait tout ce dont il pouvait rêver ici. Et puis il était évidement hors de question que l’ainé s’en aille seul, Alister avait déjà eu tellement de mal à s’intégrer. Pourtant, il était gentil, galant avec les filles même et polis mais son don en avait fait la risée de la fraternité qu'il avait rejoint et où il ne se trouvait pas réellement de place. Les autres élèves avec des dons de métamorphose ne lui ressemblaient pour la plupart pas, sans parler que certain membre de sa fraternité l’avait automatiquement étiqueté comme un cérébrale à embêter, à cause de ses lunettes. Oh il avait vu les stalles des toilettes bien souvent, on y avait même plongée sa tête à quelques reprises mais par aujourd’hui. Non, il avait préféré suivre son frère partout aujourd’hui, puisque ses parents allaient venir les voir et qu’un parfum d’eau de toilette, au sens littérale oui, n’aurait rien de rassurant pour ses derniers. Il avait au moins mis son frère au courant de sa situation, au début de la semaine, après presque une année à endurer ce genre de petit divertissement, il avait conclut qu’il était temps et il se montrait optimiste. Brennan ne comptait plus le lâcher, ils allaient à nouveau être ensemble en permanence, il pouvait y compter ! Aussi, ce fut le cœur léger qu’il embrassa sa mère et les regarda partir alors que déjà, son frère lui enfonçait son coude dans les côtes. Ce soir, ils allaient faire la fête !


    If your lost and you need someone to count on.
    Oh you've got to look to me. I will follow you
    over. We will survive.





    We're all lost, we're all found. We're all the same.
    Just one heart beats in us. We're different names
    but just one heart
    . Oh me, inside you. Hold me,
    inside you. Cause I wanna be, inside you.
    Il faisait jour et au-delà de la fenêtre se dessinait un ciel d’un bleu pure qui arracha un petit sourire à Alister. Il devait être dans les midis, voir treize heures, et normalement il aurait été occupé à quelque chose d’intelligent. Pourtant, en ce moment il n’existait rien de plus important que d’être là allongé dans un lit, allé savoir à qui d’ailleurs, à caresser la tête violette de London. La jeune adulte, qui avait tout juste un an de plus que lui, dormait paisiblement contre sa poitrine avec un bras en travers de son ventre et une joue contre son coeur. Toute aussi nue que lui sous les draps, elle se remettait à sa façon de leur folle nuit. Comme toujours, il savait que dès son réveil, elle lui demanderait un compte rendu alors qu’elle prendrait sa première cigarette de la journée. Il le savait parce qu’ils jouaient cette représentation plusieurs fois par semaine depuis déjà un an. Pourtant, il n’était pas du même monde, il n’y avait qu’à regarder la tignasse violette de la jeune femme ou encore la regarder sourire avec ce charme typique des mauvaises filles, pour le comprendre. Pourtant, c’est avec Alister Yougmen que la belle London sortait et si elle avait un passé tumultueux avec les garçons, elle n’était plus qu’à lui. Tout comme il lui appartenait corps et âme.

    Paressant tranquillement dans le lit d’un ou d’une autre, le jeune adulte se mit à songer à la première fois qu’il avait embrassé la beauté féroce qu’était sa petite amie. Elle connaissait déjà Brennan lorsqu’il c’était croisé la première fois, il avait même d’abord crut que c’était après lui qu’elle en avait mais après plusieurs rencontre, c’est vers lui qu’elle était venue et avec un air bien décidée. Honnêtement, il ne c’était pas attendu à se retrouver dans un lit avec elle un an plus tard, encore moins de lui faire l’amour quotidiennement et d’y trouver là un nouveau sens à la vie. La planète avait d’elle-même cessé de tourner seulement pour son frère semblait-il et avait offert un peu d’importance à la belle américaine au sourire ravageur. Pourtant, dieu sait qu’elle n’était pas son type de fille et davantage celui que son frère ramenait le temps d’une nuit. Puis ce dernier lui avait rappelé ce que leur disait toujours leur mère au sujet de l’amour, on ne décide pas de tomber amoureux, on tombe simplement. Et ça avait été suffisant pour qu’il y croie.

