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can you hear the violence ? (yenifer) [TDND]

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Message  Stephy Ven 3 Avr - 18:35



yenifer maria berry
" Haven't you heard? Every time my thighs rub together, God answers a prayer. "

nom complet - Yenifer, le J en moins, absent puis remplacé - comme tout en ce monde, que tu chantonne. Le Y plus suave, ton nom que l'on chuchote, que l'on cajole de la langue - de tout le reste aussi, si seulement tu le veux bien. Yenifer pour compromis, papa rêvant d'une Jennifer, maman d'une Yesenia. Maria ou la preuve que ta mère n'a pas toujours été domestiquée. Maria pour te protéger, Ave Maria qu'elle chantait avant même que tu vois le jour. Aujourd'hui, tu te passes la mélodie, nue dans ton lit, le ventre encore plein de ta dernière connerie. Berry comme le fruit, les lèvres tout aussi sucrées. Un empire de saccharine en apesanteur sur le ventre rond de ton géniteur, le tien comme une faute. Berry ou l'ironie, le sucre s'infiltrant partout, jusque dans les affaire, jusque contre le ventre qu'on t'a dégonflé, un haut le coeur à la fois.

surnoms - Yenny quand tu te fais jolie, aussi mignonne qu'écoeurante. Yen plus adulte, celle drapée de dentelle et les cuisses entrouverte. Une invitation dans la courbe de tes lèvres, celle qui tire jusque dans le creux de ton ventre. Nourrissez moi. Nourrissez la. Berry qui n'est jamais que la fille d'un gros bonnet, d'un gros bide. Berry comme un bonbon, trop acidulé et qui vous pèle la langue, à force de le sucer. Miam.

lieu de naissance et âge - 17 ans, Nevada City. Ça aurait pu / du être plus glamour, sauf que non.

nationalité et origines - Américaine, depuis les rayures et les étoiles tatouées à même la poitrine de ton cher papa. La double nationalité à travers l'Espagne de maman, celle immigrée trop jeune, des rêves plein les cheveux. Ceux avec lesquels elle s'étouffe encore, parfois. Ceux qu'elle brossait, jadis, dans ta chevelure - ramassis de connerie.

à nevada city depuis - toujours. Petit accident qu'on à couvé dans un ventre rond - presque autant que celui de papa - tu es l'erreur. Celle qui rime avec infidélité et adultère, fruit d'un amour qui n'était que désir. Tu es la fille que la première Mrs.Berry n'a jamais sut mener à terme. Celle qu'on a enfoncée au coeur de Nevada City, comme un ruby sertis dans une couronne de plastique - délicieuse ironie. Tu aurais pris Sacramento, au pire. San Francisco, au mieux. Tu rêves de plage, Yenny, mais tu pourris ici, des bonbons interdits, plein les poches.

classe à la rentrée 2019 - Senior où le début de la fin. Soulagée et à la fois anxieuse. Marre de perdre ton temps en classe. Peur de ne pas savoir être une adulte. Qu'est-ce que tu feras, après ? Est-ce que tu vas les perdre toutes ? Toutes les friandises du monde ne suffiront pas à apaiser ton estomac, celui qui brûle sous l'angoisse. L'enfer mis dans ton ventre.

situation familiale - La famille Berry, un peu comme un problème d'algèbre. Si Papa à un enfant avec sa première épouse, à qui il donne ensuite deux frères avant de glisser un autre pain dans le four de la femme de ménage, combien d'enfant Berry existe-t-il ? Quatre, bien. Et si on soustrait la première Berry, qu'on met les fils entre parenthèse, pour finalement additionner la femme de ménage, qu'on transforme en épouse, combien d'individu reste-t-il dans la maison ? Trois, bien entendu - mais ça, c'est sans compter sur la nounou-slash-femme de ménage. Quatre, encore.
Tu es toi-même le résultat imprécis de ce fameux problème, à la fois quatrième enfant et première - unique - fille de l'un puis de l'autre. Aussi bien dire que tu ne connais pas tes frères, quand bien même le cadet de leur fratrie n'a que deux ans de plus que toi. Maman dit que papa à fait son choix - celui qu'elle lui a imposé, surtout. Parce que ta mère ne pouvait pas seulement être une petite chose docile, que c'est pour ses caprices qu'il l'aime tant - ou pas. Et parfois, t'enrages d'être seule, de n'avoir personne à tourmenter au quotidien. Sinon tes géniteurs. Papa à blâmer pour tes cuisses striées, maman à qui reprocher ton addiction au malheur, une nausée à la fois.

