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Preben Nielsen ² [Aisling]

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Preben Nielsen ² [Aisling] Empty Preben Nielsen ² [Aisling]

Message  Stephy Ven 12 Aoû - 12:47

Preben Nielsen ² [Aisling] 23hvujt
You know my name.

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The has been high school hero.
Preben Nielsen ² [Aisling] 2djt83q
✂ Surnom : Niels (Ben pour ses proches)
✂ Age : 17 ans
✂ Année : Sixième année.
✂ Année d'arrivée : Sixième année, il est arrivé cette année, juste après le congé des fêtes.
✂ Classe : PHYsique
Supernatural Superserious.

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A handsome half wit zero.

La famille Nielsen
    Majoritairement masculine, parce que avec cinq fils ce n’est pas peu dire, elle est dirigée d’une main de fer par papa Nielsen. Les paroles de l’homme sont sacrées et personne n’a le droit ou ne veut, le contredire. Ses colères sont effrayantes et s’il n’est pas du genre violent, il n’a jamais hésité à corriger ses fils. L’éducation des fils Nielsen a toujours été la même, Preben n’y a donc pas échappé non plus, bien qu’il soit le cadet des fils et le favoris de sa mère. Celle-ci est d’ailleurs soumise à son époux et ses fils sont élevés dans une mentalité assez machiste. Les hommes sont aux pouvoirs, ils sont le sexe fort après tout, et les femmes leurs doivent le respect. Preben considère donc, comme ses frères, que son pénis vaut plus que toutes les paires de sein du monde. Une bien triste réalité, parce que si ce défaut peut être vue comme un léger petit défaut, voir drôle pour certaine, il n’en reste pas moins blessant. Encore davantage lorsque l’on considère qu’il le croit réellement et qu’il le fait valoir de temps à autre. Pourtant, si le père Nielsen n’hésite jamais à répéter à ses fils que mettre la main aux fesses d’une femme n’a rien d’un manque de respect mais est plutôt une marque d’intérêt, le cadet n’en est pas aussi certain. C’est là que son respect pour le sexe opposé commence probablement, mais son père vous dirait simplement que Preben à la meilleure gueule de ses fils et qu’il est donc normal qu’il n’est pas à aller aussi loin pour attirer les femmes.
    Le respect des femmes se fait donc silencieusement à la maison et si maman Nielsen a une opinion sur les agissements de ses fils, elle n’a aucun droit de les faires valoir. Son époux est le seul à avoir son mot à dire, c’est aussi simple que ça. Aussi bien dire que les Nielsen sont étroits d’esprit et que la réussite se résume à leur avis, à avoir une jolie petite femme, un travail manuel ou sportif et puis d’être autonome. Il n’y a aucun tabou dans cette famille, sinon celui des sentiments. Ce sont des durs, des vrais ! Ils se permettent donc de parler de tout et de rien, de poser des questions gênantes et de brusquer un peu les autres. Maladroit ? Oui mais ce sont des hommes et rien de moins, sous peine d’être rejeté par leur paternel, la crainte éternelle des cinq fils depuis que le sixième l’a été.


Il était du type populaire
    C’est dans cette catégorie que Niels c’est toujours situé et ce, depuis son adolescence, peut-être même avant. La plupart de ses amis vous diront donc de lui, qu’il est un type marrant, confiant et loyal en amitié. Ses notes ne ce sont jamais situés bien plus haut que la moyenne mais son intérêt poussé pour le sport a toujours su compenser avec ce manque académique. Du genre meneur, il a toujours été à la tête de son groupe d’ami et son charisme n’a d’égal que sa belle gueule. D’ailleurs, c’est de là qu’il tire toute sa confiance et ce, depuis tout petit. Son corps, son apparence et son joli minois, sont ses atouts. Sauf qu’il n’aime pas en abuser et qu’il aime voir au-delà. Enfin, c’est ce qu’il racontait toujours, bien que cela fasse rire ses amis. Ouais, quand on est attirant on peut surement se permettre de jouer le type humble tien ! Mais il y a un revers de la médaille à tout et si le type populaire fait toujours rêver de loin, lorsqu’on s’approche un peu, on réalise souvent que la perfection est loin d’être atteinte. C’est même plutôt le contraire. Et là, la confiance de Preben prend des allures démesurées. Sûr de lui ? Oui, bien entendu mais parfois un peu trop, au point d’en devenir agaçant. Sans parler qu’il a en horreur d’avoir tort. Quant à être marrant, oui probablement mais quand c’est aux dépends des petits gens, donc de quiconque n’appartient pas à son cercle d’ami ou encore, qui n’a pas la même ‘valeur’ que lui, ce n’est plus tellement drôle. Cela dit, il sait très bien qu’il peut devenir blessant mais le vit plutôt bien, une espèce d’insouciance effrontée si on veut. Après tout, le monde n’attend que lui ! Sinon, il a conscience d’être un peu bête, sauf que la plupart des gens ayant tentés de le connaître et qui ont préférés arrêter en chemin, vous diront qu’il est simplement con. Il n’y a rien à ajouter et il l’assume. On ne peut pas tout avoir après tout.
    En résumé, Preben Nielson était une grosse brute sans cervelle, mais avec une belle gueule. Il aurait pu tomber sur pire, non ?