    London se mit à frissonner contre lui et il remonta un peu le drap qui les recouvrait pour se délecter du petit ronronnement émis par celle-ci, alors qu’elle se mettait à onduler contre lui. Il était un homme heureux dorénavant, il n’avait plus besoin de Brennan autant qu’auparavant et son frère ne s’en portait que mieux. Ils partageaient le même cercle d’amis et Al faisait mine de s’intéresser aux mêmes choses qu’eux, parce que sa fascination constante pour les dons n’intéressaient évidement personne. Oui, il essayait d’être heureux et alors que la voluptueuse femme aux cheveux violets se cambrait sur lui, il fit taire ses doutes sur la question en se concentrant sur le plaisir et la chaleur. Les yeux clos, il se répéta qu’il agissait ainsi pour profiter pleinement des sensations et non pas pour ignorer un suçon sur le creux des seins de sa belle, marque qu’il n’avait pas laissé mais que son frère adorait planter sur les victimes de ses ivresses momentanées. Ce n’était pas la première fois qu’il remarquait ce genre de marque, tout comme il avait aperçu à quelques reprises les deux personnes qu’il aimait le plus au monde, sortir d’une pièce en tirant sur leur vêtements, échangeant un dernier regard avant de ne regagner leur vie respective. Non, il se faisait des cinémas, London était sienne et sur cette évidence, il la renversa sur le lit, plongeant sur sa gorge alors qu’elle laissait un petit rire délicieux s’envoler par la fenêtre.


    So we stood together and we made each other
    strong. But where we once stood lie only footprints
    in the snow
    .





    Seems like only yesterday, God where'd the time go.
    Where we once laughed lie only tears in the snow.
    La pièce était sombre et l’odeur de l’encens lui donnait légèrement la nausée, à moins que ce ne soit sa migraine ? Il n’arrivait plus à réfléchir, un état presque perpétuel depuis déjà 3 mois, et ne chercha pas à y arriver. À quoi bon. Il roula tout simplement sur son flanc, cherchant le corps de London en vain. Elle n’était plus là, elle ne reviendrait plus et cette seule pensée fut suffisante à lui emplir les yeux de larmes brûlantes. Si son père avait été là, il lui aurait répété qu’il se faisait du mal tout seul et il aurait bien entendu eu raison, aussi Alister décida-t-il de se lever et de quitter sa chambre. Cette pièce était devenue une salle de torture pour lui récemment et pourtant, ce n’était pas celle qu’il avait partagée avec son frère, parce que celle-là aussi il avait préféré la quitter il y avait 6 mois. Marchant lentement dans les couloirs d’une école qu’il allait prochainement quitter, puisque ses notes ne faisaient que chuter, tout comme son moral et sa joie de vivre, il avait la tête ailleurs.

    Brennan n’était plus là pour lui enfoncer son coude dans les côtes, pour le trainer dans les fêtes, non son frère c’était envolé. On avait dit qu’il était mort trop jeune, que c’était tragique, qu’il allait manquer à tous mais tout ce qu’on pouvait et qu’on continuait de dire, ne pourrait pas le ramener. Et personne ne comprenait sa douleur, sauf London. Oui, elle, elle avait comprit et elle l’avait soutenue. Ils avaient assistés ensemble aux funérailles de Brennan, c’est dans ses bras à elle qu’il avait pleuré en premier et c’est aussi la première personne qu’il avait lui-même consolé. Ils vivaient la même chose, la perte d’un frère, d’un être cher, d’un héro qui avait fait briller le soleil de milles feux durant si longtemps. Tout le monde avait été touché de les voir se soutenir à ce point, eux qui étaient si mal assortis. Parce que pour beaucoup de gens Al n’était encore que le binoclard s’amusant à crocheter les verrous magique afin de libérer les dons des autres, pour peu qu’ils jurent de se montrer prudent, et il n’allait pas du tout avec la sauvage London. Ça non. Pourtant, c’est elle qui avait prit soin de lui après le départ du sublime Brennan, lui tendant ses lunettes quand il les cherchait, lui rappelant de se nourrir comme elle l’avait toujours fait et lui offrant de petit sourire tendre.