situation financière - Fruit confit d'une longue et vieille lignée d'investisseur gourmand, tes racines vont jusque dans le sud du pays. Là où tes ancêtres ce sont rosis les mains, à même le sang des innocents, avant de s'attaquer à la pulpe des fruits. Les friandises pour nouvel empire, parce qu'on ne peut pas vivre indéfiniment sur le malheur d'autrui - c'est ce qu'ils disent, mais toi tu as tes doutes. Aujourd'hui, ton père est vice-président d'une compagnie qui pourris lentement mais surement les dents de toute ta génération - les tiennes aussi, parce qu'il existe une certaine justice en ce monde, n'est-ce pas. Quant à ta mère, elle n'a pas épousé ton père pour l'argent, non elle dit en être tombée amoureuse - difficile de reprocher à une femme son essor social, quand elle l'atteint par amour. Tes parents, comme un 50shades réinventé, Christian Grey sans le look ou la chambre rouge.

statut civil - Infidèle à toi-même, pour commencer. Parce qu'en devenant la petite amie du fils Kiriakidis, tu t'es égarée Yenny. Que les garçons sont comme des chocolats, ceux que tu déloges d'une grande boite pour les laper, puis les dévorer. Ceux à oublier, aussitôt qu'ils glissent le long de ta gorge - qu'ils sombrent dans ton ventre. La fidélité et l'amour véritable, celui à l'épreuve de tout, uniquement réservée aux poétesses. Des miettes que tu lances à Sohan, par plaisir. Par nécessité. Parce qu'il y a des plaisirs que seul le sexe dur, le sexe bête, sait prodiguer.
Fut toutefois un temps, l'année dernière en fait, où tu as calmé tes excès et rangé les garçons fais sucettes. Où tu croyais que ta relation avec le frère ainée de ta tendre moitié, méritait que tu limites tes appétits. Pour lui, tu t'es fais anorexique d'amour, le contact physique et les belles émotions en carence. Affamée d'amour et d'orgasme, oui. Belle connerie, tout ça, parce que depuis que MONsieur étudie, il n'appelle plus. Peine même à répondre à tes sms. Or, tu refuses d'être ce genre de fille : celle qui attend, celle qui perd son temps. Rien à faire que ta mère encourage votre relation à distance et te répète de fermer les yeux sur ses possibles infidélités. Un jour il aura hérité, un jour il sera riche. Non, toi tu préfère glisser sur les cuisses de sa soeur, pour commencer, pour te secouer. Kleio comme un amen miraculeux, première prière te relançant dans la lumière - celle que tu laisses allumée quand tu les pousses contre ton lit, pour mieux les chevaucher. Le sexe opposé comme un ennemi à abattre, un corps à la fois.

orientation sexuelle - Majoritairement hétérosexuelle, parce que Kleio est l'exception à la règle. Gay only for her, right ? Que même si tu crèves d'amour pour le reste de votre bande de douce martyr, il n'y a qu'elle avec qui tu as ressentis ça. Et pourtant, tu les trouves toutes tellement belles, si désirables. Non, c'est vers ceux que tu détestes - bon gré, mal gré - que te pousses la passion. L'homme comme une faute que tu t'imposes, avec qui tu te flagelles, un corps à la fois. Leur langue pour te pousser vers l'absolution, leurs reins devant lesquels t'agenouiller. Tu blâmes d'ailleurs ton éducation pour cette faiblesse, trop chrétienne pour te dévouer au temple féminin. Vénus pour déesse païenne, celle que tu vénères en secret. Honte, tellement honte, de ne pas assumer - de ne pas y trouver le plaisir recherché.

traits de caractères - Avide, Impitoyable, Anxieuse, Vaniteuse, Jalouse, Rancunière, Garce, Profiteuse, Infidèle, Opportuniste, Imposante, Capricieuse, Difficile, Superficielle, Exigeante, Envieuse, Volage, Gourmande, Manipulatrice, Hypersexualisée, Impatiente.