Il est du genre frustré
    Depuis que les changements ont débutés, qu’il a commencé à changer réellement, parce que tout a commencé il y a peu de temps, Niels est réellement devenu un jeune homme frustré. Non seulement refuse-t-il catégoriquement d’accepter sa ‘différence’ mais il laisse découler sa colère sur les autres. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce qu’il soit plus brusque avec les autres, coupant même, voir terriblement blessant. Il ne veut pas de ce ‘don’ et a longtemps vécut dans le dénie. Ça ne peut pas lui arriver, impossible, il est un mec normal lui ! Il a crut que ça passerait, après tout il était un peu vieux pour ça non ? Oui mais non et le voilà propulsé dans une école peuplée de monstre, parce que c’est ainsi qu’il considère les autres élèves. Qu’importe qu’il ne soit pas le seul à souffrir, depuis qu’il a comprit qu’il quitterait sa petite vie parfaite et sa futur carrière sportive, il ne fait que geindre sur son propre sort. Seule sa petite personne compte réellement. Il est malheureux mais impossible de laisser ce sentiment être découvert, ce serait trop honteux. Son orgueil est trop important, il doit être fort et c’est dans son attitude hargneuse, voir agressive ou à l’opposé et passive, qu’il fait passer le message. Il ne veut pas être là, il c’est même battu un moment pour faire valoir ses droits en tant que monstre de la famille, mais c’était peine perdu. Hors, maintenant qu'il est dans une école de monstre, il ne compte pas se gêner pour se battre réellement et qui sait, peut-être évacuer ce stupide don effrayant. D'ailleurs, il aime bien chercher des problèmes aux autres et la cour de l'école est, aussi ironique que ce soit venant d'une brute sans cervelle, son point de rendez-vous favoris pour s'adonner à de petit règlement de compte.

    Finalement, s'il c'est résigné à rejoindre Aisling, cela ne veut pas dire qu’il en est heureux. Au contraire. Pourtant, malgré toute cette haine et cette colère qu’il a du mal à gérer, il est quelque peu soulagé de se trouver parmi la classe des physiques. D’accord, il n’est pas prêt de l’avouer et il ne faut pas compter sur lui pour proposer un piquenique de groupe, mais il considère qu’il aurait pu tomber sur pire. S’il ne se sent pas encore de réelle appartenance envers sa classe, leur mentalité bonne enfant et jovial, le soulage plus qu'il ne veut bien l'admettre. Aussi bien dire qu’il aurait franchement mal digéré d’être dans les élémentaristes.
It's the end of the world as we know it.