    Ils avaient essayé de continuer à être heureux et Alister avait tenté de jouer son rôle d’homme en la soutenant de son mieux. Il avait pleuré son frère plusieurs jours durant, il pouvait donc affronter la suite avec calme et avait tout fait pour aider sa petite amie à sécher ses larmes. Ça aurait pu être possible, ça aurait du l’être même et alors que ses yeux voguaient au loin, cherchant la tête nouvellement noir de celle qu’il avait aimé pendant trois ans, il rencontra son regard. Une décharge électrique n’aurait pas pu faire davantage de dégât et c’est avec un regard blessé que le jeune homme détourna les yeux. Il l’avait d’abord supplié de ne pas l’abandonné, s’accrochant presque au bas de sa robe alors qu’elle secouait ses boucles couleur nuit. Il voulait lui pardonner ses infidélités, après tout son frère était mort et tous les deux comprenaient cette douleur. Il aurait été tellement courageux pour eux de surpasser cette douleur et de réapprendre à s’aimer l’un l’autre mais London avait été réaliste. Et cruelle. Elle ne pouvait pas rester et ne pas reconnaître Brennan en Alister et ça, c’était trop difficile. Peut-être ne l’avait-elle jamais aimé lui, peut-être n’avait-elle jamais été avec lui que pour approcher l’inaccessible cadet Yougman mais lui l’avait aimé à s’en faire mal. Cette douleur là pourtant s’envolerait et un jour, il savait qu’il pourrait regarder les vieilles photographies de son frère où elle apparaissait et rester calme. Oui, il oublierait London, parce qu’elle avait préféré n’être qu’une escale dans sa vie. Sa Londres personnelle, là il retournerait bientôt vivre. Sans elle.


    I am everything you want, I am everything you
    need. I am everything inside of you that you wish
    you could be. I say all the right things, at exactly
    the right time. But I mean nothing to you and you
    don't know why. And I don't know why.





    The sun is on my shoulders. Perhaps it's colder for
    I've lost some pride. Or maybe it's the absence of
    all the joy I felt right by your side
    .
    Planté devant une fenêtre d’un quelconque couloir, la grande perche aux cheveux noir qu’était le dernier fils Yougman, c’était arrêté et avait un instant songé à coller son nez à la fenêtre encore fraiche. Le soleil se couchait lentement à l’horizon, se baignant dans la mer et il sentit ses lèvres s’étirer d’elle-même en un petit sourire qui faisait son charme. Celui là même que son père affichait si souvent lorsqu’il trouvait une raison de plus de garder espoir. C’est peut-être ce qui lui arrivait à lui aussi songea Alister. Oui, depuis qu’il était débarqué à Aisling, il lui semblait que la vie reprenait des couleurs. Évidement, il avait toujours du mal à se souvenir qu’il devait manger et se baladait alors d’un groupe à l’autre, évitant ceux qui affichaient les bannières ‘grosses brutes, nous cognons gratos’ en gras, pour quémander un peu de nourriture. Il n’y avait plus personne pour prendre soin de lui, maintenant qu’il n’avait plus toute sa tête. Parce que c’est comme ça que lui et son père préférait appeler la chose, afin de ne pas se faire du mal sans raison. Oui, sa concentration en avait prit un sacré coup, sa facilité à utiliser son don et à le contrôler tout autant d’ailleurs. C’est donc en songeant à ce dernier qu’il se força à se remettre en chemin.