Entreprenante, Audacieuse, Loyale, Affectueuse, Charismatique, Impliquée, Généreuse, Déterminée, Autoritaire, Séduisante, Lucide, Douce, Réfléchie, Accessible, Équitable, Combative, Imaginative, Joueuse, Persuasive, Sociale, Persévérante.

avatar - cindy kimberly
groupe - golden
matière préférée - Psychologie, sans grand étonnement. La faute à ta fascination pour ce qui démange, ce qui dérange. Ce que tu peux atteindre chez l'autre, pour le rendre plus docile - et t'aimes dire que t'es vicieuse et parfois acide pour leur apprendre la vie, mais tu y prends assurément trop de plaisir. Qu'est-ce que ça signifie à ton sujet, hein Yenifer ? Que toi aussi, t'as des bobos sur lesquels gratter, ceux à fouiller avec tes doigts tout gommant de mauvaises intentions.

sport préféré - Danser, jusqu'à plus souffle, jusqu'à brûler tout ce que tu as pu avaler dans la journée. Le Cheers pour rassurer les parents et remuer le cul devant tout le monde. Un péché coupable. Et les mots, qui te hantent, quand tu répètes. Quand tu danse jusqu'à t'écrouler, l'envie de vomir, l'envie de mourir, si poétique.

livre préféré - The Scarlet Letter, parce que t'aime être prévisible, toi et tes jupes trop courtes. Hester à défendre, à admirer, son A comme une médaille à tes yeux.

artiste préféré - Pourquoi choisir ? Depuis la sainte mère - oui Marie à une place dans ton coeur, faut pas croire - aux poètes de tumblr jusqu'au chorégraphe te faisant rêver sur youtube, tu te perds. Ne sait plus à quel sainte te dévouer. Azra Tabassum et Nikita Gill qui t'arrachent les tripes, Emily Palermo jamais très loin. Puis Jade Chynoweth, Jojo Gomez et Chachi Gonzales à suivre, le corps torturé et sublimé.

marque de vêtement préférée - La Perla, Eres et Agent Provocateur. La lingerie pour addiction, parce que c'est ce qui est sous les vêtements qui compte le plus, hein Yenny. Damn right. Par-dessus t'as des allures de gamine normale, celle qui achète les jupes trop courte et les tops trop moulant. Toujours trop chaud que tu dis, mais t'aime juste qu'on ait un aperçu de toute la lingerie hors de prix que tu t'offres. Enfant fait femme sous les vêtements. Why not.

marque de ton téléphone - Iphone, par défaut. Parce que c'est tout ce que tu connais, papa déjà vendu et acheté. Toi, tant que c'est blanc, que c'est clinquant, don't really cares.

réseau social préféré - Tumblr où tu t'assommes sous la poésie délicieuses des autres, où tu perçois le reflet de tes propres tourments. Là où tu suis un paquet de blog ayant survécu au grand nettoyage de porn. Oopsie.
— teen attitude, teen problems.
lundi. Les couloirs bruyants et le corps de Kleio auquel tu t'accroches, un bras passé autour du sien. Vos hanches qui se percutent quand vous tournez les coins et ton sourire qui remue, comme ton cul, à chacune de ses critiques. La cafétéria qui vous accueil sans effusion et votre bande qui s'installe. Les saintes martyrs de Golden Oak qui se recueille au coeur même de la bête dorée. Les mains jointes devant toi, le fou rire aux lèvres quand tu rappelles à Abi de fermer sa gueule deux minutes, que tu remercies le bon dieu. Dulcie qui comprend, un peu - chrétienne et catholique comme des chats aux rayures de différentes couleurs, mais des chats quand même. Mais au fond, on s'en fou, parce qu'elles t'aiment toutes et que c'est tout ce qui compte quand tu souffle amen. Que tu reçois une frite sur le bout du nez et que ton rire éclate, en même temps que ton coeur. Puis les mots qui s'écroulent sur ton cahier, ramassis de beaux sentiments et de souffrances, celles qu'elles apaisent en s'entassant autour de la même table que toi. Parce qu'ici, ne reste plus aucune trace de Yenifer la grosse, la moche - celle que t'as fait rouler jusque dans l'oubli.