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♠ ♥ ♣ ♦

✎ Don : Régénération
✎ En détail : La version simplifiée du don de Preben se résume à une guérison physique avancée, au moins deux fois plus vite que pour le commun des mortels, en faisant subir un choque tout aussi traumatisant au corps. Un contre-coup assez dérangeant, voir parfois plus douloureux que le pourquoi de la subite guérison. (Eh ouais, il y en a qui n’ont pas de bol.) En plus détaillé, il est alors plutôt question de cellules internes extra puissantes et rapides. Évidement dans le cas d’un grave accident, le corps répare en premier les dommages superficiels puis continu dans un ordre croissant, jusqu’à arriver au véritable problème. Tout cela en maintenant le corps en vie par pulsion, afin de ne pas perdre les organes importants. La douleur est alors décuplée, le coeur prenant étonnement mal la chose. Toutefois si Preben se concentre suffisamment sur une région précise, il lui est déjà arrivé de la faire guérir plus rapidement mais alors, la douleur c'est multipliée par trois. (La poisse, je sais.)
Bien entendu, il est possible de le tuer et sa guérison n’a rien à voir avec celle des films Hollywoodien. Son corps cicatrise aussi très bien, ne laissant aucune séquelle sur son corps.
✎ Maitrise : [3/10] Le blond n'a pas réellement apprit à maîtriser ce don, il ne l'a pas non plus cherché, il faut bien le dire. Vous aimeriez qu'on vous cogne sur la gueule pour voir comment guérir ? Aller lui poser la question, ça lui fera plaisir de répondre avec ses poings. Les seuls quelques petits trucs qu'il sait, il l'a apprit à ses dépends, suite à quelques accrochages avant d'arriver à Aisling. Cela dit, il est toujours partant pour en apprendre plus sur son état et vous attend dans la cour de l'école tous les mercredi et jeudi après les cours. Merci de vous mettre en file et de ranger vos petits pouvoirs effrayant avant votre tour. =D
✎ Lui & les ELEM : On oubli tout de suite ce plan okay ? Eux et moi, ça ne colleras pas. Ce sont les pires bêtes de foire de l’école. Des jeunes avec des dons pareilles, qui en plus croient que c’est bien et que ça les rend meilleurs ? Je ne veux même pas en croiser un en allant aux toilettes !
✎ Lui & les SPE : Okay, ce sont les espèces de pariât de l’école, c’est ça ? C’est pas trop mon genre en toute honnêteté et certain ont des pouvoirs assez… effrayant. Des monstres différents des autres monstres, ça me semble louche. Mais hey, si y’a de l’argent à gagner durant le poker, pourquoi pas...
✎ Lui et les PHY : Mon groupe, une bande de joyeux lurons pour la plupart. Je n’arrive pas encore à me sentir des ‘leurs’, mais ils sont plutôt sympa. Les monstres les moins effrayants de l’école à mon avis. Parce qu’ils me ressemblent pour certain, parce qu’ils sont inoffensifs avec leur bracelet ou encore, parce qu’ils sont tellement cons que je ne vois pas la différence entre nous.
✎ Lui et les PSY : Le clan ennemi du mien. En fait je les considère surtout comme des faibles. Pas mal des dons qu’ils ont sont assez banals. Je veux dire, qu’est-ce qu’ils font ici ? À leur place je rentrerais chez moi et j’arrêterais de chialer que je suis anormale. Mais sinon, je n’ai rien contres eux. Même que notre différent m’arrange. Je pourrais même me trouver un souffre douleur, non ?
Jolie petite histoire.

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He's a self fulfilling prophesy of Make Believe

Avant d’arriver à Aisling, j’avais une vie parfaite …
J’ai toujours vécu tout près avec ma famille et selon mon père, j’étais le plus prometteur de ses six fils. Le plus beau des Nielsen mais pas nécessairement le plus con, c’était pas mal du tout quand même.
J’ai donc grandis dans une compétition féroce avec mes cinq aînés. Étant le favori de ma mère et le petit protégé de mon père, j’ai toujours su éviter le maximum de baffe. Il suffisait d’écouter ce que papa disait, de blâmer les autres pour les gaffes et le tour était joué. À la maison, la compétition à toujours fait rage et ce, pour tout et rien. Qui était le plus grand, mangeait le plus, pouvait tenir le plus longtemps sans dormir ou la tête à l’envers. Des bêtises qui nous forgeaient le caractère, dans laquelle nous arrivions à devenir quelqu’un de différent et surtout, qui nous occupais. Parce qu’il n’y avait rien de pire pour nos parents, que six enfants turbulent qui s’ennuient. J’avais beau être le plus jeune et donc le plus petit, on ne me faisait pas de faveur. Jamais ! C’était l’une des règles de la maison : tout le monde devait être traité de la même façon. Il n’y avait pas d’exception parce que l’un était plus petit ou que l’autre était plus vieux. Non et c’était injuste à quelque part, mais comme nous étions tous bêtes ça ne nous dérangeaient pas le moins du monde. Les larmes n’étaient bien sûr pas acceptées et les complaintes encore moins, il fallait donc se tenir la tête droite et serrer les dents. Et puis au diable la fraternité, personne ne se serrait les coudes à la maison et c’était comme ça que mon père voulait la chose. À se faire des jambettes, ses fils apprendraient bien à se débrouiller seuls et à toujours se méfier des autres. C’était ça son plan pour faire de nous des hommes autonomes mais surtout, des êtres puissants. Parce que c’était ça, son obsession à lui. Être fort et surpasser tous les autres. Il n’y avait donc rien d’étrange à que nous aussi, progéniture de la bêtise incarnée, soyons tout autant obsédé par cette idée. Et ce n’est que bien plus tard, sous l’œil bienveillant d’une mère écrasée par la virilité exubérante de son époux, que nous avons appris à nous soutenir entre Nielson. Et pourquoi ? Pour apprendre à écraser les autres, parce que le nombre fait la force, parce que nous étions tous frères et finalement, parce que nous étions les plus forts après tout.