    Le spectacle du soleil était peut-être d’une beauté à couper le souffle mais on l’attendait en salle de cours et il fallait qu’il se presse un peu. Déjà qu’il devait reprendre sa septième année, il était hors de question qu’il ne passe pas haut la main cette fois. Cette seule pensée le fit baisser les yeux, lui qui avait été l’enfant surdoué, il avait intérêt à se remettre sur pied. Sans parler qu’il devait se concentrer, parce que sans ce bracelet, et dire qu’à Stallone il s’en passait depuis déjà un an avant l’accident, il passait son temps à se transformer. D’ailleurs, ça lui rappelait son premier jour à l’école, alors qu’il avait joué le fier et n’avait pas enfilé son bracelet. Ce qu’il avait eu l’air stupide lorsqu’il c’était transformé en cours pour revenir en lui en pleine classe des PSY, nu comme un verre. C'était gênant mais encore plus quand il avait apprit qu'en réalité, PHY et PSY ne s'aimait pas tellement. Cette seule pensée fut suffisante pour qu’il rougisse fortement et presse encore le pas avant de ne se prendre un pied dans l’autre. S’étalant de tout son long, il soupira puis se laissa aller à rire un peu de sa propre maladresse. Voilà quelque chose qui lui avait manqué : rire.

    Cette année, il ce l’était promit, il recommencerait à participer à la vie de l’école. Il irait aux fêtes, s’y inviterait même s’il le fallait mais il était des PHY et il saurait se faire accepter, il en était persuadé. De toute manière, il avait déjà commencé à se faire des amis, il avait même caché son côté grosse tête, histoire de ne pas créer de malaise. Ce n’était pas réellement un mensonge puisque de toute façon il sentait que sa cervelle avait tendance à surchauffée depuis la dernière année, il ne devait donc plus être aussi futé qu’auparavant, ça lui semblait presque logique. Et puis il parlerait à tout le monde, il continuerait ses recherches sur les dons et leurs façons de fonctionner jusqu’à ce qu’il soit éjecté d’Aisling et alors là, il demanderait à y revenir pour continuer ses recherches en tant que scientifique. Oui, il rêvait en grand mais c’était le seul rêve qu’on lui avait permis de garder puisque Brennan lui avait été enlevé et que London avait rejeté sa proposition de fondé une famille lorsque tous deux seraient prêt à sortir de cet univers et à créer le leur. Se redressant, il reprit ses livres et épousseta son uniforme avant de ne presser le pas et d’enfin rejoindre sa classe, ouvrant la porte à une autre élève par la même occasion, non pas sans incliner la tête poliment.

    Oh il avait bien entendu parler de Discord, de ses lettres et de ses sales habitudes à dire les secrets des élèves tout haut mais Alister n’avait plus envie de broyer du noir, il allait être heureux. Ou au moins, tenter de l’être et en attendant, il se contentait pleinement de n’être qu’un garçon trop grand et trop maigre, se passionnant quelques jours sur une chose jusqu’à en devenir obsédé puis passer à une autre obsession. Il continuerait de bricoler, de parler avec passion de tout et de rien, de dire tout haut ce qu’il pensait du shampoing au parfum délicieux de l’une ou de l’excellent goût vestimentaire de l’autre, tout en passant un bras autour des épaules de ceux qu’il considérait comme des amis. Que ce soit déjà conclu entre eux ou en voie de l’être. Oui, il allait être heureux et se tournant vers son voisin de table, il se mit à parler joyeusement sans plus se soucier de ses problèmes, passés ou futurs.
    De toute manière, comme disait son père, ils lui tomberaient dessus bien assez tôt.


    And now the times are changing. The things I've
    seen before don't look the same. My life is
    rearranging
    .

Chewy

.
& everyone were like 'not again ?!'
Alister Yougman [Aisling] 21ox2xj
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