mardi. Le retour pénible de classe, pas envie d'abandonner les filles, les poétesses que t'aimerais trainer partout avec toi. Mais y'a maman qui à besoin de toi. Maman qui revient de son dernier rendez-vous chez le chirurgien plastique. Une intervention de rien qu'elle dit - sauf qu'elle n'est plus majoritairement faite d'eau, ta maman, mais de botox. Les pattes d'oie qu'elle s'acharne à effacer, le visage pansé et toi qui conduis la voiture en grimaçant. Toi la princesse qui préfère qu'on la conduise partout, tant pis. Tu la ramène, l'aide à s'allonger et reste là un instant. À chercher pourquoi elle s'inflige pareille connerie. Pour ton père, qu'elle souffle. Ton père, gras et dénué d'un quelconque sexappeal, oui. Maman qui se mutile, se bourre de coupe faim et te souffle qu'elle se sent mieux. Belle. Le monde qui ne tourne pas rond et toi, qui t'échoue dans ta chambre, les sourcils froncés et le ventre acide. Peur, constamment, de manger et d'avoir faim. Sasha que tu sms alors : et si on s'ouvrait les poignets, est-ce que serait si terrible ? Un pacte de suicide, c'est si romantique, Sasha. Presque autant que nous...

mercredi. La jupette trop courte par-dessus le short moulant et les pompons que tu secoues, un sourire colgate aux lèvres. Un numéro peint sur la joue. Les yeux rivés sur une nouvelle victime, sa copine sous son bras - who cares, Yenny ? Not you. Tes reins comme un gyrophare, le corps fluide, flexible, quand tu exécutes tes flips arrières, que tu te redresses bien droite. Belle et fière. Les yeux qui cherchent tes chéries - soudain sursit pour ta proie dans les gradins - celles que tu encourages véritablement au fond de toi. Rien à foutre des sportifs. Toi, c'est pour chaque mot sacré que tu cris, que tu sautes, les mains en porte-voix. Kleio. Dulcie. Sasha. Abigail. Même Sohan mérite tes efforts, tes pirouettes. Et quand le show est terminé, les autres jupettes salués, tu t'enfuis du terrain avec entrain. Le temps de percuter le petit-ami d'une autre. Fameuse proie à qui tu souris, alors que tu recules sans le quitter des yeux. Sorry not sorry, he sure looks like my next best mistake, honey. Un encas à te mettre sous la dent - les siennes qui seront merveilleuse à tirer sur ta culotte. Demain, peut-être. Demain, surement.

jeudi. Une grande expiration et tu retombes sur ton lit. L'endorphine qui fait la guerre aux comprimés de maman, les anti-douleurs qui font tressauté ton estomac. Alors que toi, tu t'étires, que t'attrapes ton téléphone. Un sms à Kleio pour lui assurer que tu l'appelles dans cinq minutes. Ton index qui lance Ave Maria, la mélodie se faufilant aussitôt contre ton corps nu. Qui glorifie, bien malgré elle, tes cuisses humides et ta poitrine gonflée. Le souffle encore perdu quelque part sur les draps, ton partenaire te dévisageant, amusé. Alors c'est vrai, hein ? Que tu fais jouer cette chanson, après avoir baisé ? Communion des corps que tu souffles, tes dents te grignotant les lèvres. Il rit et tu pourrais t'y noyer, dans ce rire. Dans ce bonheur qui n'en est pas. Un moment de rien, le soleil qui rayonne jusque sur l'édredon et ta mère qui dors dans la chambre au bout du couloir - qui n'a rien entendu quand tu t'es fracasser au plaisir. Qui n'en a pas plus quelque chose à foutre que le pauvre type qui te pelote une cuisse, qui te ramène contre lui. Les yeux suivant les stries de ta peau, les vergetures que tu ne dissimules pas mais sur lesquelles on ne s'attarde pas - sauf quand tu es toute nue, évidemment. Tu le vois, le questionnement, dans son regard confus. La question qui hésite à venir - contrairement à lui, un peu précoce le type, encore heureux qu'il ait une bouche et que tu sois imaginative. T'es réellement une ancienne grosse, Yenifer ? Y'a ta main qui lui claque la joue, dans un jeu ponctué par ton rire - pas une gifle, mais presque - puis ton ordre : was fun, been there, done you. Get out, dude.