En vieillissant, je devins réellement l’exemple. Non seulement étais-je populaire à l’école mais je gagnais toujours les meilleurs postes dans les équipes sportives. Hors, notre famille ne vivait pratiquement que pour cela, le sport. Plus c’était brutal et dangereux, plus mon père était fier. Il n’y avait rien donc d’étonnant à ce que je sois élu quaterback de mon équipe de football américain, un sport que mon père adorait. Mes années au lycée passèrent à une vitesse folle. Entres mes nombreux amis, beaux et populaires aussi, et les filles qui défilaient devant moi, j’ai toujours considéré que le monde m’attendait. J’étais béni des dieux, presque aussi beaux que ceux-ci et j’avais l’embarras du choix. Et pourtant, ce ne fut pas la meneuse de claque en chef que je choisis pour devenir ma petite amie mais une fille toute simple, un choix que mon père ne comprit jamais. Erinna était pourtant une grande partie de mon univers, belle et intelligente, elle avait quelque chose d’adorable et sa timidité me plaisait sincèrement. Je ne l’aimais pas seulement pour ses bouclettes dorées, c’est son esprit et sa légèreté qui m’attirait. Elle riait toujours de mes remarques machos, je crois même qu’elle a toujours cru que je blaguais lorsque j’osais les lancer haut et fort. Son côté superficielle ne me semblait pas aussi présent que sur les autres filles mais c’est probablement là que se trouvait mon erreur. Si mon père la trouvait trop peu attirante physiquement pour se comparer à son fils cadet, il l’acceptait dans la famille sans trop de mal et lorsque j’eus enfin terminé mes études au lycée, prêt à débuter des études avancés en sport, il fut tout naturel que je demande sa main. Après tout, nous nous fréquentions depuis près de quatre ans.

Enfin fiancé et plus heureux que jamais, parce qu’après tout mon rêve de devenir un grand joueur de foot était maintenant à porté de la main, une ombre se dessina au tableau la deuxième semaine de ma rentrée. Une ombre qui prit la forme d’un accident alors que je rentrais à la maison, après une journée chargée d’entrainement à l’école et une petite fête entre coéquipier dans une résidence tout près du terrain. Cette dernière étant située à bonne distance de la maison, mon frère garagiste m’avait offert une vieille automobile pour fêter mon anniversaire plus tôt dans l’année. Malheureusement, si je survécus à l’accident, Berte n’eut pas la même chance. Évidement, alors que je me réveillais en entendant les cris des pompiers autour de moi, tous occupés à me libérer de la cage d’acier que formait ma Berte autour de moi, je compris que j’avais eu l’idiotie de m’endormir au volant. Il fut question de traumatisme crânien, de fractures multiples et même, ce qui fit frémir ma mère d’effroi lorsqu’on le lui annonça, d’une probable hémorragie interne. En plus clair, les chances de me sauver la vie, sans parler des risques que je me transforme en un adorable légume, étaient quasi inexistante. Je me rappelle vaguement avoir entendu le médecin proposer à mes parents de me faire leurs adieux, au cas où. Seulement, alors qu’on attendait presque mon trépas, ma condition vint à s'améliorer étrangement. Ma famille ayant toujours été très pieuse, enfin surtout ma mère, mes parents crurent tout simplement en un miracle. Ma mère n’avait-elle pas priée tout le long du chemin jusqu’à l’hôpital et pendant qu’on tentait de m’opérer ? Évidement.