vendredi. Jour de Vénus, jour bénis, celui que t'offre tout entier à Kleio. Pas de garçon, même si on te lance quelques invitations. Pas le temps, chéri, même pas envie. Oopsie. Y'a ton rire qui te suis, qui s'échoue jusque contre la joue de la rousse. Contre son cou, que t'embrasses sans inquiétude. Besoin de t'évader avec elle. Les fenêtres de la voiture grandes ouvertes et vos cheveux qui vous fouettent le visage, alors que vous laissez lacrimosa vous transpercer le corps. Ta main qui glisse contre sa cuisse et des envies - pas si nouvelles que ça, pas depuis la Grèce, pas depuis la connerie Lloyd - dans le ventre, alors que tu lui souris. Qu'est-ce qu'elle cache dessous ? L'envie folle de savoir. Puis le sms de son frère - ton tien, ton petit-ami, à ce qu'il paraitrait - qui vient de se rappeler que t'existe. Qui vient probablement de raccrocher avec sa maman chérie, celle qui t'apprécie davantage que lui ne pourra jamais t'aimer - tout de suite les grands mots, hein Yenifer. Too bad, so sad. Que t'en ai rien à foutre. Que tu préfères peloter sa soeur. Envie de recommencer vos conneries, alors que tu te débarrasses du frangin avec un simple smiley. Miss you, wish you were here - liar liar pants on fire.

samedi. Rien à faire de la fête que vous boudez, toutes entassées sur le lit de Kleio à vous échanger des vers, les verres perpétuellement vides versus vos estomacs pleins. Intoxiquées, mais sans risque, sinon le coma éthylique - rien que ça, tien. L'alcool qui aide à faire vomir, la poésie et tout le reste aussi. Et toi, qui mange trop sous le regard de ta meilleure amie, de Kleio qui te connait par coeur. Qui sait. Qui comprend. Que tu te défonces l'estomac, que t'as déjà des hauts le coeur. Ta boulimie qui n'est plus un secret pour qui que ce soit ici présent, rien qu'un sujet tabou que t'évite de glisser sous le spot, sauf quand tu lui craches à la gueule. Que tu lui fais la guerre, le vain espoir d'un jour l'assassiner. Ta psy qui fait pourtant de son mieux et depuis longtemps. Que c'était pire, avant. Que tu t'excuse maintenant, en rigolant, l'alcool comme une bonne copine, celle qui endosse tout. T'es presque iconique quand tu te mets à vomir dans la cuvette de Kleio, tes hoquets pour douce ironie - une pompom girl qui vomit dans les chiottes, c'est so chic. Mais y'a la maitresse des lieux, celles de vos âmes, qui te tient les cheveux. Kleio qui jette des sorts à ton père, instigateur des crampes te traversant l'estomac, puis à ta mère, dealeuse attitrée de coupe faim. L'ADN bousillée par leur connerie. Trop de camp de jour avec diète, trop de reproche sur ton joli ventre marshmallow. Parce que Kleio t'aimait tout autant - davantage, que tu te convainc parfois, à tort - avant. Puis y'a le confort de son lit, quand tu reviens, quand t'as plus rien à recracher. Sinon ton amour pour elles toutes, leurs mains passant contre ton dos. Dans tes cheveux. Ton coeur, qu'elles réparent un peu plus à chaque effleurement. Don't think it can get better.

dimanche. Le jour du seigneur, où tu ramasses les morceaux de ta personne. Ton ventre douloureux, tes cuisses marbrées par le passé et la honte, de ne toujours pas être guérie. Le fond de teint que tu dois étaler par deux fois, pour obtenir un quelconque résultat. La robe pastelle que tu enfile, une taille trop petite - comme pour te flageller, d'avoir oser te gaver hier. Celle qui te gêne à chaque inspiration. Parce que même après trois douches, tu ne te sens pas mieux. Qu'il n'y a qu'à la confesses que tu peux souffler un peu. Ton père, qui te pardonne tes petits yeux, parce que tu les a maquillé. Ton géniteur, qui ferme les yeux sur tes mains nerveuses, celles qui lissent encore le corset de ta robe ou remet en place tes cheveux, parce que tu es à croquer en rose. Y'a le son de tes escarpins contre les dalles de l'église et tes yeux qui s'abaissent face à la croix, pauvre Jésus que tu continues de torturer - un garçon à la fois. La statue de la sainte vierge - maria, ave maria - devant qui tu te signes. Le sermon qui s'éternise et ton âme qui s'élève, comme lavée de tes péchés. La confesse pour achever la tourmente, des vérités à moitié soufflé dans l'oreille du vieux curé, qui t'excuse par devoir. Et tes doigts, moins nerveux, qui glissent contre ton chapelet alors que tu te regagnes la voiture. Que tu fais mine de ne pas entendre les chuchotements derrière vous, ceux parlant du nouveau lifting de maman - n'est-ce pas le 3ème cette année ?! Avant d'aboutir au brunch familial, à trois tables de l'ancienne famille Berry. L'ex-épouse installée avec ses trois fils, tes demi-frères ne sachant pas comment t'envisager. L'ainé, aussi gras que ton père, occupé à juger la longueur de l'ourlet de ta robe. Son cadet aimant te croiser devant les omelettes pour te souffler que t'as de la chance d'avoir le même nom que lui, sinon ce serait déjà régler entre vous - in your dream, fucker. Le petit dernier, qui détourne perpétuellement les yeux. Le seul qui t'intrigue. Le seul que tu ne touchera jamais, parce que y'a une peine sourde dans son regard qui fait écho au tien. Vivement lundi, Yenny. Can't fucking wait.
admit it - life would be so boring without me | relationships
you use to call me on my cellphone - Quand Yenny était encore une petite grosse, vous étiez ami(e). La faute à vos familles, qui insistaient. Peut-être que vous vous êtes même pris au jeu. Que vos « playdate » sont devenu des moments magiques, au fil du temps. Mais c'était sans compter sur Kleio, qui a commencé à dévorer toute la place dans son coeur et à qui elle c'est accroché tout en abandonnant ses kilos en trop. Depuis, y'a de quoi juger Yenifer, depuis ses allures de sainte-salope et ses airs de barbie. Aussi bien dire qu'il ne reste rien de votre amitié d'antan, au contraire, elle a trop changé - peut-être. C'est aujourd'hui avec dédain que vous croisez la route de l'autre, que vous tendez la jambe pour espérer que l'autre s'étale de tout son long. Haine avec quelques raisons oubliées, rancoeur ou juste un quiproquo ? À voir... -- (libre)
hush hush, shut the fuck up - Yen n'a aucune idée de si tu es toujours, ou pas, avec ta chérie, mais les faits est qu'elle à couché avec toi alors que tu étais encore un « petit-ami. » Pour le plaisir de. Parce que c'est toujours plus délicieux quand c'est interdit. Une histoire d'un soir, rien de plus, sauf que récemment vous vous êtes croisé et qu'elle t'a balancé un clin d'oeil. Suggéré de remette ça, si le coeur t'en disais. Qu'elle aurait pu être plus subtil. Que t'as un peu peur qu'elle ait répéter ce qui c'est passé. Elle a intérêt à fermer sa gueule, ouais ! -- (libre)


pseudo/prénom - bat'phanie / steph âge/localisation - 32, québec avis sur le forum - :sisi: où l'avez-vous connu - je blame toujours Alexe :sisi: prélien ou inventé - emily, prélien de @"Kleio Kiriakidis"
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