Malheureusement, les choses ne pouvaient pas s’arrêter là et alors qu’on me passait encore une fois une radiographie, le miracle se transforma en stupeur. Les dommages avaient disparus des os les moins épais et ça n’avait rien de normal. Mes plaies et ecchymoses, domaine du superficiel vu mon état, guérissaient avec le même entrain effrayant. On n’y crut pas pour commencer, après tout je passais tout mon temps à pleurer sur ma douleur, malgré les doses de calmant qu’on m’administrait, mais au fil des jours ma condition s'améliorait et rapidement. Trop rapidement. Toute la semaine que dura mon séjour à l’hôpital, j’eus à affronter le regard anxieux de mon père et celui soulagée de ma mère. Son fils allait vivre mais mon géniteur craignait dorénavant que je ne sois plus sa progéniture, la différence étant un fléau à ses yeux. On me fit passer une batterie de test, encore et encore mais au bout du compte, rien n’était différent. Mon sang n’avait pas de gène mutant, je ne consommais aucune drogue inconnue et les appareils ayant enregistrés mes étonnants exploits cellulaires, allaient tous très bien. On tenta bien de me garder à l’hôpital mais mon père refusa, une décision que je soutenais avec ferveur.

Aussitôt hors de l’hôpital, il fut conclut entre moi et mes parents que cette histoire tenait du miracle et que plus jamais nous n’en reparlerions. À l’évidence, mon père croyait que si nous oublions cet incident et que je faisais attention à ma personne, le problème disparaitrait de lui-même. Soit être un espèce de monstre. Comme j’aurais aimé que cette solution soit la bonne, parce que mon plan B, qui était de prier à mon tour, ne semblait pas à toute épreuve. J’étais maintenant maudit, maître d’un corps qui se guérissait tout seul, ce dernier s’assurant en plus, que cela me fasse un mal de chien.

L’incident fut donc oublié, comme promis et pas même mes frères ne furent mis dans le secret. La honte planait au dessus de ma tête et le doute envahissait celle de mon père. Puis, au bout d’une semaine, tout bascula à nouveau. Je n’oublierais jamais l’expression d’étonnement, suivit par la peur, qu’arborait la bande de voyou ce soir là. J’avais décidé de sortir Erinna, de lui montrer la grande ville, là où j’étudiais et évidement, il avait fallut que ma personnalité, plutôt imposante ou envahissante, dérange une petite bande en soif de sang. La bataille avait éclatée sans que je donne le premier coup, une règle Nielsen idiote voulant qu'on ne cogne pas un con devant sa petite amie, et le résultat aurait du être catastrophique de mon côté du ring. À un contre quatre, mes chances étaient minces et ce, malgré mon physique de sportif. Pourtant, je tins bon et au lieu de cracher mon sang sur le trottoir, ma mâchoire se remit en place dans un craquement douloureux qui étonna tout le monde. Plus la bataille avançait et moins je perdais de sang semblait-il, alors que mes opposants subissaient l'effet contraire sous mes coups. Mes plaies se refermaient et même l’entaille au dessus de mon sourcil cessa à un moment de me gouter dans les yeux. Pourtant, le plus douloureux ce ne fut pas cette guérison express imposée par mon corps mais le regard de ma fiancée, braqué sur moi et hésitant entre deux émotions : la surprise et la peur. Dès que je fus de retour à la maison, la colère de mon père me tomba dessus comme une tonne de brique. Pourquoi ne pouvais-je pas être normal ? Pourquoi est-ce que je devais lui faire ça ? Il était mon père, il méritait plus de respect et ce fut finalement ma mère qui le calma. Tout rentrerait dans l’ordre, ce ne pouvait être que passager, avec des prières et du temps cela passerait. J’y crus un moment, Erinna aussi et pendant quelques temps je fus réellement heureux. Mais ce n’était jamais que de belles illusions, il n’y avait pas de possible retour en arrière et même si je redoublais de prudence vis-à-vis de mon corps, une exigence dorénavant, cela ne suffit plus longtemps. Pas pour un sportif mais surtout, pas pour un Nielsen.

Je savais que ma condition avait impressionnée ma petite amie lors de notre petite virée en ville mais je n’aurais jamais cru qu’elle aurait sentit le besoin de se confier auprès de sa meilleure amie. Encore moins que depuis, on m’observait attentivement dans mon cercle d’amis, s’étonnant de me voir en si bonne forme alors que je brusquais mon corps en sport. Les remarques commencèrent à tomber peu à peu autour de moi, n’avait-je pas prit le ballon directement dans l’épaule gauche hier ? Pourquoi mon corps ne connaissait pas d’ecchymose ? Et l’effort ne rendait pas même mes muscles douloureux alors que suite à un entrainement trop intensif, mes coéquipiers se trainaient les pieds en cours. Au départ ses remarques étaient lancées avec envie ou respect, j'étais un superman. On aurait pu croire à une histoire de stéroïde mais Erinna avait parlée et de là, l’angoisse fit son nid. Lorsque je regarde derrière moi, il me semble que tout a commencé du jour au lendemain mais en toute honnêteté, mes amis commencèrent peu à peu à m’éviter. Aussi bien qu’au bout de deux mois, il ne me restait qu’une poignée de gens à mes côtés. Les autres préféraient m’éviter, je n’étais plus ‘normal’ et même ma belle gueule ne suffisait plus à soustraire mes nouveaux défauts au reste du monde. La différence dérange, elle fait peur et j’étais dorénavant son incarnation. Aussi bien que même ma fiancée me rendit ma promesse et ma bague, préférant visiblement suivre le groupe et ainsi, s’éloigner du problème gênant que je devenais. Si mes supers pouvoirs, nom que certain de mes vrais amis continuaient de donner à ma condition toute neuve, avaient surpris et soulevés un jour le respect auprès des autres, ce temps était révolu.

Ce n’est pourtant qu’une fois de retour à la maison pour les longues vacances hivernales que je sus que tout avait changé et que plus rien ne serait jamais pareil. Maman pleurait, papa avait cet air dur au visage et une lettre m’attendait. Une lettre qu'on avait préféré ignorer depuis plusieurs mois, dès mon hospitalisation en fait. J’étais donc prié de rejoindre Aisling, l’école des dingos comme ont aimais tant les appeler dans la famille depuis déjà un bon moment. Il n’en était bien sur pas question, comment était-il possible que ma famille consente à m’envoyer là-bas ? Mon père ne m'avait-il pas caché cette lettre durant plus de deux mois ? Mais il n’y avait rien à redire, j’effrayais déjà mon père et il tint bon, je rejoindrais Aisling dès que le congé du nouvel an serait passé, point à la ligne. Si mon cœur était dorénavant en miette mon stupide don ne sut comment le réparer et je perdis ainsi ma famille. C’est donc dans cette conception d’un jugement injuste à mon encontre, me sentant tout bonnement jeter hors de mon foyer, que j’ai rejoins l’école. Ma mère m’encouragea malgré tout, Aisling viendrait à bout de ma différence et je redeviendrais normal si je coopérais. Depuis ce jour, elle me visite souvent et m’apporte des nouvelles de mes frères, qui attendent impatiemment mon retour ainsi que de mon père, aucun d’entre eux n’osant évidement venir me voir.

Là-bas, dans une grande maison de campagne à environ 40 minutes de train, on espère encore le retour du cadet Nielsen. Celui qui aura le nez encore enflé deux jours durant si cet idiot de Thomas ose le lui cogner et dieu sait qu'il le fera.
Chewy

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RWAR, I'm back !
Preben Nielsen ² [Aisling] 2uiywyw
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✔ Comment avez-vous connu le forum ? J'y étais il y a un bout de temps mais j'avais quitté à cause de soucis personnel. Me revoilà donc de retour avec le même personnage, Aisling me manquait ! >^<; ( Ne me lancez pas de cailloux svp ! D: )
✔ Pensez-vous demander un parrain/une marraine ? Hm non je pense que ça ira. x)
✔ Autre chose ? Bien contente de retrouver Aisling en pleine forme et aussi bien habillé ! ♥
Stephy
Stephy
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